commissariat - suspect, témoin, coupable, je m'y perds.... [Pv Fuko]

Un crime sordide, il avait l'habitude, mais un tel acharnement sur quelqu'un...il avaiyt bien failli cracher ses boyaux devant un tel spectacle, le corps, presque écocrché vif, avait pris une posture tout à fait improbable, tant sur la position de la colonne que sur les genoux et les coudes, de plus, la victime avait été vidée, comme du gibier, c'état bien glauque, bien gore, et trop pour Gabriel, malgré le fait qu'il en ait vu des horreurs !  Et pas qu'un peu ! Mais là, c'était carrélent plus de l'horreur, c'était pire !

Et aujourd'hui, ce matin, même, on commençait à interroger les témoins,  ceux que l'on avait trouvé, les voisins, les suspects, tout le monde, et Gabriel venait déjà de finir deux dépositions , et il était à peine onze heures !

La personne suivante avait été retrouvée, selon les rapports, fuyant les lieux du crime, alors que la police y venait, la patrouille de garde avait préférée l'intercepter et offrir un suspect  à l'agent qui serait chargé de l'enquête, bah c'était Gabriel, et iol comptait clore ça avant sa pause casse croûte.

La jeune femme fut « invitée » à entrer dans la pièce, escortée par un trouffion de base, un policier sans grade, elle avait été menottée, selon lui, un témoin qui vient de la scène du crime est un suspect potentiel. Aussi, malgré son âge, pas de problème là dessus, il se tourna d'abord vers le policier :

« Vous avez prévenu ses parents ? Elle me semble trop jeune pour vivre seule.... »

« Nous avons appelé le domicile, mais pas de réponse..... »
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Gabriel soupira et congédia le policier de la main avant d'inviter la jeune femme à prendre place. Il ouvrit le dossier et commença à lire ce qu'il voyait marqué :

« Alors, nom, prénom, âge, adresse, numéro de téléphone ? Bon, et si nous commencions ? Que faisiez vous dans l'impasse masamune, lieu d'un crime, la nuit dernière ? »

La salle, éclairée par des néons étaient faites de vitres teintées, le reste était classique, reste des murs gris, table en métal, avec une endroit où l'on coinçait les menottes. Le tout avait une impression étrange, comme si l'atmosphère était pesant parce qu'ici, tout était suirchauffé ; Il lança sur la table devant laquelle la jeune fille était assise une photo cadavre

Voila une expérience que Fukô n’avait jamais vécu, elle venait de se faire arrêter. La jeune femme en voyant les agents se diriger vers elle, méfiant, l’arme aux poings, n’avait offert aucune résistance à son arrestation. Fukô avait regardé et vécue la scène avec un détachement presque inquiétant, mais que voulez-vous, elle venait de reprendre conscience, que quelques secondes avant l’arrivée des forces de l’ordre et n’était pas totalement présente. Elle parvenait malgré tout à comprendre pourquoi les agents de police étaient présents et leur nervosité. Lorsque l’ange qui était en elle, lui avait laissé la place, la jeune femme avait pu voir l’œuvre de cette dernière. Cela avait été un choc pour la jeune femme, s’était la première fois que Gabrielle, se livrait avec tant de rage à son œuvre de nettoyage, de plus la victime, du moins ce qu’il en restait n’avait rien de monstrueux.

Maintenant, elle se retrouvait dans une petite salle d’interrogatoire avec devant elle un homme, un inspecteur qui semblait assez énervé, mais qui ne le serait pas devant le spectacle qu’offrait la vision du cadavre. Vision que l’inspecteur offrit une nouvelle fois à Fukô en lui balançant la photo du dit cadavre.  La jeune femme n’y jeta pas un œil, préférant observer la décoration sommaire de la pièce dans laquelle elle était. Puis après quelques secondes, elle reporta son attention vers l’homme et commença à répondre à ses questions.

-   Fukô Takash,  16 ans, élève au Lycée de Seikusu, j’habite au 4 rue Kyobe, je vis seule, mon téléphone est le  03 6427 6111.

Fukô avait énoncé ces informations d’une voie douce et polie, d’ailleurs une fois son inspection des lieux, la jeune femme avait opté pour un comportement ploie, mais réservé. Quant à son regard rouge, ce dernier n’était qu’innocence, mais si elle comprenait fort bien la raison de sa présence en cette pièce.
La dernière partie de la question de l’inspecteur sembla quelque peu gêner la jeune fille, qui baissa la tête pour fixer ses mains. Une légère moue apparut alors sur le visage de Fukô moue qui disparut dès que la jeune femme releva son visage.

-   Je me promenais, monsieur l’inspecteur. J’aime me promener la nuit, la ville est si calme et paisible.

Il prit en note toutes les données avant de les comparer avec celles qui étaient déjà données dans le dossier. Regardant la jeune femme, il la dévisage intensément, ses yeux étaient étranges, très étranges, de yeux rougeoyants...c'était on ne peut plus intriguant mais il n'tait pas là pour ça, non, il était là pour interrogatoire :

« Très bien, donc une jeune femme vivant seule, donc sans alibi posible, s'amuse à se promener en npleine nuit dans une ruelle du quartier de la toussaint, le quartier le plus dangereux de tout Seikusu....pure coincidence, dans le coin d'un meurtre !  Oui, c'est parfaitement logique, parfaitement normal, quoi de plu normal d'ailleurs ? »

Il eut un petit sourire ironique, ces paroles étaient une déduction logique d'ailleurs, mais il ne pouvait  pa s'en départir, c'était un petit quelque chose qui faisait partie de lui, il était comme cela, voilà tout !  Mais en  même temps, si il s'amusait, pourquoi le cacher ?

Il reconnaissait volontiers qu'il doutait qu'elle ait commis le moindre meurtre, mais en même temps, il fallait voir la possibilité la plus infime comme possible, c'était normal lorsque l'on était flic, même quand tout semblait saugrenu !

« Allon, je préfère de l'honnêteté !  Dite donc la vérité acar elle finit par éclater et mettre en lumière ce qui n'aurait pas été révélé si on avait dit la vérité dè le départ ! »

Ce faisant, il s'assit en face de la jeune femme et se mit à tapoter sur la table du bout de doigt, attendant quelques instants avant de rajouter :

« Bon, alors vous comprendrez l'utilité de la vérité ! »

L’honnêteté, voilà une notion que Fukô avait toujours du mal à comprendre. Ne vous y trompez pas, elle savait que mentir était mal, du moins mentir à certaines personnes. Mais l’honnêteté, Fukô avait été témoin de l’honnêteté de certaines personnes et des conséquences pour celles-ci, pour ce qu’elle en avait vu ce principe n’apportait pas que bonnes choses. Et puis dans son cas, que pouvait-elle dire, excusez-moi Monsieur l’inspecteur, mais je sers de, de quoi d’ailleurs, de couverture à un ange de la destruction qui pourchasse et détruits toutes créatures ou personnes qui salissent la création de Dieux.

D’ailleurs Fukô ne put s’empêcher de laisser apparaitre un sourire amusé, sur son visage à l’idée de la tête que ferait l’homme devant elle. Et lui se montrait il honnête, elle sentait bien qu’il n’était pas comme les autres, du moins elle ressentait l’ange qui était en elle réagir en la présence de cet inspecteur. Mais cette dernière ne semblait pas vouloir se manifester, surement car elle ne sentait le besoin de le faire ou bien pensait elle qu’il ne serait pas sage de ce manifester en ce lieu. Mais bon, l’inspecteur voulait une réponse et Fukô se devait de lui en donner une.

-   Disons que je suis une fille spéciale qui aime fréquenter des lieux spéciaux et des personnes spéciales, comme vous inspecteur.

Fukô avait pris son air le plus innocent, chose électivement facile, vu qu’elle l’était, lorsqu’elle prononça ses derniers mots.

-   Quand à être honnête, je ne connaissais pas la victime, mais peut-être qu’il a été victime de ces dangers dont vous me parliez, ou de ses penchants peu moraux et quelqu’un l’aurait punit.

Fukô ne s’était pas départit de son air angélique, disons d’innocence en abordant l’hypothèse de la punition. D’ailleurs la jeune fille montrait un total détachement devant le massacre dont les photos qu’elle regarda était les témoins.

Elle eut un dourie amusé, l'insolente !  Non mais on s foutait vraiment de sa gueule aujour'hui, et cela commençait sérieusement à lui taper sur le système ! Putain mais c'était vraiment une belle tête d'emmerdeuse !  Une fille spéciale, non mais quoi encore ? Elle était juste une merdeuse qui était possiblement conséidérée comme supspect d'un meurtre odieux ! Alors son petit sourire, elle pouvait se le ravaler !  Elle pouvait garder son côté narquois pour un moment où ce serait vraiment approprié, et pas n'importe quand ! Là, par exemple, si il avait pu, il lui aurait violontier mit une beigne pour la peine !

Enfin bon, une fille très spéciale  qui aimait aller dans des lieux spéciaux et voir des gens spéciaux. Le comme lui n'avait rien à foutrre ici par contre ! Lui, il fréquentait des mecs qui l'aurait démembrée !  Alors certes ils étaient spéciaux mais plus dangereux que spéciaux.

Le plus amusant, c'était qu'elle enchainait avec ce petit sourir een coin qui l'horrpilait lui faisaint remarqué de possibilités pour les suspêcts potentiels. Nnon mais elle se prenaiot pour qui ? Qui enquêtait ici même? Lui ou elle ? Qui était là pour se soumettre à un interrogatoire ? Lui ou elle ? Qui était dans la merde ? Lui ou elle ?

« Okay, on va arrêter ce petit jeu là, car ça commence sérieusement à me courir sur le système !  Tu vas tout me diore et après on verra bienn, je me fous de tes habitudes !  Je me fous de ce que tu penses !  Je me fous de tes suggestions, !  Je pose des questions et toi, gamine, tu y réponds ! Que faisais-tu vraiment dans un coin pareil à une telle heure ? »

Il soupira avant de lever les yeux au ciel, vivement que cela termeine qu'il puisse enfin faire une pause clope/binouze ! Il en avait besoin, et pas qu'un peu !

« Ensuite, tu vas arrêter de te foutre de ma gueule, pigé ? Car je suis pas le gentil flic qui va se contenter de sourire si tu commence à le prendre pour un con, non, moi, quand on me prend pour un con, je mets une beigne ! »

Intimidation de témoins ? Peut être et alors ?

« La raison de ce meurtre je m'en tape, ou du moins, je me tape de tes suggestoions, je veux des faits ! »

L’inspecteur semblait s’énerver et Fukô ne parvenait pas à vraiment en comprendre la cause. Même lorsqu’il lui signifia qu’il se fichait de ce qu’elle pensait, la jeune fille garda le même comportement. Il y avait peut-être un peu d’incrédulité dans ce comportement, elle qui essayait de se montrer honnête et de l’aider du mieux qu’elle pouvait.  Il voulait savoir ce qu’elle foutait dans un endroit pareil et se moquait du reste.

Fukô pris une profonde inspiration, avant de regarder de nouveau l’inspecteur dans les yeux. Avant toute chose, elle devait lui faire comprendre qu’elle savait qu’il n’était pas un humain comme les autres et qu’il devrait se calmer, si il ne voulait pas subir la colère de celle qui dormait en elle. En effet Fukô respectait les policiers, ces derniers étaient utiles et faisaient un remarquable travail. Mais la créature qui était en elle n’avait que faire de telles considérations. L’homme qui lui faisait face n’était pas humain et de ce fait pourrait devenir la proie de l’ange. D’ailleurs c’était pour cette raison que Fukô s’était retrouvé dans ce quartier. Elle avait perçu la présence de ce l’ange appelait une abomination et l’avait suivi. Ce dernier, un prédateur l’avait attaqué pensant avoir affaire avec une jeune fille des plus normales. Ensuite Fukô ne savait pas ce qui s’était passée reprenant conscience qu’une fois que l’ange avait réglé son compte à l’abomination. Peu après, elle s’était retrouvée en compagnie de policiers et conduit dans cette pièce.

-Quand je disais que vous étiez spécial, je parlais de ce qui se dégage de vous, vous n’êtes pas humain, du moins pas complétement, différent de lui malgré tout.

Fukô compris la menace dans les mots de l’homme, quand il la prévint qu’il n’était pas du genre gentil flic. Pour toute réponde la jeune fille souleva les épaules, son sourire disparut.

-Je le suivais, il m’a remarqué après …..

La violence de l’homme, du moins celle sous-entendu dans les mots de ce dernier, ne faisait nullement peur à la jeune fille qui se tut ne sachant que dire de plus, attendant la suite des évènements.

Non mais elle allait bientôt le rendre marteau !  Et après.....oui et après quoi ? Elle était même pas fourtue de finir ses phrases, d'abord elle l'insultait et ensuite, elle racontait des choses incohérente. Il repris le dossier et main, celui ci s'abattit violemment sur le bout des doigts de la jeune femme. Il allait commencer doucement.

« Bon on arrête les conneries parce que là, j'en ai ma claque, tu arrêtes ton marathon et tes effets de style, tu me balance toute ta déposition  et ensuite tu retourne en cellule !  Car à l'heure actuelle, tu es loin d'être innocentée , surtout avec ces manies ! »

Il commençait, lentement mais surement à péter une durite !

« Ah, oui, et à la prochaine remarque sur ma personne, petite chieuse, je te loge une balle dans cahue rotule histoire que tu ne sois plus en mesure de marcher et encore moins de te tenir debout ! Vu ? »

Bon, là on voyait son exaspération !  Et si elle continuait, il ne répondrait plus de rien ! Amusant, non ? Jouer à quand crie-t-elle le plus fort, ça, c'était un jeu intéressant et qui permettait de se détendre en toute sérénité ! Oui, en toute sérénité car il se défoulait sur quelqu'un, et ce serait elle en l'occurence si rien n'était pas.

« Je suis sur que tu n'as pas envie de te retrouver longtemps en taule, tu n'y as aucun intérêt, et ej n'aurai aucune prime à te garder, aucune à te faure libérer non plus, mais là n'est pas la question. Donc, ce que je te propose, c'est assez simple, tu dis tout, on prend on not e et on voit après, mais je te conseille d'arrête de jouer au mariolle car sinon, tu vas y perdre plus que quelques précieuses minutes ! »

Cet inspecteur n’était vraiment pas commode, sans que Fukô ne s’y attende, il abattit le dossier sur les doigts de la jeune femme. Sous la douleur la jeune femme porta ses doigts à la bouche et jeta un regard noir à l’homme. Mais que voulait-il d’elle au fait, elle lui avait dit tout ce qu’elle savait.  Peut-être était-ce les mots concernant la nature de l’inspecteur, qui avait mené cet homme à ce stade d’énervement.

Fukô devait reconnaitre que la raison de sa présence, pouvait porter sur les nerfs de qui conque. Un homme, du moins le corps d’un homme avait été retrouvé mort et ce dans un état des plus impressionnante. Fukô sa doutait de ce qui s’était passé et de qui était responsable de ce massacre, mais comment le dire sans passer pour une folle. Si elle lui disait la vérité, il risquait de s’énerver encore plus. Et si elle parlait de Gabrielle, disant qu’elle la connaissait, mais ne pouvait la lui présenter, elle risquait de se retrouver en cellule. Mais si elle ne lui disait rien, elle risquait de s’y retrouver de toute façon.

-   Ecoutez inspecteur, je ne sais que vous dire de plus. Je n’ai pas tué cet homme, ni vu ce qui s’est passé.

Fukô avait dit cela dans un mouvement d’épaule, signifiant qu’elle était désolée pour l’inspecteur. Mais comment ce dernier pourrait la croire, vu qu’elle était la seule personne retrouvée sur le lieu du massacre. Peut-être qu’il penserait qu’elle se jouait de lui et jouait les dures et le défiait, mais que pouvait Fukô contre cela.