- Mademoiselle, veillez rester calme, nous faisons cela pour votre bien.
La seule réponse fut une porte qui claqua avec violence, pourquoi la petit Yume était-elle de si mauvaise humeur ? Pour une raison très simple, elle avait recueilli une petite porté de serpents, vous vous doutez bien de la réaction d'une des domestiques quand elle avait voulu faire un peu de ménage dans le placard à vêtement où se reposait ses si charmante bestiole, s'en suivit un appel aux parents, qui décidèrent que s'en était assez de sa manie qui attirait la honte sur la famille Shushu, le lendemain les domestiques reçurent l'ordre de faire la chambre de fond en comble, supprimant non seulement ses jouets érotiques pour se satisfaire, mais mettant dehors tous les petits animaux qu'elle avait pris du temps à soigner et dorloter. Vint ensuite l'histoire de son pull, jugé en loque et bon à jeter à la poubelle, sans oublier sa batte de baseball jugé comme inutile.
Tout cela fut suffisant pour que la jeune femme s'enfermer dans sa chambre à double tour, pleurant à chaude larme la perte de ses amis, oui Yume considère les animaux comme des amis, alors que pour les humains c'est une toute autre affaire, elle avait réussi à garder son pull et sa batte, au prix d'avoir blessé des domestiques, elle savait qu'elle ne pouvait rien faire face à l'autorité de ses parents, tout comme sa réaction en usant de sa batte allait l'attirer de graves punitions, sans doute allait-elle avoir le droit à des coups de fouets, Yume ne savait que trop de quoi ses parents étaient capable.
La nuit tomba et le silence se fit entendre, sauf des bruit d'agitation dans la chambre de la petite, elle avait pris un petit sac-à-dos, mettant dedans des affaires de rechanges, un peu d'argent subtilisé dans les porte-monnaie des domestiques, le seul objet sexuel qu'elle avait gardé, des boule de geisha, objet qu'elle avait sur elle lors de la fouille complète de la chambre. La petite se mit à chercher ce qu'elle pourrait prendre en plus, mais rien ne lui vint à l'esprit, une fois le sac fait, elle farfouilla son armoire, enfilant sa tenue de collégienne et son pull au manche décidément trop longues, mais elle aimait sentir ses manches pendre dans le vide, elle mit sa batte dans son sac et fila par la fenêtre.
Elle n'avait même pas fait cinquante mètre en dehors de sa demeure, usant des trous dans la haïes pour sortir de la propriété sans avoir à passer par l'entrée gardé par deux grillages trop lourde pour qu'elle puisse l'ouvrir avec ses mains si faible. Yume vit très vite que c'était des méchants, humains de surcroit, aussi se mit-elle à courir, mais elle se fit vite rattrapé, se faisant saisir les poignets, une main étouffant ses appels à l'aide, la chance voulut que pendant la lutte un des violeurs se ramasse un coups dans les bijoux de famille, Yume faisant le même coups au second et courant, c'est alors qu'elle buta sur un cailloux et partit pour tomber sur la route. Elle se mit à fermer les yeux, ne pouvant pas voir qu'elle venait de traverser un portail éphémère.
Elle tomba bien sur quelque chose, du sable, la tête la première, ce qui la fit moyennement rire, car elle pensait ressembler à une autruche dans cette situation, elle se mit à recracher le sable dans sa bouche, usant de ses manche pour faire partir cette sensation désagréable du sable sur ses lèvres, elle se mit à regarder autour d'elle, rien, un vrai paysage chaotique, quelques broussailles, La petite se mit donc à marcher en direction du soleil, on lui avait toujours dit de suivre le soleil, elle ne sait plus pourquoi d'ailleur.
Quelques heures plus tard elle vis enfin un point d'eau et s'y précipite, plongeant sa tête dans l'eau fraiche et buvant jusqu'à ce que l'air manque, soupirant d'aise. Elle n'avait pas vraiment peur en fait, Yume sentait en ses lieux comme une liberté qu'elle n'avait jamais eu, un endroit où elle pourrait soigner les animaux sans que quelqu'un les mettent dehors, à cette pensée vint se greffer une autre, où dormir et aussi où manger. Elle n'avait pas la réponse à ses questions, ce qui la fit légèrement peur et si elle mourrait de faim ou pire encore, qu'elle tombe sur d'autre méchant, elle ne pourrait pas bien longtemps survivre, aussi elle ouvrit son sac et sorti sa batte de baseball, au cas où.