Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 15 dimanche 04 mars 2012, 21:09:16

L'avantage qu'il y a à enchaîner les lessives, c'est que j'ai un peu de temps à perdre quand la machine tourne. Comme je n'ai pas envie d'ouvrir un livre pour m'arrêter toutes les vingt minutes, je me rabat sur la télé. Elle mérite bien son surnom de "boîte à connerie", je sens mes neurones s'échapper un peu plus nombreux à chaque seconde. Pourtant je zappe sans laisser le temps à mon attention de se fixer. Mais après avoir étalé le premier voyage de linge propre sur le balcon, je tombe sur Gabriel aux infos. Toujours aussi confiant alors des milliers de gens doivent être en train de le regarder sur leur écran. À se place je serais pétrifiée de trouille. J'ai d'ailleurs un frisson en repensant à ce qu'il m'a dit. Une fusillade, et maintenant ce ne serait peut-être pas un acte isolé. Ça fait froid dans le dos, j'espère que mes élèves ne trainent pas dans ces quartiers-là.

Mais d'une façon ou d'une autre, la police a réglé le problème immédiat. Je me demande quel rôle a joué Gabriel. Mais sa tirade une fois terminée, retour à la broyeuse de cerveaux après la météo. Heureusement la machine à laver sonne pour indiquer que la lessive en cours est finie. Je vais vider la machine, puis la remplir à nouveau. Et l'après-midi passe ainsi. Je déplie sur le balcon tous mes séchoirs, je sors même les chaises de la cuisine, le tout se retrouve vite couvert de vêtements trempés. Finalement, aux alentours de dix-sept heures, j'en arrive à la dernière lessive de la journée. D'ailleurs je me déshabille pour y mettre mes vêtements de sport, c'est l'occasion de les laver. Je vide le sac de linge sale de Gabriel pour compléter.

Le moins qu'on puisse c'est que... Ça sent l'ours ! J'espère qu'il aérera sa chambre régulièrement, parce que ses chaussettes sont loin d'être un régale pour les narines. Je trie un peu le linge que je fourre dans le tambour de la machine, littéralement au pif selon l'urgence. je ne tarde pas à tomber sur T-shirt apparemment moins touché que le reste. Sans doute le dernier qu'il ait porté. L'odeur me chatouille les narine. La transpiration de Gabriel, musquée, forte sans être dégoûtante. Ça sent l'homme. J'hésite un peu avant d'approcher le T-shirt de mon visage, et de fermer les yeux en prenant une grande inspiration. Son odeur me fait tourner là tête. Je repense à l'emménagement, quand on a monté les meubles avec cet idiot de Bébert. Mon nouveau coloc en train de sortir les biceps pour monter son mobilier. Sur le coup je n'y faisait pas vraiment attention, mais à y repenser c'était assez excitant de le voir en plein effort. Qu'est-ce qu'il penserait s'il me trouvait là, accroupie en sous-vêtements, en train de renifler un de ses T-shirt ?

Bon ! Reprend-toi un peu Hitomi, sinon il va vraiment te trouver comme ça en rentrant. Je fini de remplir la machine à laver, je lance le cycle et direction la baignoire. j'ai encore le temps, je me fait couler un bon bain chaud, et cette fois je prend un livre avec moi. Je laisse barboter en lisant les aventures d'un guerrier vampire et tout son folklore à la conquête de royaumes humains. Violence, romance, complots : tout ce qu'il faut pour faire une grande aventure. Mais moi qui pensais me changer les idées, j'arrive assez vite au moment où notre héros ténébreux ne peux plus se retenir d'approcher sa plus récalcitrante esclave humaine. Et quand les choses deviennent sérieuse je me dis que je n'ai besoin que d'une main pour tenir mon livre.

Je plonge ma main gauche dans l'eau pour lui faire dévaler mon ventre. J'imagine le grand château aux murs de pierre froids, le feu crépitant dans la grande cheminée, et mon maître vampire en train de me déshabiller alors que je suis encore debout, au pied d'un grand lit couvert de fourrures. je ferme les yeux en passant la main à l'intérieur de mes cuisses. Que peut-il bien me faire, ce seigneur vampire ? Les idées se bousculent, les images juste assez floues pour ressembler à des rêves. Ça il m'en fait, des choses. J'imagine la sensation de sa peau froide contre la mienne, le frisson de ses mains courant sur ma peau nue. Et bientôt il m'emporte sur le lit pour bien plus. Le laisse tomber mon livre à côté de la baignoire pour libérer ma deuxième main. Même en rêve, il ne peut pas passer à côté de ma poitrine.

Je me mets à soupirer quand mes doigts atteignent finalement leur but. Quelques caresses en surface, je glisse un peu plus entre mes lèvres intimes, tout en douceur. Je commence vraiment à prendre du plaisir. Mais comme les sensations se font plus précises, et plus fortes, mon amant au visage incertain ne suffit plus. Ses traits s'affinent, et sa silhouette. Il devient blond, mal rasé, il me rappellerait presque...

" Gabriel... "

Est-ce que je l'ai vraiment soupiré ? Je n'en suis pas sûre. De toutes façons il ne doit pas encore être rentré. Ça ne fait pas si longtemps que je barbote dans ma baignoire, si ?


Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 16 dimanche 04 mars 2012, 23:32:49


Il voulait se laver, prendre une bonne douche, de quoi se rafraichir, mais il fallait croire que ce n'était pas prévu, non, pas prévu....ce bruit n'était pas prévu du tout. Avait-il bien entendu ce prénom, on prénom, en provenance de la salle de bain alors qu'il allait y entrer ? À croire que la salle de vain était prise, et à croire aussi que ce n'était pas que pour se laver. Combien de fois avait il entendu ce genre d'intonnation dans la vois avant d'entendre de petits géissements légers, comme étouffés par prudence, amusant, mais avait-elle vraiment pronocé son prénom ? Il aurait aimé en petre sur auquel cas, il se serait bien amusé. Il crut l'entendre une deuxième fois, grosse coincidence....mais bon, il laissa planer le doute emême si il en était presque sur, il préféra ne rien dire, ne rien faire, et il se dirigea vers  sa chambre pour retirer le haut et rester ainsi, torse nu et jean serviette posée sur la nuque, tombant sur ses pectoraux, alors qu'il  repassait, à pas de loups, pour aller dans le living. Sa tenue laissait clairement supposer qu'il était déjà là, il laissait ainsi supposer, sans fondement valable autre que l'incertitude à la jeune femme, le fait qu'il ait entendu. Et en plus, torse nu, il était bien plus à l'aise, quoiqu'il fasse !

En tout cas, il trouvait cela des plus flatteurs, faire fantasmer, si il ne s'était pas trompé, était toujours amusant et bon pour l'égo, et pas qu'un peu ! Il avait bien envie d'entrer et voir comment la demoiselle réagirait, positivement sans doute si elle fantasmait....houla stop, il ne savait même pas si elle était casée...quoique si elle l'éait, elle aurait pas eu besoin de collocs, non ?

Approchant sa main de la poignée, il se préparait à faire  une entrée fracassante, mais, au dernier moment, il se ravisa et fila sur le balcon, avant de voir tout le linge étendu.... Il en restait encore pas mal qui n'était pas sec....et le balcon se retrouvait innaccessible....et chier, il ne pouvait pas aller fumer... bon, tant pis...pareil, il voulait pisser....il se retiendrait....

Il prit une bande dessinée dans sa chambre une bande dessinée des tuniques bleues, vous savez, cette série de bandes dessinées française qui se passe dans l'ouest américain, ou l'on suit les aventures du sergent Chesterfield et du caporal Blutch pendant la guerre de secession....Ah, ce caporal Blutch, toujours e premier dès qu'il s'agit de tirer au cul ! Allant même jusqu'à apprendre à Arabesque, son cheval, à faire semblant de se blesser dès que le capitaine fait sonner la charge......

Une sonnerie se fit entendre, le cycle de la machine était fini. Mais Gabriel pourvait encore se demander longtemps ce que c'était si il restait là où il était, dans sa bande dessinnée. Aussi se mit-il à la recherche de la raison de ce bruit pour finalement tomber sur la machine à la ver le linge. Très bien, il pouvait bien s'occuper de ça après tout ! Prenant le panier à linge vide il l'emmena dehors et l'installa là où il restait de la place. Ce serait ça de moins qu'elle aurait à faire surtout que si elle prenait bien son pied, le linge pouvait vraiment prendre des mauvais plis dans la machine.....

Trouver de la place sur le balcon n'était pas facile, il devait se livrer à un véritable jeu de taquin.... Mais le plus amusant devait encore venir, surtout si Hitomi ne savait pas qu'il était là, étant resté des plus discrets. Il espérait toujours entre son nom au moment de la jouissance, sait-on jamais...

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 17 lundi 05 mars 2012, 01:58:36

" Hmmmm...Oui, comme ça... "

Il est doué, mon Gabriel vampirique. Mais je finie par abandonner ma petite séance de détente personnelle. Le vrai Gabriel ne va sans doute plus tarder. Et je crois que j'ai entendu le sifflement du lave-linge. Saleté de machine, toujours à finir au mauvais moment. Je m'assied dans la baignoire pour en retirer le bouton. L'eau tiède se vide, laissant mon corps trempé à la merci de l'air un peu froid. Je frissonne en me relevant. Attention à ne pas m'égoutter au-dessus de mon livre en sortant.

Je m'essuie rapidement les cheveux avant de m'enrouler dans ma serviette. Il faut encore je devine ce que c'est qu'une "tenue pratique". Je quitte la salle de bain pour remonter le couloir jusqu'au living, et à la porte de ma chambre. Mais en arrivant, je découvre Gabriel en train d'étaler le linge sur le balcon. Il est torse nu, une serviette jetée sur les épaules. Mais surtout il est là ! Depuis quand est-il là ? Je ne l'ai pas entendu rentrer. Et lui, est-ce qu'il m'a entendu ? Je rougie de honte rien qu'à cette idée. J'ai bien murmuré son nom en me masturbant, alors que je ne le connais que depuis quelques heures.

Soudain il bouge. Il se retourne ? Je n'attend pas pour le savoir et file dans ma chambre. Je prend le temps de souffler. Je l'ai bien aguiché ce matin, alors s'il ma surprise à murmurer son nom en me faisant du bien... Je comptais bien le faire passer à la casserole sous peu, mais sans trop découvrir mon jeu avant. De toutes façons ressasser ne sert à rien. Je jette ma serviette sur mon lit et vais ouvrir mon armoire. Une tenue pratique. Quelque chose de confortable, j'imagine. Je peux laisser mes tailleurs au placard, et aussi la jolie robe que Mélinda m'a offerte. je prend mon dernier jeans et... Tiens ! Pourquoi pas le débardeur que j'ai acheté avec Aoki ? Je les envoie sur mon lit avant de me pencher sur mon tiroir à sous-vêtements.

Soudain j'aperçois une ombre du coin de l'œil. Gabriel qui passe sur le balcon ! Tant pis : je saute dans mon jeans et enfile le débardeur à la va-vite. je prend quand même le temps de m'asseoir pour enfiler une paire de chaussettes. Je quitte ma chambre en espérant qu'il ne m'a pas vue, et toujours qu'il ne m'a pas entendu dans la salle de bain. Je passe dans le living pour sortir sur le balcon. J'espère qu'il va gober le coup de la surprise.

" Tiens, Gabriel ! Je ne t'ai pas entendu rentrer. La salle de bain est libre si tu veux. "

Et zut ! C'est tendre le bâton pour me faire battre, mais je ne peux pas résister.

" Tu es revenu depuis longtemps ? "

Pas remarque salace, par pitié ! Sinon je sens que je vais me jeter dans le vide.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 18 lundi 05 mars 2012, 09:27:31

Un bruit de porte qui se ferme, il l'avait bien entendu ! Il se retourna.....et il vit une jolie paire de gambette enrubanée d'une serviette qui filait dans la chambre. Ol était déçu, pas de cri de jouissance, rien, il s'attendait à mieux....enfin bon....et elle aurait pu bien se sécher et laisser la serviette à la salle de bain au lieu de l'emmener dans sa chambre, sinon, on ne la reverrait jamais ! Si certains voyaient en la machien à laver le linge, un trou interdimensionnel dns lequel une chaussette disparaissait de temps à autre pour se retrouver sous le lit, la chambre de la jeune femme était un espace de stockage interdimensionnel, quoiqu'on cherche, on avait une petite chance de le trouver là bas....

Elle devait être en train de s'habiller, aussi se faufila-t-il sur le balcon, à la dérobade, pour jeter un œil, il n'eut pas le temps de voir grand chose, elle avait du le remarquer....tant pis...enfin, dommage plutôt....il aurait bien aimé voir à quoi correspondait la jeune femme qui fantasmait sur la mécanique qu'il savait plus que bien faire rouler ! Mais bon, il laisserait travailler son imagination en la combinant avec ce qu'il pouvait voir sur le balcon en terme de sous-vêtements....

Il en profita d'ailleurs pour sortir sa dose de nicotine et commencer à fumer, un jour, ça allait le tuer, la cigarette tuait lentement, mais il s'en foutait, il n'était pas pressé le moins du monde ! Mais la voilà qui débarquait sur le balcon, aussi se faufila-t-il en faisant attention aux cendre, jusqu'à elle....par contre, point de vu jeu de talent d comédienne, elle devrait sans doute repasser le test d'admission pour les débutantes, la surprise feinte ne devait pas être son fort, surtout qu'il se doutait bien qu'elle l'avait vu dès qu'il était passé devant la fenêtre !

Enfin, elle posa la question de la durée, la plus amusante, la plus attendue, la plus prévisible, mais celle qui était la préférée de Gabriel. Levant les yeux au ciel, comme si il réfléchissait....

« Je ne sais pas trop depuis combien de temps je suis là, en tout cas, ne te voyant pas j'ai supposé que tu profitait d'un long bain pour te détendre, bain qui, je dois bien t'avouer, me faisait bien envie après la journée que je me suis tapée.... »

Il sourit avant de passer à côté d'elle, en gardant ses distances, il devait sentir fort après une telle journée, et autant lui épargner cette odeur....

« Par contre tu pourrais me sortir du désinfectant après la douche  ? Je me suis bien abimé la cuisse lors de la fusillade de tout à l'heure, je dis pas que je n'ai pas fait le casse-cou pour régler ce pépin, mais disons que j'ai eu des réactions un peu trop imprudentes sans doute.... »

Oh, ça le ne gênait pas beaucoup, mais avec ces plaies, mieux vaut toujours penser à bien désinfecter, ce qu'il n'avait pas encore fait....il s'était contenté de changer de froc au commissariat !

« Après, si tu es toujours partante pour ce soir, essaye l'un des deux casques que j'ai posé sur le futon, dans ma chambre, et prend celui qui te va le mieux, je connais un petit resto italien tout à fait sympa, le patron, Cezario, m'a à la bonne, tu verras il est très sympa ! »
[/b]
Souriant, il se dirigea vers sa chambre, il laissa, machinalement, le reste des vêtements, l'habitude de vivre seul, pour se rendr, accompagné seulement de sa serviette en travers des épaules à la salle de bain encore aussi chaude et humide que l'entrejambe d'une femme bien chauffée !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 19 lundi 05 mars 2012, 14:29:15

Un long bain pour me détendre ? Ça ne m'avance pas vraiment. Au moins, s'il m'a entendue il n'enfonce pas le clou. Il passe près de moi pour quitter le balcon. Il reste aussi loin que possible mais ça ne suffit pas à m'épargner l'odeur musquée de sa transpiration. J'en ai la tête qui tourne une seconde. Cet odeur d'homme m'excite encore plus vite et plus fort quand lorsque j'ai sentit son t-shirt. Je sens une vague de chaleur envahir mon visage, je suis sûrement en train de rougir. Je reste un peu plus longtemps sur le balcon histoire de me calmer à l'air libre. Ça fait tellement longtemps que je n'ai eu l'occasion de fréquenter un homme de son genre, il me met dans tous mes états.

Par contre il continue à me parler, je le suis donc à l'intérieur.

" Par contre tu pourrais me sortir du désinfectant après la douche  ? Je me suis bien abimé la cuisse lors de la fusillade de tout à l'heure, je dis pas que je n'ai pas fait le casse-cou pour régler ce pépin, mais disons que j'ai eu des réactions un peu trop imprudentes sans doute....
- Aïe ! T'inquiète pas, je dois avoir ce qu'il faut. "

J'essaie de n'en rien montrer mais je trouve ça terrible. Il s'est blessé dès le premier jour. Et s'il avait pris une balle ? Pour le coup mes ardeurs se calment mieux qu'avec une douche froide. Sa blessure ne doit pas être grave s'il est revenu ici tranquillement. Mais la prochaine fois ? Soudain cette colocation me semble moins attrayante. Je ne fais pas vraiment attention à ce qu'il dit ensuite, avant d'entrer dans la salle de bain. je rejoins sa chambre et reste sur le seuil.

Des cartons encore fermés, quelques meubles, son futon. Deux casques de motos et une bande-dessinées française posés dessus. Sa chambre, depuis quelques heures seulement mais tout de même sa chambre. Et s'il se montrait trop imprudent demain ? Ou le jour suivant ? Dans une semaine ? J'espérais avoir un peu de temps avant de commencer à penser à ce genre de choses. Peut-être que j'aurais du y penser avant de lui faire signer les papiers ? D'un autre côté je ne l'aurais pas refusé parce que sa vie est dangereuse. Ça vient de me tomber dessus, j'aurais du voir le coup venir.

En tous cas je suis toujours partante pour ce soir. Je respire un bon coup et essaie de ma calmer en essayant le premier casque. Trop grand, ma tête flotte dedans. Je le repose et enfile l'autre. Il va déjà bien mieux. Maintenant que j'y pense je n'ai pas souvent fait de la moto dans ma vie. C'est impressionnant quand on a pas l'habitude, et de ce que j'ai pu constater de son tempérament Gabriel doit être un pilote. le jeans est bon, mais je ne vais pas non plus monter derrière lui bras nus.

Je retourne à ma chambre. Je l'entends prendre sa douche derrière la porte fermée de la salle de bain. Un sourire gourmand passe sur mes lèvres. Gabriel tout nu dans l'air chaud et humide de la salle de bain. Est-ce qu'il pense à moi comme j'ai pensé à lui tout à l'heure ? Mieux vaut que je n'y pense pas, sinon je vais encore craquer. Avec tout ce que j'ai lavé aujourd'hui mon armoire est un peu vide. Tant mieux, je n'aurais pas à fouiller. j'ai besoin de quelque chose à me mettre sur le dos pendant le trajet. Je trouve vite mon bonheur, une petit veste en cuir noire. C'est une copine de la fac qui me l'avait offerte pour mon anniversaire. Je n'ai pas souvent l'occasion de la mettre celle-là. Je l'essaie pour vérifier qu'elle me va encore, et je me rend compte qu'en deux ans ma poitrine a encore grandi.

Enfin ! Ça c'est fait. Il ne manque plus que le désinfectant et...

" Et merde... "

La trousse à pharmacie est dans la salle de bain, et la salle de bain est occupée. je m'approche de la porte derrière laquelle j'entends encore l'eau qui pleut dans la cabine de douche. Qu'est-ce que je fais ? Je ne vais tout de même pas entrer comme ça, et j'hésite à frapper à la porte. Je reste dans le couloir comme une cruche à attendre je ne sais quoi. Derrière la porte j'entends l'eau qui coule toujours. Le bruit change selon les mouvements qu'il doit être en train de faire. Je me demande où il en est, et fatalement je l'imagine encore nu sous la douche.

Soudain l'eau s'arrête de couler. Le claquement de la porte de la cabine de douche. Des pas, et le bruit d'une serviette de douche. Je n'ai qu'à pousser la porte et je le verrais. Non, ce serait vraiment trop... Mais j'y pense sérieusement. Même si ça le choque, je sais que j'arriverais vite à le mettre en confiance. Mais qu'est-ce qui me prend encore ? je recule d'un pas pour souffler, puis reviens frapper à la porte.

" Gabriel ? J'avais oublié, le désinfectant est dans la salle de bain. Tu veux que je te dise où il est ? Ou tu préfères que je te l'amène dans ta chambre quand tu auras fini ? "


Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 20 lundi 05 mars 2012, 14:52:22

Gabriel sourit alors qu'il entrait dans la douche pour se laver, et mettant à siffloter wind of change, d'un groupe de Heavy allemand très connu, Scorpions,  connu pour la chanson ayant causé le plus gros baby boom depuis la seconde guerre mondiale, still loving you, il avait ces deux chansopns dans la tête et les sifflotait paisiblement en se lavant, faisant bien attention à nettoyer la plaie, en profitant pour retirer les gravillons qui se trouvaient encore dans la plaie, il y en avait un ou deux, pas grand chose au final....

La douche ne fut pas spécialement longue, elle n'étaot pas là non plus pour lui permettre de faire mumuse, il n'allait pas emmener popol au cirque avant de monter en moto, et il savait que si il commençait, ça pouvait être long, non, il préférait très largement se contenter de bien se laver avant de sortir, il n'était pas là pour autre chose que se laver pour ôter la crasse et la transpiration, il en profita pour se laver les cheveux, puis il sortit.

Et c'est à ce moment là qu'il entendit Hitomi par la porte, alord qu'il se séchait les membres supérieurs, c'était pour le désinfectant, pas de soucis, à la réflexion il pouvait utiliser sa petite flasque de whisky de basse qualité dans la poche de son trench-coat, mais aller gaspiller du whisky, même mauvbais, était un crime ! Il mit la serviette autour de sa taille, il serra et  fit en sorte que cela tienne avant de se diriger cersla porte de la salle de bain.

Les gouttes d'eau continuaient de ruisseler sur son corps, il ne s'était séché que sommairement, mais cela suffiait pour le moment, et le principal était couvert pour kle pas la gêner, quoiqu'il se demandait si cela la gênerait vraiment...il y avait des questions à se poser pour le coup, est-ce que cela la gênerait vraiment ? Une expérience à faire, ce serait amusant....

Faisant le lien un peu plus lâche autour de sa taille pour avoir la possibilité de voir la serviette tomber accidentellement, qui sait....et enfin, il se décida à ouvrir la porte.

« Je pense que c'est mieux que tu me montres, ce sera mieux, car qui sait, je veux pas non plus fouiller de fond en comble....d'ailleurs, serait-il possible de me garder un espace dans un placard pour mettre mes affaires de toilette ? »

Tout en attendant et le désinfectant et l'mplacement ou poser ses affaires, il se saisit de sa seconde serviette pour se sécher de manière plus approfondie. En enlevant l'eau il laissait pleinement la fragrance de son gel douche envahir le lieu, une odeur de sève, de la sève de conjnifère, du pin il lui semblait, enfin, peu importait.

Mais alors qu'il se séchait, le nœuds lâche de la serviette se défit, et elle tomba....

« Oups.... »

Il se baissa pour la ramasser, et faisant attention de bien plier les genoux, question de dos, il mit involontairement en évidence sa cuisse blessée, de magnifiques sillons couraient le long, mais ce n'était pas tout, à y repenser, il avait plusieurs hématomes sur le reste du corps....

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 21 lundi 05 mars 2012, 16:21:16

Je m'écarte en entendant la poignée de la porte. Elle s'ouvre sur un Gabriel encore trempée, une serviette autour de la taille. Je prend une pleine face une vague d'air chaud et humide, où flotte l'odeur de mon nouveau colocataire mélangée à celle d'un gel douche quelconque. je ne peut retenir un frisson, dont j'essaie de me convaincre qu'il vient de la différence de température. Si la blessure de sa cuisse est cachée par la serviette, je vois quelques bleu sur ses bras et ses abdos... Ses abdos. Une belle tablette de chocolat qui vient titiller ma gourmandise.

Il m'invite à entrer pour lui montrer où je garde la pharmacie. J'entre en détournant les yeux pour fuir son regard. Il n'a pas à rougir de son corps, mais de là à se montrer comme ça... Ou peut-être qu'il joue avec moi ? Je pencherais plutôt pour cette explication.

" D'ailleurs, serait-il possible de me garder un espace dans un placard pour mettre mes affaires de toilette ?
- Bien sûr. "

Je me suis même pas retournée pour lui dire ça. Mon petit jeu de ce matin est en train de me rattraper à vitesse grand V. Je file au fond de la salle de bain pour m'accroupir devant un meuble à quatre tiroirs assez larges et haut.

" Les deux tiroirs du milieu sont vides, tu n'as qu'à en prendre un. "

Mes affaires de toilette sont dans le premier, et bien sûr dans le dernier il y a ma petite pharmacie. Ça ne déborde pas de médicaments. Quelques tubes d'aspirine, du désinfectant, des sprays pour les piqures d'insecte, des pansements et de la gaze. Il y a aussi l'atèle de poignet que je garde depuis que je me le suis cassé à la fac. Toute une histoire encore, mais je préfère ne pas y penser. Je suis déjà bien assez sur les nerfs de savoir Gabriel presque nu derrière moi.

Il faut que je sorte de cette salle de bain pour partir à la recherche de mes neurones. Qu'est-ce qu'il fait chaud dans cette pièce ! J'attrape le désinfectant, le sparadrap et de la gaze avant refermer le tiroir. Allez, c'est presque fini. je lui donne tout ça, je sors me calmer pendant qu'il s'habille et au resto ça ira mieux. Je me relève et me retourne vers lui.

" Oups.... "

Je reste pétrifié une seconde en constatant que la serviette est au sol, ou plutôt qu'elle n'est plus où je regarde. J'ai à peine le temps de voir son membre qu'il s'accroupit pour récupérer la serviette. C'est pas possible, il le fait exprès ! Mais en suivant des yeux son mouvement je voit la blessure sur sa cuisse. Rien de grave, mais il s'est quand même bien râpé la peau. Il se redresse pour se couvrir à nouveau. Il me faut tout de même deux secondes pour remettre ma cervelle en marche.

" Désinfectant... Tiroir du bas. "

Je dois avoir l'air d'une parfaite cruche en disant ça. Je ferme les yeux le temps de souffler. J'hésite encore. Est-ce que je pose tout ça au bord de l'évier pour le laisser se débrouiller ? Visiblement il va bien, mais il a quand même l'air d'avoir fait du catch avec un camion.

" Tu veux que... que je te fasse le pansement ? "

Le pire c'est que je propose ça sans arrière pensée. Mais je suis sûre qu'il va y voir tout autre chose. Il va quand même s'asseoir au bord de la baignoire, tenant la serviette pour cacher son entrejambe. Je vais prendre un morceau de coton avant de m'accroupir à côté de lui. Comment je peux avoir la gorge aussi sèche alors que j'avale l'équivalent d'un verre d'eau chaque fois que je respire ? Ça tiens sans doute au fait que, d'habitude, quand je suis dans cette situation avec un homme ou une femme, ma tête est entre ses jambes. Encore une pensée que j'aurais pu m'épargner.

J'ouvre la bouteille de désinfectant pour en imbiber le coton.

" Ça... Ça va peut-être piquer. "

Mais quelle idiote ! Il fait que j'arrête de dire des âneries avec cette petite voix tremblante. Il doit bien se douter que ça va piquer. D'ailleurs ça pique sans doute depuis des heures. les muscles de sa jambe se contractent un peu quand je je les tamponne doucement avec le coton. Il ne se plaint même pas d'un souffle. Je me concentre sur mes soins pour ne pas relever les yeux vers son visage. Mais comment me calmer dans cette situation ? Je m'éclaircis la gorge en déchirant l'emballage de la gaze. Je la pose sur sa blessure, qui est entièrement couverte. Cette fois je suis bien obligée de relever la tête.

" Tu me tiens ça ? "

La suite fait monter encore la tension que je ressens. Le sparadrap : c'est le mal incarné en scotch. Je mets deux bonnes minutes à le décoller pour en couper quatre morceaux inégaux. Je suis même obligée de finir le dernier à coups de dents ! Enfin, je n'ai qu'à les presser gentiment sur les coins du pansement et le tour est joué. Alors que je me redresse tout son corps défile à quelques centimètres de mon visage. Tous les hématomes qui marquent sa peau. L'envie de le toucher n'en est que plus grande. Arrivée debout, face à lui, nos regards se croisent. Je suis comme piégée par ses yeux, attiré par la proximité de son corps.

" Tu... Tu as besoin d'autre chose ? "

Je n'arrive même pas à faire le tri dans ma tête. Je ne sais pas si je veux partir en courant ou le laisser me prendre là, tout de suite.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 22 lundi 05 mars 2012, 19:48:53

Elle semblait troublée, mais pas gênée, la proximité d'un homme nu ne semblait pas la gêner tant que la décontenancer, elle semblait ne plus savoir où elle en était, et si elle put lui indiquer où ranger ses affaires et lui sortir de quoi panser la zone abimée, ce n'était rien de grave, juste le dérapage final en moto quand il avait voulu jouer à entrer à l'intérieur du batiment tout en faisant une roue avant pour ne pas prendre de balle dans le corps. Quiand il disait qu'il était casse-cou, il ne racontait aucune ânerie, une vraie tête brûlée, qui ne connait pas le courage mais fleurtait avec la mort en apprenant au mot téméraire ce qu'il voulait dire !  Il était l'incarnation de l'imprudence, l'irresponsabilité et souvent même, l'inconscience, il elle était troubklée par les blessures alors heureusementn elle ne l'avait jamais vu entrer avec une balle dans l'épaule ! Et fasse que cela n'arrive jamais vu qu'il faisait ses propres sutures...

Elle s'approcha de lui, et lui il s'assit sur le rebord de la baignoire, elle semblait vraiment ailleurs....totalement perturbée. Il lui faisait de l'effet, quelqu'il soit....Et si elle lui proposât de faire le ansement, Gabriel ne put que se contenter de cacher le triple détail avec la serviette alors qu'il la laissait faire, mais la position de la jeune femme....elle devait vraiment le faire exprès là par contre....il aurait eu droit au languissement qu'il n'y aurait pas eu d'autre position....si il n'avait pas surpris les soupirs forts distrayants, il aurait sans doute  pu se demander ce qui se passait, mais entre la lingerie fine (et sexy), le déhanché magnifique, le moment où elle avait mis la tête sous le lit, dandinant la croupe, et maintenant, et bien il avait une ide très précise de la situation, et cette idée semblait mener à biens des choses toutes aussi intéressantes. Gabriel fut soudainement content d'avoir repris sa serviette....

sa position, ainsi, entre ses cuisses, la manière délicate qu'elle avait d'effleurer sa peau pour tout nettoyer (et non, le désinfectant ne piquait pas, une fois qu'on a pris plusieures balles dans le corps, de l'alcool sur la plaie,  c'est du pipi de chat ! Et si les muscles se contractaient, ce n'était que par réaction indépendante de sa bvolonté. Il ne cilla pas. Il la regarde faire, regarde aussi son décolleté via le débardeur, la veste n'étant pas fermée... Mais dès qu'elle relève la tête - bon sang, on s'y croirait vraiment..... - Il plonge son regard d'azur dans le sien et sourit, encourageant.

Une fois fait, alors qu'elle se relève, il sourit et se lève aussi, c'est minime comme blessure, continuant de la regarder dans les yeux avant que des mots ne percent difficilement ses lèvres, pour lui demander si il avait besoin d'autre chose, et lui, crétin, la seule chose qu'il rouve à faire, c'est d'avoir un regard qui pétille soudain et un sourire en coin....

« Ça se pourrait bien, oui.... »

Doucement, il regarda alentour avant de lui demander :

« Tu n'as pas un gel anti-douleur, mlle l'infirmière? Pour les bleux, c'est pas comme si je pouvais les ignorer.... »

Il sourit, et d'un coup, il la voyait entenue d'infirmière....Stop, il n'allait pas s'y mettre lui aussi ! Aussi se contenta-t-il de dire :

« J'avoue que je préfère en pommade ou en gel, c'est plus pratique, une fois bien étalé et que ça a bien pénétré la zone douloureuse ça agit assez vite.... »

Et coupez, c'est bon, c'est à ce moment là qu'on met fin à cette situation, de manière mesurée, de manière posée, comme un chef, comme quelqu'un qui a l'habitude. Vous connaissez peut être cette méthode qui est de draguer, il faut faire rêver et trembler, mettre en avant un côté aventureux, et quand les choses pârent dans le bon sens, on se retire. La fois d'après chez soixante-dix pourcents des cas, on se faisait arracher les vêtments...

« Bon, par contre va falloir que je m'habille on ou va être en retard...je mettrais l'arnica en rentrant ! »

Il sourit, et avec douceur, de la main, il l'écarta de son passage pour filer s'habiller, il n'était pas encor tout à fait sec, mais pas grave ! D'ailleurs, il avakit laissé la serviette au moment où il s'était levé, ne dissimulant plus l'engin au repos, et il mit un temps recorsd pour s'habiller fut rapide, jean propre, boxer propre, et ô, miracle, une chemise !  Un peu froissée, certes, mais bon, ça par contre c'était très rare pour lui, adpte des tee-shirts basiques, une chemise noir avec de très fins traits rosé verticaux. Puis il fila dans le living et lui lança :

« Je pense qu'on va pouvoir y aller, ma beauté nous attend ! Tu verras, elle est sublime, la féminité incarnée ! Tout courbes et en finesses, de grandes performances, elle répond au doigt et à l'oeil, elle est parfaite ! Je suis sur que vous allez vous plaire ! Moi, j'ai eu le coup de foudre grâce à Cezario ! Pour ça qu'on va dans son resto ce soir ! Tant que tu ne connais pas Cezario et que tu ne la connais pas, alors tu ne me connais pas ! »

Il sourit et mit son cache poussière, et mit ses chaussures pour y aller ! Merde, les casques !

« Tu peux prendre ton casque dans la chambre s'il te plait ? Que tu ne partes pas sans ! Je t'attends en bas ! »

Il avait hâte de faire les présentations....aussi détendit-il quatre à quatre les marches pour arriver devant l'immeuble, où il avait garé sa moto, et il mit son propre casque, ses gants et  attendit la miss, quand enin, il s'exclama :

« Tadaaaa ! Voila !  Alors, verdict ? N'est-elle pas parfaite ! Regarde moi ces courbes gracieuses, la doucur de son revètement, le moelleux du siège, ne te semble-t-elle pas parfaite ? Oh je l'aime mon bébé !  T attends de l'entendre ronronner ! »

Il sourit et se mit en selle.

« Tu montes derrière et tu glisses tes mains dans les poches de mon jean, pour les garder au chaud, colle toi bien à moi car sinon, ty vas avoir kl'impression que tu vas partir en arrière ! »

De toute manière, vu la place, elle n'avait pas le choix pour la position, devant plus ou moins s'encastrer entre lui et le petit coffre derrière, appelé topcase.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 23 lundi 05 mars 2012, 22:00:19

Ça se pourrait bien ? Pendant une demi-seconde je suis prête à exploser. Antidouleur ? Je pousse un gros soupir en mon for intérieur. Sauf que je ne sais pas vraiment ce que je ressent. Soulagées ? Déçue ? Peut-être les deux ? En tous cas on y voit clair, c'est toujours ça de pris. Je retourne ranger les pansements dans le tiroir. Tant que j'y suis je prend la petit bouteille d'arnica. J'aurais peut-être puis proposé un petit bisou sur ses bobos pour - non mais qu'est-ce que je suis encore en train de penser ?! Je garde quand même l'idée pour plus tard. Qui sait, ça pourra au moins l'amuser... Par contre il faudra que j'y pense avant qu'il n'applique le gel.

Je reviens poser le remède sur le bord de l'évier et je n'en reviens pas de ce que j'entends. Un gel qui "pénètre" les "zones". Il pouvait choisir ses mots un peu mieux ? Ça fait une demi-heure que je ne suis plus fichue de me tenir de bout correctement parce qu'il se balade à moitié à poil sous mon nez. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour qu'il comprenne que je suis troublée ? Ramener un quatuor à corde pour le lui chanter ? Ou alors ça l'amuse de me faire tourner en bourrique ? Il part enfin s'habiller. Maintenant que je suis toute seule dans la salle de bain, j'ai envie de hurler un bon coup de me cogner la tête contre un mur pour relâcher la pression. Mais il serait encore foutu de ne pas comprendre.

Je sors l'attendre dans le living. Il quitte sa chambre en jeans et chemise. Tiens ? Je pensais qu'il était plutôt T-shirt contre vents et marées, avec son manteau de cow-boy. Ou peut-être que c'est sa façon de faire un effort pour moi. Déjà qu'apparemment il m'invite dans un restaurant où il est connu comme le loup blanc. Finalement il cherche peut-être aussi à me faire bonne impression ? Si c'est le cas il s'en tire bien mieux que moi.

" Je pense qu'on va pouvoir y aller, ma beauté nous attend ! "

Sa beauté ? Pendant un instant j'ai peur qu'il ne parle d'une autre femme. Ou pire : d'une enfant. Ce serait bien ma veine. Un coloc baraqué, beau gosse, bien virile et dans mes âges, mais avec une enfant probablement née d'un premier mariage vraiment trop précipité et parti à la dérive quelques mois après la naissance de la petite... C'est pas vrai ! Dans le graveleux ou le tragique j'ai vraiment l'imagination qui déborde aujourd'hui ! Mais heureusement il parle de sa moto.

Les mecs et les motos... Je suis sûre que si sa bécane avait une bouche, c'est elle qu'il inviterait à dîner. Au moins je n'ai pas à m'inquiéter de ses sentiments, apparemment il est déjà amoureux de sa grosse cylindrée. C'est assez amusant, en fait. J'ai l'impression de m'entendre décrire Mélinda. je crois qu'elle m'étranglerait si elle m'entendais penser ça. Il enchaîne sur Cezario, le patron du restaurant et visiblement un bon ami. Honnêtement je ne suis pas sûre de vouloir rencontrer d'autre de ses amis aussi vite. Au moins il y a peu de chance que Cezario nous fasse tirer un futon sur trois étages.

Gabriel ne tarde à pas filer comme un gamin qui part fouiller son coffre à jouet. Je vais prendre mon casque dans sa chambre avant de le suivre. Quand j'arrive dans le garage, le grand blond est fier comme un paon devant son bolide d'amour. Il me fait l'article à tel point j'ai l'impression qu'il veut me la vendre. Je n'y connais rien, mais que serait un bad boy sans sa bécane ? C'est vrai qu'elle est impressionnante, et visiblement il en prend soin. J'espère qu'il en ira de même pour l'appartement. Il enfourche finalement sa monture.

" Tu montes derrière et tu glisses tes mains dans les poches de mon jean, pour les garder au chaud, colle toi bien à moi car sinon, ty vas avoir kl'impression que tu vas partir en arrière ! "

Soudain ça me saute au visage. J'ouvre de grands yeux effarés. Ce n'est pas ce qu'il a dit, mais pas du tout. Mais ses cheveux blonds, se barbe de trois jours, son côté "gentil bad boy". Je pointe le doigt dans sa direction.

" Joe ! "

Il n'a pas l'air de comprendre.

" J'ai trouvé à qui tu me fais penser : Joe, le "blondin". Clint Eastwood dans "Le Bon, la Brute et le Truand" ! "

J'éclate de rire avant de passer mon casque et de venir m'installer derrière lui. je rie encore un peu en passant les bras autour de son ventre pour me serrer contre lui.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 24 lundi 05 mars 2012, 22:42:44

Être comparé à un gars de film ét&it flatteur, aissi sourit-il avait de fredonner la musique célèvre issue du film. Oui, il le connaissait, mais le bad boy était autrement plus bad que le mec qui jouait dans le film. Mais merci clint eastwood pour ça, ce n'était pas désagréable à regarder comme film. Si elle aimait les clint eastwood, il y avait moyen de passer de bonnes soirées télés...

Il attendit qu'elle soit bien installée, et prenant doucement ses mains, il les fourra dans lesdites poches avant de baisser sa visière, parce qu'il avait une passagère, le trajet prendrait une petite vingtaine au lieu des cinq minutes possibles qu'il aurait eu tout seul, il ne voulait pas qu'elle ait peur, et encore moins qu'elle ne veuille plus monter sur son bébé.

Il mit en route la bécane et démarra, faisant se lever légèrement la roue avant. Dre qu'il roulait bien était un peu exagéré, en fait il roulait comme un cinglé, ou du moins, on sentait poindre l'as sous le cinglé, il avait l'habitude de longues poursuites et pour lui, les routes étaient un vaste terrain de jeu ! De plus, il n'avait jamais été trop cramé pour tenter l'impossible, il était assez pragmatique, sacré avantage ! Mais bon, il ralentit la cadence en la sentant se crisper, pour se dérmément aux limitations...

Le reste du trajet finit sans anicroche, presque jusqu'à la fin.... en effet grande ligne droite, le restaurant était au bout, mais voilà, il y avait une tradizione pour les motards qui venaient chez Cezario, le principe du dernier qui freine est un lâche...;avec une vielle alareme à détecteur de mouvement, Cezario avait bricolé ça, et Gabriel fonçait à toute bringue, couché sur sa moto, avant de finalement piler et faire un magnifique dérapage dans des gravillons prévus à cet effet, le dérapage, ponctué de coups de frein bien prévus à l'avance avait pour but de dessiner une figure dans les gravillons.....il aurait peut être du le faire une autre fois, mais bon. Quand la moto se stoppa, il dit, amusé en coupant le contact :

« Terminus, tout le monde descend, nous sommes arrivés ! »

Ouais, il aurait du se retenir, la dernière avait gerber t étrangement, il sentait qu'elle serait sans doute un peu chamboulée, la petite Hitomi, mais ça pouvait paraître logique ! Aussi, l'aida-t-il à descendre et à gravir les marches pour s'installer en terrasse, laissant la moto là où elle était. Doucement, il la fit s'asseoir à une table et un serveur vint demander ce qu'ils désiraient. Le blondinet dit qu'il voulait voir Cezario malheureusement il n'était pas là, tant pis, alors deux verres de scotch, histoire de se remettre, rien de tel qu'un verre de scotch...

« Tu devrais regarder en dessous, par dessus la balustrade, vers la moto, surprise !Tu penses que ça va aller ? »

On leur apporta  bien vite les verres et deux cartes. En bas, était dessiné dans le sol grâce au dérapage, un superbe éclair sous un nuage....c'état de l'art....

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 25 mardi 06 mars 2012, 12:26:09

Mais il est malade ce type ?! Il fonce comme un taré avec sa bécane ! J'aurais du garder les sangles de Bébert pour m'attacher à lui. Chaque fois qu'il freine ou tourne, je décolle de la moto. Je n'imagine pas quand il est seul, et pressé. Je n'imagine pas grand-chose en fait. La ville défile autour de moi, les voitures, les bruits de moteurs ou de klaxon. Il penche tellement dans les virages que j'ai l'impression d'être sur une barque en pleine tempête. Il n'a peut-être pas apprécié que je le compare à Clint Eastwood ? Ou il veut me dégoûter de la moto ? Les mains toujours dans ses poches je me serre contre lui durant tout le trajet. Je ne veut pas voir ce qui se passe autour de moi, mais je n'ose pas fermer les yeux.

La fin de la route est moins secouée, mais tout aussi terrifiante. Il fait rugir son bolide à fond de gaz dans la dernière ligne droite. Et alors que je crois qu'il n'y aura pas pire, il se met à déraper dans tous les sens sur du gravier. Cette fois je ferme les yeux, serrant les dent pour retenir un cri. Si ça se trouve il a fini par perdre le contrôle ? J'ai encore l'impression que je vais décoller, mais qu'il va aussi partir dans le décors, et la moto dans une autre direction. La peur de ma vie. Quand il arrête finalement la moto je manque encore une fois de partir les quatre fers en l'air. Je descend, tremblante comme une feuille et sans doute pâle comme un linge. Après avoir enlevé mon casque je suis encore trop choquée pour lui passer un savon. Qu'il risque sa vie dans son travail me donne déjà assez de soucis, mais qu'il risque la mienne sur son temps libre...

Il remarque sans doute dans quel état je suis car passe dans mon dos un bras rassurant pour me guider à la terrasse. Apparemment son ami n'est pas là, en revanche ils ont du scotch. Le serveur part nous en chercher un verre chacun en nous laissant les cartes.

" Tu devrais regarder en dessous, par dessus la balustrade, vers la moto, surprise !Tu penses que ça va aller ? "

Je suis le conseil pour découvrir une espèce de tag au sol représentant un nuage et un éclair. Et en bout du sillon qui creuse le gravier, le roue arrière de la moto. Il est fier de lui, le casse-cou. Heureusement le serveur revient avec les verres. Sans un mot je prend le mien et le vide d'un trait. Il est pas fameux, ce scotch. Au moins il a fait retomber la panique. Je braque un regard noir sur Gabriel.

" Tu conduis comme un malade. J'ai déjà peur de remonter sur ta moto pour rentrer à l'appartement. "

C'est lui-même qui m'a dit qu'il voulait de la franchise, autant commencer tout de suite. Je prend la carte en commence à lire en diagonale. Je pourrais encore enfoncer le clou, mais ce ne serait pas aussi pertinent. D'un autre côté il aurait pu réfléchir un peu. Je n'ai pas de voiture, même pas un vélo. Et il me joue la scène d'ouverture d'Akira version Seikusu. Pour draguer un petit d'adrénaline est plutôt une aide, mais il y va vraiment trop fort. Je suis prof, pas cascadeuse.

Je lève furtivement les yeux de ma carte histoire de voir si la douche froide à eu son petit effet. Après tout ça commence à faire pas mal de temps qu'il me fait tourner en bourrique. J'ai bien droit à une petite revanche. Il y a encore cinq minutes il devait se dire que c'était du tout cuit, mais je me demande à combien il évalue ses chance de me mettre dans son futon ce soir ?

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 26 mardi 06 mars 2012, 12:59:08

Lui ? Conduire comme un malade ? Il était certes peut être imprudent, mais il ne conduisait pas ! Il pilotait ! Il était un as, et il avait voulu montrer ce qui se passait, à moindre échelle, certes, mais le montrer quand même, et après, elle ne s'étonnerait plus de ses blessures si il en avait. L'ennui, c'était qu'il lui vaiat fait peur pour rentrer. Ce n'était pas facile à entendre....d'un autre côté on lui avait dit qu'il aurait du rouler sur circuit au lieu de deveni flic...

Il soupira....comment faire pour réparer sa boulette ? Il n'y avait aucun moyen, car il ne pouvait pas dire grand chose et bizarrement, il n'avait plus soif, il avait voulu lui faire gouter à l'ivresse de la vitesse, il avait voulu lui faire sentir le vrombissement de moteur qui envoyait dans tout le corps de petites vibrations du au moteur sous la carosserie...il avait voulu lui montrer un de ses plaisirs, et il était bien mal agencé dites moi....

Il était tout peunaud maintenant, il n'avait eu aucune mauvaise intention, aucune, rien du tout, il y avait juste eu une mauvaise interprêtation. C'était bien triste d'en être arrivé à ce niveau, non ? Lui, il était persuadé que oui, la peur de la vitesse était une absurdité, quand on allait dans un grand huit, c'était pareil après tout ! Mais bon, il savait ce qu'elle attendait sans doute de sa part, et malheureusement, elle était parfaitement en droit bde l'attendre...

« Au début, je voulais te dessiner dans les graviers, mais c'est un peu trop compliqué.... »

Il se passa la main des les cheveux encore un peu humide, soupirant avant de lâher, toujours en culpabilisant :

« Désolé, je ne voulais pas te faire peur, si tu préfères que je t'appelle un taxi pour rentrer, pas de problème, je comprendrai.... »

Appeler un taxi, il ne l'avait jamais fait et il n'aurait jamais aimé entendre ces mots.... c'était quelque chose qu'il apprécierait ne jamais plus avoir à refaire d'ailleurs....enfin bon. Il avait désormais le ventre un peu trop noué, mais il se dénouerai avec la faim...

« Encore vraiment désolé....je me ferai pardonner, promis.... »

Il effleura sa main avec douceur alors, comme pour vouloir offrir un contact rassurant, malgré son côté fugitif. Toujours en soupirant il but une gorgée de son scotch, il n'était décidément pas bon, il était habitué à mieux point de vue qualité, en même temps, Cezario quand il était là lui serviait quelque chose de bien meilleur. Espérons que le repas soit plus prometteur que l'apéro.

Encore gêné de son effet un peu trop fort par rapport à ses prévisions, il avait l'impression d'aller doucement, enfin bref.

« Tu me laisserais une seconde chance.... »

Puis, à lui même, il dit :

« F O R midable, comment bousiller une soirée....Gabriel, tu es trop fort ! »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 27 mardi 06 mars 2012, 16:14:44

Ça marche, j'arrive pas à y croire. Il se met à se justifier et s'excuser, avec quelques petites gestes révélateurs. La main qu'il passe dans ses cheveux par exemple. Il doit vraiment croire qu'il a griller ses chances. Il me propose même d'appeler un taxi. De la façon dont je tiens mon menu il ne voit que mes yeux, et je lui fais les gros yeux de méchante prof que je réserve aux élèves qui me mettent trop ouvertement en classe. Mais en dessous je ne peux m'empêcher de sourire. Et bien sûr je ne répond pas, je le laisse s'enfoncer, puis commencer à se morfondre. Mon super flic de coloc' n'est plus si sûr de lui.

" Tu me laisserais une seconde chance.... "

C'est trop beau, je ne peux pas résister. Plutôt que de répondre je baisse les yeux vers mon menu, apparemment toujours aussi dire. L'ambiance de merde que je suis en train de coller ! Tout le monde à la terrasse doit le sentir. Du coin de l'œil je l'aperçoit qui détourne la tête. Je n'entends pas ce qu'il marmonne mais je pense en avoir une vague idée. C'est bon, Hitomi, il a son compte. Maintenant il sait que malgré tout ce n'est pas si facile de mener la danse. Après tout je ne suis pas de ses "coups" d'un soir qui prendra la porte au petit matin. On va partager l'appartement, se fréquenter de façon intime d'une manière ou d'une autre. Ce n'est pas rien.

Je fais mine de me redresser sur ma chaise pour cacher que j'enlève une de mes chaussures. Sans baisser la menu qui cache mon sourire. J'avance mon pied sous la table pour trouver l'intérieur de son mollet, puis je remonte lentement. Arrivée à sa cuisse je laisse tomber la carte en éclatant de rire. Je manque d'en tomber à la renverse sur ma chaise. Mon pied revient se glisser dans sa chaussure. C'est que mine de rien je n'ai pas mangé de la journée. Entre les meubles, les cartons, la bonne idée de Bébert, les lessives et toutes ces émotions : je commence à avoir faim.

" Vas-y molo au retour et je verrais si tu mérites te seconde chance. "

J'approche ma chaise de la table m'y accouder et me pencher vers lui avec mon menu.

" Au fait, vu que tu connais la maison : qu'est-ce que tu me conseilles ? "

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 28 mardi 06 mars 2012, 19:11:59

La question n'était pas en fait tant de la seconde chance que de la confiance, elle disait avoir peur de rentrer avec lui, donc qu'elle ne lui faisait pas conifance pour rentrer, cela voulait tout dire, ça commençait bie,ne trouvez vous pas ? C'étaot parfait ! Oui, aussi merveilleux qu'une punaise dans un pantalon ou qu'une de ses chaussette de la veille sous le ,nez....c'était délicieusement et merveilleusement à chier ! Il n'ose pas la regarder alors qu'il avait la tristesse de remarquer que rien ne semblait avoir changé.

La froidure soudain sembla s'amplifier, le silence de la jeune femme amenait un froid comme rarement il en avait senti sauf dans la maison familiale....Super, il avait pas quitté un enfer pour un autre...il était passé de l'enfer du devoir au monde du silence...charmant, et ça, parce qu'il avait eu la merveilleuse idée de montrer à Hitomi à quel point il aimait sa bécane et à quel point elle marchait bien....d'autant qu'au final, il voulait aussi frimer un peu beaucoup...

Il sentit quelque chose contre sa jambe, remontant le long de son mollet vers sa cuisse. Il regarda sous la table pour voir, à sa grande stupéaction, le pied de la jeune femme, un peu plus et il donnait un coup de pied, heureusement qu'il  ne frappait pas à l'aveugle en pensant que c'était le chat de la voisine, car il aurait pu en prendre à nouveau pour son grade....

La carte du menu tombe, laissant poindre le visage de la jeune femme, qui était en train de beaucoup se marrer, de rire de manière assez flagrante, preuve qu'elle s'était clairement foutu de sa tête ! Bon sang, lui il la jouait réglo, et elle, elle la jouait de cette manière ? Pas juste !  Il se sentait un peu frustré en même temps, de s'être laissé avoir si facilement, ça ne se reproduirait pas !

Par contre y aller mollo.....mais il y était allé mollo, mine de rien ! Elle ne l'avait jamais vu aller à toute bringue en pleine poursuite à moto, non, là, il avait roulé posément, doucement même, c'était resté extrèmement soft pôint de vue conduite ! Mais sur le coup, autant fermer sa gueule !  C'était la chose la plus intelligente à faire !

Il se contenta donc d'acquisser de la tête, promesse qu'il tenterait de faire mieux, pas qu'il réussirait ! Après, pour son autre question, les choses étaient plus compliquées, en effet, mais les choses ne pouvaient être que plus simples en même temps, tout était bon ! Mais la spécialité du resto de Cezario, c'était la catégorie des pâtes, pas ces nouilles que l'on mangeait en bol avec un bouillon et plein de garniture, juste un plat de pâtes maisons, que ce soit la pure sauce italienne, semblable à une sauce bolognaise (mais ne le dite jamais à Cezarip, où il s'énervera …), une sauce carbonara, une sauce à la menthe....franchemen, il avait déjà du mal à lui tout seul pour choisir sa propre pitance, mais alors celle d'une autre personne.... le tout était de choisir la sauce des pâtes en fonction de la personne et de l'humeur....

« L'ennui, c'est que tout est bon, même si j'ai une préférence pour les pâtes, mais alors après choisir, c'est comme si il fallait désigner, dans une fraterie jumelle une des deux personnes en se basant sur le physique uniquement....c'est trop difficile, du coup, comme je viens là presque une fois par semaine depuis plusieurs années, disons que je fais tourner. Aujourd'hui, je vais prendre un plat de tagliatelles faites maison avec une sauce au poisson, au saumon même ! Les tagliatelles sont meilleures que les les autres types de pâtes à mon avis, et si les petits oignons ne te dérangent pas, je te conseille la carbonara, avec sa généreuse dose de bonne crème, ses petits lardons fondants....un vrai délice !  Et ils te casse un œuf dessus au dernier moment pour que le jaune se ballade sur les pâtes alors que tu manges... »

Il sourit avant de s'avancer vers elle, comme poyur une confidence avant de dire  amusé :

« Par contre, ils sont un peu radin sur le parmesan.... »

Ne pas dire en plein restaurant que le patron est radin quelque part, ça se fait pas, enfin, pas à haute voix du moins ! Puis, doucement, il appela le serveur pour demander une bouteille de vin. Oh, il ne buvrait pas trop, les bouteilles pour deux étaient plus petites que les bouteilles normales et quand le serveur apporta le rosé, qui irait le mieux avec les pâtes, il dit, pour rassurer Hitomi :

« Bon, si je conduis comme un malade alors ne me vois jamais en train de bosser...;remarque, tu as peut être une idée sur certaines blessures ainsi, mais pas celles d'aujourd'hui....quand je me casse la gueule en moto, je fais pas le fier, je me la boucle et je me soigne en silence car c'est sans doute préférable de ne pas la ramener quand je me plante, même si c'est rare ! »

Pure bravade en vain avant de conclure, tout sourire :

« Mais j'ai une question, toutes tes collègues sont comme toi, où tu marques la règle à la française, par une exception ? »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 29 mercredi 07 mars 2012, 14:51:08

Il n'a pas l'air ravi que je le fasse tourner en bourrique, mais il ne relève pas. Et en me répondant il montre bien qu'il est toujours en confiance. Tant mieux. Je voulais juste rétablir un peu l'équilibre, pas briser le rêve. De toutes façons je pense en avoir juste assez fait sous la table pour lui donner envie d'expédier le dessert. Donc il me conseille les carbonara, ce qui est plutôt tentant. Puis il se penche vers moi.

" Par contre, ils sont un peu radin sur le parmesan.... "
- J'imagine que si Cezario était dans les parages, il faudrait pas qu'il entende ça. "

Ça valait bien un sourire, mais le serveur ne va plus tarder à revenir prendre les commandes. je me replonge dans le menu.

" Les carbonara c'est un peu riche, non ? "

Je compte bien me coucher tard, mais j'ai autre chose en tête qu'une digestion intensive. Heureusement je ne tarde à trouver quelque chose de plus léger, et qui sent toujours la Méditerranée. Tomates, ail, huile d'olive... Le garçon revient. Allez, va pour les spaghettis à la romaine. Comme il se doit, c'est monsieur qui commande le vin. Une fois de plus je préfère me taire, et je trouve qu'il fait le bon choix. Un rosé. Ça me rappelle quand je vais passer des vacances dans le sud de la France, chez des amis de ma mère. Il ne manquerait plus que les cigales et le soleil, mais ça m'étonnerait qu'on en trouve au Japon à une heure pareille.

Une fois la bouteille sur la table et le premier verre servi, je crois qu'on peut dire que les choses sérieuses commencent. Enfin, d'une certaine façon.

" Bon, si je conduis comme un malade alors ne me vois jamais en train de bosser...;remarque, tu as peut être une idée sur certaines blessures ainsi, mais pas celles d'aujourd'hui....quand je me casse la gueule en moto, je fais pas le fier, je me la boucle et je me soigne en silence car c'est sans doute préférable de ne pas la ramener quand je me plante, même si c'est rare !
- Je ne voulais pas te vexer, enfin pas vraiment. Mais j'ai pas l'habitude de la vitesse. Ici je me déplace seulement à pied ou en bus. depuis que je suis toute petite je préfère marcher. "

Il faut dire que j'ai grandi dans un petit village irlandais au bord de la mer. C'était toujours plus amusant de se balader que de rester sur le bitume. Et à cet âge, quand on fait des bêtises, mieux vaut toujours fuir à travers champ. En attendant les assiettes je sirote une gorgée de vin. Bien frais, juste assez sucré. Cezario doit plus s'y connaître en vin qu'en whisky. Mais les méditerranéens et le whisky... personne n'est parfait, il n'y avait qu'à me voir descendre de la moto, ou me demander de faire la cuisine...

" Mais j'ai une question, toutes tes collègues sont comme toi, où tu marques la règle à la française, par une exception ? "

Je manque de m'étrangler avec ma gorger de vin. Je repose le verre en passant le revers de ma main libre sur mes lèvres.

" Si tu veux tout savoir je suis arrivée en remplacement d'une prof de soixante-deux ans qui prenait sa retraite anticipée. Je dois être la plus jeune du lycée. D'ailleurs, si j'étais pas à moitié irlandaise : je serais sans doute encore en train bûcher des exams. J'espère bien que je sors du lot. "

À vrai dire je ne passe pas beaucoup de temps avec mes collègues. Entre l'appartement dont je devais m'occuper toute seule, mes cours, et mes autres "occupations", je n'avais pas le temps. Ça va peut-être changé ? Mais je verrai au fur et à mesure. Je ne sais pas encore qui a emménagé avec moi. Un colocataire qui fera sa part de travail ou un gamin qui laissera traîner ses chaussettes sales jusque dans le frigo ? Cela dit a l'air au moins un peu sérieux. Il aurait pu profiter cent fois de la situation aujourd'hui : il a préféré m'inviter au restaurant.

Je pense bien qu'il a une idée derrière la tête, moi-même j'en ai plein. Mais pour une fois que j'ai l'occasion de faire connaissance avec quelqu'un je préfère ça. Je m'accorde une nouvelle gorgée de vin avant de reposer mon verre.

" Et toi ? J'imagine que tous tes collègues ne chargent pas à moto dans des fusillades. "






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