Iruka se réveilla lentement, un bruit sourd similaire à un poing tambourinant la porte, ce qui fit légèrement grimacer le jeune homme qui aurait bien aimé voir son samedi démarrer en paix.
- Iruka ... Iruka ! Dis tu pionces ?
Un oreiller vint s'écraser conter la porte faisant un léger bruit, signalant que le jeune lycéen allait devoir se lever pour le ramasser et donc tout naturellement ouvrir cette satané porte pour savoir ce que l'on voulait de lui. non sans avoir un visage d'endormi, la faute à la fête d'hier dans le dortoir, pour il ne savait plus quelle raison. D'une petit voix il se mit à demander.
- Moui ... c'est pour quoi ?
- On va faire une petite virée en ville, tu viens avec nous ?
- Il est ... quel heure ...
- 10 H00
- Quoi ...
- d-i-x h-e-u-r-e-s
- Ha il est ... QUOI !!!! Il est si tard !
Sans donner plus d'explication il partie faire sa toilette, disant qu'il avait beaucoup de chose à faire, dont trouver un emploi pour gagner un peu d'argent, ce qui n'était pas faux en soit. Le véritable motif de ce réveil explosif était qu'il voulait profiter de sa journée pour regarder des tenues qu'il pourrait acheter, une fois un travail acquit. Il avait conscience que se balader tout le temps en tenue de lycéenne n'allait pas être facile et qu'une robe ou une tenue plus banale passerait plus inaperçu.
Il attendit 11H00, le temps que tout le monde parte. Ayant un peu de mal à enfiler tout son déguisement et surtout le soutient-gorge rembourré, ce qu'il pouvait peiner pour cet accessoire, sans parler de la manipulation pour dissimuler sa troisième jambe et donner l'impression d'avoir un sexe de fille. Le temps qu'il sorte il était déjà midi, autant dire qu'il allait falloir attendre une petite heure pour pouvoir faire les magasins, ceux qui l'intéresse faisant un break entre 12 et 13 heures.
Iruka eut une petite faim, il se mit donc à chercher un petit magasin où se vendait un peu de tout en matière de repas préparé. La chance voulu qu'il trouve un bentô avec des oeufs et du crabe, il aimait ça, cela se perçu sur son porte-monnaie qui ne contenait plus que quelques yens, de quoi s'acheter une canette de soda s'il avait un petite soif.
Une fois rassasié, ce qui était facile avec son appétit d'oiseau, il se mit en marche pour faire les boutiques, prenant bien garde de se mêler dans la foule quand il voyait un des garçons du dortoir. L'un vint à s'approcher trop dangereusement de lui, l'ayant visiblement confondu avec un lycéenne qui demandait de l'aide. Aussi n'eut-il d'autre choix que de fuir dans un magasin quelconque pour le semer dans les rayons, il bouscula une femme, s'excusa et parti, d'un pas précipité dans le magasin en face.
De là il put voir son poursuivant laisser tomber, soupirant, il allait se remettre en route quand il constata que le hasard l'avait mené dans un des magasins qu'il comptait visiter. La vendeuse se mit à s'approcher.
- Vous désirez quelque chose mademoiselle ?
Le "mademoiselle" eut tôt fait de le faire rougir et de retenir sa respiration, faisant un geste négatif de la tête pour que la vendeuse s'éloigne de lui et qu'il puisse respirer. Il se mit alors à se balader entre les rayons, évitant pour l'instant le coins sous-vêtements, il était là pour voir des robe et des tenues, pas de la lingerie et puis si quelqu'un le chope dans ce rayon, tout en découvrant sa supercherie, il allait se faire passer pour une pervers.
Iruka se mit tout d'abord à regarder les robes, étant en même temps fasciné et un peu perturbé par tant de coloris et de coupes différentes. Il regarda furtivement les débardeurs, pour lui c'était cuit d'avance, mais cela ne faisait pas de mal de se renseigner. Iruka se mit à user de son imagination, ayant une bonne idée des proportions pour s'imaginer avec les vêtements.
Il était d'ailleurs dans un visualisation d'une robe tombant à mi-mollet quand il percuta encore une personne.
- Pard ...
Iruka se rendit vite compte qu'il n'avait pas adoucis sa voix, ce genre de chose étant très difficile pour lui, encore plus quand il est sous le coups de la pression comme le cas présent, mais il réussit à assez bien s'en sortir. Il inclina le buste.
-Pardon madame.
Ce n'est qu'en relevant la tête qu'il vit qui était cette femme, un professeur et pas n'importe laquelle, un professeur qu'il avait assez souvent. Il eut de grande difficulté à cacher un rictus de peur, préférant se retourner et essayer de partir du rayon de la manière la plus naturelle possible, autant dire qu'il était à côté de la plaque car c'est justement quand on pense cela qu'il vaut mieux ne pas le faire.
Il n'avait qu'une envie à se moment là, renoncer à son plan de lèche vitrine et retourner au dortoir.