Le soleil à son zénith inondait de ses rayons la place du marché de Nexus. Une foule de marchands proposaient des produits divers et variés à une foule bigarrée. Produits de bouche, armes, mobilier, vêtements, les étales se succédaient les uns aux autres. Un peu à l’écart, une petite estrade avait été dressée et, pour tous produits, présentaient des hommes et des femmes de races diverses. Ces derniers étaient là pour être vendus au plus offrant. Il s’agissait d’esclaves capturés ici ou là, victimes de la guerre ou d’esclavagistes peu scrupuleux. Si leurs histoires étaient différentes, tous étaient à présent logés à la même enseigne, enchaînés et mis en vente.
Un seul esclave était présenté sur l’estrade. Une fois montré sous toutes les coutures, le vendeur hurlait la mise à prix et les acheteurs potentiels criaient à leur tour leurs offres. Si aucunes offres n’étaient faites, le marchand n’avait d’autres choix que de baisser le prix de la marchandise. Les autres esclaves attendaient patiemment leur tour au pied de l’estrade entourés de plusieurs gardes armés de fouets et d’armes blanches pour prévenir toute rébellion. Parmi les captifs, on remarquait aisément une bien étrange jeune fille aux cheveux mauves et au visage de poupée. A la différence de ses compagnons, elle ne portait pas de fers aux poignets et aux chevilles mais seulement un collier de métal autour du cou. Elle était également plus propre qu’eux. Son propriétaire, la considérant probablement comme un bien de valeur, l’avait faite laver et peigner. Elle ne portait cependant qu’une simple tunique de coton blanc qui n’avait pas de manches et qui lui arrivait au dessus des genoux. Aucune chaussure ne venait habiller ses petits pieds fins qui stagnaient dans le sol poussiéreux.
Après une bonne heure d’attente, ce fut à son tour de monter sur l’estrade. Le marchand, qui ne la vendait pas pour son compte mais pour celui de son propriétaire et se contenterait de prendre un pourcentage sur son prix de vente, vint la chercher. Il fixa une chaîne sur le collier et entraina la fille à sa suite. Celle-ci, docile, le suivit sans se rebeller. Elle avait manifestement été bien dressée. Une fois sur les planches surplombant la foule, l’homme à moitié dégarni, plutôt gras, aux vêtements élimés et tâchés, se mit à hurler à la cantonade.
« Et maintenant, un bien exceptionnel. Une fille de seize ans qui vient de la Terre, parfaitement dressée et obéissante. Plutôt réservée à un usage sexuel »
De gros rires et des regards entendus se firent échos dans le public essentiellement masculins qui observait la nouvelle venue. Le marchand poursuivit après quelques minutes, une fois la foule plus calme.
« La fille n’est plus vierge mais supporte tous types de pénétration »
De nouveaux murmures se firent entendre. Visiblement, l’absence de virginité était un point négatif mais sa « multi fonctionnalité » la recréditait aux yeux des acheteurs. Une fois le silence revenu, le vendeur reprit.
« Un corps sans défaut, plutôt mince et bien proportionné »
« Prouve-le ! »
La question avait fusé d’un homme infiniment plus gros que le marchand mais dont les riches vêtements montraient sa condition de bourgeois. L’interpellé haussa simplement les épaules et se plaça devant la demoiselle, d’un geste il déchira la robe en deux et l’enleva du corps de l’esclave. Celle-ci se retrouva totalement nue, elle ne portait aucuns sous-vêtements. La foule put alors admirer ses seins qui pointaient devant elle et qui surmontait un ventre blanc, plat et ferme, un pubis totalement imberbe, des jambes longues et fuselées. Une fois le devant passé au crible par des regards connaisseurs, elle fut tournée sans ménagements et c’est l’arrière qui était à présent détaillé. Pour faciliter l’examen, l’homme releva ses longs cheveux mauves afin que rien n’échappe aux futurs acquéreurs. Un nouveau murmure approbateur se répandit dans leurs rangs. Le dos droit et la chute de reins semblaient être attrayants mais moins certainement que le duo de chairs fermes et bien rond qui succédaient aux reins. Les fesses blanches n’étaient dépareillées que par une marque au fer rouge représentant un D. L’homme la montra d’ailleurs du doigt.
« Ceci est une prise de l’esclavagiste Dorian Gray »
Nouveau murmure approbateur. La fille se fit remettre de face et les enchères commencèrent.
« Mise à prix : 4800 pièces d’or1 »
Une fois le prix évoqué, les acheteurs commencèrent à lancer leurs enchères le tout dans une cacophonie extrême. L’esclave, à demi-souriante, semblait totalement indifférente à tout ce remue-ménage. Celle-ci, dénommé Saori Kido, s’était faite capturer par Don dans l’enceinte de son lycée. L’esclavagiste, qui possédait un charisme certain, s’était vite fait assimilé au majordome dépravé qu’avait connu l’adolescente. Celle-ci ne s’était que peu rebellée contre lui, acceptant d’être dominée. Cela avait d’ailleurs un avantage certain pour elle qui avait passé sa vie à donner des ordres et à devoir tout diriger. Des responsabilités titanesques avaient croulées sur elle et la demoiselle avait dû les assumer. Là, elle avait trouvé quelqu’un qui lui enlevait le poids écrasant de ses responsabilités. Saori n’avait qu’à suivre les ordres qu’on lui donnait et elle appréciait de n’avoir rien à décider. Bien sûr, elle devait subir ses assauts mais miss Kido y prenait un grand plaisir tout comme quand son majordome abusait d’elle. Son plaisir et son envie de sexe s’étaient d’ailleurs intensifiés. Cela était à mettre en relation avec la nourriture et l’eau bourrés d’aphrodisiaques que Don lui avait fait consommer mais ça la jeune fille l’ignorait. Aux aphrodisiaques, l’esclavagiste avait rajouté des calmants qui la rendirent encore plus docile. La drogue avait continué à lui être administrée par le grossiste en humains ce qui expliquait son état plus que passif durant cette présentation. L’homme, en plus d’être payé en numéraire pour la vente, s’était largement payé en nature sur la fille continuant ainsi à la stimuler.
Assez peu attentive à ce qui se passait autour d’elle et au brouhaha qu’elle provoquait, elle espérait avoir rapidement un nouveau maître qui pourrait à nouveau la prendre et apaiser sa chatte en feu. Celle-ci restait en constante excitation jusqu’à ce qu’un rapport vienne un peu la calmer. D’ailleurs la cyprine commençait à suinter de ses lèvres intimes pour venir mouiller l’intérieur de ses cuisses.
{1 : je me suis basée sur les prix pratiqués par les esclavagistes : 3000 parce qu'humaine (personne ne sait qu'elle est une déesse) + 50% pour sa beauté + 10% car lettrée}