Vente aux enchères [Pv Tinuviel]

La petite vache avait été brutalement sortie de son troupeau et de sa petite vie tranquille pour se retrouver dans un camion inconfortable, privée de repères. Elle se demandait où on la conduisait, pourquoi le fermier avait été si méchant avec elle et surtout ce qui allait lui arriver maintenant. La route fut longue, le vieux camion dont les suspensions étaient mortes depuis des années transmettait la moindre aspérité de la route à ses passagers. Surtout à ceux qui étaient attachés dans des cages, leur nombre avait augmenté au fil des arrêts. Au départ Chiyo était seule, puis deux autres terranides, une chatte et une renarde avaient été chargées avec elle à l'arrière du camion, elles se regardaient sans s'adresser la parole. Lorsque la vache essaya de leur adresser la parole elle fut simplement ignorée, elles n'avaient visiblement pas envie d'être dérangées.

Le voyage se déroula ainsi, dans l'inconfort et le silence, seuls les rires du chauffeur et de son collègue à l'avant rompaient parfois cette ambiance pesante. Puis les bruits de la ville se firent entendre, des bruits inconnus pour la petite vache, le camion a progressivement ralentit pour s'arrêter définitivement. Les deux autres terranides semblaient nerveuses, comme si elles savaient déjà ce qui les attendaient, Chiyo n'en savait rien elle et leur attitude ne la rassurait pas du tout. Finalement la porte du camion s'est ouverte, il faisait nuit et plusieurs hommes sont entrés, faisant glisser les lourdes cages jusqu'à l'intérieur d'un petit local. Puis on nous a laissées là, en nous recommandant de bien dormir car la journée de demain serait éprouvante, aucune de nous n'a pu fermer l’œil.

Le lendemain matin j'étais presque contente de voir quelqu'un arriver pour nous, ne pas savoir ce qui m'attendait et attendre comme ça était juste insupportable. Deux hommes ouvrirent la cage de la terranide chatte qui commença à paniquer, elle finit par être sortie de force et emmenée plus loin. Les minutes passèrent, un long moment s'écoula et finalement les hommes revinrent pour ouvrir la cage de la renarde qui se montra plus calme, ou plutôt résignée. Le soleil se leva et se fut mon tour, ayant en mémoire la façon dont la chatte fut sortie de sa cage j'ai décidé d'imiter la renarde, prenant mon courage à deux mains pour sortir seule et suivre ces hommes.

J'ai été emmenée dans une autre pièce, on m'a déshabillée de force avant de m'asperger avec un tuyau d'eau froide, savonnant ma peau de temps à autre d'une façon particulièrement déplacée. Je suis sortie de cette douche glacée et forcée avec le corps bleu et les joues rouges, d'ailleurs on ne me donna pas d'autres vêtements. Puis j'ai été attachée dans une autre cage, dorée et assez jolie celle là, avant d'être transportée là où se trouvaient les autres qui avaient dû subir la même chose. Les bruits de la ville étaient de nouveau audibles et il semblait y avoir beaucoup de monde derrière la grande porte qui nous séparaient de l'extérieur.

La porte fini par s'ouvrir révélant une grande place bourrée de monde, plusieurs estrades étaient montées sur les bords de celle-ci et sur ces estrades il y avait des hommes et des femmes enchainés. Nous avons été sorties sur l'une de ces estrades, j'essayais de cacher ma nudité comme je pouvais, terrorisée et honteuse. Un autre homme qui se tenait sur l'estrade se mit a crier :

"Lot suivant ! En provenance directe des Terres Sauvages, trois charmantes terranides. Une chatte qui a échappée à son précédent propriétaire, il n'a pas souhaité la reprendre et nous vous recommandons de l'attacher fermement. Prix de départ à 20 pièces ! 20 ici. 25 pour la dame. Ah proposition à 50 pour le monsieur au fond. Plus d'offres ? Adjugée vendue !"

La chatte fut sortie de sa cage, se débattant comme une diablesse et son nouveau maître, un homme assez massif, lui asséna une gifle monumentale avant de la trainer par les cheveux derrière lui. Puis la renarde fut retirée de l'estrade sans raisons apparentes, soupirant comme si ce n'était pas la première fois et ce fut finalement mon tour, le vendeur s'écria à nouveau :

"Bon la renarde ne sera pas mise en vente aujourd'hui, un établissement de passe requiert ses services, si vous voulez la tester elle sera au bordel d'à côté. Il reste donc la vache, en provenance directe d'une ferme laitière, elle n'est plus vierge mais n'a pas beaucoup servit, prix de départ à 100 pièces. Ah le monsieur du premier rang en offre directement 300 ! Vous la voulez vraiment n'est ce pas ?"

Le fameux monsieur du premier rang était un petit gros, richement habillé et absolument répugnant, il fixait la terranide avec ses petits yeux libidineux. Il lui faisait des signes aussi en rigolant, faisant par exemple un rond avec l'index et le pouce de sa main gauche tout en glissant le majeur de sa main droite dedans. Alors Chiyo se rappela des taureaux, voulait il lui faire subir la même chose ? Elle fixa désespérément la foule, espérant que quelqu'un lui vienne en aide alors que le marchand s’apprêtait déjà à conclure la vente.

Depuis hier l’elfe était sur le deux cent vingt, effectivement un de ses informateurs lui avait fait par d’une importante vente d’esclave.  Ce genre d’événement n’avait lieu qu’une fois par mois, parfois moins.  Elle se devait y être,  surtout que selon les rumeurs, il y aurait sans doute des individus intéressant.   L’elfe avait  ainsi réussit à négocier avec  la « comptable » du harem, une somme qu’elle pourrait  dépenser à sa guise.  L’elfe avait d’ailleurs du débattre fermement avec la furry, celle-ci était particulièrement  réticente, lorsqu’elle devait donner de l’argent.  D’un autre coté, c’était grâce à cela que les finances étaient encore dans le vert car si l’elfe s’écoutait, elle serait dans le rouge.
Elle   partit ainsi en direction du Nexus, accompagnée de Lorna, une kitsune  d’une vingtaine d’année. Même si elle aurait voulu que toutes l’accompagnent mais cela n’aurait pas était discret. Elle avait donc prit les  fournitures vitales et était partie, Lorna avec elle.

Les deux jeunes femmes avaient voyagé durant deux jours avant d’arriver en ville.  La première chose, une fois qu’elle fut à Nexus, fut de louer pour elles deux une chambre.  Une fois propre, les deux jeunes femmes  passèrent une  bonne nuit de sommeil.  L’elfe se réveilla deux heures avant l’aube.  Durant ce temps, elle en profita pour prendre une autre douche, pour prendre soin d’elle et pour remettre son armure.  Bien, maintenant tout était prêt pour se lancer sur le marcher.  Elle réveilla doucement son amante qui s’étira quelques instants avant de se coiffer et de s’habiller.   Bien, elles étaient maintenant toutes les deux prêtes pour  faire leurs marchés.  Voila,  maintenant il était temps maintenant  de  prendre place. Elles n’étaient pas au premier rang, mais suffisamment proches pour être sur de que celles qui auraient la chance de les rejoindre n’étaient pas trop mal traitées.  Elle ne se manifesta pas,  elle n’avait pas eut de  coup de cœur pour l’une d’entre elle.
Elle observa d’ailleurs le comportement d’une terranide chat totalement  hystérique, elle pouvait comprendre sa détresse, mais  ne pouvait rien pour elle malheureusement.   La kitsune lui plaisait beaucoup, mais elle fut retirer immédiatement de  l’estrade. Apparemment elle allait servir dans un des bordels du coin.  Bha, elle ferrait, qui sait, peut être qu’elle irait voir dans celui-ci, ci elle pouvait la récupérer.  Enfin,  en attendant le dernier lot était particulièrement intéressant. Une Magnifique Ushi à la fois  mignonne et candide. Un lot rare, qu’elle ne laisserait pas passé.

Elle réfléchi quelques instants, trois cents pièces d’or. Et bien, cet homme allait avoir quelques petites complications.   Elle se leva donc d’un bond en criant.

-Quatre cents cinquante.



L’elfe avait plus, mais si elle pouvait garder encore quelques pièces et bien cela n’était pas une mauvaise chose. Maintenant il  fallait voir ce qui allait se passer.  Cet homme allait il contre attaquer, ou bien la laisserait il repartir avec cette jeune créature.  Au pire, elle s’occuperait de lui  donner une belle leçon à la mode  Tinuviel.

Alors que l'homme semblait vaincu et que la terranide soupirait de soulagement, ce dernier s'écria à la surprise générale :

"DEUX MILLES !!!"

Un long silence se fit tout à coup, beaucoup de gens furent abasourdis par la somme, tout ça pour une vulgaire terranide. Après dix bonnes secondes de silence le vendeur dont les mains tremblaient d'excitation s'exclama d'une voix enjouée :

"Bon je suppose qu'il n'y a plus personne pour suivre, adjugée ! Vendue !"

J'ai été tirée hors de ma cage, je cachais du mieux que je pouvais ma nudité, une main devant mon intimité et mon autre bras devant ma poitrine. Puis on m'a fait descendre jusqu'à mon "maître" qui bavait presque en me voyant approcher, il me faisait vraiment peur. Puis je me suis retrouvée devant lui et il m'ordonna :

"Arrête de te cacher, je peux rien voir !"

Mes mains refusaient de bouger, j'étais déjà rouge de honte et il voudrait qu'en plus je m'exhibe au milieu de tout ce monde ? Non non non et non, c'était juste impossible, impensable, je refusais de faire ça. Puis il agrippa le bras qui me servait à cacher ma poitrine et me tira vers lui, m'empêchant de continuer à la masquer. Sa main libre attrapa l'un de mes seins et le pressa jusqu'à ce qu'il parvienne à faire sortir maladroitement quelques gouttes de lait. Puis il lécha le liquide en me mordant le téton au passage, avant d'en boire d'avantage tel un gros bébé. Puis il me repoussa, visiblement mécontent et me cria dessus :

"C'est tout ? Tu as intérêt à me faire plus de lait à l'avenir, sinon tu risque de le regretter ! Au prix où je t'ai payée tu as intérêt à prendre grand soin de ton maître dorénavant. J'espère qu'au moins tu seras plus aguicheuse que ça ce soir et que tu deviendras folle de mon corps d’Apollon."

Sa dernière phrase avait dû faire sourire intérieurement la grand majorité de l'assistance, mais actuellement je ne m'en préoccupais pas. Il fini par lâcher mon bras que j'ai immédiatement remis devant ma poitrine alors que mon visage était écarlate. Puis il attacha une laisse à mon collier avant de me trainer derrière lui, il fit exprès de passer à côté de la femme qui avait voulu m'acheter, moi je marchais maladroitement en essayant de me cacher et en baissant la tête. Et il lui adressa la parole en la regardant de haut malgré sa petite taille :

"Retenez bien la leçon, les paysannes devraient rester à leur place, estimez vous heureuse que je n'exige pas qu'on vous mette une laisse à vous aussi. Et si vous voulez quelques pièces vous n'avez qu'à passer me voir dans ma chambre, j'aime aider les filles des rues à s'en sortir. Allez grosse vache avance !"

Dit il avant de tirer brusquement sur la laisse, manquant de me faire tomber, puis il me tira jusque dans une ruelle sombre et isolée avant de s'arrêter. Là il s'assura que personne n'observait et baissa son pantalon, laissant apparaitre son sexe, bien plus gros que ce que j'aurais pu imaginer et s'exclama d'un ton fier :

"J'ai eu droit au meilleur chirurgien de Nexus pour ce bel engin. Il est superbe n'est ce pas ? Aller met toi à genoux et suce ton maître ma petite vache !"

J'étais écœurée et terrorisée par cet homme, mais je n'avais pas le choix donc je me suis mise à genoux et j'ai fixé son membre pendant quelques secondes. Finalement la peur l'emporta et je suis tombée en arrière en reculant pour lui échapper. Il s'est alors vite énervé :

"Quoi ? Elle est pas assez grosse pour toi c'est ça ? Tu veux que je te trouve un truc à ta taille ? Si tu ne la suce pas je te la rentrerais de force entre les cuisses et je te ..."

Puis quelqu'un est arrivé dans la ruelle et mon "maître" se tu, en se dépêchant de rentrer son engin dans son pantalon, alors que j'étais dans tout mes états.

Deux milles pièces d’or.  Elle pouvait suivre, oui, mais  alors elle n’aurait plus un sous pour payer l’auberge, non elle aller attendre avant de retourner le voir et pourquoi pas négocier deux ou trois petites choses.  En effet elle pourrait toujours le payer en  nature,  et s’il était sage, elle s’occuperait peut être de lui, et lui fournirait ce que la nature ne lui avait pas donné. 
Enfin,  c’était sans doute ce qu’elle aurait put faire. Mais là, cet homme l’avait vraiment recherché. Il avait dit en deux phrases trois choses qui méritaient la mort aux yeux de l’elfe du soleil.  La première était de l’avoir traité de paysanne, alors qu’elle était une magicienne puissante et une guerrière confirmé de la race la plus supérieur qu’il existe alors ce simple humain n’avait rien à dire.  La seconde s’était qu’il avait osé  vouloir lui mettre une laisse, hors s’il y avait une chose que l’elfe ne vendrait jamais, c’était sa liberté. Personne n’avait donc le droit de croire qu’elle se soumettrait à lui.  Enfin, sa troisième et dernière erreur fut de traité la terranide de grosse vache.  Elle était une personne,  pas un simple animale.  Elfe avait beau avoir un harem, elle ne retenait jamais personne et chaqu’une des demoiselles qui étaient avec elle le faisait de son plein grès.

Elle  se leva donc  suivant l’homme de quelques pas.  Ce gros béta ne remarquait même pas qu’il était suivit, quel idiot.  En plus, il se rendait lui  même dans un endroit sombre, chose qui faciliterait l’action de Tinuviel. Elle avait tout entendu.   Ainsi, il avait certes beaucoup d’argent. Mais  ce n’était pas pour cela qu’il s’en sortirait indemne. Il allait payer et elle, elle aurait la terranide.  Elle avait déjà une idée de vengeance.  Et celle-ci serait particulièrement violente pour ce petit homme.

-Je suis désolé de vous dérangez mais vous m’avez fait… Une telle impression… Elle doit avoir bien de la chance cette demoiselle…  Mais elle pourrait peut être, partager non ?

Elle  se blotit doucement contre lui. Elle se dégoutait, mais d’un autre coté, il fallait bien faire quelques petits sacrifices pour pouvoir   acquérir cette jolie Ushi.  Il était maintenant temps de faire preuve de  doigté.  Elle  Passa doucement la main sur le  pantalon de l’homme, pouvant sentir la bosse se former.  Sauf que malheureusement pour lui,  cette bosse qui le rendait si fière diminua fortement de taille. 
Elfe avait utilisait la magie rouge sur cet homme et en avait profitait pour  rétrécir l’engin de  cet homme autant dire qu’il aurait une très mauvaise surprise, car il  ne devait plus mesurer que deux ou trois centimètres maintenant.   Voyons voir comment  l’homme allait réagir.
 
- Prenez moi maintenant, je vous veux.

Elfe poussait le vice pour que ce soit lui qui s’aperçoit qu’il ne restait plus rien.  Et il serait maintenant obligé de  négocier, s’il voulait un jour revoir son  jouet… Surtout que l’elfe n’en avait pas fini avec lui.

La petite vache était contente que quelqu'un d'autre arrive, mais apparemment ce n'était pas pour l'aider pensa-t-elle au début. Visiblement la femme qui avait voulu l'acheter en première était aussi tordue que cet homme. Chiyo se demandait ce qu'ils avaient tous à vouloir lui faire faire des choses bizarres et dégoutantes. Elle voulait juste retourner à la ferme et s'excuser auprès du fermier, comme ça il la reprendrait, elle pourrait revoir ses amies et vivre dans le calme comme avant. La première chose à faire était d’échapper à tout ces fous furieux, elle savait qu'elle n'était pas très maline mais elle arriverait peut être à se barrer en douce.

Pendant que ses deux acheteurs faisaient connaissance elle s'en alla discrètement par une ruelle, ni la femme ni l'homme ne l'avait remarquée, trop occupés à leur petit jeu. Toute cette zone n'était qu'une succession de ruelles qui faisaient quasiment la moitié de la place en longueur, il était facile de s'y cacher, mais elle voulait quitter cette ville de fous. Alors qu'elle était déjà quelques ruelles plus loin elle entendis l'homme crier, ils s'étaient probablement aperçus de sa disparition. Si jamais elle était rattrapée dieu seul sait ce qu'elle subirait comme punition et elle n'avait pas envie de le savoir, donc elle se mit à courir, négligeant le camouflage de ses parties intimes quelques temps.

Finalement elle se retrouva au bout de la suite de ruelles, cela débouchait sur l'entrée de la place, il y avait énormément de monde et la terranide ne pouvait pas sortir dans cet état. Elle ne voulait pas traverser la foule en étant nue comme tout à l'heure, mais si elle voulait partir elle n'avait pas le choix, elle s'avança donc avec détermination avant de se cacher derrière un tas de poubelles. Puis elle prit sa tête entre ses mains et commença à répéter :

"Chiyo peut pas, Chiyo peut pas, Chiyo peut pas ..."

Puis elle se secoua la tête, se releva avant de se retourner, s'élança les yeux fermés en masquant ses parties intimes et cria :

"CHIYO PEUUUUT !!!"

Tinuviel arriva quelques minutes plus tard dans la ruelle, Chiyo était toujours derrière son tas de poubelles avec son visage écarlate enfoui entre ses genoux, apparemment elle n'avait pas pu au final.

L’elfe était contente de sa  vengeance, cet homme avait désormais eut son compte.  Entre cela et le coup de poing magistrale qu’il avait eut dans son visage de porc.  Il ne l’avait absolument pas volé cette punition.  L’homme aurait sans doute le nez brisait, mais elle s’en moquait bien. Dire que l’homme aurait put éviter cela, s’il n’avait pas dit ces quelques mots.   Certain trouveront  cela exagéré, mais il faut savoir que chez les elfes du soleil, se faire insulté par une race catégorisé comme inférieur  et passible de la peine de mort.  L’elfe  ayant jugé que la terranide valait à peu prêt autant que la vie de ce cloporte, elle l’avait épargné, mais lui avait quand même fait quelques misères, histoire de marquer le coup.
Ce ne fut qu’une fois ceci fait qu’elle remarqua que la Ushi venait de disparaitre.  L’elfe avait cependant eut le temps d’étudier son comportement, elle n’était sans doute pas loin, tout simplement parce que celle-ci semblait extrêmement pudique.    Bien, cela lui donnait justement une occasion de s’attirer la sympathie de la jeune esclave.
L’elfe retourna rapidement sur la grande place. Elle acheta une grande pièce de tissu dans une petite boutique, ne prenant même pas la peine de retirer sa monnaie et s’engouffra dans la série de ruelle.  Il lui fallut quelques minutes à elfe pour retrouver la jeune Ushi.   Toutefois la paire d’oreille qui dépassait de se tas d’ordure ne laissait que peu de doute.  Elle était sur qu’elle était ici, attendant peut être que cette agitation se tasse. 
L’elfe avança  donc doucement, en prenant garde à ce que la jolie vachette ne s’enfuit pas. Après tout, il serait sans dommage que la jeune femme  ne s’enfuit sans demandé son reste.  Elle s’approcha doucement avant de déposer l’étoffe sur son dos.   Elle était pratiquement sur que la jeune vachette ne l’avait pas remarqué.  Elle posa ainsi doucement sa main sur l’épaule de la jeune créature. 

-  N’ai pas peur, je ne te veux pas de mal.  Je me présente, Tinuviel Lastrim.  J’espère ne pas t’avoir fait peur tout à l’heure, mais j’avais un petit détail à régler avec ton ex maitre.  J’espère que tu n’as pas trop froid. 

Elle faisait un grand sourire. Elle savait que la jeune Ushi aurait sans doute du mal à lui accorder sa confiance, mais cela n’était pas grave, avec le temps cela viendrait naturellement.

La petite vache avait bien essayé de traverser mais, lorsqu'elle n'était pas contrainte à ce genre d'exercices c'était largement moins facile. Elle avait bien fait quelques tentatives mais, elle s'était toujours arrêtée avant qu'on puisse la voir. C'est qu'elle est assez pudique et que l'exhibition ce n'est pas sa tasse de thé, quelques vêtements seraient les bienvenus avant de continuer. Elle fouilla les poubelles alentours dans l'espoir d'y trouver de quoi se cacher mais, rien ne convenait. Elle fini donc par se décourager et retourna s'asseoir devant son tas de poubelle, réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien faire.

Malgré la discrétion de sa future maîtresse, Chiyo entendit les bruits de ses pas. Curieusement elle ne se sentait pas en danger, alors elle a simplement laissé la personne qui était dans son dos approcher. De toute façon qu'aurait elle pu faire ? Rebrousser chemin et tomber encore plus vite entre les mains de sa poursuivante ? Tenter à nouveau de traverser et lui offrir le spectacle d'un échec supplémentaire ? Non il n'y avait plus rien à y faire, elle n'avait plus qu'à observer la suite des événements et à faire de son mieux pour ne pas se fâcher avec l'étrange femme.

Il ne faisait pas spécialement chaud en cette période de l'année et la jeune terranide commençait à ressentir la morsure du froid qui s’engouffrait dans la petite ruelle. Alors lorsqu'une couverture fut délicatement posée sur son dos, sa première réaction fut de se blottir dedans. Une main se posa sur son épaule et l'elfe commença à lui parler du fait qu'elle était devenue sa nouvelle maîtresse. Elle lui répondit d'une voix grelottante :

"Chiyo préfère vous appeler maîtresse pour l'instant, si vous voulez bien. Que voulez vous faire de Chiyo ? Chiyo n'est pas très utile et elle pose beaucoup de problèmes, elle n'a pas assez de lait pour la traite. Chiyo préfère le dire avant pour ne pas se faire disputer après."

Tinuviel avait raison, l'Ushi aura effectivement beaucoup de mal à accorder sa confiance à qui que ce soit après ce qu'elle avait vécut depuis quelques jours. Son monde avait volé en éclat en quelques heures à peine et tout s'était suivi si brutalement. Dans l'immédiat elle ne souhaitait qu'une seule chose : se mettre à l'abri et se reposer. Elle se tourna vers l'elfe et lui dit en bafouillant un peu :

"C-Chiyo va vous suivre s-si vous voulez bien d'elle, elle sera sage, e-elle veut juste se reposer un peu ..."

Elfe eut un petit sourire en voyant la jeune femme lui expliquer qu’elle ne pouvait produire que peu de lait, mais ce n’était pas cela qui intéressait l’elfe, bien qu’avoir du lait frais pour ses amantes n’était pas quelque chose de négligeable, non, c’était ce visage  encore remplie d’une certaine candeur. Cette gamine n’avait sans doute jamais dut quitter son étable, et maintenant, elle était maintenant dans un monde qui la dépassait, et qui risquait de lui être fatale. 
Elfe eut un petit sourire avant de caresser avec délicatesse le visage de la jolie créature.
-Tu es la bienvenue alors, Chiyo et je serais ravis d’être ta nouvelle maitresse. Il faudra cependant que tu me dises comment faire certaines choses, c’est la première fois que je possède une Ushi.  J’ai entendu dire que votre lait avait certaine propriété, est ce que si sait si c’est vrai ?  Est-ce que je dois également te traire ou bien, ce n’est pas la peine ?

Elle eut un petit sourire, se rendant compte, qu’elle était comme une gamine de soixante ans, la pauvre demoiselle devait mourir de froid, et elle, elle la harcelait de question.  Elle s’excusa donc.

-Je suis désolé, je suis un peu curieuse et toi tu dois avoir froid.  Viens, on va rentrer à l’auberge, tu pourras y prendre un  bain chaud et je te donnerais quelques habits propres.   Et pour te répondra ma jolie, je compte faire de toi une hybride de compagnie.  Tu n’as pas donc besoin de produire beaucoup de lait.

Elfe lui prit doucement la main, avant de la conduire jusqu’à l’auberge. Elle avait toujours l’habitude de prendre une chambre après l’achat d’une esclave, ne serait ce que pour leurs offrir une douche.
Elfe eut un petit sourire en voyant de Lorna l’attendait bien sagement, la jolie kitsune avait en effet choisi de rentrer à l’auberge après l’histoire du marché,  elle fit un petit sourire à la terranide vache et ce fut tinuviel qui la présenta.
-Je te présente Lorna, une de mes servantes. Mais je te laisse faire connaissance avec elle plus tard,  est ce que tu veux prendre un bain ?
Elfe attendait maintenant la réponse de la jeune vachette pour savoir si elle devait oui ou non lui faire couler un bon bain chaud ?

Tinuviel caressa le visage de la petite vache et à sa surprise celle-ci se mit à pencher la tête pour frotter sa joue contre la main de sa nouvelle maîtresse. Ce premier geste affectueux envers l'elfe avait de quoi surprendre, car quelques secondes avant elle se disait toujours qu'elle ne pouvait pas faire confiance à cette maîtresse qu'elle ne connaissait pas et elle l'avait déjà oublié pour avoir des caresses. Elle lui posa tout un tas de questions que Chiyo écouta sans vraiment comprendre et elle n'eut pas le temps de lui montrer qu'elle n'avait rien suivi que sa nouvelle maîtresse proposait déjà de rentrer.

Durant tout le trajet, Chiyo serra la main de Tinuviel, l'extérieur de l'étable lui faisait peur et elle qui avait perdu tout repère venait de retrouver une personne qu'elle pourrait suivre, elle ne voulait pas la perdre si vite. Son autre main tenait la couverture, littéralement crispée dessus de peur qu'elle ne tombe au sol et révèle absolument tout de son anatomie aux passants. D'ailleurs en parlant des passants, beaucoup la regardaient au passage, les Ushis n'étaient pas de terranides très courants donc elle était un peu l’attraction de la journée. Mais quelque chose d'autre embêtait la petite vache, quelque chose que sa nouvelle maîtresse avait dit, ainsi elle passa tout le trajet à ressasser ces quelques paroles tandis que Tinuviel se demandait probablement ce qui pouvait bien la tracasser.

Finalement, elles arrivèrent à la fameuse auberge, une terranide renarde les attendaient et l'Ushi était visiblement mal à l'aise avec les gens qu'elle ne connaissait pas. C'est en se cachant derrière le bras de l'elfe qu'elle répondit d'un signe de la tête à la kitsune, une chose était sûre, ce n'était pas sa bravoure qui la tuerait un jour. Lorsque Tinuviel lui demanda si elle voulait prendre un bain, Chiyo répondit en bafouillant un peu :

"M-maîtresse ? Au sujet de ce que vous avez dit tout à l'heure ... Que ce n'était pas grave que Chiyo n'ai pas beaucoup de lait. Malgré ça, il y aurait-il un moyen de soigner Chiyo ? Chiyo a toujours été traitée comme une incapable parce qu'elle n'avait pas assez de lait. Alors même si maîtresse Tinuviel est gentille, Chiyo voudrait savoir s'il y aurait un moyen de donner du lait à Chiyo ? Et ..."

La petite vache se mit brusquement à rougir avec un regard fuyant et en se tortillant les doigts.

"E-et ... C-Chiyo v-veut donner b-beaucoup de l-lait à la m-maîtresse, e-enfin ... heu ... Chiyo v-veut bien p-prendre un bain ..."

Elfe ne pouvait s’empêcher de penser qu’en réalité la jeune hybride ressemblait plus à une petite fille perdu qu’à une vache à lait mais cela ne déplaisait pas à l’elfe au contraire.  Elle  se demandait cependant si cette espèce de candeur était naturelle ou bien, si elle était dut à ce que la jeune terranide avait vécut.   Bha, ce n’était à vrai dire que peu important, toutefois la jeune Ushi ne semblait pas vraiment rassurer  en voyant Lorna.  Elle n’avait cependant rien à craindre d’elle,   la terranide renarde était une des plus douces créatures qui puisse exister.  Cependant, cela poserait sans doute quelques problèmes plus tard,  en effet  il ne faudrait pas lui présenter toutes ses amantes d’un coup par peur de la terroriser.  Elle  réfléchirait à cela plus tard.  En effet, la jeune demoiselle venait de lui poser une question.

Apparemment, celle-ci voulait produire plus de lait,  hum ce n’était pas bien difficile en théorie,  il suffisait d’utiliser un peu de magie rouge.  Mais l’elfe ne voulait pas utiliser une méthode aussi brutale, pas pour l’instant.   En effet, elle ne savait pas ce que la jeune femme avait subit et donc les conséquences que cela pourra avoir si la jeune femme devait avoir recours à ce type de magie si particulier.  Elle réfléchit donc quelques instants.  Hum,  oui, il y avait effectivement une autre méthode,  elle eut un petit sourire en lui   répondant.

-  Cela n’est pas bien compliqué, mais il faudra que tu me laisse faire.  Pour augmenter ta production de lait, je vais devoir stimuler tes glandes mammaires. Est-ce que tu comprends ce que je vais devoir faire ?   Je vais devoir sans doute te mettre à un régime alimentaire différent et je vais devoir m’occuper de ta jolie poitrine. 
Elle lui embrassa doucement le front et lui dit.
-Mais c’est gentil de vouloir me faire plaisir,  aller viens,  je vais te faire couler un bon bain chaud.
La l’elfe s’éclipsa à la salle d’eau, préparant les installations pour que la jeune créature puisse se  changer un peu les esprits sous une eau bien chaude.  La petite vachette aimerait sans doute cela, un bon bain chaud et cela permettrait à l'elfe de lui montrer qu'elle était une personne avec de bonne intention.

Apparemment sa nouvelle maîtresse avait prévu de régler son petit problème plus tard mais, Chiyo avait quelque doute sur le fait que son alimentation y change quoi que ce soit. Et l'autre mesure consistant à "s'occuper de sa jolie poitrine" ressemblait fort à un prétexte pour faire autre chose. Elle se consola en pensant que de toute façon elle avait échappé au premier maître qui l'avait achetée et que c'était déjà une excellente chose. Tinuviel était ce qu'elle était mais, au moins elle n'avait pas l'air d'être quelqu'un de mauvais. La petite vache en eut la preuve immédiatement après avoir eu cette pensée, lorsque son acheteuse lui embrassa le front. La petite vache n'était pas habituée à ce genre de marques d'affection, dans le troupeau elle était une parmi tant d'autres et qu'on s'occupe ainsi d'elle la gênait un peu, elle rougit donc légèrement.

Tinuviel la guida jusqu'à la salle de bain et fit couler de l'eau bien chaude pour son acquisition qui se fit un peu prier. Il faut dire que dans le troupeau la douche se faisait au tuyau d'arrosage, du coup les bains elle ne connaissait pas vraiment. Elle attendit que Tinuviel s'éloigne pour retirer le drap qui lui servait de vêtements de puis tout à l'heure et trempe timidement son orteil dans la baignoire. L'eau était assez chaude, ça changeait des douches froides au jet d'eau et elle ne détestait pas c'était, différent. Elle se glissa donc dans le bain et fut rapidement confortablement installée dans la baignoire. En fait, un peu trop confortablement, si bien qu'elle finit par s'assoupir, la tête reposant sur le rebord et ses mains posées sur son ventre.

Il s'écoula environ vingt minutes de la sorte, Chiyo était fatiguée par ses émotions de la journée et elle dormait profondément dans son bain chaud. Comme elle n'avait pas l'habitude des bains, elle n'avait pas pensé à la porte ouverte que Tinuviel pouvait franchir d'un moment à l'autre. Elle rêvait de choses et d'autres, d'être de retour à la ferme ou de gambader dans les champs, disant parfois quelques mots dans son sommeil en remuant légèrement.

Elle était si mignonne cette jolie demoiselle,   à rougir pour si peu de chose.  Enfin, si la jeune femme avait toujours était traitée comme une simple laitière il  était probable que personne ne l’ai jamais considérait comme autre chose qu’une source de revenue. Hors, elfe, lui proposait une identité,  elle était quelqu’un.     C’était peut être pas grand-chose, mais pourtant, cela changeait de nombreuses choses. 
Elfe réfléchissait un instant, la jeune Ushi avait beau être dubitative sur ses méthodes de traitements,  cela  pouvait vraiment être efficace. Mais il faudrait quand même du temps pour que celui-ci prenne effet.  Et puis, bon, masser une si jolie poitrine, il y avait bien pire non ?   Et puis, cette jeune vachette aimerait sans doute elle aussi ses méthodes de traite une fois qu’elle y aurait gouté.  Elfe eut un petit sourire, se disant qu’elle était vraiment irrécupérable.
Cela faisait maintenant vingt minutes que la jeune créature ne donnait plus signe de vie.   Ce qui inquiétait d’ailleurs relativement la jeune elfe.  Elle ne s’était pas noyée tout de même ?  C’était gros,  mais possible.

Elle tenta donc de pousser la porte, réalisant que celle-ci n’était pas fermée.  Elle entra donc, faisant attention  a ne pas trop faire trop de bruit.  Elle passerait sans doute pour une voyeuse, mais bon d’un autre coté, cela n’était pas très grave.
Elfe  se contenta d’avoir un petit sourire lorsqu’elle vit la jeune femme dormant dans l’eau chaude.  Celle-ci avait sans doute eut raison des dernières forces de la jeune Ushi qui ne devait plus en avoir beaucoup après ce qu’elle avait vécut dans la journée.   
La mage rouge, la regardait avec un peu plus d’insistance. Elle était vraiment bien proportionnée, ayant tout ce qu’il fallait là ou il fallait. Sa poitrine était relativement disproportionnée par rapport au reste, mais  cela ne faisait pourquoi pas tâche.  Non, cette jeune créature était tout simple parfaite.  Toutefois, dans cette position, elfe n’arrivait pas à voir si la jeune vachette était totalement imberbe ou si une fine toison venait  orner les fines lèvres de la jeune femme.      Bon, en attendant, elle ne pouvait pas rester ici.  Elle, attraperait froid si elle ne sortait pas de l’eau tiède désormais.

Elfe la souleva avec une infinie délicatesse.  Faisant attention à ne pas trop la déranger de telle façon à ce qu’elle puisse continuer  sa petite sieste.  Elle la déposa doucement sur le lit,   la séchant rapidement grâce à la magie rouge.  Ce genre de chose cela n’était pas difficile, surtout que la jeune femme ne risquait rien. 
La Maitresse la laissa tranquille,  lui déposant une couverture sur les épaules pour ne pas qu’elle ait froid. Voila, maintenant la jeune femme pouvait dormir tranquille.   Enfin,  elle ne réalisa que plus tard qu’elle n’avait même pas prit la peine de vérifier  la pilosité de la jeune femme. Elle eut donc un petit sourire, se disant que cela ne serait que partie remise après tout.

Chiyo avait fait un cauchemar cette nuit là, elle était dans un champ en train de courir, poursuivie par le fermier sur son tracteur. Ce dernier hurlait comme un demeuré après elle en agitant un bidon de lait vide.

"CHIYOOOOO !!! C'EST L'HEURE !!! VIENS TE FAIRE TRAIRE !!! S'IL N'Y A PAS ASSEZ DE LAIT JE VAIS M’ÉNERVER !!!"

Dans mon rêve j'avais la poitrine toute plate, toute vide et je perdais du terrain petit à petit. Lorsque le fermier m'a rattrapée je me suis réveillée en sursaut, m'asseyant d'un coup sur le lit en reprenant mon souffle. Cauchemar cauchemar, ce n'est qu'un petit cauchemar, détends toi Chiyo ça va aller ! Je ne savais pas trop ce qui allait m'arriver dans cette maison, ni à quoi m'attendre. Mais une chose était sûre, c'est que le fermier et les autres qui me voulaient du mal étaient loin maintenant. Rassurée j'ai ramené mes jambes contre moi pour les enlacer avec mes bras et rester dans cette position fœtale quelque temps, le temps de m'apaiser. Mais je ne me suis pas apaisée du tout ! En me mettant dans cette position je me suis rendue compte que j'étais totalement nue. Et comme je m'étais endormie dans le bain ça voulait dire que quelqu'un m'avait portée ici et vue toute nue. Mon visage a immédiatement viré à l'écarlate, tandis que j'essayai de m’ôter l'image de l'elfe me portant à poil dans ses bras de mon esprit.

Après un petit moment, je me suis décidée à sortir de la chambre, pour cela il me fallait des vêtements. J'ai donc un peu fouillé dans les tiroirs, en espérant que j'avais le droit de le faire. Mais pas un seul vêtement, rien à me mettre. Je suis restée blottie dans les couvertures un moment, réfléchissant à une solution, puis je me suis finalement dis que les couvertures feraient d'excellents vêtements de substitution. Enroulée dans mes draps j'ai ouvert la porte, arrivant dans un long couloir, j'ai pris mon courage à deux mains je m'y suis avancée, m'aventurant dans la maison. La demeure était assez grande et j'avais un peu peur de me perdre dedans, donc je n'allai jamais trop loin, repassant plusieurs fois devant ma chambre, l'endroit ou je pourrais me réfugier s'il y avait un problème. La seule chose que je n'avais pas prévue, c'est que les problèmes pouvaient apparaitre ENTRE moi et la chambre.

Fonfon, l'esclave louve de Tinuviel sortait d'un couloir qui était juste derrière moi. Je me suis retournée et lorsque j'ai vu qu'il s'agissait d'une louve je me suis mise à courir en hurlant, réveillant surement au passage la moitié de la maison.

"UN LOUP !!! AU SECOURS !!!"

J'ai courue comme une dératée, ne vérifiant même pas si la louve me suivait ou pas. Et j'ai fini par apercevoir l'elfe d'hier. Sans réfléchir je me suis cachée derrière elle, paniquée, avec mon cœur qui battait la chamade.

L’elfe rouge ne comprit pas immédiatement ce qu’il se passait,  elle ne vit qu’une torpille se dirigeant rapidement vers elle avant de se cacher rapidement derrière elle.  Elle vit ensuite Fonfon occupée par le nettoyage du harem  et compris qu’il devait s’agir du fameux loup.  Elle se tourna ensuite vers la petite forme tremblante se trouvant derrière elle,  voyant la jeune vachette  enroulée dans une simple couverture. 
Il ne lui fallut pas bien longtemps pour comprendre le lien de cause à effet, cependant il faudrait que cette jeune femme s’habitue à la présence des autres terranides notamment les louves car elle risquait d’en croiser de nombreuses dans le futur.

Elle la prit doucement dans les bras avant de lui caresser doucement la joue pour rassurer la pauvre petite vachette.  Elle  resta comme cela durant quelques secondes le temps que sa respiration se fasse plus lente.  Elle lui fit un petit sourire avant de  lui déposer un léger baiser sur le front et de lui déclarer.

- Rassure-toi, il s’agit de l’une de mes amantes.  Elle ne va pas te manger,  je te le promets. 

Elfe eut cependant un léger sourire,  non, elle ne la mangerait pas au sens littérale du terme mais elle risquait de  la dévorer d’une autre manière.  Elle eut un léger sourire en pensant à cela avant de continuer à lui caresser la joue.  Cela devait faire longtemps que la demoiselle n’avait pas été traité  et il serait peut être bon de le faire avant que sa poitrine ne devienne douloureuse.  Elle  préféra donc demander à la vachette de lui dire si celle-ci avait besoin d’être traite.

- Si jamais  ta poitrine te fait mal, alors n’hésite pas à me le dire d’accord ? Je sais qu’il est très important pour une terranide vache d’être trait régulièrement alors si tu as besoin, je serais là d’accord ma belle ?


Elle lui fit un petit sourire, elle ne se préoccupait pas vraiment des volumes de lait que cette jeune femme produirait, elle ne l’avait après tout pas achetée pour cela. Toutefois,  ce serait toujours un petit bonus. On prétendait en effet que le lait de Terranide vache avait des vertus des plus intéressantes.  Restez à savoir si c’était le cas ou non ?

Je regardais la louve, malgré la présence de l'elfe je n'étais pas rassurée du tout, c'était la première fois que je voyais de mes propres yeux le terrible loup, prédateur ultime, terreur des fermiers. Bon elle n'avait pas l'air si agressive que ça mais mais mais, c'était quand même un loup ! La main posée sur ma joue m'apaisait et je me sentais en sécurité dans les bras de cette femme. Elle avait vraiment l'air gentille et douce, donc je me laissait faire, tranquille d'esprit en sa présence. Petit à petit j'ai retrouvé un rythme cardiaque normal, Fonfon avait décidé de s'éclipser pour ne pas aggraver les choses. Je me suis alors dis qu'elle n'était probablement pas si méchante que ça et que mon attitude l'avait peut être blessée. Ainsi elles étaient amantes, mes joues ont rougit lorsque j'ai appris leur relation. Est-ce qu'elle voulait aussi faire de moi son a-a-a-amante ? Quoi qu'il en soit, je n'étais pas fière de moi et j'ai demandé honteuse :

"Est-ce que Chiyo a fait une bêtise en criant comme ça ? Chiyo ne voulait pas être méchante avec la louve. Chiyo a juste eut peur ..."

Puis Tinuviel me demanda si je souhaité être traite ? Normalement je devais être traite tout les matins, donc oui c'était l'heure. Mais j'avais peur de sa réaction lorsqu'elle verrait la quantité ridicule de lait que je produisais. Le fermier aussi était gentil avec moi avant de se rendre compte de mes défauts. Du coup j'ai demandé :

"Chiyo doit bien être traite tout les matins mais ... M-mais ... C-Chiyo veut que vous l'aidiez à avoir plus de lait ... C-C'est très important pour Chiyo ! S'il vous plait."

J'étais déterminée à suivre la méthode de Tinuviel, quelle qu'elle soit. Si tout cela marchait je pourrais lui offrir un grand seau de lait frai tout les matins pour la remercier de son hospitalité et je ne serais plus une mauvaise laitière. Ainsi je laisserai définitivement mon passé de brebis galeuse derrière moi et je pourrais être fière de ma production. Je me suis blottie contre Tinuviel en attendant sa réponse, timide, je n'osais pas croiser son regard. J'avais peur d'avoir dis un truc étrange ou malpoli.