Run Away [PV Mach]

Fuir encore une fois . Ce bâtiment aux couleurs ternes. Passer par la fenêtre du deuxième étages, poser son pied sur la lourde branche du saule adjacent à cette fenêtre . Marcher telle une équilibriste sur cette branche qui n’a aucun mal à supporter son poids . Atteindre enfin le tronc puis entamer une descente silencieuse et discrète de celui-ci, d’aidant aspérités et de petite branche . Ne pas déranger la chouette hulotte qui a fait son nid à la branche située Nord, Nord Ouest pour ne pas la faire chanter . Atterrir  pieds joints avec ressorts sur la pelouse . C’était la partie simple de cette énième expédition. Courir ensuite, piquer un sprint jusqu’au chêne qui longe la muraille de pierre blanche . L’escalader rapidement, sans se faire remarquer par le chien . Chien, c’est bien comme cela qu’on appelle cette bête de taille moyenne, au poil dru, à la truffe mouillée et qui est censée garder l’endroit auquel il est attaché, n’Est-ce pas ? Attraper la plus haute branche et rejouer l’équilibriste un petit temps . Sur la branche d’abord , puis sur le mur d’enceinte . Enfin, trouver l’endroit idéal pour sortir . L’endroit où la benne à ordure se trouve adossée contre le mur . Par chance, les gens chargés de ramasser les ordures ne passent que demain matin alors la benne est suffisamment pleine pour amortir sa chute. Se laisser tomber encore une fois puis se hisser et poser son pied nus sur l’asphalte . Opération réussite, elle est enfin dehors . Elle tends l’oreille afin de savoir si on le lui dit pas « Yume , Yume ! » . « Reviens, Reviens, » ça doit vouloir dire cela . Mais elle n’entends rien . Il est vrai qu’il n’y a pas grand monde à minuit dans cette rue de quartier résidentiel . Tout le monde doit dormir . C’est vrai . Mais il ne faut pas perdre de temps, de peur que ces personnes se réveillent et s’aperçoivent de sa disparition .

Alors, elle court, de toutes ses maigres forces , droit devant elle . Elle longe les murs , pour passer inaperçu de la foule grandissante. Puis elle ralentit , enfin. Son estomac la taraude et elle secoue la tête . Elle ne doit pas avoir faim , elle a déjà mangé …. Il y a douze heures tout du moins . Il y a bien des étals encore ouvert dans ce quartier nocturne mais elle n’a pas le papier nécessaire et ni le objets pour l’échanger . Et voler, c’est mal . C’est-ce que dit « Service Social». C’est comme ça qu’elle a appelé les gens censés s’occuper d’elle et des autres personnes dans le bâtiment. Elle n’arrive pas à retenir le mot qui les désignes chacun individuellement alors tout le monde est « service social » .

Yume finit par trouver une impasse . Elle trouve la compagnie d’un petit chat, qui miaule . Lui, il ne lui fait pas peur. Il est aussi vulnérable qu’elle . Et lui aussi cherche un maitre . Ils sont donc identique . Le chat se blottit contre elle qui adosse sa tête contre un carton. Et elle attends, patiente. Qu’on vienne la chercher  ….

Un soir comme tant d’autre que Mach avait passé au bar, bien qu’il ne but que quelques bière, loin d’être suffisant pour lui pour l’éméché, s, alors que les autres clients regardaient principalement la télé pour suivre le match de foot qui s’y déroulait. Naturellement, cela provoquait un sacré boucan dans l’établissement, avec les cris des supporters des deux équipes, voir les jurons qu’ils s’envoyaient entre eux. Le mercenaire lui s’en fichait bien, tentant de faire abstraction de ce bruit pour se détendre après une mission difficile. Si bien que la seule personne avec qui il échangeait quelques mots parfois fut le barman. Il se montra tout de même soulagé quand le coup de sifflet final sonna, et que les clients quittèrent le bar petit à petit pour rentrer chez eux, laissant un silence bien plus apaisant s’installer.

- Vous ne rentrez pas chez vous vous aussi ?

Demanda alors l’homme derrière le comptoir à l’ancien soldat, assis et les coudes sur le comptoir, à siroter tranquillement sa boisson. Mach sourit légèrement avant d’y répondre.

- Je ne suis pas pressé. S’est pas comme si j’avais un travail fixe comme la plupart des gens.
- Ah et quel genre de boulot faites vous ?
- Vous n’aimeriez pas le savoir.

Se contenta t il de répondre avant de prendre une nouvelle gorgée de sa bière, en laissant le silence retombé dans le bar. Il s’écoula ainsi une bonne heure avant que Mach ne quitte l’établissement et prenne la direction de sa demeure. Bon, il n’avait pas loué une grande villa richement décorée car il n’en avait pas les moyens, et surtout s’était trop tape à l’œil pour lui. Non, Mach s’était contenté d’in T1 dans le quartier résidentiel, avec juste ce qu’il avait besoin pour vivre.   Il l’avait quand même aménagé une cache pour son équipement, afin que cela ne soit pas facilement découvert par un invité potentiel.

Il se mit alors à marcher tranquillement dans les rues, comme n’importe quel passant, qui étaient peu nombreux à cette heure tardive. En effet, Mach croisait principalement de clochards à la recherche d’un abri, ou tout simplement un endroit où vider leur bouteille d’alcool en toute tranquillité. Par moment, il voyait aussi une bande de jeunes délinquants qui se jouait du couvre feu de leurs parents pour s’amuser entre eux ou commettre leurs petits crimes. Le mercenaire les ignora et continua sa marche, jusqu’au moment où il arriva au croisement avec une impasse sur sa droite.  En effet, à ce moment là, il entendit un léger miaulement dans celle-ci, et tourna la tête dans la direction de la ruelle mal éclairée sans avoir l’intention de recueillir le chat.

Mais, ce qu’il vit ne fut pas seulement un chat, mais aussi une jeune femme, qui par sa taille laissait penser que s’était une adolescente. Celle-ci tenait l’animal dans ses bras, dans un câlin comme si elle voulait le réconforter. Mais, celle-ci était dans un état tout aussi déplorable que le carton dans lequel le chat avait été déposé, et bien qu’il se dise qu’il ne valait mieux pas qu’il se préoccupe du sort de la demoiselle, Mach finit par se diriger vers elle.

- Que fait une jeune femme à cette heure toute seule dans ce genre d’endroit ?

Demanda calmement, et d’une voix peu élevée, mais suffisamment audible dans cette impasse silencieuse, alors qu’il se rapprochait lentement de celle-ci. D’ailleurs, Mach put confirmer l’état de saleté de la jeune femme, dont l’odeur de poubelle ne tarda pas à venir lui titiller les narines. Et ce n’était pas seulement parce qu’il y en avait pas mal collées au mur de cette ruelle.

Yume se laissa envahir par le sommeil. La fatigue était bel et bien là et la petite boule de chaleur que faisait le chat contre sa poitrine ne fit qu’accentuer l’engourdissement dont elle était la proie depuis quelques heures. Elle avait pris le pli de ne dormir que sur une seule oreille . Si Satô avait besoin de quelque chose , au début . Maintenant, c’était pour savoir quand on tentait de s’approcher d’elle. C’était ce qu’elle traduisait comme un jeu pour les personnes qui l’entourait . L’approcher sans raison, juste pour lui parler, elle qui est et sera toujours sans intérêt. Poser une distance de sécurité , que personne sauf son potentiel nouveau patron ne pourra franchir. Seul lui aura le droit à ses services et à sa dévotion complète . Quelqu’un qu’elle jugera digne de ce rôle et qui n’est malheureusement pas encore arrivé. Ses yeux se closent , elle sert le chat une dernière fois  et ses défenses se baissent . Sa vigilance aussi . Elle n’a pas assez manger et tire maintenant sur ses maigres réserves. Il parait qu’on dépense moins d’énergie inutile en dormant . C’était marqué dans un livre . Et les livres ont toujours raisons . Parce qu’ils sont écrits, ils sont propriétaires de ces signes qui permettent aux hommes de consigner et de se faire comprendre sans être en face du destinataire .

   Fabuleuse invention qu’est le livre. Concentré de savoir et de vérité qui peux se trouver dans les mains de tous . Elle se sert actuellement d’encyclopédie et d’imagerie pour enfant qu’elle trouve dans l’endroit à livre de « Service Social » . On lui a expliquer qu’elle pouvait venir quand elle le souhaitait et prendre trois livres dans sa chambre pour un mois.  L’endroit où on range les livres s’appelle ….Bibliothèque , c’est ça ? Bibliothèque ,oui . Maintenant elle sait qu’elle habite sur la planète Terre, que sur cette planète , il y a 7 continents et 198 pays . Que devant elle , il y le nord, que derrière elle se trouve le sud et que l’est et l’ouest sont respectivement à droite et à gauche . Elle sait aussi 330 races de chien reconnue , que l’eau de pluie est la même que celle de la mer . Tant de savoir qu’elle peine à lire , elle et son rudiment de lecture et à retenir dans sa tête qui semble bien vide

   Yume ouvre les yeux . Le chat a miaulé et une présence s’est approcher . Elle lève les yeux . C’est un homme, à ranger dans la catégorie des armoires à glace. Elle frissonne discrètement . Quand il faut leur donner du plaisir , c’est toujours eux qui font le plus mal, même sans objets. Alors elle a peur . Ce sentiment lui remonte l’échine, elle longe le mur, son chat dans les bras qui donnent l’air de ne se soucier de rien . Elle ne le quitte pas des yeux .  Jusqu’à ce qu’elle réalise que son refuge est une impasse. Impasse . Nom Féminin. Rue sans issue . Et cet homme bloque l’entrée . Ce qu’elle fait là ? Elle ne sait plus, elle a oublié . Ses jambes flageolent , son cœur bat à toute vitesse, son cerveaux réfléchit à toute allure  . Deux grosses larmes coulent sur ses joues . Elle finit par murmurer . Bégaiements.

« Je …. Je suis désolée …. Je….Je vais … »

Faire quoi au juste . Elle aurait été dans un endroit avec une sortie , elle se serait contentée de le mordre et de partir en courant se percher quelque part. Mais là . Yume est prête à parer le moindre corps, protéger ce qui est vitale . Si il fait le geste de lever la main, elle sera prête .  Elle continue à chercher une solution . Si elle lui donne son corps pour une durée limité, ce sera très douloureux … Mais si c’est la seule solution, elle le fera , sans protester .

Mach venait de quitter un bar tranquillement, alors que la soirée ne faisait que commencer. Et, il avait beau croiser des personnes dans la rue, il ne s’en préoccupa pas, tout comme celles-ci firent de même pour lui. En tout cas, jusqu’au moment, où il entendit un miaulement dans une petite impasse, tout aussi sombre qu’on pouvait s’y attendre. Tournant son regard dans cette direction pour tenter d’apercevoir le chat qui venait de se faire entendre, ce ne fut pas que lui que le mercenaire aperçu. En effet, une jeune femme le tenait dans ses bras, et paraissait prête à s’endormir. Et bien que la situation ne soit pas forcément des plus inhabituelles dans cette ville, Mach décida d’aller voir ce que la demoiselle avait pour s’isoler de la sorte.

S’avançant alors dans l’impasse, sans faire plus de bruit que d’ordinaire, se serait un nouveau miaulement qui signalerait sa présence à la jeune femme qui tourna aussitôt son regard vers lui, alors qu’il lui demandait ce qu’elle faisait là d’une voix douce, enfin aussi douce qu’il le put, sans hausser la voix, et donc ne se voulant pas effrayant. Pourtant, l’expression qu’adopta la demoiselle montra qu’elle était loin d’être rassurée par sa présence. Elle se redressa alors rapidement, serrant un peu plus le chat contre elle, traitement qu’il sembla moyennement apprécier d’ailleurs. Il l’a vit alors s’éloigner, bien qu’étant dans une impasse, elle ne pourrait aller bien loin.

Il se demanda donc si celle-ci avait quelque chose à se reprocher, et donc si elle était poursuivit. Cela pourrait aisément expliquer ce comportement craintif, si elle venait à penser qu’il était la pour la ramener quelque part contre son gré. D’ailleurs, les propos qu’elle ne tarda pas à prononcer, de façon timide, et peu audible, laissèrent Mach perplexe. En effet, pourquoi s’excusait-elle ? Et que voulait-elle faire ?

- Tu n’as pas à avoir peur de moi. Je ne te veux aucun mal !

Se contenta t il de dire en s’approchant lentement de la demoiselle, levant lentement la main pour la lui tendre d’un geste qui se voulait aimable, et dans le but de l’aider plutôt que de lui faire du mal.

- Je voulais seulement savoir ce que tu faisais toute seule ici, et te venir en aide si nécessaire !

Dit-il d’une voix toute aussi calme, en reprenant sa première question, lorsqu’il était arrivé devant elle tout à l’heure. Il savait qu’user de la force serait sans doute efficace, mais peu approprié pour avoir des réponses vraies, et il n’avait pas eu besoin de se montrer violent pour qu’elle ait peur, bien qu’il soit fort probable que cela aurait été la même réaction de la part de la jeune femme avec n’importe qui.

La gamine l’observe , le dévisage. Cet homme ne lui dit rien qui vaille. Pour ne pas mentir , elle en a peur . Elle ne sait que trop bien que les gens peuvent être trompeur . Ils peuvent se montrer gentils mais ils ne sont que l’inverse . Ne pas baisser sa garde, ne pas baisser sa garde . Deux grosses larmes taraudent ses joues, son cœur bat à toute vitesse.  Cette personne viens de franchir la limite qu’elle impose d’habitude aux autres , aux êtres humains. Elle a beau se coller contre le mur, rien n’y fait . Elle finit par lâcher son compagnon félin. Lui, elle ne pourra pas le protéger  si elle n’arrive pas à se protéger elle-même.  Elle lui fait signe de fuir, discrètement . Mais cette bestiole ne le comprend pas . Le chaton continue de la fixer de ses yeux jaunes , tournant sa petite tête triangulaire vers elle , comme pour la dévisager . Puis il finit par s’assoir et à regarder ces êtres biens étranges . Un homme et une être humains qui ne se considère pas comme telle . Ce petite bout d’être qui panique de plus en plus .

La main qu’il leva, Yume, la pris pour un coups . Elle se mis en boule, protégeant ses organes vitaux  et fermant les yeux. La voilà maintenant qui sanglote discrètement, cherchant à comprendre ce qu’elle avait bien pu faire à cet homme qui puisse le déplaire. Pourtant, elle a beau attendre et ce n’a pas l’air d’être cela .  Il lui parle tandis qu’elle tourne la tête . Elle ne comprend pas un traitre mot de ce qu’il lui dit . Elle l’a entendu, certes . Mais elle ne saisit pas le sens . Elle se redresse finalement pour essuyer ses larmes du revers de son bras fins.

« Je devrais être ….avec quelqu’un ? Être …. Avec qui ? …. Avec Aide ? »

A défaut de devenir un concept, aide est devenue, comme service social, un être vivant …..

La jeune femme ne semblait toujours pas accepter son aide, ou répondre de façon claire à ses questions. Cependant, là où certains auraient soit usé de la force, soit laissé tomber. Mach conserva son calme et attendit. Il se contenta d’observer, en voyant la demoiselle libérer le chat et lui demander de s’éloigner, comme s’il était en danger, chose que l’animal ne sembla pas comprendre ou décida de ne pas le faire, puisqu’il continua de se frotter à sa camarade avant de s’assoir et attendre tranquillement. Ainsi, quand il vit que sa man n’était pas prise, il la rallongea le long de son corps, et se contenta d’observer, attendant une réponse.

La jeune femme se mit alors à pleurer, se recroquevillant sur elle-même, sans que l’homme ne sache vraiment pourquoi. Elle avait peur, et cela pouvait se comprendre, mais, il ne savait pas ce qu’il avait pu faire pour obtenir cette réaction de son interlocutrice. Il se baissa alors à son tour, tournant son attention sur le chat toujours passif. Il envoya une main vers lui, sans que celui-ci ne cherche à l’éviter, et Mach put donc commencer à le caresser lentement.

- Toi aussi tu es tout seul ici ?

Demandai-je à l’animal, qui ne jeta qu’un bref regard vers moi. En effet, la jeune femme se releva, attirant le regard de Mach sur elle, devant donc lever la tête cette fois.  Celle-ci reprit la parole pour lui dire qu’elle devait être avec quelqu’un, de façon très hésitante. D’ailleurs, il ne fut pas sur de tout comprendre.

- Aide ? Il t’as abandonné dans cette impasse ?

Demanda-t-il calmement, d’une voix tout de même un peu surprise. Il sembla considérer que ce « Aide » était aussi u être humain, bien qu’il trouve ce prénom étrange. Mais, après tout, des noms étranges l en avait déjà entendu pas mal  et il ne chercha pas à en savoir plus pour le moment. Il se redressa alors, laissant le chat faire ce qu’il voulait, avant de regarder de nouveau vers la jeune femme.

- Si tu veux me faire confiance, je peux t’héberger pour quelques temps ? Se serait toujours plus sur que dans la rue.

Dit-il alors calmement, sachant que la demoiselle n’avait visiblement pas de lieu où aller, même s’il ne pouvait dire encore si on l’avait abandonné ou bien si elle s’était enfuie d’elle-même de chez ce « Aide ».

Incompréhensions qui mène à un quiproquo monumentale . Le cerveau de Yume s’embrouille dans ce méandre de notions et de mots inconnus. Ses larmes redoublent, son corps frissonne dans le froid de la nuit . Elle ne veux plus réfléchir . Le chat reviens vers elle , pour s’assoir contre son ventre . Il se couche , cherchant la caresse et un peu de chaleur pour commencer sa nuit . Il parait que les chats peuvent dormir jusqu’à 18h par jours, le reste étant consacrée à la chasse et aux moments en groupes. Il parait . La gamine repose un moment son attention sur l’animal à qui l’homme vient d’adresser la parole . Elle est un peu surprise, les chats ne comprennent pas les humains, enfin pas leur langages . Des fois les signes mais bon … Elle essaie de se concentrer, d’écouter l’homme , de toutes ses forces . Il lui demande si elle a été abandonné par Aide . L’enfant se calme un peu, même si sa voix est encore entrecoupée de sanglots .

« Je connais …. Pas Aide …. Moi, je ne connais que …. Service social . C’est les gens … du bâtiments avec les arbres …. Et la bibliothèque ….. Ils veulent toujours me mettre … dans l’eau et d’autre vêtements ….. Y’en a qui … donne trop de nourriture et… je sais pas quoi en faire ……… Il m’approchent de trop prés et …. Ils disent tous le temps « Yume, Yume » …. Mais moi, je suis déjà là . Ils répètent tout le temps ce mot et je ne sais … pas quoi faire … ça veux dire « Viens ,Viens »…. Je veux pas retourner chez Service social… S’il vous plait … Je ferais tout ,…. Tout ce que vous voulez mais je ne veux pas y retourner … »

Une sorte d’appel à l’aide un peu désespéré. Elle ne sait pas que pense de cet homme qui lui propose de l’accueillir . Elle est entrée à 17 ans dans un monde trop grand pour elle, dont elle n’a pas eu le temps d’apprendre les mœurs . Monde inconnu dont elle a surement su les us et coutumes mais que quelqu’un à détruit de sa mémoire . Ses larmes reprennent, elle ne sait plus où elle en est . Il y a des moments comme cela où elle voudrait s’endormir pour ne plus penser au trop plein de chose qui lui tombe dessus . Pour les voir disparaitre à son reveil ….

La jeune femme avec qui discutait Mach semblait des plus perdu, et ne pas savoir ce qui lui arrivait, ni où elle était. Si bien que le mercenaire se demanda si ce n’était pas une Terranide qui venait de débarquer sur Terre. Après ses questions un léger silence s’instaura entre eux, alors que le chat revint vers la demoiselle et elle le caressa. Le jeune homme la vit frissonner avant qu’elle ne se concentre de nouveau sur lui, le regard humide, plein d’inquiétude alors qu’elle entama un long monologue pour expliquer sa situation.

Mach put ainsi apprendre que la demoiselle avait confondu « Aide » avec les services sociaux, même si ils étaient là dans ce but normalement. Mais, ce genre d’endroit était souvent perçu comme une prison par ses occupants, et cela semblait être le cas de la demoiselle, qui en vint à lui supplier de l’emmener avec elle, et qu’elle était prête à tout pour cela. D’ailleurs, elle finit par lâcher les larmes, comme si elle était à bout, et qu’elle ne savait pas quoi faire d’autres, et imaginait sans doute déjà le refus du jeune homme.

- Si tu ne veux pas y retourner, je ne t’y emmènerais pas alors.

Dit-il alors qu’il retira sa veste lentement, laissant légèrement voir ses armes, avant qu’il ne passe cette dernière sur les épaules de la jeune femme pour la réchauffer.

- Allons donc chez moi, si tu le veux bien d’accord !

Dit-il en refaisant ainsi sa proposition d’hébergement, alors qu’une main venait se placer sur la tête de la jeune femme et commença à caresser ses cheveux lentement dans un but rassurant, comme quoi, il ne voulait lui faire aucun mal. Bon, ils seraient peut être à l’étroit dans son petit T1 tous  les deux, mais, ils auraient tout de même un toit sur la tête, et de quoi vivre.

- Je m’appelle Mach, et toi ?

Se présenta t il enfin d’une voix calme, son regard posé sur la demoiselle. Il allait la ramener chez lui, sans arrières pensées particulières, même s’il fallait avouer que lorsqu’elle avait dit qu’elle était prête à tous, certaines idées avaient fusées, surtout sur ce que certains se seraient empressés de demander à une si belle femme.  Et même si cette idée était peut être dans un coin de son esprit, il ne s’imaginait pour le moment pas la mettre en pratique.

Yume frissonna un court instant quand elle sentit l’étoffe sur ses épaules. Elle ne tiqua cependant pas au brillant métallique des armes, elles avaient été monnaie courante dans son semblant d’univers, celui d’où elle semblait venir . Sa salle fermée, son espace clos . Les traits de la gamine de calmèrent ainsi que ses larmes quand celui-ci lui dit qu’il ne remmènera pas . Le faite qu’elle aille chez lui maintenant coulait de source . Tout tournait dans un logique absurde mais simple de la gamine . Il l’accepte chez lui , c’est donc lui le nouveau patron. Elle se laisse donc faire , se laissant caresser le haut de la tête sans emmètre le moindre refus, la moindre peur , le moindre agressivité qu'elle avait pu montrer auparavant. Non plus rien . Juste rester silencieuse et observer . Rester attentive à la moindre demande même si elle ne la comprenait pas . Comme ce fut le cas à la dernière question de l'homme

"M'appeler ? Moi ? "

Voyons ce qu'elle avait compris . Il s'appelait Mach, c'était donc le mot qui le désignait . Il fallait donc pour elle y accoler le mot "Monsieur", pour ne pas lui manquer de respect et donc ainsi éviter quelque coup . Mais elle ? Elle n'avait pas de "mot" à elle , la désignant parfaitement . Elle n'était pas "humaine", du moins ne se le pensait pas étant tel . Elle n'avait donc pas l'honneur d'avoir un nom . Il y eu donc un moment de silence puis

"Je n'ai pas de nom ... enfin... c'est normal de ne pas en avoir pour moi . Je ne suis pas assez .... Importante pour en avoir un, Monsieur Mach"

L'impression d'être étrange puis le détournement de sujet, pour garder son role. Elle jette un coup d'oeil au chat qui est revenue la voir . Elle le reprends dans ses bras et tente de se relever , chose où elle échoue plusieurs fois . Plusieurs chutes silencieuses et légères puis se met devant l'homme

"Il faudrait que ... nous rentrions . Je dois ... répondre à vos ordres futurs , quel qu'ils soient et vous .... vous risquez d'attraper froids et ce serait très grave ..."

[Je suis navrée du retard, j'ai eu du mal à enchainer fin de semestre, fêtes de fin d'année, révision de partiels et partiels >.< ]

Face à la jeune femme, Mach avait décidé de l’amener chez lui, puisqu’elle ne semblait pas vouloir rentrer là où elle avait vécu jusque là. Elle ne lui avait pas donné de raison, et il n’en demanderait sans doute pas, puisque chacun avait son jardin secret après tout. Ainsi, il n’eut pas non plus droit à la question sur les armes qu’il portait, alors qu’il avait offert sa veste à la demoiselle pour la réchauffer. D’ailleurs, celle-ci le regardait comme si elle était prête à tout accepter, sans se poser de questions, comme si cela l’indifférait. Enfin, elle parut tout de même désappointait quand il lui demanda son nom, et la question qu’elle posa le surprit un peu tout de même.

- Ben oui, tu dois ben avoir un sobriquet par lequel les gens t’appelle et qui te permets de savoir que s’est à toi qu’on s’adresse ?

Répondit-il calmement en détaillant donc plus sa demande, alors qu’il lui venait à l’esprit, que jamais personne n’avait pensé à lui en donner un justement.  Ainsi, elle laissa s’installer un léger silence, comme pour montrer qu’elle réfléchissait à la question et voir si dans sa mémoire quelque chose comme un nom surgissait. Mais, la réponse fut négative, alors qu’elle se jugea aussi négativement, alors que Mach sourit légèrement sur le « Monsieur » devant son prénom.

- Appelle-moi Mach tout simplement, je ne suis pas plus important que toi pour mériter un tel titre. Et tu sais, on n’a pas besoin d’être une personne importante pour avoir un nom.

Répondit-il alors tandis que la demoiselle jouait de nouveau avec le chat, chutant plusieurs fois sans mal visiblement. Cependant la prise de parole du jeune homme sembla attirer son attention, puisqu’elle revint se placer devant lui pour dire qu’il faudrait peut être rentré, pour éviter d’attraper froid, et qu’elle obéisse à ses ordres, comme elle le dit, même si Mach n’en avait pas spécialement l’intention de lui en donné.

- Tu as raison, on sera bien mieux au chaud. Et tu sais, une fois chez moi, tu pourras faire ce que tu as envie aussi. Tu es mon invité et pourra donc disposé des lieux comme tu le veux, sans avoir à me demander à chaque fois le droit pour utiliser la douche par exemple.

Dit-il gentiment, alors qu’il vint passer son bras dans son dos, posant sa main sur l’épaule de la jeune femme. Tout çà dans le but de la guider tout en la rassurant, et éviter de déranger le chaton qu’elle semblait toujours avoir dans les bras. Il se mit donc à marcher lentement pour rejoindre son appartement, tout en guidant la jeune femme.

- Sinon, que dirais tu que je t’appelle Yume comme tu l’as dit tout à l’heure. S’est  plutôt joli et facile à retenir. Sans compter que se sera plus facile pour te parler tu ne penses pas ?

Il avait tourné le regard vers elle en prononçant ses mots, alors qu’un sourire s’affichait sur ses lèvres. Bien sur, il ne lui imposait nullement ce nom, si  bien que selon la réaction de la demoiselle, elle pourrait très bien refuser de le porter.

Mach venait sortir la meilleurs attaque pour mettre Yume KO en un rien de temps . L'attaque vocabulaire . Plus ça allait et moins cela était compréhensible pour elle . En cinq minutes, elle avait eu le droit aux mots "sobriquet", "invité", "douche" "simplement", "appeler", "adresser", "titre" et déjà, sa cervelle devenait fumante . Revenons y. Sobriquet, aucune chance de comprendre, elle n'avait même pas une image à mettre dessus. Elle avait beau reconnaitre le mot "briquet" , le truc pour mettre le feu et allumer la cigarette mais elle n'était pas sure que cela ait une grande ressemblance . Invité. Ce mot ne lui plu pas mais alors pas du tout . Dans son ancienne vie, quand il y avait des invités, elle passait un très mauvais quart d'heure , à se faire ramoner dans tous les sens . Elle n'avait toujours pas compris le concept mais cela avait une mauvaise connotation pour elle .  Douche . Endroit très difficile à nettoyer et régulièrement sale . Utilisation parfaitement inconnue . Simplement . C'est la suite de son nom ? Simple, ça va mais avec le ment, c'est pas sure . Appeler .... au téléphone . On ne l'appelle jamais au téléphone , qu'est ce que ça vient faire la dedans ? Adresser ? Elle a pas de maison non plus, donc pas d'adresse . Titre ... Le titre d'un livre . La seule chose qui est sure , c'est que si il l'appelle Yume, elle ne va pas réagir , pour ne pas avoir compris la fonction du nom ...

Gardant le chat contre elle et suivant Mach à la trace , elle se contenta de hocher la tête . Elle n'avait rien compris mais il ne fallait jamais contredire le patron . Au grands jamais, c'était déjà magnifique que le chaton vienne avec , il ne fallait pas tout gâcher par un faux pas . Arrivés à l'appartement , elle resta dresser sur ses deux jambes, tandis que le chat partit en trottinant, découvrant son nouveau territoire . Elle observa, devinant l'emplacement de chaque pièce  , s'appropriant l'espace pour mieux s'en occuper . Quand elle se sentit prête , elle demanda

"Quel est votre ordre ? "

Avant d'ajouter avec hésitation et candeur

"Monsieur Mach Tout Simplement"

Yume sembla perdu dans une réflexion assez intense, alors que Mach la conduisait chez lui, avec le chaton qu’elle avait dans les mains. Celui-ci sauta d’ailleurs de ceux-ci, une fois qu’ils furent rentrés chez le jeune homme, et donc qu’il ait fermé la porte. Mach sourit en le regardant faire sa promenade et découverte des lieux, alors que lui-même se débarrassait de ce qu’il avait en trop, comme son armement, et la veste qu’il ôta des épaules de la jeune femme pour la pendre non loin. Il la fit alors s’avancer jusqu’au salon, sans que celle-ci ne prononce une parole, n’ayant même pas répondu à ses questions.

- Fait comme chez toi !

Dit-il sans spécialement poser le regard sur la demoiselle, alors qu’il alla chercher des verre d’eau, et remplir une coupelle pour le chaton, qu’il posa sur le sol. D’ailleurs, s’est à ce moment là, que la demoiselle prit la parole pour lui demander quels étaient ses ordres. Surprit, le mercenaire se redressa et la regarda.

- Ben qu’est ce que tu veux faire toi ?

Répondit-il calmement, en se pensant que celle-ci aurait peut être envie d’une douche, de manger quelque chose, rien de bien compliquer quoi, simplement assouvir ses besoins. Puis, le rajout de la demoiselle le fit rire de façon amusé, et il se rapprocha de la jeune femme, venant y poser les mains sur les épaules.

- S’est Mach, et non « Monsieur Mach tout simplement » !

Dit-il calmement et lentement, faisant bien la distinction entre les deux appellations en espérant qu’elle ait bien comprit. La jeune femme semblait en tout cas peu éduquée, ou trop naïve lui semblait-il. Peut-être même qu’elle avait été soumise à la volonté des autres toute sa vie, ce qui expliquait ce comportement, et laissa Mach penser que ce qu’elle appelait « centre social » n’était qu’un groupe d’esclavagiste au final.

- Alors, qu’as-tu envie de faire à présent ? Te doucher ? Manger ? Ou autre chose ?

Lui proposa t il en citant quelques exemple donc, pour lui montre r qu’elle pouvait faire plusieurs choses dans l’ordre qu’elle le souhaitait.

Fait comme chez toi. Cette formule la fit tiquer . Elle n'avait et n'aurait probablement jamais de "chez elle" . Elle n'en avait pas le droit vu qu'elle ne devait rien posséder . On devait la posséder et pas l'inverse . C'est l'ancien maître qui avait dit cela et elle devait l'appliquer même s'il n'était plus de ce monde, si le liquide rouge était partit de son corps et qu'il ne pourrait plus jamais la voir elle donc plus la surveiller . Jusqu'à ordre contraire , elle ne pourrait donc rien avoir . Même pas ce chaton avec qui elle joua en s’abaissant , passant sa main sur le poil de l'animal tandis que celui ci lapait l'eau dans le bol . Elle avait frisonner quand Mach avait retiré sa veste de ses épaules . Elle avait été sensible au changement léger de température mais avait lentement pris le verre d'eau, le remerciant du geste et le buvant à petites gorgées  . Ce qu'elle voulait faire elle ...

"Je ... ne dois pas avoir envie de faire... une chose ou une autre .. C'est ... "la volonté" je crois que cela s'appelle mais l'ancien patron a dit que je devais pas en avoir . Alors je dois pas en avoir. Assistance social a dit que je devais en avoir mais c'est pas un patron donc ils avaient pas raisons , c'est évident ."

Elle s’arrêta dans son discours , ne voulant pas le gêner d'avantage . Elle ne savait pas ce qu'il dirait lui, quelles seraient ses règles ou tant d'autre chose . Ah, si , première règle . L'appeler Mach . Yume n'avait pas compris le pourquoi du comment mais elle n'avait pas à se poser la question. Aussi, quand il illustra ses propos par des exemples, elle décréta qu'il était plus simple qu'elle repasse tout sous le mode d'ordre

"Donc ... Il faut ... que je me lave .. Et que je mange ?"

N'attendant pas la confirmation, elle se déshabilla dans le salon , sans aucune pudeur, mot qui ne faisait pas partit de son vocabulaire , laissant apparaître un corps fin avec une aiguille et encore marqué par son ancienne vie . Cicatrices indélébile et quelque bleus dus à sa dernière fugue . Cherchant du regard une bassine , elle se tournait autour de Mach, complètement nue, tandis que la chaton la suivait à la trace

Yume semblait toujours perdue, et se demander ce que Mach lui demandait. Il l’avait vu brièvement réagir à certains de ses mots comme si cela ne lui était pas permit. Elle se concentra d’ailleurs sur le chaton qu’ils avaient emmené avec eux, et qui à présent buvait de l’eau dans le bol que le jeune homme lui avait donné avant de retirer la veste des épaules de la jeune femme pour la pendre et lui donner un verres. Il ne fut même plus surprit d’entendre les paroles de la jeune femme, même s’il ne les approuvait pas pour autant.

- Et pourquoi ne pourrais tu pas en avoir ?...Et si s’était «celui que tu appelles « patron » qui mentait et non les autres ?

Il était conscient que cette question allait troubler la demoiselle, mais, qu’aurait il pu répondre d’autre ? Rien de cohérent se dit-il. Après qu’elle accepte ou non la réalité était le problème de Yume, et son choix aussi, et il n’aurait rien à faire pour la contrer alors.  La discussion continua donc, et le jeune homme lui proposa alors diverses possibilités selon les envies de la jeune femme. Cependant, celle-ci, qui s’était relevée, sembla prendre cela pour des ordres. Enfin, à la façon dont il déduit la chose des propos qu’elle tint.

Il la vit alors se dévêtir dans le salon et sous ses yeux. N’avait-elle aucune pudeur non plus ? Tout semblait le montrer. Mach put donc voir le corps meurtri de la demoiselle qui tournait à la recherche d’une bassine, suivit par un chaton pensant jouer. Mach n’avait pas bougé, et la regardait se déplacer, en ce demandant qui était la cause de telles marques sur le corps de cette femme, qu’il trouvait jolie d’ailleurs. Et son corps réagissait d’instinct à la situation, alors qu’une bosse se créait sous son pantalon.

- Si tu cherches la salle de bain, la porte est la bas !

Dit-il en s’étant rapproché d’elle, et avoir posé une main sur l’épaule de la demoiselle pour attirer son attention sur ce qu’il lui montrait.

- Tu sais te servir d’une douche quand même ?

Demanda t il, en s’imaginant déjà devoir la lui donner. Et il préférait tout de même éviter cela, sachant très bien à quoi cela risquait de tourner. Et si ce n’était pas l’envie qui lui manquait, forcer la jeune femme à assouvir ce plaisir sans qu’elle ne le veuille n’était pas courtois. Bon certes, il n’était pas assez gentlemen pour le faire avec toujours le consentement de sa partenaire.  Oui, il avait déjà violé une femme, mais cela dépendait aussi des situations dans laquelle il se trouvait.

Yume ne prêta pas attention à sa remarque . Le patron ne mentait jamais, le patron n'avait jamais tord, c'était un faite . Mais les autres êtres humains ne pouvaient pas comprendre . Seule les non humaines comme elle pouvaient comprendre . Elle se dirigea vers la pièce qu'on lui avaient indiqué . Salle de bain, elle ne savait pas ce que c'était . Tant pis, elle allait découvrir . Elle hocha la tête quand il lui demanda si elle savait se servir d'une douche . C'était un mensonge, le mot douche pour ne faisant pas compris de son vocabulaire réduit . On lui avait fait prendre grand nombre de bain et les sanitaires étaient une pièce qu'elle fuyait aux services sociaux . Aussi détailla t-elle la pièce . De nombreux récipients, une petite salle fermée . Des serviettes . Des bouteilles . Et surtout une chose l’intéressa dans la salle fermée que le commun des mortels appelleraient tout simplement "cabine de douche ". Une forme étrange relier à un tube . Yume l'examina sous toutes ses coutures , le secouant , le retournant , intriguée . La pomme de douche tournée vers son visage , un geste malheureux mit en route le système .Et ce qui devait arrivé arriva . Elle se pris le jet d'eau en pleine figure . Paniquée , elle sortit de la pièce en courant , se réfugiant derrière Mach en tremblant .

"Il y a un serpent dans la salle des bains , il crache de l'eau!"

Elle ferma les yeux un moment, jusqu'à retrouver son calme . C'est à ce moment qu'elle remarqua la bosse du pantalon . En toute innocence , elle dit

"Il faut que j'assouvisse votre désir ."

Elle attendait une approbation de sa part, prête à s'y mettre .