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Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei] -FINIT-

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Kyoku Iruka

Humain(e)

Iruka se réveilla lentement, un bruit sourd similaire à un poing tambourinant la porte, ce qui fit légèrement grimacer le jeune homme qui aurait bien aimé voir son samedi démarrer en paix.

- Iruka ... Iruka !  Dis tu pionces ?

Un oreiller vint s'écraser conter la porte faisant un léger bruit, signalant que le jeune lycéen allait devoir se lever pour le ramasser et donc tout naturellement ouvrir cette satané porte pour savoir ce que l'on voulait de lui. non sans avoir un visage d'endormi, la faute à la fête d'hier dans le dortoir, pour il ne savait plus quelle raison. D'une petit voix il se mit à demander.

- Moui ... c'est pour quoi ?

- On va faire une petite virée en ville, tu viens avec nous ?

- Il est  ... quel heure ...

- 10 H00

- Quoi ...

- d-i-x h-e-u-r-e-s

- Ha il est ... QUOI !!!! Il est si tard !

Sans donner plus d'explication il partie faire sa toilette, disant qu'il avait beaucoup de chose à faire, dont trouver un emploi pour gagner un peu d'argent, ce qui n'était pas faux en soit. Le véritable motif de ce réveil explosif était qu'il voulait profiter de sa journée pour regarder des tenues qu'il pourrait acheter, une fois un travail acquit. Il avait conscience que se balader tout le temps en tenue de lycéenne n'allait pas être facile et qu'une robe ou une tenue plus banale passerait plus inaperçu.

Il attendit 11H00, le temps que tout le monde parte. Ayant un peu de mal à enfiler tout son déguisement et surtout le soutient-gorge rembourré, ce qu'il pouvait peiner pour cet accessoire, sans parler de la manipulation pour dissimuler sa troisième jambe et donner l'impression d'avoir un sexe de fille. Le temps qu'il sorte il était déjà midi, autant dire qu'il allait falloir attendre une petite heure pour pouvoir faire les magasins, ceux qui l'intéresse faisant un break entre 12 et 13 heures.

Iruka eut une petite faim, il se mit donc à chercher un petit magasin où se vendait un peu de tout en matière de repas préparé. La chance voulu qu'il trouve un bentô avec des oeufs et du crabe, il aimait ça, cela se perçu sur son porte-monnaie qui ne contenait plus que quelques yens, de quoi s'acheter une canette de soda s'il avait un petite soif.

Une fois rassasié, ce qui était facile avec son appétit d'oiseau, il se mit en marche pour faire les boutiques, prenant bien garde de se mêler dans la foule quand il voyait un des garçons du dortoir. L'un vint à s'approcher trop dangereusement de lui, l'ayant visiblement confondu avec un lycéenne qui demandait de l'aide. Aussi n'eut-il d'autre choix que de fuir dans un magasin quelconque pour le semer dans les rayons, il bouscula une femme, s'excusa et parti, d'un pas précipité dans le magasin en face.

De là il put voir son poursuivant laisser tomber, soupirant, il allait se remettre en route quand il constata que le hasard l'avait mené dans un des magasins qu'il comptait visiter. La vendeuse se mit à s'approcher.

- Vous désirez quelque chose mademoiselle ?

Le "mademoiselle" eut tôt fait de le faire rougir et de retenir sa respiration, faisant un geste négatif de la tête pour que la vendeuse s'éloigne de lui et qu'il puisse respirer. Il se mit alors à se balader entre les rayons, évitant pour l'instant le coins sous-vêtements, il était là pour voir des robe et des tenues, pas de la lingerie et puis si quelqu'un le chope dans ce rayon, tout en découvrant sa supercherie, il allait se faire passer pour une pervers.

Iruka se mit tout d'abord à regarder les robes, étant en même temps fasciné et un peu perturbé par tant de coloris et de coupes différentes. Il regarda furtivement les débardeurs, pour lui c'était cuit d'avance, mais cela ne faisait pas de mal de se renseigner. Iruka se mit à user de son imagination, ayant une bonne idée des proportions pour s'imaginer avec les vêtements.

Il était d'ailleurs  dans un visualisation d'une robe tombant à mi-mollet quand il percuta encore une personne.

- Pard ...

Iruka se rendit vite compte qu'il n'avait pas adoucis sa voix, ce genre de chose étant très difficile pour lui, encore plus quand il est sous le coups de la pression comme le cas présent, mais il réussit à assez bien s'en sortir. Il inclina le buste.

-Pardon madame.

Ce n'est qu'en relevant la tête qu'il vit qui était cette femme, un professeur et pas n'importe laquelle, un professeur qu'il avait assez souvent. Il eut de grande difficulté à cacher un rictus de peur, préférant se retourner et essayer de partir du rayon de la manière la plus naturelle possible, autant dire qu'il était à côté de la plaque car c'est justement quand on pense cela qu'il vaut mieux ne pas le faire.

Il n'avait qu'une envie à se moment là, renoncer à son plan de lèche vitrine et retourner au dortoir.
« Modifié: samedi 17 mars 2012, 15:52:23 par Kyoku Iruka »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 1 mercredi 15 février 2012, 16:24:12

La profitude ça craint ! J'ai tellement corrigé de copies hier soir que je n'avais même plus envie d'agiter ma main à autre chose. C'est tout de même triste pour une jeune femme en pleine force de l'âge. Pire encore : je ne suis pas sortie une seule fois depuis mon arrivée dans cette ville. Il faut dire que j'aurais eu du mal. Les tailleurs que je met pour faire cours n'ont rien de très festifs, et à part eux je n'ai qu'une paire de jeans et quelques T-shirt que je garde pour faire du sport. Je commence à en avoir assez de compter sur la chance pour me faire rencontrer gens. J'espère que les choses vont vite évoluer de ce point de vue.

Tant pis pour mes économies : aujourd'hui c'est shopping. Et dès ce soir, peut-être... Mais chaque chose en son temps. je dois déjà explorer un peu le centre commercial, voir ce que les boutiques de la galerie marchande ont a proposer. À peine arrivée je lâche un soupire abattu. C'est noir de monde. Je ne veux même pas imaginer ce que ça donne pendant les soldes. En plus, avec mon jeans et mon débardeur blanc en coton, je suis un vrai sac à patates. Libérées de leurs uniformes scolaires, les jeunes filles s'en donnent à cœur-joie. Elles sont toutes plus sexys les unes que les autres. Attendez un peu que je m'y mette, sales gamines. Yamagashi-sensei va vous faire pleurer de jalousie !

Enfin, il faut déjà que je trouve de quoi m'habiller. Je passe devant une boutique. À voir la vitrine ce n'est pas ce qu'il me faut. J'ai déjà assez de tailleurs. Quoi que l'ensemble gris avec un pantalon me changerait des jupes. Le temps de jeter un œil au prix je décide de passer mon chemin. Quelques pas plus loin je me laisse tenter par une boutique moins guindée. Des robes, des débardeurs, des jupes un peu plus longues et amples que ce dont j'ai l'habitude. Je trouverais bien quelque chose là-dedans. Alors que je passe en revue quelques robes, me demandant si ma poitrine tiendra dans leurs décolleté, quelqu'un me bouscule.

- Pard ...

J'allais aussi m'excuser, mais la voix de cette fille me paraît bizarre. Elle baisse la tête pour s'excuser d'une voix plus douce.

- Ce... Ce n'est rien.

Elle est à croquer. Son visage me dit quelque chose. Elle a l'air crispée. Une de mes élèves ? Ou seulement une fille timide ? Sa petite voix ne me dit rien, mais l'autre... Je suis sûre que je la connais. Soudain elle file dans les rayons sans me laisser le temps de la retenir. J'espère qu'elle n'est pas en train de fuir à cause de moi. On dirait bien que si. Je pars à mon tour dans les rayons, à grands pas. Un coup à droite, puis tout droit et je me retrouve nez à nez avec elle. La pauvre a l'air terrifiée. J'allais m'excuser à nouveau mais... En y regardant de plus près... Non ! Je dois rêver !

- Iruka-kun ?

Je me trompe forcément. Kyoku Iruka, le jeune homme effacé, l'un des rares à suivre mes cours au lieu de passer l'heure à baver en me reluquant. Pourtant c'est bien lui. Et je réalise que j'ai peut-être dit son nom un peu trop fort. Je balaie la boutique du regard. Personne ne semble nous avoir remarqués. Je passe mon bras autour du sien pour l'entraîner dans un rayon désert.

- Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Et dans cette tenue en plus ?

J'aurais peut-être du le laisser prendre la fuite, mais il est trop tard.

Kyoku Iruka

Humain(e)

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 2 mercredi 15 février 2012, 16:54:21

Iruka se mit à presser de plus en plus le pas, essayant de filer à l'anglaise. Il le savait, il savait ce qui arriverait si son secret venait à être découvert, un réunion avec le comité de discipline pour parler de son cas, une convocation de ses parents et aussi le risque de se faire tout simplement rejeté par sa famille, cela n'est pourtant pas faute d'y avoir pensé plusieurs fois, mais qui aurait put prédire que la personne qu'il rencontre est sa prof. Il se mit à bifurquer dans le rayon principale, quand une personne vint à surgir devant lui, le faisant pousser un "KIII" étant bien de lui, ce cris de peur étant inimitable sur bien des points, surtout le sursaut qu'il eut.

- Iruka-kun ?

Le jeune homme ne sut quoi dire, regardant comme Yamagashi si personne n'avait entendu, c'est vrai que Iruka, ça sonne pas du tout féminin, la vendeuse semblait n'en avoir rien à faire, après tout si le jeune homme achetait des article cela faisait quand même une rentrée d'argent et critiquer serait prendre le risque de perdre un client.

Le lycéen ne put rien faire face à la prise de sa prof, rougissant davantage à la manière dont il était embarqué dans un rayon désert, les autres clientes étant visiblement toute sur le point de finir leurs achats. Iruka flippait, il tremblait de peur à l'idée de cela se sache, ce qui réduirait sa tentative à néant sans parler de la réputation qu'il se ferait  dans la bahut.

- Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Et dans cette tenue en plus ?

Iruka tenta sa chance en essayant de mentir, essayant de garder une voix qui restait féminine, même si l'effort se voyait de trop pour rendre son sketch crédible, surtout face à une femme qui avait plus d'expérience que lui dans bien des domaines.

- J ... Je ne vois pas de qui vous ... parlez. Mon nom est ... Riruko.

Comme mensonge il y avait mieux, surtout que le jeune homme n'avait que modifié son prénom, quelqu'un de futé pouvait très vite retrouver l'écriture du prénom qui était similaire à celui d'Iruka. Ce dernier vit très vite que son mensonge n'avait pas marché, aussitôt la peur se dessina sur son visage et il vint littéralement à se prosterner devant Yamagashi.

- Je ferais tout ce que vous voudrez, mais ne dite rien à propos de moi. Senseï.


Son attitude pouvait se comprendre, au japon ce n'était pas bien vu qu'un homme se travestisse, Iruka n'avait plus qu'a attendre de savoir comment le professeur réagirait, se elle optait pour le dénoncer, il n'aurait d'autre choix que de ce griller des neurones à sortir du pétrin. Même si discréditer un professeur n'était pas quelques chose qu'il aimait. Si Yamagashi connaissait un peu Iruka, ce dernier ne savait pas grand chose et donc il ne pouvait pas estimer à l'avance ce qu'elle demanderait en compensation de son silence. Si elle voulait se taire.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 3 mercredi 15 février 2012, 17:53:48

- J ... Je ne vois pas de qui vous ... parlez. Mon nom est ... Riruko.

Mais quel boulet ! Il est aussi bon menteur que je suis astronaute. Je soupire à peine qu'il se jette à mes pieds.

- Je ferais tout ce que vous voudrez, mais ne dite rien à propos de moi. Senseï.

Je me penche pour le tirer par le bras.

- Relève-toi, imbécile. Si quelqu'un te voyait...


Et maintenant ? Je ne sais pas plus que lui ce que je devrais faire. Au lycée je l'aurais pris à part pour mettre les choses à plat en toute discrétion. J'ai connu un garçon à la fac, un de mes propres colocataires, que j'ai pris pour une fille pendant presque un an. Je me souviens encore de son regard quand il m'a avoué son secret, et le pourquoi de cette mascarade. Je me souviens aussi qu'il a touché le fond quand d'autres ont su ce qu'il en était. Le ramener à la surface n'a pas été une partie de plaisir.

Mais ce qui se passe aujourd'hui n'a rien à voir. Je l'ai pris sur le fait, un de mes élèves. Et sans doute le plus solitaire. Si je le dénonce, ce que je devrais faire, personne sera là pour le soutenir. J'ai trop de mal à l'imaginer en pervers pour lui infliger ça. Mais je me vois mal le planter là en lui disant simplement de ne pas s'inquiéter. Soudain une idée me vient...

- Tout ce que je veux ? Tu es sûr ?

Pourquoi pas, après tout ? Je connais son odieux petit secret. Quelle meilleure façon de le rassurer qu'en lui en confiant un ? Et quel secret plus odieux pour une prof qu'un petit chantage avec un de ses élèves ? Plus j'y pense et plus l'idée est séduisante. Je m'approche de lui avec un sourire en coin.

- Commence par me dire une petite chose...

Il est complètement paniqué, et je sens bien que je ne l'aide pas en passant une main sous sa jupe. Mes doigts remontent le long de l'extérieur de sa cuisse.

- Tu ne te sens pas à l'étroit dans ta petite culotte ?

Je sens que je vais beaucoup m'amuser avec lui. Et je compte bien en profiter avant qu'il ne réalise que nous sommes à égalité.

Kyoku Iruka

Humain(e)

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 4 mercredi 15 février 2012, 19:15:04

Iruka se fit relever, non sans avoir à étouffer un petit cris de surprise, étant quelque peu déséquilibré en avant part le fait d'être tiré, manquant de se vautrer par terre. Le jeune homme se mit à attendre le verdict que Yamagashi allait prononcer d'ici peu, car sa phrase n'avait pas répondu à sa demande, allait-elle le dénoncer ou non ?

C'est alors que la professeur se mit à demander une confirmation de ce qu'il avait dit avant. Mais pour Iruka il n'avait plus trop le choix, c'était ça ou alors risquer de ce faire rejeter par tous, le lycéen n'avait visiblement pas le choix, surtout quand on sait que niveau courage, il y a beaucoup mieux.

Vous me direz qu'il aurait put tout aussi bien partir en courant vers le dortoir et bruler les preuves compromettante. Oui il aurait put le faire s'il s'agissait d'une chose où il ne s'investissait pas. Hors s'habiller en lycéenne pour comprendre les filles étaient quelques chose d'important à ses yeux, pour comprendre aussi pourquoi la plupart c'étaient amusées à l'humilier.

Yamagashi se mit à s'avancer vers Iruka, qui, commençant à légèrement paniquer, par ce sourire en coin qui ne lui disait rien de bien, se mit à faire un petit pas en arrière, seulement il découvrit très vite que son professeur avait prit soin de le positionner pour que toute retraite en arrière soit réduite à néant par les rayons du magasin, sursautant au contact des vêtements, qui paraissaient d'un coup beaucoup moins amical.

Iruka décida de se laisser faire, son corps frissonnant quand les doigts de le jeune femme remontèrent le long de sa cuisse, le collant ne cachant rien des sensations tactiles qu'il peut sentir. Le lycéen commença à avoir ses pommettes qui rougirent, ne sachant visiblement plus du tout où se mettre dans cette histoire, étant paralysé par la peur de voir sa professeur sévir en cas de refus et en même temps quelques peu effrayé par ce qui allait bien pouvoir ce passer.

Vint la remarque quelque peu salace de Yamagashi, qui fit rougir de honte tout le visage d'Iruka, montrant clairement qu'il avait comprit le sens de la question, il essaya de répondre, non sans bégayer.

- J ... Je ... n ... non.

Il se mit à détourner les yeux de ceux de sa professeur, il mentait encore une fois, en effet son corps réagissait aux attentions de la jeune femme, heureusement pour lui sa manipulation semblait encore tenir, même si en effet il se sentait serré. C'est ça quand on veut porter des sous-vêtement de jeune fille. Iruka ne se défendait pas, pour tout dire il se demandait s'il n'avait pas tendu le bâton pour se faire battre. D'un coups il se mit à saisir la main baladeuse.

- Senseï ... c'est ... c'est embarrassant.

Iruka n'allait pas être au bout de ses surprises.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 5 mercredi 15 février 2012, 21:10:59

Il ne sait vraiment pas mentir. C'est touchant de le voir virer au rouge en tremblotant. Et sa façon de détourner les yeux est tout simplement craquante. J'en est presque des remords à le soumettre à mon petit tourment. Presque. Soudain, sorti de nulle part, il trouve le courage d'arrêter ma main.

- Senseï ... c'est ... c'est embarrassant.

- Plus embarrassant que de sortir dans cette tenue ?

Ma main n'a aucun mal à échapper à la sienne. Pour l'avoir surpris aujourd'hui, j'en sais sans doute plus que quiconque sur Iruka. Mais tout le monde sait bien une chose : il suffit de souffler dessus pour qu'il tombe. Et lui, que sait-il de moi ? Pas grand-chose. Sans doute pas assez pour se douter que je le mène en bateau.

J'approche encore. Alors que je me penche jusqu'à son oreille ma poitrine se pesse contre son torse. Je sens son souffle profond sur mon épaule.

- D'ailleurs, tu ne m'as pas dit pourquoi tu te déguises en fille.

Cette fois je pose mes deux mains sur ses hanches. Je les palpe, les caresse sans vraiment chercher à passer sous les vêtements.

- Si tu ne me réponds pas, je t'emmène dehors et je baisse ta jupe devant tout le monde.

Kyoku Iruka

Humain(e)

Bien évidement que pour le jeune lycéen, sortir déguisé en fille, était embarrassant, après tout quiconque ayant un peu de bon sens savait que cette pratique n'était pas habituelle et ne devait pas devenir habituelle. Iruka essaya en vain de bloquer la main du professeur, n'étant pas très adroit dans cette situation.

Le jeune homme ne put rien faire quand Yamagashi se mit à avancer un peu plus, Iruka s'enfonçant un peu plus entre deux articles, le visage de la demoiselle se mit à venir très près du sien, le souffle chatouillant son oreille. Son visage ne perdit pas de sa rougeur sentant la poitrine du professeur appuyer sur lui. Iruka avait le souffle rapide, pouvant sentir à chaque inspiration l'odeur de la charmante Yamagashi.

On aurait put se croire à une scène intéressante dans un manga, mais ce n'était pas de la fiction, simplement la réalité.

Iruka n'avait que trop compris que dans cette situation il était contraint de dire la vérité, raisonnement affirmé par les mains du professeur qui l'empêchait de partir et une menace qu'il prit très au sérieux, trop sans doute. Mais dire la raison de cet accoutrement était encore plus difficile que de s'habiller.  Il tenta deux fois de parler, mais les mots restèrent dans le creux de sa gorge, ne pouvant en sortir. Son coeur palpitait plus rapidement, , sa peur lui donnant un peu de vertige, tout ça uniquement lié à la pression énorme qu'il ressentait. Cela démontrait qu'il était au final une personne facilement manipulable en lui mettant un peu le stress. Puis enfin quelques mots sortirent, le ton montrait pleinement sa peur de la réaction du professeur.

- C'est ... c'est ...

Il se mit à prendre une grande inspiration et dit tout d'une traite.

- J'aimerais savoir ce que pense les filles, comment elle vivent leurs vies et savoir pourquoi certaines s'amusent à humilier les gens...

Son corps se mit à trembler, visiblement  il n'avait pas dit toute la vérité sur la raison.

- C'est aussi pour ... Kiiiii !!

Iruka se mit à perdre son équilibre, tombant sur le côté, saisissant ce qu'il pouvait tenir pour se rattraper à savoir Yamagashi, créant un bruit monstre, la vendeuse ne réagit cependant pas, hormis en soupirant, chose qui était étonnant de sa part. Le jeune homme se rendit compte que son professeur était au-dessus de lui, se mettant tout de suite à avoir un rire nerveux, même si on voyait que la situation l'embarrassait, il ne bougea pas, espérant que son professeur aura la brillante idée de se relever et non le mettre dans une posture plus indécente.

Yamagashi Hitomi

Créature

Le pauvre garçon tremble comme une feuille en m'avouant ce qu'il cherche. Comprendre les filles ? Je pourrais simplement lui dire qu'il n'y a pas de mystères. Ces petites pestes croient qu'elles peuvent tout se permettre parce qu'elles sont jeunes et belles. Elles sont trop bouffies d'orgueil pour imaginer que le monde ne leur mangera pas dans la main éternellement. Si les garçons timides sont leurs souffre-douleurs, c'est avant-tout parce qu'ils se laissent faire. Iruka n'aurait qu'à se prendre un peu en mains pour es mettre à genoux, sans se torturer les méninges ou s'imposer de telles situations. Je pourrais le lui dire, mais j'ai déjà quelques idées intéressantes qui me viennent.

Soudain il perd l'équilibre et se rattrape à mon bras, m'entraînant au sol. Je me retrouve allongée sur lui. Et est à l'étroit dans sa petite culotte, je sens son jeune membre tendu qui presse contre mon ventre. J'en ai la tête qui tourne. Il est si craquant, rouge comme une tomate à essayer de rire pour cacher son malaise. Il n'avait pas fini de parler mais j'en sais suffisamment pour passer à la suite. Je me relève, l'aidant à faire de même. cette cruche de vendeuse n'est même pas venu voir ce qui s'était passé. Je jette un regard alentour pour m'assurer qu'il n'y a personne d'autre dans la boutique, puis me penche à nouveau sur Iruka pour lui parler à voix basse.

- Je vais te faire une fleur Iruka-kun. Je vais t'aider à comprendre ce qui se passe dans la tête des filles. Mais pour ça il va falloir tenir ta promesse et faire tout ce que je veux, sans discuter.

Je dois être en train de perdre la boule. Pourtant je l'entraîne jusqu'à une cabine d'essayage. Je le pousse contre le grand miroir et, sans prévenir, plaque mes lèvres contre les siennes. Ma langue se faufile juste assez pour frôler la sienne, puis je rompt le contact.

- Ferme les yeux, et ne fait pas de bruit. Je m'occupe de tout.

Je compte bien passer l'après-midi à lui faire essayer les plus belles tenues de cette boutique. Mais il ne pourra jamais les enfiler avec une érection. Ou est-ce seulement que je ne trouve pas d'autre excuse pour m'agenouiller devant lui relever sa jupe ? Cette situation surprenante m'a mise dans tous mes états. C'est un peu de sa faute, on jurerait qu'il le fait exprès. Soit il sait ce qu'il fait mieux qu'il ne le dit, soit je suis vraiment tomber au bon endroit au bon moment.

Kyoku Iruka

Humain(e)

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 8 vendredi 17 février 2012, 19:03:56

Le jeune lycéen ne bougea pas d'un pouce, comme si le moindre geste allait lui être fatal. Il se mit à patienter le temps que Yamagashi, détournant les yeux pour ne pas lorgner la poitrine de cette dernière. D'une main hésitante il saisit la main tendue pour l'aider à se relever, non sans garder son sourire forcé sur le coin des lèvres. Iruka se mit à épousseter ses affaires, retirant un peu de poussière qui trainait, il ne fallait pas pour lui que ses seuls affaires de sorties  soient sales, il avait déjà planifier le lavage de la tenue, en ne se faisant pas d'illusion, un jour viendrait le problème de l'argent pour payer le lavage.

Le jeune homme se mit à croire qu'il était dans un rêve, jamais une fille n'avait été aussi gentille et attentionné à son égard. Iruka ne pouvait pas dire pourquoi, mais la voix de sa professeur ne résonnait pas de cette malveillance, ce qui le confortait sur le choix de se plier, de manière volontaire, aux exigences de Yamagashi. Une excellente manipulatrice serait morte de rire en voyant le jeune homme se mettre à hocher de la tête timidement et se laisser emmener dans la cabine d'essayage.

Cela le surprit, car il n'avait pas prit d'affaire et Yamagashi non plus. Il sentit un peu mal à l'aise en se sentant acculé contre le miroir, ne cachant pas sa surprise en poussant un léger gémissement, les yeux écarquillés.  il se mit à sursauter un peu au contact des deux langues, sentant son visage se mettre à chauffer, comme s'il avait mit ce dernier devant un radiateur.

- Ferme les yeux, et ne fait pas de bruit. Je m'occupe de tout.

Iruka se mit d'un coup à être plus tendu, beaucoup de fois on lui avait dis ça pour a final l'humilier en public, d'où geste pour empêcher  Yamagashi de pouvoir le toucher. La méfiance ce lisait dans la prunelle de ses yeux, ce dernier se mit à croiser le regard de sa professeur, fixant par la suite le sol, non sans saisir sa jupe et le triturer un peu sous le stress.

- P ... Promettez que vous ne me ferez rien de mal ... Promettez et ... et je ferais ce que vous dites.

Iruka voulait être certain que Yamagashi ne lui ferais pas subir d'humiliation, bien naïf qu'il est de croire une personne sur sa parole, les êtres malveillants n'en ayant pas.

Bref ... Il attendait d'être rassuré sur ses craintes, après il ferais ce qu'elle avait demandé.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 9 vendredi 17 février 2012, 22:11:22

Je relève les yeux en voyant les mains d'Iruka agripper sa jupe. Il n'ose pas me regarder en parlant de sa petite voix tremblante.

- P ... Promettez que vous ne me ferez rien de mal ... Promettez et ... et je ferais ce que vous dites.

Je reste abasourdie un instant. D'ordinaire mon désir hurle pour étouffer la voix de la raison, aujourd'hui c'est cette dernière qui tambourine aux barreaux de sa cage. Qu'est-ce qui te prend, Hitomi ? Ce pauvre garçon est mort de trouille ! Je n'ai jamais fait peur à personne. J'ai déjà impressionné de jeunes amants, filles ou garçons. J'en connu qui étaient tendus, inquiets, voir un peu paniqué. Mais j'ai toujours fait taire leurs angoisses par la douceur. C'est ça que je fais. C'est ça que j'aime.

Mais Iruka... J'ai l'impression d'être un monstre à ses yeux. Une de ces pimbêches qui doivent lui pourrir la vie. Une de ces pestes qui passent leur temps à torturer les garçons trop timides ou gentils pour se défendre. Je pourrais lui promettre ce qu'il m'a demandé sans craindre de le trahir. Après tout je n'ai jamais eu l'intention de lui nuire, de quelque manière. mais en jouant ce petit jeu c'est moi-même que je trahie. J'ai l'impression qu'une paire d'enclumes vient de me tomber sur les épaules. je n'ose même pas relever les yeux vers lui. Je voudrais m'enfoncer dans le sol pour échapper cette horrible situation que j'ai moi-même créée.

Je laisse tomber assise sur le sol. Mes mains retombent sur mes cuisses, je les fixent sans trouver le courage de relever la tête.

- Désolée, Iruka-kun... Je ne dirais rien à personne... Tu peux partir, si tu veux.

Et j'espère qu'il va partir, parce que je suis à deux doigts de fondre en larme tellement je me dégoûte.

Kyoku Iruka

Humain(e)

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 10 vendredi 17 février 2012, 23:26:16

Iruka ne se rendit pas compte des ravages qu'une simple phrase, combiné à son attitude de froussard, avait causé dans le coeur de Yamagashi. Il été pourtant le mieux placé pour savoir qu'un mot pouvait transformer une situation des plus plaisante en une comédie infernale. L'attitude de la professeur tira un légère étonnement, elle qui semblait pour l'heure enjouée et vivante, semblait perdre en vie et joie, c'est alors qu'il entendit cette dernière se mettre à parler.

- Désolée, Iruka-kun... Je ne dirais rien à personne... Tu peux partir, si tu veux.

A cet instant, son esprit perçu la douleur qui tiraillait l'esprit de Yamagashi, ayant par le passé ressentit beaucoup la tristesse. Il ne sût pas comment agir, son manque de courage le poussait à fuir ce lieu et faire comme si rien ne c'était passé au cours des dernières heures. Rentrer dans sa chambre, prendre une bonne douche chaude et se préparer pour le lundi. Mais le problème vint de son coeur, laisser une personne en détresse lui faisait plus mal qu'il ne voulait le montrer. C'était comme s'il se voyait en elle, lui qui ne pouvait compter sur personne et avait fini comme il est à présent, une mauviette bien naïf.

Iruka ne voulait plus revoir cette scène qui lui déchirait le coeur, son corps semblait lui dicter de venir en aide à Yamagashi, réparer une faute qu'il a commit en ne se rendant pas compte de l'impact que son attitude avait causé. Seulement soulager les maux des autres ce n'était pas son point fort, redoutant de causer davantage de mal que de bien. Il se mit à s'assoir sur ses genoux, heureusement la cabine était assez spacieuse, permettant aux deux personnes d'être assise l'une en face de l'autre.

Il se mit à regarder Yamagashi, puis se mit à se prosterner de nouveau devant sa professeur.

- Désolé ... Je sent que je vous ai fait mal ... Ne pleurez pas, s'il vous plait. Vous êtes une personne gentille, je veux vous faire confiance.

Iruka avait eu un peu de mal à formuler sa phrase, ce n'était pas tout les jours qu'il demandait ce genre de chose, mais il espérait que sa professeur se remette à ne serait-ce que sourire, son attitude était idiote, sa posture aussi. Le jeune homme désirait que cette femme ne quitte pas ce lieu en pleure, cela serait pour lui comme une marque au fer rouge, il pouvait accepter sa tristesse et sa solitude, mais ce n'était pas le cas pour autrui.

Le lycéen savait qu'il était trop gentil et que cette gentillesse un jours le perdra, même s'il n'avait qu'une image sociale à perdre.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 11 samedi 18 février 2012, 00:25:40

Soudain je vois ses genoux se poser sur le sol. Il s'aplatit encore devant moi, comme si c'était lui qui avait quelque chose à se reprocher. Après ce que je viens de lui faire je me sens encore plus mal de le voir agir ainsi.

- Désolé ... Je sent que je vous ai fait mal ... Ne pleurez pas, s'il vous plait. Vous êtes une personne gentille, je veux vous faire confiance.

Je sens une larme rouler sur ma joue. C'est tout simplement incroyable.

- Iruka-kun...

Il se redresse et me fixe d'un regard inquiet. Je mets quelques secondes à trouver mes mots.

- Alors tu... Tu ne m'en veux pour toutes les horribles choses que je t'ai dites ?

J'ai presque abusé de lui, j'ai menacé de ruiner sa vie. Et pourtant il me rassure d'un signe de tête, me fixant toujours comme s'il guettait mon pardon. je ne peux m'empêcher de sourire avec un regard désolé. Désolé pour lui.

- Pas étonnant que tu fasses bouffer tout cru.

Il détourne le regard en rougissant. Mon sourire s'adoucit, tout comme mon regard.

- Et tu es tellement mignon quand tu souris.

Il va croire que je vais encore lui sauter dessus. Le pire c'est que cette fois il n'essaierait même pas de se défendre ou de négocier. J'en suis sûre, mais je ne veux même pas vérifier. Je me relève, m'essuyant les yeux d'un revers de la main.

- Bouge pas d'ici, je reviens.

Je jette un œil au coin du rideau pour m'assurer que la vendeuse se fout toujours de ce qui se passe. Un dernier sourire pour rassurer Iruka et je sors dans la boutique. Finalement j'en reviens à mes premières idées, mais sans me faire l'effet d'être une peste. Je passe rapidement en revue les rayons alentours, et je pioche. Une petite jupe, juste assez courte. Un T-shirt, court lui aussi. Puis je reviens dans la cabine pour lui tendre ces vêtements.

- Tiens ! Si tu veux comprendre les filles qui martyrisent les garçons comme toi : commence par enfiler ça.


Kyoku Iruka

Humain(e)

Re : Un prof et un élève dans le rayon vêtement. [Yamagashi-sensei]

Réponse 12 samedi 18 février 2012, 10:38:24

Iruka ne semblait plus du tout avoir peur de Yamagashi, pensant que des larmes sont sincères et non une comédie, aussi se mit-il à guetter une parole ou un geste qui signifiait que la professeur allait passer l'éponge sur ce qu'il avait fait ressentir à cette dernière. Iruka allait essayer de repartir sur de bonne base, sa professeur était là pour l'aider et non lui causer des problèmes.

Il fut rassuré de voir Yamagashi se mettre à sourire, arborant lui aussi un sourire, ce genre de sentiment pouvant être contagieux. Il ne put retenir un petite rougeur au niveau des pommettes, Iruka était décidément une personne facilement gêné par des compliments. Le lycéen avait fini par se résoudre à se laisser manipuler, mais la différence des autre fois fut que là c'était son choix et non celui des autres. Cette simple différence mit un peu mal à l'aise Iruka, qui profita que Yamagashi sorte chercher des vêtements pour se regarder dans le miroir.

Sa pensée se mit en route, s'admirant dans la glace qui le dépassait de deux têtes.

* Est-ce que j'ai bien fait d'impliquer Yamagashi-senseï.*

Il se mit à claquer de ses paumes ses joues.

- Ne pense pas à ça ... On verra ce qui arrivera.

Quelques secondes plus tard la professeur vint avec une tenue qui fit écarquiller les yeux du lycéen, déjà qu'il trouvait que sa tenue de lycéenne était assez osé, là il avait un autre point de vue sur ses affaires actuelles. Il saisit les vêtement tendus par sa professeur et demanda gentiment.

- Cela vous serais possible de ne pas me regarder, pendant que je me change.

Se travestir devant une personne était sa première fois, d'où une hésitation, pour se donner plus de confiance, il se mit à tourner le dos à Yamagashi espérant que cette dernière n'allait pas lorgner son corps, même s'il n'avait aucun moyen de vérifier que la professeur ne lance pas quelques coups d'oeil. Aussi se mit-il par la suite à se déshabiller, non sans rougir à l'idée que Yamagashi se permette de faire des commentaires remplit de sous-entendu.

* Non, elle ne me fera rien de mal.*

Il commença par retirer sa jupe, se penchant, montrant qu'il était un peu juste en agilité, dévoilant une culotte noire, il enfila la jupe donnée par la senseï et tenta de l'ajuster, mais la faible longueur changeait totalement ses point de repère. Ensuite il retira ses lunettes, les déposant dans un coin, pour retirer sa chemise, dévoilant le soutient-gorge rembourré, Yamagashi pouvait voir que les agrafes avaient été usé très rapidement, digne d'une personne ne sachant pas bien les mettre. Iruka se dépêcha d'enfiler le T-shirt, comme pour cacher rapidement le soutient-gorge et le fait qu'il est des difficulté à le mettre, mais après tous c'est un homme et non une femme.

Le changement fut rapide, pour une fois, boosté par la présence de la senseï qui ne lui permettait pas de réfléchir trop longtemps. Il se sentait vraiment peu couvert, ses bras étant découvert, son ventre plat aussi, quand à sa jupe, il ne voulait pas se courber pour savoir jusqu'où il pouvait le faire avant qu'il sente un vent frôler sa culotte. Le jeune homme se regarda furtivement dans le miroir et son apparence semblait être plus jolie que dans sa tenue de lycéenne. Iruka se tourna en disant d'une petite voix.

- Voilà ... c ... c'est bien mit ?

Il attendait de savoir surtout si sa jupe avait été bien mise, car il craignait l'avoir mal ajusté.

Yamagashi Hitomi

Créature

Je me retourne à sa demande. Par le coin du rideau je vois les rayons encore vides et la caissière derrière son comptoir. Rien de très distrayant. Dans mon dos j'entends Iruka qui se change. Soudain je me demande de quelle couleur est sa petite culotte. Tout à l'heure il a arrêté mon geste trop vite pour que je puisse la voir. Ce ne sera certainement pas un string, bien trop indécent même pour lui. Et son soutien-gorge, est-il assorti ? Après tout il est bien  légitime de se demander jusqu'où va le subterfuge. Est-ce qu'il s'épile ?

Mais à quoi je suis en train de penser ? J'étais au bord des larmes il y a deux minutes et mes appétits ont déjà repris la main. Il faut croire que c'est plus fort que moi. Et la situation ne m'aide pas vraiment quand on y réfléchit. Je suis toute seule dans cette cabine avec un jeune homme qui se déshabille. Un jeune homme plutôt mignon d'ailleurs, tellement gentil que ça en deviendrait un défaut. et déguisé en fille. Je peux entendre les froissements du tissu dans mon dos. cette cabine a beau être spacieuse, elle reste une cabine d'essayage. Si je me retournais je n'aurais pas à tendre le bras pour le toucher.

Je sens les battements de mon cœur s'accélérer. La chaleur monte commence à monter. Je me mordille la lèvre inférieure en baladant mon regard partout, et finalement nulle part. Je ne suis pas sûre, mais je crois qu'Iruka a fini de se déshabiller. Je ne peux pas m'empêcher risquer un regard en coin par-dessus mon épaule. Ses dessous sont noirs, très sobres. Ma tête revient face au rideau avant d'attirer l'attention. C'est marrant : Iruka est le premier garçon que je vois aller si loin pour "comprendre les filles". Mais comme les autres il n'est pas douée avec un soutien-gorge. Les agrafes de celui qu'il porte sont toute tordues. Voilà une chose que je pourrais lui apprendre.

- Voilà ... c ... c'est bien mit ?


Je me retourne pour découvrir enfin le résultat, et je ne suis pas déçue. Ainsi habillé Iruka aurait au moins un regard de chacun de ses camarades de classe. Des regards intéressés des garçons, un peu jaloux de certaines filles. Je tire doucement sa jupe pour la faire tomber un peu plus bas sur ses cuisses. Son nombril et son ventre plat ne doivent pas souvent être aussi exposé. Il est si délicieusement gêné, comme toujours. Je le rassure d'un sourire.

- Voilà. Tu es à croquer.

Je pose les mains sur ses épaules et pousse doucement pour le tourner face au miroir. À y regarder de plus près je suis au moins aussi saisi que lui. Je me vois penchée sur l'épaule de cette belle jeune femme, qui ressemble à un garçon que personne ne remarque au lycée. S'il était apparu en classe sous ce déguisement aucun doute que je l'aurais remarqué, et je n'aurais pas été la seule. Je me penche un peu plus. Après toutes ces émotions l'envie de l'embrasser dans le cou et passer les mains sur sa peau est vite réprimée. Mais elle est venue, et elle ne part pas.

- Regarde, Iruka-kun. Est-ce que la fille dans le miroir ressemble à celles dont tu me parlais ?

Kyoku Iruka

Humain(e)

Iruka vit sa professeur se mettre à toucher la jupe, la voyant tirer un peu pour la baisser, sentant le tour de la jupe s'imprimer davantage sur ses hanches, ce qui expose un peu plus son ventre à la vue de tous, heureusement qu'il a un ventre plat et que la génétique lui confère une pilosité très faible, ainsi il n'avait pas à s'épiler, une paire de collant étant largement suffisant pour camoufler les quelques poils sur ses jambes. Il ne savait pas s'épiler avec la cire ou les bandes, ayant une trop vive appréhension pour essayer. Quoi de plus normal quand vous entendez à tout va que ça fait très mal.

Iruka se mit à détourner les yeux lorsque Yamagashi dit qu'il était à "croquer", il se mit à avoir une mine surprise lorsque l'adulte vint à le mettre face à son reflet, s'il ne tenta pas en premier lieu à regarder celui-ci, il en fut obligé par la présence de la tête de Yamagashi qui était très proche.

Cette dernière se mit à poser une question au jeune homme, demandant si la "fille" devant lui était similaire à celles qui s'amusaient à le mettre à terre et l'humilier. Il fut prit de court, ne sachant quoi répondre, oui il ressemblait à celles qui lui faisait du mal, mais en même temps il ne saurait dire pourquoi dans sa tête il ressentait comme un blocage. Sans doute était-ce le fait d'être habillé comme "elles" qui l'empêchait de répondre ... ou est-ce cette apparence très belle qui le laissait sans voix.

Aussi se contenta-t-il d'un simple hochement de la tête, un mouvement qui n'était pas bien vif mais perceptible. Il ne savait pas pourquoi mais porter ce genre de vêtement l'éblouissait tout autant que cela le gênait.

Iruka pouvait voir dans les yeux de sa professeur une lueur qui lui était inconnue, il ne savait pas les sentiments qui la rongeait à ce moment même, jugeant que cela devait être sans doute une forme de satisfaction d'avoir changer un peu le style vestimentaire d'Iruka.


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