Et effectivement, Miya rattrapa ses dagues, et les rangea. Deux sur les côtés externes de chacune de ses bottes, et à défaut de pouvoir en mettre dans la ceinture de son pantalon, elle les rangea dans ses bottes et en garda une en main.
- Vous la méritiez, cette dague. Et ce n'est pas comme si j'avais eu l'intention de vous blesser avec.
Oui, bon, elle en avait eu l'intention. Mais avec le trou qu'elle avait dans la paume à ce moment-là, disons qu'elle n'avait pas pu lancer sa dague comme elle l'avait voulu. Elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle recommençait, pour le coup, à le vouvoyer. Miya plissa des yeux au discours que lui fit ensuite Bleiz, et ses lèvres frémirent d'un léger sourire :
- Comme ça j'accepte, et vous savez où je vis, et vous pensez que vous pourrez venir m'embêter quand bon vous semble. Vous me prenez d'abord pour un travelo, une vieille, et maintenant, une greluche. Et vous osez prétendre qu'il n'y avait aucune bonne raison à notre combat ? Mon pauvre garçon : vous ne devez pas avoir beaucoup de succès avec la gente féminine si vous les insultez sans même vous en rendre compte...