Une simple esclave...

Le corps de Succubus réagit à l'attaque de Wiliam, cela eut comme conséquence de faire pointer le téton et le rendre de plus en plus dure, l'esclave avait beau essayer de cacher le fait que son corps appréciait cette action, elle ne pouvait pas nier sa véritable nature, celui d'une créature née et vivant pour la luxure et le plaisir.

Ainsi la respiration de la succube se fit plus rapide, pour éviter de gémir, elle ne détourna pas pour autant le regard dont les paupière se refermèrent et s'ouvrirent au fils des pressions sur le téton, la caresse à la cheville n'arrangea en rien la situation de Succubus, dont l'intimité commençait à secréter de la cyprine.

       -Tu pourrais m'arrêter, fit-il observer. Tu pourrais m'arracher le cœur et fuir la ville pour vivre une vie que tu aurais choisi. Ça ne t'a jamais traversé l'esprit? La plupart des esclaves tueraient pour avoir cette opportunité. Pourquoi pas toi?

Succubus se contenta de répondre aux questions, mais dans ses yeux on pouvait voir une lueur très faible, ce n'était rien d'autre que l'excitation sexuel qui s'emparait un peu de Succubus, signe que même sans sentiments sa véritable nature était encore là, quelque part.

- Succubus ne peut vous tuer que si le maître l'ordonne, sans maître Succubus ne saurait quoi faire et dormirait, jusqu'à ce que la mort vienne la voir et l'emporter.

Elle avait dit cette phrase sans qu'elle ne semble avoir une quelconque peur de la mort. Mais elle ne s'arreta pas là.

- Succubus n'a nul foyer où aller, nul famille pour l'accueillir, étant trop faible Succubus ne peut que errer ici et servir son maître ou sa maîtresse.

       William était on ne peut plus satisfait de la réponse de la jeune fille. Elle n'avait aucune indépendance et était incapable de vivre par elle-même. L'esclave parfaite, satisfaite de sa condition et totalement docile. Par contre, il se demandait si elle le tuerait vraiment s'il lui en donnait l'ordre. Ce serait un acte idiot mais il s'agissait tout de même d'un ordre. Quoiqu'il en soit, il n'allait surement pas essayer.

       -Je peux comprendre, rétorqua Dolan. Si tu ne peux pas t'occuper de toi-même, je le ferai dans ce cas.

       Il la gratifia d'un mince sourire et reprit ses caresses. Du bout des doigts il fit sauter le bouton sur le devant sa robe de manière à ce que sa poitrine lui soit entièrement livrée. Il poussa avec douceur les pans de vêtement qui tenaient encore sur ses épaules, sans prendre la peine de sortir totalement ses bras de leur prison de tissu. Seule sa poitrine l'intéressait pour l'instant. Il prit l'un de ses seins en bouche et s'amusa avec, à coups de langue et de sucions. William était désormais penché sur elle contre le fauteuil. Son autre main, se remit en marche contre sa cuisse et arriva sur son intimité qui était... humide?
       William en fut déconcerté. Cette jeune fille lui réservait bien des surprises. Il continua toutefois, posant quelques doigts sur l'antre humide, il en effleura les contours avec patience. Puis, ce qui n'était que des chatouilles se fit plus prononcées à mesure que les doigts se rapprochaient de la petite boule de chair qui donnait tant de plaisir au dame. Les extrémités agiles se mirent à tourner autour comme un banc de requins, puis attaqua, d'abord par petite caresses timides et enfin par assauts successives.

       Pendant ce temps, William avait délaissé les seins de la jeune fille pour l'embrasser pour la première fois. Même s'il en avait le droit, le baiser n'avait rien de dominateur. Il était plutôt doux et délicat. Le jeune noble qui ne semblait pas embrasée par le désir prit son temps pour caresser la langue de sa partenaire. Il y avait un temps pour tout, et maintenant il s'agissait d'être tendre.