Découverte des Bas-Fonds [PV Seiteki]

Leïla était repartie à la recherche de ses parents biologique dans le grand pays de Nexus, et, très rapidement, la jeune fille commençait à se fatiguer alors qu'elle arrivait à peine d'atteindre les bas-fonds. Sa mère était une succube, peut-être s'étaient-ils rencontré là?

En tout cas, elle l'espérait.

Marchant rapidement au travers de la ville, elle essayait de disparaître rapidement au milieu de la foule, car elle avait assimilée au moins une chose, depuis le jour où elle était partie de chez elle: elle avait le profil parfait pour avoir des embrouilles. Il n'était donc pas bon d'avoir l'air d'une jeune fille timide et fragile, mais elle n'y pouvait rien si ses traits étaient fins et délicats comme une poupée, et que son éducation la forçait inconsciemment à toujours bien se tenir.

Le soir était déjà bien avançait, et la jeune fille commençait à désespérer trouver ses parents ici aussi. Fatiguée, elle se disait qu'elle allait faire demi-tour pour partir à l'auberge du Coucher de Lune, où sa chambre avait été reservé pour elle.

Soudain, une impression. Quelque chose de familier venait de passer, et cela fit tressaillir la jeune fille. Une telle impression...cette présence...était-ce possible? Avait-elle avait rencontré sa mère?
Il fallait qu'elle suive cette odeur.

Elle se mit alors à courir dans les dédales des rues des bas-fonds, se fiant uniquement à son odorat et ses instincts pour suivre cette présence. Elle continua encore et encore, mais la présence avait senti qu'elle était suivit, et se mit à accélérer la cadence. Elle acceléra  donc, ne voulant surtout aps perdre cette unique trace qu'elle avait, cette unique indice..

"Maman..."

Elle le murmurait pour elle-même, espérant cependant que la personne en face était bien sa mère, quand soudain, cette présence disparut. La jeune fille arrêta donc de courir, desespérée, sentant des larmes lui monter aux yeux.

"J'y étais presque...j'en suis sûre..."

Ne tenant plus debout, elle s'assit donc sur le rebord de la fontaine qui faisait le carrefour de six ruelles différentes. Elle était déprimée. Elle ne verrait pas ses vrais parents, aujourd'hui non plus.

L'aventure continuait. Après avoir exploré le Territoire de Tekhos, et principalement sa prison, Sei avait décidé de faire un tour dans la fameuse Ville-État de Nexus. C'est avec une telle idée derrière la tête que la "démone" se promenait dans les ruelles. Ces-dernières étaient sombres, et sentaient la mort, le sexe, et le danger à plein nez. C'était le lieu où les pires habitants de la ville se réunissaient, un lieu où le précepte de "Sex, Drug and Rock'n Roll" s'adapter parfaitement. Le sexe restait le sexe...le sang devenait drogue...et ce qui était Rock'n roll, c'était le simple fait de jouir de telles actions. Enfin, ça, c'est l'idée que Sei se faisait de l'endroit...et je doute qu'elle ai tord.

Enfin, de sa cadence altière et sulfureuse, la jeune femme se promenait dans cet endroit. Les humains y étaient abondants...et cela l'ennuyait de ne pas trouver proie plus difficile. Son don, bien que pratique, rendait la drague ennuyeuse. Il suffisait à la damoiselle de manipuler l'esprit de sa victime, dans le cas des humains, pour obtenir son dû, son amusement, sa soif de sensations.
Cependant, alors qu'elle se perdait dans ses pensées, notre damoiselle aux vêtements de cuir noir et bordeaux -qui n'étaient autre qu'une jupe courte et un corset avantageux-, ressentit une étrange sensation. Elle avait l'impression d'être suivit, aussi, pour vérifier cet état de fait, elle se mit à courir. Des pas firent échos aux siens...confirmant sa pensée. Un sourire sarcastique orna ses lèvres, et elle se glissa dans une fine ruelle, une ruelle se révélant être un cul de sac. Effaçant sa présence, elle vit alors une jeune femme...au physique des plus tentateurs, se stoppait nette dans sa course. C'était donc elle qui la suivait avec tant d'assiduité ? Parfait....elle allait pouvoir commençait son jeu la Seiteki, le jeu de la séduction.

La petite perle venait de s'asseoir, comme désespérée, sur le bord de la fontaine des lieux. Un sourire pervers remplaça le rictus moqueur...Se dirigeant à pas de loups vers la miss, Sei se glissa juste derrière l'inconnue, ne faisant pas attention à l'eau de la fontaine qui lui arrivait aux genoux, et se pencha vers l'oreille de la jeune fille pour y susurrer avec sensualité :

"On cherche quelqu'un Petite Perle ?"

Le ton de la voix était doux et sucré, et se fut avec une infinie délicatesse que la main droite de Sei se glissa sur la nuque de cette jeune poursuivante, caressant la peau du cou avec sensualité...alors que la main gauche venait de se poser sur la joue fine et douce de la nouvelle proie de la démone.

La jeune fille, épuisée, ne sentit même qu'une personne s'était glissé derrière elle, dans la fontaine où elle se reposait, toute déprimée. Ce ne serait pas se soir encore qu'elle verrait sa famille réunie! Elle soupira, sentant presque les larmes lui monter.

Quand soudain, elle entendit une vois suave qui se penchait vers, d'un air relativement doux et sucrée. Cela lui faisait du bien d'entendre une voix pareille, si bien qu'elle redressa la t^te pour voix qui l'appelait "Petite Perle" ainsi.

Ses beaux yeux rouges tombèrent alors une sulfureuse jeune femme vêtu de noir, une des femmes les plus belles que Leïla ait jamais vu. Elle en resta presque bouche bée un instant, avant de rougir, puis d'essayer de répondre.

"Je cherchais quelqu'un...mais je l'ai perdu..."

Elle n'arrivait pas à dévisser son regard du sien, parvenant encore à articuler en lui souriant.

"Je...Je m'appelle Leïla, et vous?

Au vu de la réaction surprise de la jeune fille, cette dernière ne savait pas avec exactitude qui elle cherchait. Elle devait avoir suivit la "présence" d'une démone en rapport avec la luxure, telle les succubes. Après tout, même si elle n'était pas une succube, Seiteki était proche de ces démones...sa nature étant légèrement différente.
Enfin, elle en vint alors à apprendre le nom de cette charmante jeune fille. Se déplaçant de manière à faire face à la jeune femme, Sei ancra ses yeux, fusion parfaite et en mouvement du rouge et du noir, dans le regard de sang de son interlocutrice.
Un sourire tendre et doux, un sourire qui ne laissait absolument pas penser aux idées perverses qui se suivaient dans l'esprit de cet être, fit son apparition. Tendrement, presque "amoureusement", l'avatar de la démone Lilith répondit :

"Sensui Seiteki...mais appelle moi Sei, Petite Perle."

Pourquoi n'appelait-elle pas Leïla par son prénom ? Tout simplement parce qu'elle aimait offrir des surnoms aux gens, des surnoms qui variait selon les envies et les humeurs de la femme "fatale".
Caressant le front de Leïla, et passant par moment sa main dans les mèches légères de la chevelure sombre de la concernée, Seiteki en vint à demander :

"Dit moi...qui recherches-tu Petite Perle ? Tu m'as l'air si troublé...peut-être puis-je t'aider à te décontracter ?"

Alors qu'elle prononçait le mot "décontracter", Sei pénétra l'esprit de la jeune fille, de manière imperceptible. Elle suggérait à cette dernière de répondre "oui"...et même, de l'embrasser. Elle désirait voir jusqu'où son pouvoir de manipulation pouvait aller avec cette jeune femme, femme qui ne semblait pas réellement humaine...d'où la simple suggestion.

"Sei..."

Leïla ne connaissait absolument pas cette personne, mais ce qui était sûr, c'était que Seiteki était tellement fascinante au premier regard qu'il était évident qu'elle pouvait faire tourner la tête à tout le monde, exactement comme ce qui était en train d'arriver à Leïla. Elle se sentait presque comme envoûtée rien qu'à la regarder, ses magnifiques yeux de rubis ne pouvant plus se détacher de la superbe créature.

"Je...oui..."

Elle avait envie de lui raconter qu'elle avait l'impression d'avoir senti sa mère, qu'elle n'avait jamais connu ses parents, et qu'elle avait vraiment besoin de sentir de l'affection de la part de quelqu'un. Peut-être même de la part de...Seiteki?

Elle n'y pouvait rien, et elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle faisait, mais oui, elle se pencha alors pour embrasser la belle Seiteki, effleurant ses lèvres douces et fruités comme si elle était l'amour de sa vie qu'il fallait préserver avec délicatesse. Avait-elle bien toute sa tête?