Mach était en train de discuter avec une jeune femme mal en poing, mais qui refusait de l’admettre et accepter l’aide que l’ancien soldat lui proposait. Elle avait même essayé de l’attaquer, en lui tirant dessus, mais ses chargeurs étaient vides, ce qui fit souffler doucement le jeune homme, qui décida de l’approcher, proposant toujours son aide, et montrant un côté pacifique, puisque ses mains furent visibles. La jeune femme état en piteux états, comme le vit Mach qui en plus de regarder son visage, tournait par moment son attention sur ses blessures au bras, qui refusaient de cesser de couler.
S’est alors qu’un homme sortit de l’ombre, en venant de derrière lui, pour passer aux côtés de Mach s’en sans préoccuper. Par reflexe, l’ancien soldat, ne se priva pas pour sortir son arme à feu, la pointant en direction de la tête de l’individu en armure, ce dernier venant de sortir son épée. Visiblement ces deux là se connaissaient, vu leur discussion, dont le jeune homme ne pouvait pas vraiment comprendre l’histoire. La seule certitude de Mach était qu’il ne semblait pas être ami avec la demoiselle.
Mais, le plus surprenant resta à venir, quand l’expression de la jeune femme se fut soudain plus douce, la rendant même plus jolie. Alors qu’elle reprenait la parole, ses intonations de sa voix changèrent, comme si une autre personne s’exprimait à la place de la précédente. Le nouveau venu ne semblait en tout cas pas surprit, et écouta la demande de la demoiselle, finissant même par l’accepter. Pour sa part, Mach était un peu perdu. Qu’était ce cette histoire de « forger » un nouveau corps, qui selon la description qu’elle en fit serait similaire à celui que l’ancien soldat avait actuellement sous les yeux.
- On peut m’expliquer ?
Demanda le déserteur, son arme ponté sur l’autre homme, plus par instinct que par réelle envie de se protéger ou de protéger la jeune femme à présent. Cela ne semblait en effet plus nécessaire. Sa question resterait d’ailleurs probablement dans le vent. Un flash lumineux éblouit tout le monde, et Mach ramena sa main armée vers ses yeux pour se protéger la vue. Jusqu’au moment où la lumière cessa, comme si la seconde personnalité de la demoiselle s’était envolée. Cette dernière se trouvait à présent à genou, laissant toujours l’ancien soldat dans le flou.
C’est alors qu’à peine eut il retrouvé son sens visuel, que l’homme qui avait surgit soudainement, lui demandait d’aider la demoiselle, comme celui-ci l’avait proposé. Cela laissa Mach un peu surprit, qui répondit d’un hochement de tête, alors que son interlocuteur rebroussait chemin et quittait la rue. Depuis combien de temps, ce dernier avait été derrière lui sans qu’il ne s’aperçoive de sa présence ? Se demanda Mach, qui reporta son attention vers la jeune femme, demandant pour la première fois, en sa présence, et sans doute depuis bien longtemps, de l’aide.
- Oui, je suis là pour çà
Répondit le jeune homme, pour faire savoir sa présence à la jeune femme, et peut être un peu la rassurer, alors qu’il se rapprochait d’elle, ayant prit son de ranger son arme durant ce temps. Puis, une fois aux côtés de la jeune femme, il s’accroupit à ses côtés pour pouvoir lui servir de soutien physique. Elle devait avoir perdu beaucoup de sang depuis, et il n’avait pas manqué de la voir déjà très faible avant l’arrivée de l’homme, alors qu’est ce que cela devait être à présent.
- Aller, appui toi sur moi ! A moins que tu ne préfères que je te porte sur mon dos, si tu te sens trop faible pour marcher ?
Dit Mach, pensant passer son bras au niveau de la taille de la jeune femme, alors qu’elle aurait passé l’un des siens sur ses épaules, ce qui aurait facilités sa marche, puisque l’homme l’aurait soutenue. Mais, il la voyait faible, et s’était demandée si elle aurait encore la force de marcher, d’o la demande de la porter. Surtout que selon le caractère de chacun, se voir porter par quelqu’un pourrait être dégradant, et comme elle avait déjà eu du mal à accepter l’aide de quelqu’un, il n’avait pas voulu non plus précipiter et forcer les choses, sur la façon de l’aider.
- Je m’appelle Mach sinon, et toi ?
Continua t il, pour entretenir la conversation, et pouvoir s’adresser à la jeune femme plus librement, puisqu’ils allaient passer un peu de temps ensemble, sans pouvoir déterminer ce dernier. De plus, cela servait aussi à maintenir la demoiselle éveillé, malgré la fatigue qu’elle pouvait ressentir, puisque ce n’était pas non plus le meilleur endroit pour sombrer dans l’inconscience, et Mach n’aurait pu dire si cela aurait amélioré ou aggraver l’état de la jeune femme.