Le désordre était total dans la salle. Les élèves, de plus en plus nombreux, couchaient ensemble, se léchaient, se mordaient, se frappaient parfois même, dans leur frénésie sexuelle. L'arrivée de la plante, qui faufila ses tentacules un peu partout, augmenta encore la force de l'effet de serre sexuelle qui se réalisait entre Poison Ivy et le Cercle, avec les élèves de la classe dans le rôle des habitants de la Terre qui en subissaient les conséquences.
Certains hommes et de nombreuses filles prirent au vol et profitèrent de ces verges pour assouvir de nombreuses pulsions. Quelques facétieuses, membres du Cercle, enroulèrent les tentacules qu'elle avaient prises autour des phallus bien surpris par la sensation, pour en faire des masturbateurs. La plupart des filles préféraient plus classiquement se faire pénétrer, même si tout le monde avait commencé à changer rapidement de partenaire, ainsi qu'à en prendre un grand nombre en même temps.
Mains, bouches, sexes, anus, parfois pieds même, tout était bon pour sentir le plus de partenaires possible, goutter le plus de fluides, jouir le plus de fois.
La liste des hommes ayant fait jouir cinq fois, étrangement tenue, s'allongeait à rythme régulier, trois d'entre eux attendaient activement autour d'Ivy. Activement, à savoir qu'ils continuaient leurs activités en gardant un œil sur elle. De toute manière, ce n'était pas comme on leur laissait le choix ou non de participer. Tout ce qui avait un sexe, ou une sexualité, était happé sitôt qu'il s'approchait de la masse vivante. L'un d'entre eux s'avança sur elle, et eut le droit de la prendre en levrette.
Une étude détaillée de la scène révélerait une multitude infinie de perversités. Certains élèves sortaient de leur sac divers jouets sexuels, costumes, ou même plus simplement des nourritures qu'ils incorporaient dans la ronde au gré de leurs fantaisies. Les quelques gays de la classe eurent leur première expérience bi, alors que deux femmes suçaient leurs testicules et qu'ils se satisfaisaient mutuellement.
La folie qui prenait la salle, malgré les protections autour du Cercle, commençait à se sentir dans les pièces alentours, où tout les hommes avaient une érection distraite, et toute les femmes mouillaient doucement.
Les seins écrasés, les mamelons mordillés, une tentacule glissant entre ses seins, la bouche prise en gorge profonde, les mains chargés de verges qu'elle trouva douces, le sexe plein comme elle n'aurait jamais cru pouvoir le sentir, et la chaleur d'un corps d'homme chauffant son derrière, Motoe songea qu'elle ne pourrait pas avoir plus de plaisir en une seule fois. Toute à ce plaisir, elle regardait plus rien, n'ayant le yeux ouverts que parce qu'elle ne s'en souciait pas le moins du monde. Les seuls muscles qu'elle fit bouger étaient ceux qui augmentaient les sensations, les jambes pour accentuer les diverses pénétrations d'un balancement d'avant en arrière, la langue pour gouter les liquides, et les bras pour serrer et stimuler les lianes dans ses paumes.
Elle avait déjà jouit trois fois lorsque les tentacules en firent autant, déversant une quantité incroyable du ''sperprine'' de la plante, en elle et autour d'elle. L'homme jouit tout de suite après, et s'effondra. Pour lui rendre justice, mentionnons que c'était sa quatrième fois depuis le début du cours, et cinquième de la journée.
« Je vais t’offrir un cadeau, Motoe… L’opportunité de découvrir un plaisir sexuel sans bornes… Tu avs pouvoir comprendre le pouvoir de la Nature… »
* un plaisir sexuel sans bornes? Mais j'en vit déjà un.*
pensa mollement Motoe, sans se rendre compte qu'on la soulevait et qu'elle s'approchait de la bouche de la plante.
Elle jouit une quatrième fois avant que Poison Ivy put lui parler à nouveau.
« Tu vas fusionner avec ma plante, et la guider… Tu ressentiras tout ce qu’elle ressent, et tu éprouveras tout ce qu’elle sentira… Je crois que ma plante t’aime bien… »
Notons ici que si elle en avait eu la volonté, Poison Ivy avait eut quatre occasion d'empêcher les évènements de prendre une telle ampleur. Elle aurait pu au début du cour, ou lorsqu'elle sentit les élèves s'affoler de manière inquiétante, calmer ses spores ou les faire sortir par la fenêtre. Elle aurait put stopper Motoe lorsqu'elle avait déshabillé une camarade de classe. Elle aurait put se contenter de céder aux pulsions directes, sans amener la plante dans la salle. Ou encore elle aurait put éviter de faire ce cadeau à une membre du Cercle, membre déjà devenue folle de désir au moment d'être saisie par la plante qui plus est.
l'idée de guider une telle machine de sexe réveilla aussitôt Motoe, qui eut un grand sourire. Son idée immédiate, une fois soudée à la plante, fut d'''appeler'' ses amies du Cercle, comme elles le faisaient toujours.
Aussitôt, la moitié des filles dans la salle abandonnèrent le reste de l'orgie (qui continua sans elles qu'on se rassure.) pour se placer devant la plante, qui les saucissonna une à une, les souleva et les pénétra dans les airs. Pour arranger les choses, les autres membres du cercles arrivaient dans la salle, en un flot continu qui ne laissait pas même la porte se fermer. Petites, grandes, aux formes généreuses ou avec des poitrines plates, humaines, vampires, terranides, lycanthropes et toutes les autres créatures, qu'elles soient joueuses, discrètes, chauffeuses, dominatrices, dominées, voyeuses, toutes les membres du Cercle présentes dans le lycée, y compris quelques profs et une secrétaire, furent vite pendues à ce qui était désormais plus un arbre qu'une plante.
À ce moment, les élèves qui n'étaient pas évanouis de plaisir regardèrent la chose avec un mélange confus d'envie et de crainte. Les lianes partirent très vite, ne laissant aucune chance de s'enfuir même si il s'y trouvait quelqu'un pour le vouloir. Elles enlacèrent tous les corps, léchèrent et pénétrèrent tout les orifices, serrèrent ou sucèrent tout les organes phalliques, se glissèrent partout dans la salle. Motoe imagina un jeu où elle prenait deux partenaires au hasard et les pénétrait mutuellement de force. Afin d'entendre les cris et les demandes, elle laissait les bouches libres, sauf si celles-ci se sentaient vides, et pour que les personnes puissent se caresser, elle laissa les bras se mouvoir sans encombre. Comme il poussait des tentacules qui n'avaient pas de fonction, elle commença à fouetter ceux et celles que ça plairaient. Comme il en venait d'autre, elle lécha sol et meuble pour récupérer les liquide qui les tapissaient.
Motoe fut obligée d'admettre qu'elle avait tort, elle pouvait désormais sentir beaucoup plus de plaisir que ce qu'elle imaginait. Elle sentait chaque parcelle de ce nouveau corps comme étant partie d'un de ses organes. Les tentacules fines étaient ses mains, les tentacules bouche étaient ses lèvres, Les tentacules verges étaient sa vulve. Des centaines de mains de bouches et de sexes concentraient leurs stimulus sur son corps avide.
Elle devint pire que folle, perdant pied avec la réalité et cherchant d'autres corps à posséder. N'en trouvant pas, elle ouvrit la porte et lança ses fidèles organes dans les couloirs et les salles. La dernière heure de cours allait se finir sous peu, elle se pressa donc pour bloquer toutes les sorties du lycée, avant d'entrer dans les salles une à une.
La première victime, prise dans les toilettes, commença par crier, avant qu'une caresse sous son sexe la fasse soupirer. Le premier garçon, entendant le cri, puis le soupir, courra droit sur elle et prit un baiser par une tentacule-bouche qui déversa un puissant aphrodisiaque.