Une douche mouvementé [pv Selene]

Le couloir pour se rendre à la salle de bain était vide. Pas l'ombre d'un être vivant. Et les concierges font tellement bien leur travail que même la poussière s'est exilée. WAW. Tout le monde était en cours, sauf moi qui venait tout juste d'arriver...bah en fait, c'est pas vraiment une raison pour ne pas avoir de cours. C'est juste que les directeurs m'ont pas encore donné mon horaire alors je sais pas dans quel cours je suis. Mais c'est pas grave, ils m'ont donné une carte comme quoi j'étais dispensé de cours jusqu'à ce qu'ils retrouve mon horaire dans leur système informatique.

Donc, j'ai décidé de visiter les couloirs de l'école, jusqu'à ce que je tombe sur celui-ci, celui menant à la salle de bain. Je décida de m'aventurer dedans afin de visiter lesdites toilettes, supposément toujours propres. N'ayant pas âme qui vive là-dedans, je décidai de me dégourdir les jambes et de courir un peu dans ce magnifique couloir. JE me mit à courir à pleine vitesse jusqu'à ce que j'aperçoive une porte, puis tentant d'arrêter je glissai et tombai à terre, me faisant assez mal à mon bras gauche.

- Itai...>.<

Je me relevai en regardant au sol ce qui m'avait fait tomber. De l'eau. HAHA. Puis, j'examinai mon avant-bras, assez éraflé, puis mon coude. Il saignait un peu.Je refis un pas vers la porte, mais reglissa en heurtant mon bras gauche sur un truc pointu et un peu coupant.

- GRAAH >.<

Je me remit encore une fois sur mes pieds en examinant encore une fois mon bras, qui saignait un peu plus. Je soupirai, puis entra dans la salle de bain, à la recherche d'un lavabo quelconque. J'arrivai au premier que je trouvai, me regardant un peu dans le miroir et replaçant mes cheveux en bataille suite à ces deux chutes. Je pris le premier truc qui me tomba sous la main, ce qui s'avéra être un papier pour s'essuyer les mains, le mouillai et commençai à laver ma plaie ( ne voulant pas dévoiler mes pouvoirs), puis je m'assis sur le premier banc que je vis.

Bande de sales petits merdeux , hurla Selene aux garnements qui lui avaient jetés une bombe à eau.

Elle ne prit même pas la peine de les poursuivre. Elle savait qui c’était des vauriens de sa classe. Ils payeront plus tard leur audace. En même temps, Ca ne la surprenait pas plus que ça. En effet, Selene n’était pas professeur depuis longtemps mais elle s’était très vite attiré la haine de ses élèves. Il est évident que les punitions arbitraires, les châtiments corporels et les railleries avaient une part importante dans l’impopularité de l’immortelle. Mais son sale caractère avait prit le dessus dès qu’elle eut accepté ce poste. Déjà qu’elle déteste les enfants et en plus elle déteste enseigner à des idiots. Elle avait voulu devenir professeur avec toute la bonne volonté du monde, pensant qu’elle se sentirait utile si elle transmettait son savoir. Voila ce qu’avait donné cette lubie de vouloir vivre honnêtement.

Selene essaya d’enlever l’eau qui avait coulé sur elle mais ne parvint pas à trouver de mouchoir. Elle se dirigea vers la salle de bain avec des petits pas pressés et se rua dedans. Elle prit quelques serviettes en papiers et épongea son gilet puis l’eau qui maculait sa peau. Elle s’essuya ensuite le visage et regarda son reflet d’un regard vide. Elle avait de longs cheveux noirs avec des mèches mouillés qui lui collaient au visage. Son visage était juvénile et fin ; on aurait pu la qualifier ‘’d’attendrissante’’ mais ses yeux sans âge couleur améthyste lui donnaient un regard glacial.

Elle vit dans le miroir un jeune homme assit sur un banc. Elle ne l’avait même pas vu en arrivant tant elle était pressé. Il était jeune, sans doute un élève. Il y avait un tout petit peu de sang par terre. Peut-être s’était-il blessé. Quelle importance ? Ce n’est pas le rôle d’un professeur de s’occuper des bobos des élèves ; les infirmières sont là pour ça. Selene se retourna et croisa les bras d’un air qui se voulait sévère, mais peu convaincante. Elle avisa l’élève assit sur le banc et s’avança vers lui.

Tu ne devrais pas être en cours ? , lui demanda-t-elle d’une voix soupçonneuse.

L’immortelle n’avait jamais vu cet élève auparavant. Il n’était pas déplaisant à regarder mais elle se demandait ce qu’il fichait dans un couloir alors que la reprise des cours avait sonné.

Essayant de stopper cette hémoragie tant bien que mal avec des moyens humains, je n'y arrivais pas. Bien que je sois un ange je ressent le mal, la douleur et toutes les émotions qu'un homme ressent. J'essayais donc de stopper ce sang qui coulait a flot,  Ne voyant personne venir au toilettes, je décida donc d'utiliser un peu de magie pour me soigner. Un faisceau lumineus emplit la pièce et étrangement, juste à la fin de mon opération, une femme entrait déjà dedans.

Tu ne devrais pas être en cours ? , me demanda-t-elle d’une voix soupçonneuse.

Ayant été pris par surprise, je craignait qu'elle voit que ma blessure que je m'étais faite il y a deux minutes de cela avait déjà disparu, je pris la compresse, la mit sur mon bras et murmura une invocation pour que ma blessure se rouvre pour ne pas éveiller les soupçons. JE regardai maintenant cette jeune femme, sûrement était-ce une professeur de ce lycée, elle était très jolie et jeune d'ailleurs ce qui est bizarre pour une professeur. Je la fixais maintenant essayant de trouver une réponse à cette question bien que troublante je devais y répondre.

-Euh..... eh bien... je me suis ouvert le bras et ne voulant pas dérangé l'infirmière pour une blessure superficielle je suis venu au toilettes pour essayer de faire arrêter cette hémoragie.

La fixant essayant de trouver une solution a ce léger problème.

-Mais vous mademoiselle, que faites vous ici ?... Vous êtes dans les toilettes des hommes ! Et si il y aurait eu quelqu'un d'autre que moi dans ses toilettes ?

Avec un petit sourire je me levai, j'étais un peu plus grand qu'elle et je pouvais voir le haut de ses cheveux, elle devait mesurer dans les 1m69. Je m'approchait donc de son oreille.

- Et dêpechez vous de sortir, c'est bientôt la fin des cours et beaucoup de jeunes hommes vont venir se soulages la vessie

Sortant des toilettes en courant je lui fit un petit clin d'oeuil.

Pour qui il se prend ce petit merdeux ? Il était nouveau ; c’était une certitude. Il fallait qu’elle se fasse connaitre de cette graine de vaurien. Elle resta impassible alors qu’il se levait avec un sourire qui ne fit rien pour la calmer. Ce sourire était imprégné d’arrogance et de suffisance. Elle aurait bien aimée lui faire ravaler cet insupportable rictus.
Il est vrai que Selene n’avait pas vu qu’elle s’était engouffrée dans les toilettes des garçons. Ce n’était pas le genre de chose qui la dérangeait mais le fait que ce jeune freluquet lui rappelle les règles de bonne conduite manqua de la faire exploser de rage. Malgré cette rage qui bouillait en elle, son visage restait impassible. Seuls ses yeux étaient animés d’une colère froide.

Elle ne bougea pas tandis qu’il se pencha sur son oreille et lui dit… C’est une blague ? Elle devait rêver. Pour que quelqu’un lui adresse la parole avec tant d’impertinence, il devait soit être inconscient soit masochiste. Et cerise sur le gâteau, il lui faisait un clin d’œil.
Selene resta un moment abasourdie puis fut secouée d’un rire nerveux. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir lui faire ? Selene essaya d’imaginer ce qu’elle pouvait faire pour faire souffrir ce garçon tout en restant dans les limites des lois. Pas le droit de tuer, pas le droit de torturer, pas le droit de cogner ; cette société était vraiment très ennuyeuse. Elle eut un soupir exaspéré et courut après l’élève dans le couloir. Une fois arrivé à son niveau, sans s’arrêter, elle attrapa son oreille et l’entraina à sa suite.

Viens avec moi, toi, lui ordonna-t-elle sans vraiment lui laisser le choix.

Elle l’entraina juste à côté. Les douches étaient fermées pendant la journée pour éviter que les élèves n’y mettent le souk. Elles étaient rouvertes le soir pour les élèves en internat. Trainant toujours son élève récalcitrant, elle sortie son trousseau de clés et déverrouilla la porte métallique qui émit un grincement sinistre en s’ouvrant. Elle poussa le jeune homme à l’intérieur et rentra à sa suite. Toujours sans trahir le moindre geste de colère, elle ferma la porte à clé et alluma la lumière qui éclaira une pièce sombre avec du carrelage sur le sol et les murs. Il y’a avait trois douches au fond et six lavabos à l’autre bout. Cette pièce, que la lumière du jour n’atteignait pas, avait vraiment l’air sinistre, même pour Selene.
Cela ne l’empêcha pas de lancer à son « prisonnier » un sourire carnassier.

Je suis l’enseignante Asuka Selene, mentit-elle avec aisance. Mais pour toi ce sera Mademoiselle. Comme tu t’en es peut-être douté, je n’ai pas apprécié ton impertinence. Je ne suis pas vraiment pour le système de retenu ou de devoir supplémentaire. Alors comment puis-je faire pour me faire respecter par les élèves ?

Elle mit son doigt devant sa bouche et fit quelques pas vers Kenishiro en regardant en l’air comme si elle réfléchissait. Elle s’arrêta à quelques mètres de lui pour ne pas avoir à lever la tête lorsqu’elle le regarderait dans les yeux. Ce  qu’elle fit.

Tu as une idée ? , lui demanda-t-elle avec une petite voix naïve.

je courais du mieux que je pouvait pour aller en cours, toujours avec ce bras désespérément saignant et qui n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter tout de suite. A peine fus-je partis que j'entendais des bruits de pas en furie qui semblait courir, je me retournais et aperçus cette professeur qui courais après moi, durant une seconde j'eus très peur mais elle m'attrapa par l'oreille et je n'eus pas le temps de finir mes pensées.

Me traînant toujours par l'oreille jusqu'à une salle très sombre et un peu lugubre, mon oreille me lançais beaucoup mais elle me lâcha. Je compris que c'était les douches mais n'eus pas le temps pour faire quoi que se soit. Elle me lança qu'elle était prof comme je l'avais déduis que je devais l'appeler mademoiselle. Son attitude me faisait très peur car il n'y avais pas de sentiment sur son visage, que ces deux yeux qui brillaient dans cette salle légèrement éclairée.

-Enchanté mademoiselle, je m'appelle Iwaki Kenishiro, pour vous ce sera Keni si vous le désirer *sourire*, je suis désolé que vous ayez pris ce clin d'oeil comme de l'impertinence envers vous, je n'en avais pas l'intention. Si vous ne voulez pas me collé en retenu ou bien me donné plus de devoirs, je peut vous proposer que nous discutions ensemble ^^.  un

[HJ-désolé le post est un peu court-HJ]

Iwaki Kenishiro… Elle se souviendrait de ce nom.
Selene avait un peu de mal à contenir sa fureur. Il se moquait d’elle et en plus il essayait de la séduire. On aura vraiment tout vu… Lorsque le garçon eut fini de parler, elle resta sans bouger, le regardant d’un air inexpressif. Elle le considéra pendant un petit moment puis lui flanqua une gifle. Rien n’avait bougé sur son visage qui présageait l’attaque.
Il n’avait qu’à pas la pousser à bout et lui montrer un peu plus de respect. De toute façon, c’était lui qui avait commencé… Selene essaya de se rappeler pourquoi elle s’était énervé contre lui dans les toilettes mais en vain. Elle avait peut-être été trop loin, ce garçon ne méritait sans doute pas tout ces mauvais traitements… Peut-être, mais en tout cas ça l’amusait bien.

Elle s’apprêta à lui remettre une gifle pour la forme mais elle aperçu dans la pénombre une tache qui grandissait sur son bras. Elle avait complètement oubliée le sang qu’elle avait vu sur le sol. Ce jeune homme était blessé. Devant cette blessure, l’expression de Selene s’adoucie ; expression qui s’accordait mieux avec son visage.
Selene n’était pas odieuse avec tout le monde. Seulement avec les élèves. Elle s’entendait très bien avec ses collègues et quelques uns d’entre eux semblaient intéressés par elle. Ce qui n’était pas étonnante puisqu’elle distribuait ses sourires avec beaucoup de largesse. Elle avait le don pour passer de la haine à l’amour en un battement de cœur. Pour elle ses sentiments n’étaient que des jouets et elle jouait avec, s’auto manipulant sans vergogne.

Tu es blessé, lui fit-elle remarquer d’une voix douce. Laisse-moi regarder.

Elle prit quelques serviettes en papier près des lavabos et les imbiba d’eau. Elle revint ensuite vers le blessé et entreprit de nettoyer la plaie tout doucement pour ne pas lui faire mal. Elle évita de regarder le garçon dans les yeux, mais même sans cela, elle était mal à l’aise. Seule dans les douches avec un élève, en train de caresser son bras... Caresser ? Non, nettoyer. Elle était en train de nettoyer la blessure d’un élève et ça n’avait rien de gênant. Mais tout de même si quelqu’un les surprenait… Impossible ; elle avait fermée la porte à clé.

Lorsqu’elle eut fini de nettoyer la plaie, elle y appliqua les dernières serviettes et fit compresse pour que le flot de sang se tarisse. Elle lui tenait le poignet et appuyait sur la blessure de son autre main. Elle sentait son odeur mais essaya de ne pas y prêter attention. La proximité était gênante mais elle se força à le regarder dans les yeux. Son embarras n’était pas visible, seuls ses yeux fuyant la trahissaient.

Ca va mieux ? , lui demanda-t-elle. Hum… J’ai fait ça pour éviter que tu mettes du sang partout.

Ben voyons ! Il fallait vraiment qu’il soit complètement débile pour croire un mensonge aussi ridicule. Elle se maudit intérieurement. Elle faisait des choses complètement stupides lorsqu’elle perdait le contrôle.

Elle me regarda d'un air si compulsif qu'on aurait dit que si je rajoutai encore une parole elle allait me tuer. Elle me regarda et moi de même avec un petit sourire je l'avoue et elle me flanqua une gifle, je m'en rappellerai toute ma vie car elle était sec, violente et elle m'as fait très mal, mais malgré cela, mon visage ne bougea pas d'un millimètre, j'envisageai cette attaque car je voyais qu'elle se contenait tant bien que mal. A dire vrai, je ne me rappelait même plus de la raison, sûrement stupide d'ailleurs, pour laquelle je m'étais retrouvé, seul, avec une prof dans les douches me prenant une gifle.

Bien qu'étant un ange, je ressent comme même la douleur, mon bras, saignant, commençait a me piquer fortement mais je ne le montrait pas, j'essayais même de le cacher. J'essayais de le cacher maiiis  hélas, elle aperçut ce bras tout rouge avec ce sang qui commençait à prendre un espace important sur celui ci. L'expression de la femme devant moi qui était prête à me tuer, s'adoucit tellement rapidement que j'en fis un bond en arrière. Mais qu'est ce qu'il se passe dans la tête à cette femme pour changer d'expression à la minute.

Laisse-moi regarder. me dit-elle.

Et que puis-je faire d'autre que de la laisser, j'avais peur qu'elle fasse un autre saut d'humeur, peut-être cette femme était-elle lunatique, j'avais un peu peur mais elle ne fit rien d'extraordinaire, elle prit des serviettes et mis de l'eau sur celles-ci. elle me nettoya ma plaie avec beaucoup de douceur et de délicatesse ce qui me fit encore plus peur.

Hum… J’ai fait ça pour éviter que tu mettes du sang partout.

Quelle gros mensonge, et je pouvais le lire dans ses yeux qu'elle mentait, yeux qui étaient très beaux d'ailleurs, quand j'y pense cette prof est l'une des plus belles que je n'ai vus pour l'instant. Je voulais lui faire un compliment mais craignant qu'elle ne l'interprete  mal je ne fis que la remercier. Avec ces fichus ampoules qui fonctionnait mal je voyais que très peu la salle ou nous étions, et moi, étant claustrophobe léger, au fur et à mesure que les lumières s'usaient, sans le savoir et sans le vouloir, je m'approchais de cette prof. Quand une des ampoules fut éteintes complétement, je sursauta en faisant tomber cette femme devant moi, et m'aggripant à son bassin.

-Noir.....j'...peur.....noir

Selene entendit une ampoule grésiller puis s’éteindre d’un seul coup. La pièce fut plongée dans une semi obscurité. On apercevait que les formes et on ne pouvait que deviner les reliefs. Selene trouvait ce genre d’atmosphère tamisée assez excitante mais elle sentie un choc qui la renversa et deux mains qui la rattrapèrent avant qu’elle ne s’écrase sur le carrelage. He bien ! C’était une approche assez téméraire mais l’immortelle en avait vu d’autre. La décision à prendre était soit de faire la petite prude et le repousser ou bien de lui offrir ce qu’il voulait. Mais alors qu’elle s’apprêtait à prendre une décision elle entendit la voix de Kenishiro. Peur ? Noir ? Sa voix était effrayée. Elle n’arrivait pas à voir son visage dans l’obscurité mais elle aurait parié qu’il était mort de trouille. Il a peur du noir. Selene éclata de rire.

Dire qu’elle allait offrir son corps à un garçonnet qui avait peur du noir. Tout en pouffant de rire, elle s’éloigna de Kenishiro et sortie une petite dague de lancé en évitant que la dernière lumière qui restait ne se reflète sur l’acier poli. D’un geste vif, elle lança la dague qui fit exploser la dernière ampoule. Cette fois la pièce était totalement plongé dans le noir. Même la porte ne laissait pas passer le moindre rayon lumineux. Selene n’y voyait absolument rien mais elle parvenait à localiser le jeune homme grâce à son souffle. Quand à elle, sa respiration se fit silencieuse et ses pas aussi léger qu’une plume.

Alors petit ange ? Tu as peur du noir ? lui demanda-t-elle tout en tournant autour de lui pour que sa voix ne vienne jamais de la même direction.

Elle avait dit ange comme elle aurait pu dire agneau ou d’autre symbole de la pureté. Ca n’avait bien sûr, rien à voir avec la vraie nature de Kenishiro. Elle s’approcha silencieusement et lui souffla dans la nuque. Puis elle se retira comme un fantôme, changeant constamment de position.

Alors petit ange ? Tu as peur du noir ?

Oh mon dieu, elle a découvert ma vrai nature, qu'est ce que je vais devoir faire, qu'est ce que je ais faire. Elle lança quelque chose que je ne pus percevoir sur la dernière ampoule, et moi toujours effrayé sur le sol, j'étais vraiment tremblant sur le sol, et elle, rigolait en tournant apparemment devant moi. Elle rigolait de mon malheur à ce que j'entendait. Comme j'étais découvert, je m'en fichais un petit peu de revelez mon identité d'ange.

-hun, hun, hun ! je me met en tailleur. Alors tu as trouvé mon identité d'ange c'est sa. A ce que je vois ma tentative d'approche est raté, bon alors. je tape dans mes mains et les lumières s'allument.

Je la regardait dans les yeux en souriant. Quel belle femme avec beaucoup de culot pour pousser un ange a bout, bien qu'elle ne le savait pas, son comportement me faisait beaucoup rire.

-Tu as du cran pour me pousser à bout  humaine, j'aime sa je m'approche d'elle et l'attrape par les hanches en poussant son bras droit en l'air et bloquant son deuxième bras contre sa hanche, j'embrassais son cou

*mode démon ON*

Son identité ? Il se prenait pour une sorte d’agent secret ? Selene pouffa de rire mais s’arrêta aussitôt lorsque les lumières s’allumèrent d’un coup. D’ailleurs quelles lumières ? Elle les avait brisés. C’était une sorte de magicien ou alors un canular de mauvais gout réalisé par ses élèves. Elle penchait plutôt pour la première solution. En effet, Selene n’avait jamais rencontré de créatures surnaturelles. Pour elle la magie n’était que des tours de passe-passe qui amusaient les enfants. Mais allumer des lumières brisées… Ca c’était fort, il fallait en convenir.

Elle posa ses yeux sur le jeune homme assit en tailleur. Il avait l’air serein. Il devait sans doute être très fier de son petit tour de magie. Tsssss, c’était toujours la même chose avec les tours de magie. Ca semble toujours impossible et lorsque l’on comprend le truc ça nous parait si facile. Ca devait être la même chose ici. L’immortelle revêtue de son masque d’impassibilité regardait le jeune homme sans lui montrer que sa prestidigitation l’avait déstabilisé. Le garçon se leva et se dirigea vers elle. Pourquoi l’avait-il appelé humaine ? Il était dingue ou quoi ? Elle écarquilla les yeux lorsqu’il la prit dans ses bras.

Il… m’a embrassé dans le cou…

L’immortelle n’esquissa pas un geste pour l’en empêcher. Au contraire, elle passa une main dans ses cheveux et serra doucement. Elle se servit de sa nouvelle prise pour repousser sa tête et mettre ses lèvres à sa porté. Elle approcha sa bouche comme pour l’embrassé mais s’arrêta à quelques centimètres du sanctuaire de ses lèvres. Elle expira doucement puis d’un mouvement vif, balança un coup de tête dans le nez du jeune homme avec assez de force pour l’envoyer parterre.

Abracadabra, dit-elle d’une voix blasée. Moi aussi je fais de la magie. Je fais disparaitre des nez, des arcades et plein d’autres choses

Tout en s’approchant du garçon, elle glissa une main sous la multitude de rubans attachés à son bras droit et glissa ses doigts sous la soie. Ses doigts se resserrèrent enfin sur un morceau de métal poli. Une lame de jet en forme de losange. Longues de près de dix centimètres ; elle était dépourvu de poignée mais des sillons y étaient creusés pour améliorer la prise. Elle s’accroupit près du jeune homme et posa la pointe de la dague sur son entrejambe.

Touche-moi encore et je fais un autre tour de magie, lui annonça-t-elle avec un sourire éclatant.

Elle m'avais mis un coup de tête dans le nez, je ne souffrais pas le moins du monde. mais je tomba par terre comme même. Elle ne semblai pas surpris du tout quand j'ouvris les lumières avec ma magie. J'étais d'ailleurs plutôt étonné quel est un regard si impassible alors que ces ampoules etaient comme même brisées. Elle prit une des dagues qu'elle avait utilisé pour éclaté ces ampoules et l'approcha de mon sexe. Encore un peu de magie, je me rapprochai avec mon sexe de cette fameuse dague pour lui montrer que je n'avais pas peur. Donc j'étais au sol, elle me fixais avec un petit sourire malsain et toujours avec ces yeux à faire pâlir un serpent, et moi, sur le sol a avancer de la dague qu'elle avait approcher si près de mon endroit intime.

Jusqu'à ce que je me lève complétement et ce que je me rapproche d'elle et en me collant à elle, n'ayant pas peur et étant préparé à un de ses coups, je lui embrassa le lobe de l'oreille puis le cou une seconde fois.

-Alors professeur, vous voulez coupez l'objet qui va vous donner du plaisir

Il n’était pas terrifié. Selene avait la pointe de sa dague posée sur ce que les hommes chérissaient par-dessus tout et il n’avait pas peur. Soit il était inconscient, soit il était totalement débile. Selene dut se rendre à l’évidence que la dernière supposition était la bonne puisqu’il se releva. Elle eut d’ailleurs le sentiment qu’elle allait devoir le recoucher très bientôt. Ce jeu était fatigant ; il n’y avait rien de drôle à cogner sur un débile. En plus il n’avait même pas mal. Quelle perte de temps. Elle lui tourna le dos et se dirigea vers la porte. Alors que Selene s’apprêtait à partir pour martyriser des gens plus sensible à ses « caresses », elle entendit quelque chose qui fit sursauter le coin de sa lèvre…

Elle avait sans doute mal entendu... C’était la goute qui faisait déborder le vase et il n’en fallait pas beaucoup pour que celui de Selene soit rempli. Elle était sur le point de se retourner vers le jeune homme lorsqu’elle sentie un souffle chaud dans son cou et un baisé suivit aussitôt. Selene resta figée pendant quelques secondes, les yeux écarquillés par la surprise. Tout ce qui suivit était inconscient, comme un réflex conditionné spécialement pour ce genre de situation. Elle resserra son emprise sur la dague qu’elle avait à la main et l’enfonça dans le cou du jeune homme jusqu’à la garde. De son autre main, elle agrippa sa chevelure et se pencha pour le faire passer par-dessus son épaule. L’action n’avait pas durée plus d’une seconde mais c’était fait : Elle avait tuée un élève dans le lycée.

La terreur s’empara d’elle. Même si ce garçon lui avait manqué de respect, elle aurait dû le faire renvoyer au lieu de le tuer. Elle était encore mal barrée… pour changer. Alors qu’elle réfléchissait à la façon dont elle allait gérer la suite des évènements, elle jeta un coup d’œil au cadavre… Mais ce n’était pas un cadavre. Il était vivant.

Après le baiser dont je lui avais fait don, elle resta figé une demi seconde, je ne pus la regarder ni prévoir ce qu'elle allait faire mais à ma grande surprise, elle me planta la dague qui étais dans sa main dans le cou, quelle étonnement, bien sûr je ressentais la lame qui entrais dans mon corps mais je ne peut mourir, néanmoins, je me plaqua contre le sol et voulant jouer un peu, je me tortillais en me tenant la gorge.

-professeur.......j'....j'ai mal....gémissais-je

(pensées) *oh et puis merde, de toute facon elle sais ce que je suis*

-hun, hun, hun, je me relève paisiblement, alors "sensei",ton ironique, on tue ses eleves maintenant *sourire*

je retirai lentement cette dague puis me soigna avec un grand faisceau de lumière

-quelle classe mademoiselle, avoir le culot de vouloir tuer un être divin ou bien devrais-je dire d'avoir essayer, ou bien encore de m'avoir tuer *sourire*

En effet, le jeune homme n’était pas mort. Il faisait semblant d’avoir mal en se tortillant sur le sol. Selene était exaspérée ; il n’était pas sensé avoir mal, il était sensé être mort. Ce n’est pas comme si l’immortelle avait raté son coup. Non. La dague avait transpercée la jugulaire ; une mort immédiate et sans douleur… Ou presque. Finalement le garçon arrêta son manège et se releva en ricanant. Il y avait de quoi avoir peur lorsqu’on voyait quelqu’un avec une dague planter dans le cou se relever comme si de rien était. Et pour sûr, Selene avait peur.

L’immortelle recula tout au fond de la pièce, à défaut de pouvoir s’enfuir puisque le jeune homme était entre elle et la porte. Elle était terrifiée et haletait sous l’effet de l’adrénaline qui montait. Selene sortit une autre dague et la pointa devant elle, les bras tendus pour avoir le plus de porté possible. Le ton ironique du jeune homme avait quelque chose de machiavélique pour Selene qui n’avait jamais vu d’immortelle à part elle. Etant la seule représentante de son espèce ; le surnaturel lui était complètement étranger. Elle réagissait donc comme n’importe quel humain face à un phénomène hors du commun. L’immortelle s’était demandé si elle n’avait pas enfin trouvé quelqu’un comme elle mais ses pouvoirs n’avaient rien à voir avec le sien.

Le malaise de Selene ne s’améliora pas lorsque le « monstre » soigna sa blessure à coup de lumière céleste. Et encore moins lorsqu’il lui dit qu’elle avait de la classe. Elle n’eut cependant aucune réaction et continua de pointer sa dague vers Kenishiro. Bien qu’elle fût terrorisée, elle avait toujours une expression impassible fixée sur son visage.

Ne m’approche pas sale monstre, le menaça-t-elle en agitant son arme qui n’était d’aucune utilité.

Bien que sa voix fût ferme, la taille ridicule de sa dague ne donnait pas beaucoup de crédit à ses menaces. Evidemment, elle n’avait pas peur de mourir ; il s’agissait plutôt d’une peur animal face à quelque chose qui la dépasse. Si c’était un être céleste comme il le disait lui-même, il ne lui ferait peut-être pas de mal.

<<Ne m’approche pas sale monstre>>dit-elle d'un air toujours autant impassible.

Elle pointai sa dague devant moi, les bras tendus, elle les tenait des deux mains, je voulais rigoler mais je m'abstins, sa aurait été déplacé de ma part que dans une situation aussi serré je rigole aux éclats mais c'est ce que je voulais faire. Elle continuait de me menacer avec son arme insignifiante à mes yeux mais, la main sur ma hanche car l'autre main était occupé à tenir sa dague, j'entrepris de prendre la dague que j'avais dans la main et le jetta sur le mur derrière elle. Elle ne bougeai pas d'un cil et continuait à me pointer avec sa dague. J'avançai alors vers elle et intentionnellement planta la paume de ma main sur la pointe de sa dague, j'ai fait sa de un pour l'impressionner et de deux pour lui montrer que je ne craignais la mort et je ne craignais de me blesser.

- hun, hun, oh mademoiselle *je met ma main sur sa poitrine et retire d'un geste violent sa veste a bras nues* Waw, vous êtes pas mal *prend la dague planté dans ma paume et la jette derriere elle et je m'approche d'elle*
Mademoiselle, vous m'avez fait mal *essuie le sang de sa paume avec sa langue puis se soigne avec un nouveau faisceau de lumière*
*s'approche d'elle puis l'embrasse langoureusement*