La Terre était un endroit où il était difficile de vivre lorsque l’on était un monstre de deux mètres cinquante comme Erelim mais il aimait cet endroit qui lui offrait des femelles de qualité, l’immense ville de Seikusu était un endroit parfait pour trouver de quoi satisfaire sa malédiction même si cela faisait bien longtemps qu’il ne pensait plus à elle, il agissait par pur instinct. Mais contrairement à Terra où diverses races cohabitent, sur Terre où la grande majorité des habitants sont des humains ne croyant pas au monstre, il devait se cacher. Il aurait évidemment pu faire un massacre et imposer sa présence et il l’avait déjà fait le jour où il s’était introduit dans un lycée pour fille, il avait si bien manger ce jour là il s’en souvenait encore malgré son esprit de plus en plus embrumé.
L’ancien chevalier de dieu était désormais un monstre qui survivait en s’offrant des femmes et il n’y avait rien ni personne pouvant l’arrêter, il y avait bien eu des chasseurs mais même les balles perforantes ne faisaient que chatouiller son de bête, même le feu n’avait pas eu raison de lui. La magie avait fait de lui une créature invincible pour le commun des mortels mais pour survivre, les succubes l’avaient maudit en l’obligeant à s’accoupler, lui l’ancien homme de dieu chaste qui n’avaient jamais connu de femme avant que ces démones détruisent une vie dont il n’avait absolument plus aucun souvenir.
Le colosse n’avait qu’assez peu d’endroit pour se cacher lors de la journée, préférant chasser la nuit là où les proies sont plus faciles à attraper, les bois étaient le seul endroit relativement calme même si parfois il s’approchait un peu trop du parc qui en bordait l’entrée. Si c’était pour vivre dans les bois et sortir chasser la nuit tombée, il aurait mieux fait de rester sur Terra mais Seikusu était bien plus dense et l’environnement plein de vice donnait un bien meilleur gout aux pauvres femmes qui devenaient ses victimes, c’étaient rares mais il y en avait certaines qui s’offraient au monstre de plein gré, avide d’expérience extrême, ces folles étaient un véritable délice.
Ce jour là il était donc dans les bois comme à son habitude lorsque son flair détecta qu’une femelle avait pénétrer son territoire, il n’en fallait pas plus pour réveiller la créature. L’odeur était puissante, cela trahissait de sa condition de femelle en chaleur mais ce n’était pas la senteur d’une humaine, cela n’était pas pour déranger le monstre qui s’était directement diriger vers sa proie directement. Son pas lourd et rapide faisait craquer le sol sur lequel il marchait, il ne lui avait pas fallu longtemps pour la trouver, une femme cheval nue se trouvait sur son territoire. Il s’approcha en la regardant, la gueule salivante déjà :
« Femelle ! »
Sa maitrise limitée de la parole ne cachait pas ce qui lui passait en tête à ce moment alors que sa gueule s’ouvrait sur des crocs immenses tout en dégoulinant de salive. Il n’était clairement pas amical envers le centaure :
« Toi, moi ! »
Alors qu’il ouvrait ses mains aux griffes acérées, il était difficile de savoir si c’était une déclaration de combat ou une menace en cas de refus de se soumettre à lui ou un ordre d’un tout autre genre.