Les vagues frappaient à un rythme régulier les corps de Ryuga et Melisende, dont les lèvres dansaient l’une contre l’autre avec moins d’assiduité. Il sentit les perles rigides de la poitrine de l’ensorceleuse contre son torse, avant que la douceur de ses globes de chairs ne vienne épouser la fermeté de ses muscles.
Elle venait d’avoir raison de la partie de l’inspecteur qui aspirait à s’écarter d’elle, sa main droite qui jouait déjà sur sa hanche se fit plus possessive, elle glissa derrière sa cuisse, pour l’étreindre avec une fermeté trahissant son désir. Désir que la frustration de la veille n’avait que renforcé, ainsi le sexe de Ryuga ne mis pas à longtemps à réagir au corps de Melisende, il commençait à se dresser et durcir jusqu’à se plaquer contre la cuisse gauche de l’ensorceleuse.
La bouche de l’inspecteur ne résista pas longtemps à l’appel de la délicieuse poitrine de la maitresse des lieux, il vint y poser ses lèvres, et les fit glisser contre la peau soyeuse de ses seins. Si le désir ne l’embrumait pas à cet instant, peut être aurait-il put penser qu’un corps qui ne semble comporter aucun défaut, est peut être de source surnaturelle, après tout il en avait déjà la preuve avec Miya. Toujours est-il que cette pensée est très loin de lui traverser l’esprit, totalement accaparé par ce buste qui lui est offert. Il commença à parsemer des baisers langoureux sur ses monts de chairs, accompagné d’un petit pincement de lèvres qu’il réserva aux tétons qu’il rencontra à son passage. C’est d’ailleurs le droit qui retint son attention, et sur lequel sa langue jeta son dévolu, lentement, doucement, comme il savait si bien le faire, elle dessina des cercles autour du bout de chaire tendu, avant que ses lèvres ne viennent y mettre fin en se refermant dessus.
De baiser en baiser, la bouche de Ryuga continua sa descente sur ce corps, alors que sa main gauche fit le chemin inverse pour s’emparer de son sein droit, et y exercer de douces pressions. Tout commençait pour le mieux, mais ses gestes commençait à se faire plus ferme… Trop ferme ? Son long séjour sur Terra l’avait changé, et ce qu’il avait vécu avait mis à mal la douceur et la tendresse qui le caractérisait au moment de l’acte. Il devait réapprendre, mais sans l’amour accompagnant ses gestes, cela risque d’être compliqué, seule une certaine demi-déesse aurait ce pouvoir.
Ainsi, désirant plus que tout ce corps qui s’offre à lui, lorsque ses lèvres entrèrent en contact avec le sexe de l’ensorceleuse, il n’y déposa que quelques baisers fiévreux, accompagné par moment de sa langue, qui vint réveiller son clitoris avec de légères caresses, avant de remonter à la hauteur de sa partenaire. D’habitude il prenait son temps pour donner du plaisir à sa compagne, à faire chavirer son corps grâce à la dextérité de sa bouche et de ses mains, mais il était devenu plus brut, il était marqué physiquement comme en témoigne la longue cicatrice sur son corps, aussi bien que mentalement. Nul doute que s’il ne s’était pas attaché avec Melisende ces derniers jours, il n’aurait même pas réussi à lui donner ces premières caresses.
Il n’en pouvait plus, c’était maintenant la bête qui allait agir, ses mains vinrent prendre possession des cuisses de l’ensorceleuse dans un élan sauvage, alors qu’il entreprit dans l’embrasser avec fougue. Sa hampe dure et chaude frotta contre son intimité humide, avant que son gland ne vienne s’y poser et pénètre son antre dans un coup de rein puissant. Son membre repoussa les parois vaginales de Melisende à son passage, jusqu’à l’emplir entièrement de toute sa colonne de chaire brulante. Ryuga extirpa un gémissement de plaisir, resserrant l’étreinte de ses mains sur sa peau, avant d’entamer un mouvement de bassin à un rythme modéré mais dans une intensité puissante. Son sexe prenait le temps de bien frotter contre les aspérités du sien, alors qu’entre deux souffles de plaisir, l’inspecteur venait sceller ses lèvres avec celle de la maitresse des lieux.
Lise… Réussit-il à articuler.
C’était une véritable délivrance pour son corps, et bien vite la cadence de ses coups de reins augmenta, ainsi que la force des soupires de plaisir qu’il lâchait. Son corps superbement musclé prenait avec une certaine sauvagerie celui de Lise sur cette plage, son dos se cambrant pour mieux donner de la puissance aux allers et venus de sa verge qui continuait de presser et de se plaquer dans le vagin de l’ensorceleuse.