Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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So Fucking What !?

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Law

E.S.P.er

So Fucking What !?

vendredi 16 mars 2012, 00:24:09

De l'autre côté du miroir se trouvait un reflet.

Le reflet de Son monde. Il n'était pas plus beau, mais n'était pas moins laid. Une sorte différente de laideur, cela dit ; comme si les vilainies des atrocités des profondeurs des âmes parfures se révélant au monde choisissaient d'autres couleurs pour s'étaler sur la toile de la mécanique des temps et des espaces. Une autre peinture. Un autre art, même ! Mais c'était pourtant bien assez repoussant. Putréfaction, puanteur, sournoiseries, horreurs, obscénités, corruption, dégénérescences. Procédés dissemblables, mais même merde puante et abjecte au fond.

Mais au moins, chez Lui, il avait une part de responsabilité. En ayant un contrôle sur l'esclavage, sur la drogue, sur le jeu, sur les trafics divers, sur le crime, il s'assurait d'un équilibre nécessaire... Il le jugulait, même évitant qu'il ne dérive trop. Étonnamment, les bas-fonds était plus fréquentable depuis qu'un Seigneur du Crime tel que Lui en avait pris les rennes. Peu à peu, ses opposants étaient éliminés. Peu à peu... une mainmise implacable asseyait une autorité qui serait bientôt la seule forme d'ordre permise. Son grand dessein allait bientôt pouvoir commencer.

Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il a piscine. Oui, il a été nager dans la baignoire municipale de Seikusu. Après quoi il a fait un tour à la bibliothèque, puis s'est baladé dans les rues, à la recherche d'une éventuelle proie, avant d'abandonner cette idée pour simplement prendre un peu de bon temps.

Vint le soir. Où, après une course-poursuite sympathique avec des policiers pour être parti d'un fast-food sans payer (et avoir tabassé un jeune irrespectueux, accessoirement), il furetait dans les rues jusqu'à retrouver le passage vers Nexus. Voilà la ruelle. Il s'y engouffrait, satisfait de sa petite journée bien remplie, et très réussie.

Mais la soirée s'annonce merdique. Oula, oui. Normalement, la ruelle continue toute droite sur une centaine de mètres, encombrée de déchets, de rats, de tout ce qui peut rebuter un humain, et finalement déboucher sur les bas-fonds de Nexus. NORMALEMENT. Sauf que là, non. Là où se trouve normalement une poubelle que Law a coutume de pousser et de replacer en travers du chemin à chaque aller-retour entre chez-lui et la terre, il trouve un mur. Ce mur est ancien. Il vérifie alors autour de lui. Sur les briques alentours se trouve un graffiti tracé par ses soins, quelques mots abscons, écrits dans un dialecte d'un autre âge de son chez-lui. Oui, le passage est bien censé être ici. Mais là, il n'y est plus. Il s'est envolé... Si tant est qu'un chemin de pierres, de ciments et de terre magiques puisse s'envoler.

On tourne une fois sur soi-même. Une autre fois. Et une troisième. Bon sang. Il n'a pas retenu les autres passages. Il sait où ils se trouvent dans Nexus, mais point où ils débouchent ici.
Il est coincé sur Terre. Si c'est pas un cauchemar bien cauchemardesque, ça.

Il gonfle ses lèvres, puis expulse l'air en un bruyant soupir. L'homme est dans une impasse – au sens littéral et métaphorique. Faisons contre mauvaise fortune bon cœur, et essayons de trouver du positif dans tout ça. … Euh... Il fait beau. C'est positif, ça. Voilà. On a fait le tour.



Sparshong. Aide-moi, par toutes les putains de Jupiter, aide-moi.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Huntress

Humain(e)

Re : So Fucking What !?

Réponse 1 mardi 20 mars 2012, 23:46:02

Oui, il faisait beau, ce jour là. Et quelque part dans Seikusu, une adolescente soupire. Elle est dans une limousine à air conditionné, à l'arrêt à un feu rouge. Près d'un magasin de fringues, et devant lequel se tient un vendeur de glace. Si proche, si inaccessible. Car quand on est une Ochinoe / Bertinelli, on ne descend pas comme ça de sa voiture de luxe pour acheter une glace sur un coup de tête. Surtout si ça implique de se mettre en retard à un rendez vous des plus importants, avec un autre "géant" du crime qui pense pouvoir prendre SA place sur le marché japonais.


Hana soupira, le regard sur le cornet que le vendeur tend à une môme habillée avec peu de goût. Devant elle, Dante, son père biologique, mais officiellement, son oncle. Une espèce de grand blond, aux épaules larges. Il lève un sourcil, et prend la parole quand la voiture redémarre.


- Tu n'es plus une enfant, Rachele. Une glace...
- Il fait chaud, mon oncle. Et puis, on mange bien de la glace à la maison. Je ne vois pas pourquoi...
- Ce n'est pas un endroit où manger de la glace, Rachele. La limousine, j'entends. Sans compter que ce serait du plus bel effet d'avoir le ventre qui fait du bruit face à l'autre cassos.


Le langage de Dante changeait selon son état de stresse, ou d'énervement. Hana ne savait pas trop, sur ce coup là, lequel choisir. Et puis, l'oncle savait où titiller sa nièce. Il suffisait de reparler de la place de chaque chose, de chaque personne, pour réveiller en elle ces toc qui lui pourrissaient la vie. Elle se faisait soigner, mais jusqu'à présent, les résultats étaient, pour ainsi dire, inexistants. Peu de gens étaient au courant de cette partie maniaque de la demoiselle. Dante en jouait, et en abusait, comme s'il cherchait à montrer à sa nièce qui était le chef, pour l'instant. Et qu'il fallait qu'elle le surmonte, si elle ne voulait pas se faire manipuler, plus tard.


La bonne blague.


Hana Rachele regardait donc le paysage défiler, le visage collé contre la vitre teintée. Sa journée fut aussi ennuyeuse qu'elle l'avait escomptée. C'est bien pour cela qu'à peine rentrée, prétextant un besoin de s'isoler - qui ne laissa pas son oncle dupe... - Hana Rachele s'enferma dans sa salle de gym à 16h, pour en sortir en douce à 18h, son costume moulant dans un sac à main - juste au cas où, bien sûr.


Sa destination ? Mais quelle question. Le marchand de glace, évidemment. Hana reste une gamine qu'on a fait grandir trop vite, et si elle le montre rarement, elle est capricieuse. La glace, à l'italienne bien entendu, lui ravit les papilles. Et c'est toute guillerette qu'elle s'amuse à semer les gardes du corps de son oncle italien, puis de son oncle japonais. Quand comprendront-ils qu'elle a, parfois, besoin d'intimité, en dehors des toilettes de la résidence ? La jeune fille se balade, dans les rues de la ville teintées de l'oranger du soleil couchant. Elle se senti libre, un court instant - le jeu reprend quand elle se sent à nouveau espionnée. Un virage ou une voiture, et la voilà qui disparaît à nouveau, pour profiter de quelques précieuses secondes de solitude.


Une voix s'élève alors. Une voix inédite, elle en est persuadée. Qui jure d'une drôle de façon. Sparshong... C'est quoi, ça ? Et qui jure sur Jupiter, franchement ? Hana arrête sa marche, fait quelques pas à reculons pour trouver la source et tomber nez à nez avec... Un homme. Seul. Dans une ruelle. Son cornet à la main, elle l'observe sans gêne, un sourcil légèrement relevé.


- Un problème ?


Elle croque dans son cornet, essuie une main sur son pantalon jean. Et un frisson lui remonte l'échine quand elle demande :


- Vous êtes perdu ?


Qu'il dise oui, qu'il dise oui ! Histoire d’œuvrer pour le grand ménage universel, où chaque chose et chaque personne se retrouve à sa place !

Law

E.S.P.er

Re : So Fucking What !?

Réponse 2 vendredi 23 mars 2012, 22:02:31

Law n'est pas un grain de poussière. Que ce soit dit ! Ni un livre qui traîne par terre et qui demande à être engoncé dans ses semblables.

Bref. Il se retournait brusquement vers la voix qui l'interpellait. Bon sang ! La situation lui échappait totalement. Il est saisit par une détresse inouïe ; du genre de celles qu'il fait parfois ressentir à ses victimes.
La demoiselle est plutôt jolie. Mais dans le cas présent, il n'a pas la volonté d'en faire une marchandise. Dommage. Il faudra y réfléchir.
Bon. Réunissons les Lois immuables de la Survie.


Non.

Ne jamais avouer qu'on est en situation défavorable. Garder une consistance qui laisse à penser que tout va bien. Cette étape a d'ailleurs une suite : Faire penser l'inverse à son adversaire. En l’occurrence, il est dans son élément de prédilection, car la nuit arrive. Un bref regard vers le haut, tenter de capter le regard bienveillant de la Lune, sa mère. Mais elle n'est malheureusement pas encore assez haute pour qu'il puisse l'apercevoir. Serait-ce un signe ? Si la paternelle n'est pas là quand il a besoin d'elle, est-ce que cela signifie qu'il est dans un inextinguible pétrin ?
Donc, comme il disait : Renverser la situation.


Mais vous, vous avez peut-être un problème. On dit souvent qu'à cette heure-ci, les rues ne sont pas sûres.

Une parole digne de lui, pour faire pénétrer insidieusement le doute. Faire abandonner le combat avant qu'il n'ait commencé. Il est un dangereux prédateur, c'est ça qu'il veut signifier ! Hana n'a d'autre choix que de le laisser tranquille, pas vrai ? La bête blessée doit rugir, pour ne pas se faire abattre par un chasseur trop aventureux.



Doute.

Si elle s'en allait, est-ce que sa situation s'améliorerait ? Et si, au fond, cette charmante inconnue était la réponse à sa prière d'avant ? Oh, pourtant, elle ne ressemblait en rien à une envoyée de Sparshong, qui ne se manifeste plutôt par des signes. Alors... Serait-ce un coup de l'astre nocturne ? Law regarde une nouvelle fois au-dessus de sa tête. Depuis les 30 dernières secondes, elle n'est pas apparue, non. Mais il faut savoir regarder devant soi... Et par une personnification mystique dont lui seul a le secret, c'est en regardant Hana droit dans les yeux qu'il la verra. Mais oui ! Elle n'est pas envoyée par le Dieu Vengeur, mais bien par la Déesse Chasseresse ! Artémis, chez qui il dépose régulièrement des offrandes parce qu'elle incarne la prairie de safran où les astres vont paître, le remercie enfin de toutes ses attentions. Quelle grâce, de cette déesse.

Abandonnant tout air paradant, il s'approche, main dans une poche, mimant sans vraiment le désirer, la belle qui vient pour le sauver.*


… Et c'est sans doute pour ça que je n'aurais pas dû venir. Oui, je suis perdu, oui.

Aveu de faiblesse, mais nécessaire. Plus il la regarde, plus transparaît dans sa beauté celle du globe d'ambre qui domine les étoiles.

Mais je ne sais pas si vous pourriez réellement m'aider.


* = Lol.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Huntress

Humain(e)

Re : So Fucking What !?

Réponse 3 mardi 27 mars 2012, 22:12:20


Il refusait d'être aidé. C'était un truc typiquement masculin, ça : c'était des hommes ; ils n'avaient jamais besoin d'aide, et encore moins d'aide venant d'une fille. Il lui demanda si elle, elle avait besoin d'aide. La bonne blague. Elle eut un sourire en coin, et son regard se dirigea vers la gauche, où elle ne vit rien que quatre hommes chargés de la suivre. Et Hana savait que généralement, on lui en collait davantage aux basques. Non, si elle avait eu besoin d'aide, ce n'est surement pas vers cet illustre inconnu qu'elle se serait tournée.


Hana continua de manger sa glace, croqua dans le cornet. Sans un mot, laissant l'homme réfléchir. Ah, ça y est : il met sa virilité de côté. Et il met en doute qu'elle ne puisse l'aider. Le bout du cornet est avalé, et dans un geste brusque, Hana saisit la main de l'inconnu, et l'entraîne dans une course folle à sa suite, après un bref murmure :


- Ne restons pas ici.


Et, très peu discrètement, elle court, oui. Ses talons claquent sur le sol, et ses longues foulées trahissent de son habitude à "fuir" ainsi - techniquement, à poursuivre quelqu'un. Mais ça, l'homme ne peut pas le savoir. Elle l'entraîne derrière elle, tourne brusquement au coin d'une rue, ouvre la porte d'un immeuble, d'un placard un balai, dans lequel elle le pousse avant de l'y suivre. La porte se referme, et elle lui plaqua un doigt sur les lèvres. Hana sourit : pour elle, ce n'est qu'un jeu. Elle est à peine essoufflée par l'effort.


Son index s'appuie un peu plus sur les lèvres de son compagnon de fortune - cette scène à un étrange goût de déjà-vu... - alors qu'au dehors, la porte de l'immeuble s'ouvre à nouveau - deux fois, sur deux personnes différentes... L'un des deux gardes va jusqu'à frapper à toutes les portes pour savoir si une jeune fille n'a pas trouvé refuge chez eux. Pendant ce temps, Hana retire son doigt des lèvres du jeune homme, et le regarde dans les yeux, à la faible lueur d'une lumière extérieure. Nouveau murmure :


- Alors ? En quoi ne pourrai-je pas vous aider ?


Et ses yeux sombres pétillaient de malice. Elle aime le défi. Le costume, dans son sac, lui donne des ailes, et elle agit comme si elle le portait. Hana, appuyée contre le mur derrière elle, croisa les jambes. L'endroit était certes exigu, mais pas assez pour qu'ils soient trop collés l'un à l'autre. La porte s'ouvre à l'extérieur, alors qu'un des gardes du corps décide d'aller chasser la fugitive ailleurs.

Law

E.S.P.er

Re : So Fucking What !?

Réponse 4 jeudi 05 avril 2012, 18:14:39

Il se laissait entraîner dans la course, comme un gosse qui aurait peu de choses à perdre à se cacher ou à se laisser prendre. C'était un peu d'insouciance qu'il retrouvait alors qu'il furetait dans un décor qui ne lui était pas assez familier pour qu'il s'y sente bien. Finalement, elle pénétrait dans un bâtiment, et se planquait dans un réduit en attendant que la tempête passe. Elle triomphe et jubile de son escapade folle, et Law essaie désespérément de comprendre pourquoi cette fille se voit obligée de fuir deux gorilles qui semblent lui vouloir du mal. Il attendra patiemment qu'elle l'autorise à émettre un son en retirant son doigt pour lui répondre, sourire d'assurance aux lèvres, un peu moqueur.

C'est lâche de fuir.

Autant être clair avec la personne qui risque de partager avec lui les heures qui viennent, pour le meilleur et pour le pire. Qu'elle ne se trompe pas : Law sera la personne la plus franche du monde avec elle, parce qu'il n'a rien à perdre sur ce coup-là. Il est sûr que, si il attend assez longtemps, l'un de ses employés finira par débarquer pour le retrouver et le ramener sur Nexus. Il s'en est rendu compte pendant la course, mais malgré tout il a continué de courir quand même, par pur plaisir.
Il en entend un sortir. Le deuxième semble encore là. C'est bon, ça. Les faibles finissent toujours par se séparer, se rendant encore plus faibles qu'ils ne le sont déjà.


Votre proximité m'est agréable et je resterais volontiers ici plusieurs heures de plus, mais je préfère régler les choses à ma manière. Attendez-moi ici.

Il se penchait sur elle, l'embrassait soudainement. Un véritable baiser fougueux, qui coupe la respiration quelque peu haletante consécutive à la course, comme le dernier jet de dés d'un joueur désespéré, qui la prendra de court. Il n'attend pas la réaction, positive ou négative, et sort aussitôt. Il s'engage dans les couloirs, marche, sûr de lui, vers le garde du corps.  A vue d’œil, le type n'a pas l'air d'être le plus coopératif du monde, et il serait entraîné au corps à corps que ça n'aurait rien d'étonnant. Law tente l'embrouille, il sourit, il lève les mains en signe de « regarde, je ne suis pas une menace ! », et, continuant de s'approcher, il désigne l'endroit d'où il vient, en indiquant qu'il vient de voir la nana qu'il cherche, qu'elle se trouve là-bas. Tout va très vite, en fait, et c'est là la tactique. À peine le garde sera à sa portée qu'il lui prend le poignet gauche de sa main gauche, la paume droite venant se caler sur la face opposée de son visage ; l'équilibre de Law est assuré, mais celui de son opposant est fluctuent désormais, et il suffit qu'il utilise sa force prodigieuse pour faire basculer son opposant vers l'arrière et lui plaquer violemment la tête contre le mur arrière. Un gros « blom » résonne dans le corridor, et le type tombe au sol, évanoui. L'expert bretteur fouille le vaincu avec précision et rapidité, prenant successivement dans ses poches des clés, qu'il confisque, ainsi qu'un pistolet qu'il cache derrière son long manteau, coincé à sa ceinture contre ses reins, puis trouver des papiers d'identités, ainsi que diverses informations. Il lit les noms, les informations, emmagasine chaque détail qui pourrait lui être utile. Puis il vérifie que l'inconscient a toujours un pouls. Il ne voudrait pas l'avoir tué, car un crime alerterait les flics, alors qu'un truand qui s'est fait maraver la tronche dans un couloir, c'est tellement commun que ça en devient banal. Il se redresse, rajuste ce qui le couvre, et fait demi-tour, jusqu'à croiser Hana. Qu'elle ait suivi sa recommandation ou qu'elle l'ait suivi, peu importe : il n'en tiendra pas compte.


On monte ou on sort ? Je règle son compte à l'autre aussi si vous voulez, mais en pleine rue, ça risque d'attirer les ennuis.

Il préférerait la solution des escaliers, d'autant plus qu'ils pourraient trouver quelque part où s'abriter dans cet immeuble en attendant de tirer les choses au clair avec elle... Ou bien tenter une sortie arrière, mais qui les ramène à la solution de la fuite comme des criminels, ce qui lui déplaît.

A moins que vous n'ayez un endroit où l'on pourrait se reposer. Je proposerais bien d'aller chez vous, mais je suppose que vos assaillants doivent savoir où c'est...

Pause. Il regarde sa main, y constate une petite griffure, minuscule, qui suinte faiblement d'un peu de sang, sur l'étendue de chair entre le pouce et l'index.

Cool...

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Huntress

Humain(e)

Re : So Fucking What !?

Réponse 5 mardi 10 avril 2012, 18:37:33

Hana aime avoir le contrôle sur ce qui se passe. Par exemple, elle aurait aimé décider du moment où ils allaient quitter ce placard à balais. Non qu'elle comptait y passer très longtemps, juste le temps que les hommes se dispersent, et éventuellement, reprendre une course effrénée. Au lieu de cela, l'inconnu en détresse chamboula son début de plan. Un baiser, et voilà qu'il se volatilise.

Pire : avant même d'en avoir conscience, les lèvres de la belle avaient répondu à ce bref baiser. Seule dans son placard, Hana eut un sourire un peu gêné ; ses lèvres s'entrouvrirent, d'une surprise tardive, et la voilà qui lève les yeux au plafond, se mord la lèvre inférieure et s'appuie à nouveau contre le mur dans son dos. Elle croisa les bras, attendant qu'il ne revienne, mais le temps lui parait bien long. Hana décide de sortir de son placard à balai, et rajuste ses vêtements, en chasse de la poussière imaginaire. Le jeune homme revient à ce moment là, et lui propose de trouver un endroit calme où se poser. Hana fait mine de réfléchir, jusqu'à, de nouveau, lever les yeux au plafond, un sourire amusé sur les lèvres.

- Ce ne sont pas des 'assaillants'. Juste des gardes du corps un peu trop collants.

Oups, venait-elle de dévoiler qu'elle était assez importante pour avoir au moins deux armoires à glace aux basques ?

- Je connais un endroit. Calme, discret. Mais c'est moins marrant, vous ne trouvez pas ? ... Mais puisque vous voulez de la tranquillité, soit, allons y. Je vais nous appeler un taxi...", finit-elle dans un murmure, en dégainant son portable.

Le téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule, Hana sort de son sac à main un pansement qu'elle tend à Law, sans même lui proposer de le mettre elle même. Rapidement, elle commande un taxi, et raccroche. Le téléphone glisse directement de son épaule dans son sac, dans un geste maîtrisé.

- Ca ne devrait pas tarder à arriver... En attendant, allez vous me dire en quoi je peux vous aider, ou allez vous de nouveau m'embrasser pour éluder la question ?

Et son sourire laissait sous entendre que les deux options lui convenaient...

Law

E.S.P.er

Re : So Fucking What !?

Réponse 6 mardi 10 avril 2012, 23:29:23

« Ha, ces terriens. »
Les mots manquent de lui échapper des lèvres, mais il s'est consciencieusement retenu. Le fait qu'il vienne d'une autre... euh... dimension ? a intérêt à rester secret. Oui, il vaut mieux. Du moins, pour l'instant.
Il la regarde jouer avec son appareil. Cette chose l'a toujours fasciné, et si il pouvait importer cette technologie chez lui, il pourrait sans doute accroître sa capacité de domination de manière exponentielle. Ces temps-ci, ça stagne un peu, les affaires. D'autant plus qu'il ne peut pas retourner à Nexus pour le moment, et franchement, c'est pas ça qui va arranger ses bidons. Bref. Il prend le pansement, et l'écoute avec son engin. Taxi ? Heureusement qu'il a potassé le sujet « culture terrienne » avant de mettre un pied seul en pleine ville. Il vire le plastique qui couvre les parties collantes pour appliquer le bandage miniature adhésif contre sa vilaine entaille. Voilà, j'suis guéri maman ! Il aurait bien refusé cette attention, mais pour faire plaisir à une femme, il ferait n'importe quoi.
Même se mettre un pansement.

Ses mots suivants contiennent quelque chose qui ressemble à du défi, du moins, ça en a la saveur. Il oscille entre l'admiration et la moquerie. C'est vrai, on a là une aventurière, qui prend ses aises avec lui, ce qui n'est pas pour lui déplaire parfois. Mais en même temps, que de présomption ! Law se considère comme infiniment supérieur à la race dominante dans ce monde, dont elle fait partie ; aussi, la façon qu'elle a de l'interpeller, de lancer une pique même, ressemble à l'attaque courageuse mais tout à fait vaine de Don Quichotte contre « ses géants du vent », aux pales de bois et de papier, dont il ne saisit pas tout à fait la vraie nature. C'est le cas actuellement : Sur une monture et armée d'une lance, la bien-nommée Huntress croit l'atteindre. Se rend-elle compte que son adversaire est une colline qui cache, non pas un mont, mais une chaîne entière de volcans déchaînés ?

Lui, en tout cas, se sent puissant. Elle ne l'a pas repoussé, bien au contraire. Elle semble en redemander. Law fait son petit effet, parfois. Il est plutôt séduisant, mais surtout, il a cette assurance, cette façon d'oser les choses, de se ruer sur un titan de braises, pour tenter de le terrasser à mains nues. C'est à corps perdu qu'il se jette dans les batailles, pour briser un opposant armé et entraîné, ou pour arracher – oui, arracher ! Éhontément ! – un baiser.
Il sait ce que c'est de tout perdre, de n'avoir plus rien. Dans ces moments-là, il n'y a que deux solutions : Oser, ou se laisser périr dans l'oubli et la honte. Il garde fixement en tête cette dichotomie, pour se rappeler que rester immobile ne peut que le desservir.

Bref, il sourit. Il regarde ailleurs, cherchant des yeux l'autre gorille, avant d'en revenir à elle. Des gardes du corps collants, c'est ça ? Donc, ils sont là pour la protéger, mais elle cherche à tout prix à s'en extraire ? Ca devient... vraiment, vraiment intéressant.


Je peux faire les deux. Vous embrasser, tout en vous disant ce dont j'ai besoin.

Il recommence, ce saligaud ! Mais doucement, cette fois-ci. Test n° 2. Main sur le cou, pouce sur la joue. Son visage se rapproche. Il prend ses reins, pour que les deux corps se mêlent, se fondent, lentement. Oh, que cette proximité est excitante. Son regard se fait pénétrant quand il fixe ses yeux et rêveur quand il descend sur ses lèvres. Il vogue de l'un à l'autre de ces points, avec intensité.
Et, comme annoncé, ses lèvres se scellent à celles de la divine héroïne. Les mots mettront quelques secondes à sortir, alors même que sa bouche est toujours mêlée à celle d'Hana.


Peu importe la façon dont vous m'aiderez... Ce dont j'ai besoin... C'est de vous.

Ca pourrait être la maestria d'un dragueur en grande forme, mais ça n'en a pas l'air. C'est purement sensuel. L'air se fend de vibrations de volupté, et lui-même ne distinguerait pas le vrai du faux dans son rôle.
... Peut-être parce qu'au fond, c'est son propre personnage qu'il acte ?
Le jeu dans la réalité. La réalité dans le jeu.
« Modifié: mardi 10 avril 2012, 23:39:52 par Law »

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Huntress

Humain(e)

Re : So Fucking What !?

Réponse 7 mercredi 11 avril 2012, 23:42:56


Et elle sourit avec lui, alors qu'elle attend. La réponse de Law fait étirer ses lèvres un peu plus, et ses sourcils se lèvent rapidement, comme pour signifier : "Vraiment ? J'attends". Le moment est exquis, alors qu'au bout de longues secondes, leurs lèvres se collent enfin. Hana ferme les yeux, pour apprécier ce baiser, ce contact alors qu'elle est tout contre lui. Son sourire s'est éteint, alors qu'elle se laisse embrasser par cet illustre inconnu au nom qu'elle ignore encore. Son bras libre, celui qui ne tient pas son sac à main, vient s'enrouler autour de son cou ; sa chute de reins se cambre un peu plus, pour mieux se coller à lui. Son pouce lui caresse la nuque, et sa jambe gauche se relève légèrement.


Oui. Le moment est magique. Et trop court. Le baiser est à peine rompu, pour que dans un souffle qui lui effleure les lèvres, Law ne lui avoue avoir besoin d'elle. Et voilà, la magie est brisée. Hana essaye, vraiment, mais... Mais elle achève le baiser, sépare son visage de celui de son compagnon, et éclate de rire, la tête en arrière. Que ce n'est pas glamour, ou sexy, alors qu'ils restent enlacés. Son fou rire se calme assez vite, alors que le regard brillant de la jeune fille le fixe à nouveau. Et quand elle prend la parole, c'est juste pour signaler :


- Notre taxi est arrivé.


Elle lui prend la main pour l'entraîner, à nouveau, à sa suite, et prendre place dans la voiture. Hana indique rapidement au chauffeur une destination, un bar, avant de se caler confortablement au fond de la banquette, de côté, pour regarder Law de face. Il y a toujours ce sourire aux coins de ses lèvres, qui tremblent, prêtes à éclater d'un nouveau rire. Ce qu'elle ne fera pas, bien évidemment.


- Vous avez besoin de moi... Alors que je suis tombée sur vous par hasard ? Vous auriez besoin de moi, pour la personne que je suis... Vous ne m'auriez pas embrassée comme vous l'avez fait...


Elle aimait à croire qu'elle était importante. Elle l'était, mais elle s'en contrefoutait royalement. Hana préférait largement côtoyer des personnes qui jouaient à ignorer le nom de Bertinelli-Ochinoe. Bien qu'elle ignorât que Law ne savait réellement pas qui elle était. Bref. D'ailleurs, elle préféra le préciser à ce moment là :


- Hana... Je m'appelle Hana. ... Et j'aimerai vraiment savoir la nature de votre problème... Laissez moi tenter de vous aider, autrement qu'en vous embrassant...


Elle tira le bout de la langue à la fin de cette phrase.

Law

E.S.P.er

Re : So Fucking What !?

Réponse 8 vendredi 13 avril 2012, 21:55:10

Law déshabille Huntress, la prend sauvagement sur la banquette sous l'oeil pervers du chauffeur, et la largue dans la rue, et retourne chez lui !

VALA !

Fallait pas dire que j'en étais pas capable !

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Law

E.S.P.er

Re : So Fucking What !?

Réponse 9 vendredi 13 avril 2012, 21:55:43

[HUM, parenthèse fermée]



Le rire soutenu l'affecte. Qu'a-t-il dit de si drôle ? Non mais ! Il fait le spectateur coi, souriant bêtement, comme on regarderait un enfant qui se roule par terre sans comprendre pourquoi. Il y a dans son regard quelque chose de « Je ne connais pas cette nana, non ». Il se remémore la scène, se demandant encore pourquoi elle peut bien rire comme ça. Il ne trouve pas. Ca l'ennuie profondément.


Il est soulagé de voir le transport arrivé, presque. Je dis presque, parce qu'il déteste les engins à moteur. Est-ce que c'est considéré comme beau, chez eux, ces machines ? Ces inférieurs pervertissent tout ; ils annihilent la beauté d'un cheval pour le remplacer par ces vrombissantes carcasses de fer, qui rendent l'air puant et défigurent le paysage. Ils font de même pour tout : les armes, les bâteaux, les bâtiments... Peut-être est-ce pour cela qu'il aime venir ici : Pour se moquer. Pour constater, atterré, la déchéance d'un monde. Il se dit que Nexus y arrivera bientôt. Il prie pour vivre assez longtemps et tenter d'empêcher cela.
Le progrès ? Pfeuh. Le monde est très bien comme il est. Pourquoi vouloir le changer !?


Bref. Calé au fond de son siège, il ferme la portière, colle son nez à la vitre.



Takeshi.


On aurait du mal à évaluer son origine précise, mais pour sûr, il n'est pas asiatique. Pourtant, son accent est absolument parfait. Meilleur qu'un japonais de souche. Sa diction est sans encombre. Jamais saccadée. Les mots sont choisis avec élégance.
Ce type apparaît de plus en plus comme un franc paradoxe à mesure qu'on le côtoie.



Attendons un peu avant de discuter.


Il levait son index pour lui faire barrer ses lèvres – signe plus discret qu'un « SHHHHT ! » – et montre ensuite le chauffeur. Monsieur fait le secret, le prudent, le pudique : il ne veut pas qu'un sous-fifre l'entende ! Peut-être a-t-il raison, au fond, de tant de paranoïa. Law a survécu grâce à ce travers, jusque là : se méfier de tout, et de tout le monde.
Bref. Il regarde les rues défiler sous ses yeux. Le paysage le fait déprimer. Il est momentanément bloqué dans une ville terrienne, ce qui est au moins aussi cauchemardesque que de réveiller après une orgie bien arrosée et de découvrir qu'on est dans les bras de sa mère, sa grand-mère, et son père. C'est donc ça cette petite douleur lancinante au derrière... Oui, bref, c'est affreux. Il s'en remet à elle, mais il ne sait pas si elle pourra l'aider. Sa foi lui dit que lui, car elle est une envoyée de la Lune. Sa raison lui dit qu'il ferait mieux de l'assommer et d'attendre dans une ruelle qu'un serviteur vienne le chercher et lui indiquer un autre passage, tout en emportant le corps d'Hana pour en faire un jouet sexuel, bâillonné à vie, dans l'une de ses maisons de passe.
Bon plan de carrière, ça.


Le taxi s'arrête, le chauffeur énonce un prix. Law sort des billets de la poche intérieur de son trench (qui, au passage, fait franchement démodé vu le lieu, mais on va dire que c'est « rétro », voire « cosplay steampunk »), et double la mise. Il rajoute même un autre gros billet, « pour oublier cette course », confie-t-il au conducteur. Celui-ci approuve avec force inclinations de tête. Le Boss sort de la voiture, et attendra qu'Hana en soit sortie pour claquer la porte et lui parler enfin, yeux dans les yeux.



Je suis perdu. Je dois retourner chez moi, mais je ne sais pas où c'est. Vous non plus, d'ailleurs. En fait, il y a tellement peu de gens qui peuvent m'aider que ça en est désespérant. Et ce n'est pas le hasard qui a fait que nous nous rencontrions, c'est le destin. C'est pour cela que je dis que j'ai besoin de vous. J'ai l'intime conviction que vous m'êtes utile, même si vous ne le savez pas encore


Il marque une pause, regardant l'endroit où elle les as mené.


Je pensais à un endroit tranquille. Mais peu importe... De toute façon, je n'ai pas le choix.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Huntress

Humain(e)

Re : So Fucking What !?

Réponse 10 lundi 16 avril 2012, 23:30:32


Dire qu'elle lui a donné son vrai nom et qu'il se fiche d'elle. Hana se dit qu'elle devrait se trouver, elle aussi, un autre nom pour quand elle se décide à sortir, et qu'elle cherche à échapper aux gorilles envoyés par l'un ou l'autre côté de sa famille. Elle ne fait pourtant aucune remarque quant à ce faux patronyme. Après tout, on arrive parfois à ne pas distinguer, chez elle, son sang asiatique, ses yeux à peine bridés. Elle ne va pas jeter la pierre à un hypothétique métisse, lui aussi. Elle se contente de répéter :


- Takeshi..."


Un ton pensif, alors qu'elle tente de trouver quel autre nom pourrait mieux lui convenir. Pourtant, impossible de lui déterminer une origine, un nom qu'il porterait comme un gant. Le taxi s'arrête enfin, et elle n'a pas le temps de sortir son portefeuille qu'il paye déjà. Elle descend, simplement, et regarde droit vers l'enseigne du bar. Elle remue doucement la tête, comme si elle était affligée par toutes les lumières qui sortent de l'endroit, avant de renvoyer ses cheveux en arrière, et de se tourner vers "Takeshi". La situation était presque amusante - quoiqu'elle trouvait généralement beaucoup de choses amusantes.


Il était persuadé qu'elle pourrait le ramener chez lui. Et comment ! Son sourire fit frémir ses lèvres. Il ignorait qu'il s'adressait à la plus grande maniaque de l'ordre de cet univers et de l'autre. Alors, elle se contenta de lui indiquer le bar d'un mouvement de la tête et elle s'y dirigea. Au comptoir, elle lança au barman :


- Dites à Dante que je veux la paix. Je rentrerai. Et sers nous, je sais pas... Du thé. Ou ce que tu veux. Je prends le salon, et je ne veux pas que les murs se voient greffés d'oreilles, hum ?"


Un sourire charmant ponctua ces derniers mots. Là dessus, un geste de la main invita Take à la suivre à l'étage - au second, pour être précise - où elle l'invita à s'installer dans une sorte de salon privé, dans un style purement japonais traditionnel. Hana s'assit sur un des coussins, sur les talons, près d'une table basse carrée.


- Alors, votre chez vous, Takeshi... Dites moi comment il est. Je connais pas mal d'endroits, et comme je suis votre sauveuse, l'envoyée divine d'un dieu quelconque, je vais forcément savoir où vous habitez, n'est-ce pas ?


Elle lui adressa un clin d'oeil, et croisa les bras sur la table, attendant sa réponse. Hana attendait un défi. Un endroit qu'elle ne pourrait atteindre.

Law

E.S.P.er

Re : So Fucking What !?

Réponse 11 mardi 17 avril 2012, 00:47:56

Né en 1947 à Umejima, à Tokyo, Takeshi Kitano est chanteur, acteur, réalisateur, humoriste, peintre, écrivain, animateur télé et créateur de jeux vidéos. Surtout connu pour son travail de cinéaste, il se place souvent comme héros de ses propres films. Ses oeuvres montrent souvent des aspects noirs de la société japonaise, en particulier le crime organisé (les "Yakuza"), ainsi que le milieu policier, mais ne sont jamais dénués de poésie et de beauté. Il dénonce souvent des dérives qui l'ont personnellement touché pour ainsi alerter le public, comme l'abandon des enfants, les familles brisées, l'alcoolisme ou le jeu, ce dernier étant un véritable fléau dans l'archipel nippon. En France, on le connaît pour être le créateur et le "boss de fin" du programme télévisuel "Takeshi's Castle". Entre jeux d'une difficulté extrême, films sombres et peintures hautes en couleur, Kitano a laissé une empreinte durable dans la culture du pays au chrysanthème.

Voilà pour l'origine du pseudo.



Bref. En effet, elle ne se moquait pas de lui... Mais... Attendez un peu. Elle disait qu'elle était poursuivie par ses propres gardes du corps, right ? Et là elle venait d'arriver visiblement là où elle habitait, ou du moins, où elle avait des accès privés... L'endroit faisait penser à un bar de Law, mais en moderne. Et c'était qui, Dante ? Le grand patron ? C'était le Tyler Raine de Seikusu, c'est ça ? Bon, il ne faut pas trop s'emballer dans les digressions, mais admettons tout de même que ça devient franchement louche comme coïncidences ! Bref. Il salue avec un sourire le serveur. Il a envie de rajouter un truc pour faire genre "à l'aise", du style "Ouai, dis bien à Dante de ne pas nous déranger, j'ai à faire avec la p'tite là !"... Mais bon. Retenue, retenue, qui es-tu, retenue ? Hm, je m'égare.

Bref, il monte à l'étage. Vue sur ses fesses au passage - on ne va pas se priver, quoi. Langue passée sur ses lèvres. Ca y est : Ses envies s'éveillent. Il se retrouve seul avec elle dans un salon privé, plutôt agréablement décoré. Il a une arme, elle visiblement non. Il est fort... elle l'est peut-être, ne présumons de rien. Et elle a demandé à ne pas être dérangé. Quel meilleur cadre pour se servir d'elle ?
C'est une épreuve divine. C'est ça ! Il faut qu'il retienne ses pulsions qui l'envahissent, dictées par Aphrodite elle-même. Il doit suivre les Commandements et savoir faire passer ses priorités en premier. Ca tombe bien, Law a un contrôle total sur ses sentiments. Le temps d'un soupir, et la nécessité a fait disparaître toute trace de désir.

Il s'assied non pas en face, mais à côté d'elle, la regardant à 90°. Ses manières sont très nippones, en fait... A part le calibre qu'il sorte de l'arrière de sa ceinture, pour poser sur la table, en gardant la main dessus.


Mesure de sécurité. Si vous tentez d'y toucher, je devrais vous tirer dessus avec. Bref... D'où je viens. Epineuse question. Hm...

Il va falloir tout déballer. Même si ça paraît con. Il avait bien envie de poser des questions absconses, du genre "des gens disparaissent mystérieusement dans certains coins, ici ?"... Mais finalement, non. Du tac au tac, direct.

Je viens d'un endroit appelé Nexus. C'est une Cité-Etat existant sur un autre plan qu'ici. Des connexions existent entre mon monde et le vôtre. Aussi, il m'arrive de me balader. Ca fait partie de mes seuls loisirs extra-professionnels, même si mon travail est un loisir. Je suis parrain du crime, le plus puissant des bas-fonds, et donc probablement de tout Nexus. Je vis dans la capitale. Je tiens un commerce d'esclave, j'ai un casino réputé, des bars, des hôtels, une maison de passe très fournie. Je rayonne aussi à l'extérieur, puisque je fournis des pays voisins en armes, en drogues. J'achète, je revend plus cher ailleurs. Les nobles de partout m'ont à la bonne, je suis bien reçu dans des contrées anti-esclavagistes même. J'ai des tas d'identités différentes et personne n'arrive à faire la connexion entre elles, si bien que j'arrive à m'y perdre moi-même. Vous parlez de Dieux comme si c'était une blague, mais sachez que chez moi, on y croit, et malgré ma stature de criminel, je suis un homme très pieu. Je prie Sparshong, Jupiter et Athéna régulièrement, et les autres aussi. Et malgré tout ça, je n'ai pas peur de me salir les mains. Donc, j'allais pour rentrer chez moi, et je me rends compte que le passage est fermé, et je ne sais plus par où rentrer. Je suis coincé dans ce monde exécrable, avec des gens exécrables.

Canon levé, braqué vers le crâne d'Hana. Après la tenue pendant quelques secondes d'un air grave et menaçant, ses lèvres s'animaient d'un sourire.

Vous me semblez une exception, mais il m'arrive de me tromper. Alors, vous pouvez m'aider, ou je vous tire une balle maintenant ?

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Huntress

Humain(e)

Re : So Fucking What !?

Réponse 12 mardi 17 avril 2012, 18:49:54


Il est des moments où Hana, cette gamine qui se plaît à paraître immature et folle, reste tout à fait impassible. Il y a toujours ce sourire qui étire à peine ses lèvres, et ce regard qui brille. Mais, alors qu'il parle, son cerveau emmagasine les informations. Le flingue ? Aucune crainte à avoir. Elle évitera la balle s'il le faut, dès qu'elle le verra bouger le moindre muscle.


Takeshi... Quel surnom minable, alors qu'elle a en face d'elle celui qu'elle connait sous le nom de TYler Raine. Waw ! Si elle avait pu imaginer que cet homme qui fait frémir la population des bas fonds se retrouvait prisonnier de la Terre, paraître presque fragile et désorienté. Hana pourrait presque le plaindre. Mais n'exagérons rien : il est Tyler Raine, quoi ! Aussi, le sourire quitta ses lèvres pour une moue presque déçue, et l'index de sa main droite vint se poser sur le dessus du canon pour faire baisser l'arme. En vain, au début.


- Je suis déçue, vraiment. Je m'attendais à un véritable défi, à une destination paradisiaque. Je m'imaginais déjà vous renvoyer sur une île ensoleillée, avec plage de sable fin... Et puis, ce n'est pas très gentil de traiter tous les gens de personnes exécrables : votre divine sauveuse fait partie des gens de ce monde que vous détestez. Baissez moi cette arme, s'il vous plait : le thé va être servi. Vous ne voudriez pas vous retrouver avec ma famille sur le dos, Tyler. Je peux pour appeler Tyler ? Ca ne doit pas être votre véritable nom non plus, mais je le préfère à Takeshi.


Nouveau sourire charmant. Elle peut l'aider, oui. Mais, s'il est grisant d'avoir un tel homme à ses pieds (oh, elle exagère, mais l'exagération à du bon pour l'ego, parfois !) la réalité, et ses toc, la rattrape. Il n'est pas à sa place, et elle se ferait une joie de l'envoyer valser dans un portail de sa connaissance, un coup de pied au derrière, pour le renvoyer d'où il vient. Mais... Et c'est là que ça la gêne... Cet homme est esclavagiste. Et ce genre de personne adore importer de la marchandise inédite sur Terra. Et ça, juste ce point là, la dérange tout autant que la présence de ce terranide.


Quelqu'un toque effectivement à la porte, le barman, avec sur le plateau, une théière fumante et deux tasses. Il le pose sur la table basse et s'en va, sans un mot. Hana prend la théière, sert son invité, se sert, ignorant l'arme à nouveau pointée sur elle, sans doute.


- Je connais Nexus, oui. Et j'ai déjà entendu parler de vous. Enfin, je suppose : n'importe qui pourrait se proclamer plus grand parrain de la mafia locale. Ca nous fait un point commun, vous savez ? Bon, dites moi. Maintenant que je sais où vous ramener - et croyez moi, j'aurai vraiment aimé un véritable défi, je sais pas, comme par exemple, "de l'autre côté des landes", ça, ça aurait été marrant... Bon, je me contenterai de Nexus. Bref : j'y gagne quoi ?

Law

E.S.P.er

Re : So Fucking What !?

Réponse 13 mardi 17 avril 2012, 19:56:30

Tyler ?

Ca y est : A son tour de rire franchement. Si lui ne connaît point Hana ni même son oncle, elle le connaît visiblement. C'est délicieux, comme situation, non ? Lui qui pensait être seul dans cet univers tombe sur l'une des trois ou quatre personnes sur des milliards qui savent qui il est. Peut-être même est-elle déjà venu dans l'un de ses établissements ? Oh oui, ça ne fait nul doute, même... Et si ce n'est pas le cas, il faudra réparer cet état de fait plutôt déplorable !

Il a la banane. Le pistolet est négligemment abandonné à côté de lui, tandis que le thé arrive. Il se frotte les yeux, humides de son hilarité. Il accueille la boisson avec plaisir, tant il en a envie depuis qu'il est sur cette planète. Chez lui, ça fait partie de ses drogues quotidiennes – avec le sexe, et le jeu. Il prend sa tasse, et la soulève vers Hana.


À vous.

Formidable. Cela fait très longtemps qu'il n'avait pas ri à s'en dilater la rate comme ça (alors, oui, je sais, cette expression est franchement pourrie, mais vu que je me suis bien marré quand un pote me l'a sortie, j'me suis dit que je pouvais bien la caler ici). Après avoir soufflé dessus, il trempe brièvement ses lèvres dans le breuvage, esquisse mouvement amusé de la tête du style « alala, qu'est ce qu'on rigole », et repose la porcelaine.

Hm, bref. En effet, je pourrais prétendre être lui, mais personne n'est au courant que Tyler Raine a tant d'identités. Mes activités navales sont distinctes de mes activités immobilières, ou militaires. Chaque chose séparée, à sa place. Un usurpateur pourrait très bien inventer ça mais en fait, peu m'importe. Si vous choisissez de ne pas me croire, tant pis pour vous.

Il a encore envie de rire. La situation est surréaliste mais tellement plaisante. Et en plus, elle est jolie. Le genre de choses qui n'arrive jamais. Le boss du crime des bas-fonds qui se paume dans une réalité parallèle à la sienne est retrouvé par la nièce d'un parrain qui (mais il ne le sait pas encore, ça) s'amuse à jouer les justicières aux intérêts contraires à sa famille, et celle-ci a conscience de son identité puis qu'elle s'amuse à aller et venir entre ces réalités, bien qu'elle vienne de la deuxième. Elle intelligente et sexy, un peu comme Law en fait (haha!).
Nous sommes bien dans un RP.

Vous posez la mauvaise question.

Laisser l'adversaire faire la proposition. Law est en position de faiblesse et il le sait, autant éviter de vouloir en donner trop, ou pas assez. Il veut qu'elle dise ce dont elle pourrait avoir besoin, il pourra toujours négocier à la baisse ensuite.

Dites-moi plutôt ce que vous désirez. Si vous savez qui je suis, vous connaissez mon pouvoir. Je ne peux pas vous donner mon empire, mais dans la limite du raisonnable, je ne suis pas contre un remerciement à la hauteur de votre service.

C'est Isaac qui s'occupe des négociations, d'habitude. C'est lui le génie des lettres et des nombres. Les bras de fer verbaux sont l'apanage de Law si celui-ci a un moyen de pression, or, ce n'est pas le cas. Tuer Hana ? Hors de question. C'est la Lune qui l'a mise sur son chemin, et on ne contrarie pas la Lune.

Haha... Osez me dire que notre rencontre n'est pas le fait des Dieux !

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Huntress

Humain(e)

Re : So Fucking What !?

Réponse 14 mercredi 18 avril 2012, 23:10:26


Et à son tour d'être un peu surprise par cet éclat de rire soudain. Quoi, se serait-elle trompée sur la personne ? Tout semblait pourtant concorder, vraiment. Le doute est rapidement dissipé, pourtant. Elle n'a pas sous entendu qu'elle connaissait toutes ses identités - qui pourrait le prétendre, de toute manière, hormis lui même ? - elle avait juste sous entendu que ce nom si connu n'était pas forcément le sien... Mais voilà, le doute est balayé : il est bien ce Tyler Raine.


Méchant esclavagiste, mais sacré homme : son discours la séduit quelque peu. Un homme qui aime l'ordre, hum ? Il n'en faut pas plus à Hana. il a prononcé les mots magiques, et elle ne s'est même pas rendue compte que son sourire était revenu. Chaque chose à sa place... Ses lèvres se noient dans sa tasse de thé, laissent passer une longue gorgée de ce liquide brulant, couleur d'ambre. L'homme lui plait, donc, et elle n'a même pas eu à revêtir son costume de Huntress pour se sentir à l'aise devant lui, pour ne pas avoir à jouer le jeu de la gentille demoiselle froide et inaccessible - parce que Dieu, n'importe lequel ou laquelle, sait combien elle peut être mauvaise à ce jeu, en solo ! Ce n'est pas elle qui s'occupe des affaires encore, et la négociation n'est pas forcément son point fort. Que pourrait elle vouloir, exiger de Tyler Raine ?


Elle a des tas d'idées, oui. Mais rien qui ne pourrait réellement la servir, ou servir sa famille. Raine fait dans l'esclavage, le jeu et la drogue. Ce n'est que sur ce dernier point qu'ils pourraient se retrouver concurrents. Après tout, les Ochinoe Bertinelli ne font pas dans la prostitution, car c'est un marché trop bancal, imprévisible, jamais sur. La drogue reste une valeur sure. Les établissements de jeu... C'est quelque chose qu'ils commencent à développer : pour le moment, quelques bars abritent des lieux de jeu pas très légaux, histoire de commencer à avoir des contacts... Hana reposa sa tasse de thé.


- Je ne crois pas en le moindre Dieu, au risque de vous décevoir, Tyler... Mais c'est un sacré coup du destin, ou de vos Dieux, si on s'est rencontrés, oui ! Je dois avouer que la situation est presque amusante : je veux dire, vous, prisonnier ici ? C'est incroyable, de la part d'un homme que je n'ai jamais pu, ne serait-ce, qu'entre apercevoir sur son territoire !


Oh la la, qu'allait-il s'imaginer, après un tel discours : qu'il avait une fan ? Hana reprit sa tasse de thé pour y boire à nouveau. Puis, elle reprit :


- Ce que vous pourriez m'offrir ? Des tas de choses. Hum, voyons voir... Que diriez vous d'un accord ? Je suis une femme qui aime l'ordre, aussi. Chaque chose a sa place, chaque place à sa chose. Croyez moi, c'en est presque obsessionnel chez moi. Alors, disons... Si je vous demandais d'arrêter de vous fournir en esclaves sur Terre, de pauvres proies innocentes choisies au hasard ? Je pourrais en échange, vous faire cadeaux de gens qui me gênent, afin qu'on ne les revoit jamais sur ce plan ci... Quant à la drogue, chacun reste de son côté du portail... Ce serait un bon début, qu'en pensez vous ?


Et, dans un petit sourire :


- Oh, et bien entendu, je serai ravie de pouvoir jouer dans l'un de vos établissements, en votre compagnie.


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