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Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]

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Nannaka / Soeur Maery

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Re : Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]

Réponse 15 samedi 20 décembre 2025, 20:52:26

Nannaka avait décider qu’il était temps qu’elle passe enfin à l’acte et c’est par la main de son avatar humain qu’elle avait commencer l’un des nombreux rituel qui lui était destiné. L’autre humaine ne le savait pas elle pouvait être reconnaissante que la démone ait pris tant de temps pour s’entretenir avec elle ainsi que pour le fait qu’elle s’y prenait doucement pour la faire flancher. Les questions de celle qui n’avait toujours pas donné son nom avait toujours les mêmes réponses, tout comme avec l’agresseur, l’agressé pouvait être purger de ses maux pat la magie de Nannaka quand bien même elle ne voyait pas pourquoi elle ferait ce genre de chose. Les tourments résiduels des victimes était une part significative du plaisir qu’éprouvait la démone.

Les substances qui brûlaient dans les encensoirs couplés à la magie que Nannaka dégageait dans les lieux semblaient avoir leurs effets sur l’humain et ce ne fut donc pas la voix de Maery qui lui répondit mais une voix plus douce, plus chaleureuse mais avec un ton bien plus solennelle qui ne résonna pas dans la cathédrale mais seulement dans la tête de la tueuse :

« Transformer un vivant en mort n’est-ce pas également une transformation ? Prendre une vie pour en venger une autre, là n’est pas le chemin que je montre à mes adeptes. Tout comme je peux soigner les agresseurs de  leurs passions malsaines, je peux soigner les âmes et les corps meurtris des victimes de la même manière. Ainsi deux vies sont sauvées, ceci est un chemin d’Amour. »

Maery de son coté continuait son office, de nouvelles herbes venaient rejoindre le mélange déjà bien planant quelle concoctait tout en se mettant à psalmodier des paroles inintelligibles. Le rythme et le ton des paroles les rendaient hypnotisantes afin d’encore alourdir l’envoûtement qui ciblait l’humaine.

La démone se demandait comment elle s’amuserait avec sa victime, peut être pourrait-elle lui insuffler la passion malsaine qui semble animer ses combats, cela serait sûrement très amusant à suivre, c’était d’ailleurs son type de jeu favori.
« Modifié: Aujourd'hui à 00:05:59 par Nannaka / Soeur Maery »

Elianora Valeris

Humain(e)

Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]

Réponse 16 samedi 20 décembre 2025, 23:02:10

La voix ne vient pas de l’autel. Elle ne vient pas de sœur Maery. Elle naît directement dans sa tête.

Katarina ne sursaute pas, mais tout son corps se fige une fraction de seconde trop longue. Comme si son système entier venait de reconnaître une menace d’un autre ordre. La chaleur, déjà présente, se resserre autour de son crâne. Les mots ne résonnent pas : ils s’installent.

Un chemin d’Amour.

Son souffle se bloque brièvement. La jeune femme inspire à nouveau, plus court, plus sec. Les psalmodies de Maery forment désormais une nappe sonore continue, presque liquide. Les encens brûlent plus fort. Trop fort. Ses tempes pulsent.

Non… murmure-t-elle.

Ce n’est pas une réponse. C’est un refus instinctif.

Transformer un vivant en mort…

Les images affluent malgré la tueuse. Pas celles que la Déesse voudrait lui montrer, mais les siennes. Des corps trop petits. Des regards qui ne comprennent pas encore. Des silences imposés à coups de menaces ou de mains.

Sa mâchoire se crispe. Un goût métallique envahit sa bouche.
Ne comparez pas… souffle-t-elle, la voix plus rauque qu’elle ne l’aurait voulu.

L'intruse porte brièvement une main à sa poitrine, comme pour vérifier que son cœur bat encore à son rythme, pas à celui du lieu.
Ne comparez jamais ce que je fais… à ce que vous laissez vivre.

La voix tente de s’insinuer à nouveau, plus douce, plus enveloppante. Elle promet l’équilibre. Le double salut. La réparation.

Katarina ferme les yeux une seconde.

Mauvaise idée.

La cathédrale s’impose aussitôt. Les parfums deviennent presque tangibles. La chaleur descend plus bas, dans le ventre, dans les cuisses. Pas un désir. Pas encore. Mais une désorganisation. Une perte de netteté.

Noxaria rouvre brutalement les yeux et recule d’un demi-pas. Enfin.
Vous parlez de sauver deux vies… dit-elle plus fort, comme pour reprendre possession de l’espace.

Sa voix tremble. À peine. Mais cette fois, c’est réel.
Mais vous ne sauvez que ceux qui peuvent encore supplier.

Elle fixe l’autel, les symboles, la statue marquée.
Vous laissez les autres apprendre à survivre seuls à ce qui a été fait à leur place.

La voix dans sa tête se tait un instant.

Katarina en profite. Elle s’ancre. Talons contre la pierre froide. Respiration hachée mais volontaire. Elle sent la magie peser contre ses pensées, essayer de les plier, de les arrondir.

Vous appelez cela de l’Amour… reprend-elle.

Ses yeux brillent d’une colère contenue, pas hystérique. Funèbre.
Moi j’appelle cela une indulgence accordée à ceux qui ont déjà pris trop.

La jeune femme serre le poing autour de l’hostie. La chaleur y est presque brûlante maintenant. Elle le sait : si elle reste, quelque chose cédera. Pas aujourd’hui peut-être. Mais bientôt.
Écoutez-moi bien, Déesse.

Elle ne s’agenouille pas. Elle ne défie pas non plus. Elle énonce.
Si un être qui fait du mal à des enfants se tient encore debout… alors aucun amour ne l’a arrêté.

Un souffle tremblé lui échappe. Elle le transforme en mots.
Et tant que je respirerai, moi, je le ferai.

Les psalmodies continuent. Les encens brûlent. La présence est là, lourde, presque curieuse.

Katarina redresse le menton, malgré la moiteur de sa peau, malgré le brouillard qui menace.
Vous pouvez m’ouvrir autant de portes que vous voulez.

Ses yeux se lèvent vers l’idole.
Mais celle-là… vous n’y entrerez pas.

Elle ne bouge plus.

Mais désormais, ce n’est plus seulement la cathédrale qui la travaille.

C’est un affrontement de doctrines. Et Nannaka vient de comprendre que cette humaine ne flanchera pas sans payer le prix fort.
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Nannaka / Soeur Maery

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Re : Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]

Réponse 17 Aujourd'hui à 00:05:27

Bien qu’elle soit maîtresse en la matière, faire passer son culte pour une religion bienveillante est toujours quelque chose que Nannaka trouve ennuyant, une perte de temps facilement évitable en agissant en suivant ses envies directement mais jouer la gentille Soeur Maery faisait aussi partie de son personnage. L’humaine avait beau lutter et exprimer son désaccord, il était désormais trop tard. Le rituel initié par la religieuse avait porter ses fruits aussi vite qu’avec n’importe quel humain, ses beaux discours sur le détachements et la résistance aux passions n’étaient donc que de la poudre aux yeux comme elle l’avait fait comprendre.

« Pourquoi résister, ne sens tu pas à quel point lâcher prise te serais plus plaisant ? »

La voix dans la tête de l’humaine se faisait plus mielleuse alors que paradoxalement elle se montrait plus imposante. Plus la cathédrale se chargeait en magie et fumée sortant des encensoirs, plus l’atmosphère s’alourdissait littéralement. La pression des lieux augmentait comme si une main extérieure compressait l’espace rendant la position debout difficile à tenir.

« En la présence d’un dieu, il est de bon ton de s’agenouiller ! »

Un ordre sec qui lui résonne dans la tête alors qu’une main invisible vient écraser l’humaine pour l’obliger à mettre au moins un genoux à terre. De son coté, Maery ne semblait pas affecté le moins du monde par ce qu’il se passait, continuant son rituel de manière toujours plus dévoués.

« Regarde, ma belle servante. Pure, innocente, vierge et dévouée, si j’instaure en toi l’envie irrépressible de t’en prendre à elle et que tu le fais, qui considère tu comme coupable, toi ou moi ? »

La déesse démoniaque s’immisçait dans l’esprit de l’humaine pour jouer avec elle, elle voulait savoir jusqu’où elle pouvait la pousser pour la faire craquer. En augmentant encore la pression de la main invisible, elle se montra encore plus odieuse :

« Et si plutôt que de l’envie de t’en prendre à ma servante, je t’offre cette passion malsaine que tu exècre tant et que tu t’en prend, toi, à un enfant ? Te suiciderais-tu au nom de ta si chère justice ? »

Nannaka attendrissait la chair avant de se délecter de son repas, c’était bien loin de l’image de la déesse bienveillante quel avait mis tant de temps à dépeindre mais après tout, elle avait aussi averti sur son pouvoir à contrôler les passions et envies.

Elianora Valeris

Humain(e)

Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]

Réponse 18 Aujourd'hui à 00:58:59

La pression se referme.

Ce n’est pas une main. C’est une injonction. Une certitude étrangère qui s’abat sur elle, plie l’air, alourdit la pierre, comprime jusqu’à la respiration.

Ses muscles cèdent avant sa volonté. Un genou heurte le sol.

La cathédrale semble expirer en même temps qu’elle. Les encens brûlent plus fort, plus épais. La chaleur devient pesante, presque intime. La voix s’impose, mielleuse, impérative, sûre de son droit.

Katarina baisse la tête.

Pas par soumission. Pour se recentrer.

Son monde se réduit à quelques points précis : la froideur de la pierre sous son genou, le battement irrégulier de son cœur, le poids familier de ses armes.

Sa main glisse sous son manteau. Le geste est discret. Économe. Appris depuis longtemps.

Quand la lame de son couteau de lancer s’enfonce dans sa chair, la douleur jaillit nette, franche. Pas envahissante, mais suffisante. Une brûlure vive qui tranche à travers le brouillard, qui ancre, qui rappelle.

Ici. Maintenant. Elle.

Son souffle se brise une seconde, puis revient, plus court, plus maîtrisé. La pression est toujours là. La voix aussi. Mais quelque chose s’est réorganisé en elle. Un point fixe. Inébranlable.
Non… souffle d’abord la tueuse.

Puis elle relève lentement la tête.

À genou. Blessée. Mais présente.

Tu peux forcer mon corps… dit-elle, la voix vibrante, mais pleine. Tu peux troubler mes pensées. Les salir. Les provoquer.

Sa main libre se crispe, et sous le tissu de son manteau, une autre arme attend. Plus lourde. Plus définitive.
Mais écoute-moi bien.

La jeune femme inspire, malgré la brûlure, malgré la chaleur qui cherche encore à la détourner.
Je préférerai toujours m’arrêter moi-même… plutôt que de lever la main sur un enfant.

Les mots tombent avec un poids terrible, sans emphase, sans appel.
Si tu m’imposes une passion que je ne peux contenir… Alors je me détruirai avant qu’elle ne s’exprime.

Un silence tendu s’installe, chargé de magie et de défi muet.
Et si quelqu’un doit tomber pour empêcher ça… ce ne sera jamais un innocent.

Son regard se fixe, dur, lucide, droit dans la présence qu’elle sent plus qu’elle ne voit.
Ce sera un adulte. Un responsable. Un coupable.

Sa voix tremble encore légèrement. Non de peur, mais d’effort.
Voilà la différence entre nous.

Elle redresse un peu le menton, malgré la sueur, malgré la pression invisible qui persiste.
Toi, tu joues avec les passions. Moi, Noxaria, je décide où elles s’arrêtent.

Katarina reste à genou. La douleur pulse sourdement. Le rituel continue autour d’elle.

Mais son esprit est verrouillé.
Tu voulais savoir jusqu’où tu pouvais me pousser… conclut-elle dans un souffle rauque. Maintenant, tu le sais.
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Nannaka / Soeur Maery

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Re : Le Seuil des Faux Saints [PV Soeur Maery/Nannaka]

Réponse 19 Aujourd'hui à 02:14:47

Nannaka exultait, regarder la petite humaine se débattre l’amusait et jouer avec son esprit était drôle, elle se pensait capable de résister à son pouvoir en se supprimant avant qu’il ne fasse effet c’était se surestimer :

« Comprends tu vraiment mon pouvoir ? D’un mot je peux te rendre amoureuse, d’un geste je peux te faire entrer dans la plus profonde des dépressions, d’une caresse je peux te faire sentir l’intensité de mille jouissances. D’un ordre, je peux faire de toi une bête sauvage prête à te jeter sur le premier passant pour assouvir tes pulsions. Je peux te faire vivres mille délices comme milles supplices. »

Pour accompagner ses mots d’acte, elle déclenche en elle une vague de chaleur, une ardente envie de plaisir charnelle. Elle ne dirigeait pas cette envie vers un objet en particulier, elle voulait juste lui faire comprendre à quel point elle était vulnérable :

« Je peux te noyer sous le plaisir au point où ton cœur lâchera. Je peux te faire ressentir de la douleurs si insupportable que je peux détruire ton esprit et te rendre amorphe pour le reste de ta vie. Voilà ce que permet de faire le contrôle des passions et tu crois pouvoir me résister ? Et puis, je peux aussi contrôler quelqu’un d’autre pour te torturer, ma servante par exemple, oserais-tu lui faire du mal ? A elle, qui t’as si gentiment accueilli en ma demeure.»

Les yeux révulsés, la religieuse continuait de chanter tout en se retournant vers celle qui s’était enfin présenter comme Noxaria. Comme une marionnette, elle s’avança lourdement vers la victime de Nannaka et d’un geste brusque elle lui agrippa les cheveux pour lui relever la tête afin de plonger ses yeux vides dans les siens :

« Que ressens tu pour ce zombie soumis à ma volonté ? N’aimerais-tu pas toi aussi être ma marionnette? »

La religieuse vient fougueusement poser ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser sans aucune délicatesse. Nannaka relâcha un peu la pression pour permettre à Noxaria de bouger un minimum, c’était bien plus amusant quand la mouche se débattait.


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