La ville était comme à son habitude. Bondée de personnes allant et venant. Ici on pouvait apercevoir des citoyens d’une classe aisées, participant à ce que l’on pourrait appeler des enchères, montrant leur bourse remplit de pièces d’or à celui qui s’occuper des ventes. Des ventes bien particulière puisqu’il s’agissait de prendre possession de la liberté d’un être vivant. Chose courante à Nexus. Mes lèvres se retroussèrent légèrement, laissant s’échapper un grognement sourd tandis que je fixais l’extrade où des compatriotes étaient traités tel du bétail. Non vraiment je ne pouvais plus tenir, je ne pouvais plus rester ici. C’est pourquoi, je décidais de faire volte-face et de m’écarter de la place centrale, m’arrêtant après quelques pas. Mon regard se porta une personne assise sur le sol, tendant un récipient où était déjà présent quelques piécettes. Un pauvre au milieu des riches. Abaissant mes oreilles de regrets et de compréhension, je déposais deux-trois pièces d’or dans ce qui pouvait être comparé à une écuelle. Il faut avouer qu’au niveau richesse, je n’étais pas non plus pas aisée. Je me relevais, regardant les alentours avant de dresser les oreilles, ces dernières ayant entendu un bruit, une apostrophe de la part d’un passant qui était dans un état pitoyable, voir complètement soûl. Comment l’avais-je deviné ? Sans doute sa façon de parler et le fait qu’il titubait en marchant et qu’une bouteille d’alcool était présente dans sa main droite. Cette dernière laissait des gouttes de la liqueur tomber sur le sol à chaque pas chancelant de l’humain.
« Et twaaaa …te… nide…..afrg….ageuhscclave ? »
J’haussais un sourcil. Je n’avais absolu rien compris à ce qu’il venait de dire, pourtant il continuait à avancer dans ma direction. Je fis un pas en arrière, ne sachant encore comment réagir et surtout ce qu’il voulait. Un son inhumain sorti du fin fond de sa gorge, semblant tel un mugissement d’un animal agonisant.
« Geuuh nleu fel….guuhhh…..tion….su...moi »
Les personnes bourrées ne savent vraiment pas parler. Un grognement s’échappa de mes lèvres tandis que je serrais les poings, enfonçant une partie de mes griffes dans la chair de la paume de main. Bien que ce langage était purement incompréhensible, j’en avais déduit le sens exact qui pouvait se traduire par « Tu es une terranide, tu es une esclave, fait moi une fellation, suce moi ». Phrases purement romantiques et agréable à entendre. Encore et toujours ces foutus préjugés qui nous rendre la vie insupportable au sein de la société humaine. Une main se referma contre mon poignet, automatiquement ma queue se dressa dans un tressaillement, les poils noirs et blanc de cette dernière s’hérissant sous la surprise. Tournant la tête, je pu apercevoir qu’il s’agissait de la personne qui avait grand besoin de décuver qui me tenait ainsi fermant le poignet. Sans réfléchir, mon pied prit appuie sur le sol et fini par atterrir violemment dans les parties génitales de l’humain avant que je m’exclame :
« Lâche moi je ne suis pas ta catin, connard d’humains ! »
Oui, oui, j’avais bien dis le mot « connard » et après ? Qu’est ce qui m’autorisait à ne pas le dire ? Excédée, en colère et surtout folle de rage, je prie la décision de partir en dehors de la ville. Levant un instant la tête vers le ciel pour l’observer. Ce dernier au vu de sa couleur bleuté foncé indiquer que la nuit allait bientôt arriver. Tans pis, quitte à ne pas entendre de tels propos dégradants, je préfère dormir à la belle étoile. Arrivée à l’extérieur de la ville, mon ventre fit un bruit bien caractéristique indiquant qu’il était l’heure de se nourrir. A cela, je fermais un instant les yeux, remuant deux à trois fois les oreilles et humant l’air. Cherchant la présence d’une proie à chasser. Un léger bruit dans les herbes attira mon attention. Ma langue passa sous mes lèvres et mon corps prit une apparence plus animale, devenant une louve au pelage noir et bleu. Les pattes épousant parfaitement le sol, le ventre à terre, je m’approchais de la source du bruit entendu précédemment, avant de bondir et d’attraper sans trop d’effort un lièvre qui, sous un coup brutal de mâchoire au niveau de sa nuque, rendit l’âme. Ma queue frétilla dans les airs, heureuse de la capture que je venais de faire. Il en va sans dire que j’avais eu de la chance ce coup-ci et que cela ne se reproduira sans doute pas une prochaine fois. Je repris une forme plus humanoïde, tenant la dépouille du pauvre herbivore dans une main, Mes doigts étaient serrés contre la patte antérieure du lapin, le pendant ainsi tête vers le bas tandis qu’une chaleur commençait à se répandre de ma main. Tout en marchand, je le cuisais, la chute des poils étant provoquée par la chaleur grandissante. Après une dizaine de minute, il était enfin prêt à être consommer. C’est avec un appétit non dissimulés que j’arrachais le premier morceau de viande, la graisse coulant un peu sur les commissures des lèvres.
Levant le regard à nouveau vers le ciel, je me remis à l’observer tout en me nourrissant. La voûte céleste était étoilée dans une nuit sans nuages. Mes lèvres s’étirèrent, formant ainsi un sourire provoqué par la beauté du moment. Une étoile plus scintillante attira mon attention, une étoile qui brillait plus intensément que les autres. Penchant la tête sur le côté, tel un chien curieux, je marmonnais :
« Mais qu’est ce que qui se passe encore ? »
La dite étoile se décrocha de la voûte céleste et parti à une vitesse folle en direction du sol. Jetant le reste de la proie au sol, je prie appuie sur mes membres antérieure et prie l’initiative de suivre cet astre qui se dirigeait à vive allure vers le sol du plan de Terra. Une étoile filante ? Non à ce que je sais, elles disparaissent dans l’atmosphère étant brûlé par ce dernier. Ca devait être autre chose et puis, je n’avais aucun vœu spécifique à faire maintenant. Ma course fut arrêtée quand la dite étoile percuta violemment le sol, créant un bruit assourdissant. Je croisais les bras devant le visage, protégeant de cette manière mon visage de la poussière soufflée par l’impact. La déflagration me fit reculer de quelques centimètres tandis que je plissais les yeux pour voir ce qui se passait. Après quelques instants, la fumée se dissipa et une autre apparut. Cette dernière provenait d’un objet métallique inconnu qui semblait être en feu. Je regardais l’objet d’un air hagard, balbutiant :
« Mazette…C’est qu…quoi…Ca..en…encore ? »
Déglutissant et prenant mon courage à deux mains, je prie la décision de rentrer dans la cavité de cet engin venu d’ailleurs. Il devait sans doute y avoir quelqu’un à l’intérieur, quelqu’un qui le dirigeait, quelqu’un qui allait peut être finir calciné…formant une sorte d'entonnoir avec mes mains, je me mis à crier en direction de l'appareil.
« Youhouu ! Y’a quelqu’un là dedans ? »
Je continuais à tourner autours de la carcasse fumante. Aucune entrée n'était visible. J'hésitais même à partir et à laisser cet engin issu de nul part. Pourtant, quelque chose me forçait à rester. Une curioisité qui s'entifiait de minute en minute. Oui, la curiosité est un vilain défaut et après ? Je porta mon bras au niveau de mon nez, toussant légèrement. La poussière souelvée par l'impact entraient dans mes narines et m'hérittaient les sinus. Je finis par faire le tour de l'engin, continuant à appeler d'une voix peu assurée le propriétaire.
Hrp - J'sais pas imiter les mecs complétement soûls xD Hrp -