Nom : Reijin (mère japonaise)
Prénom : Nele (père allemand)
Race : Toute petite humaine
Orientation : Pas marqué dans son contrat... désolé
Age : 14 ans, on a tendance à lui donner plus parce qu'un accident est si vite arrivée, mais ses fans connaissent bien son âge
Poids : 30 kg
Taille : 1m45
Tour de poitrine : 85 B, tout petit, mais si mignon
Métiers : Child Idol, mannequin, chanteuse de J-Pop, actrice, même pas pistonnée
Elle est surtout connue dans sa région, mais on la repère dans d'autres secteurs parfois (pas dans d'autres pays par contre) Elle a débutée à dix ans
Parcours professionnel : • Apparition dans une cinquantaine de photobooks publiés, une vingtaine lui ont dédié leurs couvertures
• Défilé sur 14 podiums en compagnie d'autres Juniors Idols, pour compétitions ou concours. 7 remportés haut la main
• 2 albums publiés et 1album en préparation, 12 concerts donnés dans la région d'Osaka
• 3 films tournés, elle ne comporte le rôle principal que dans un seul, les deux autres lui donnent des rôles secondaires
Description :Elle a le mérite d'être toujours au top, puisqu'elle est connue. Douce est une superbe fillette, une gamine pas plus haute que trois pommes, énergique, pleine de vie, toujours souriante, et c‘est aussi la Reine du Déguisement pour passer incognito. Il y a une aura qui semble émaner d'elle, un halo scintillant qui éclaire tout ce qu'elle entoure, elle réussit tout ce qu‘elle entreprend, dans la chanson ou le cinéma. Bon, ça c'est ce que disent ses fans, et ses agents et agentes, aucun doute là-dessus pour eux.
Si on était un peu plus objectif, on pourrait dire qu'après tout, c'est une enfant normale. A 14 ans, elle en fait 12, surtout que l'on tape souvent sur son côté enfantin, pour son image, pas question de mettre en valeur un quelconque côté mature. Ce qu'on voit donc en premier plan, d'habitude, c'est une silhouette chétive, de pré-adolescente. Elle a de magnifiques cheveux blonds, héritage de son papa, et de grands yeux bleus océans, toujours occidentaux. Elle ne ressemble à sa maman qu'avec sa petite taille et sa corpulence. Son visage aux traits doux et sa peau presque blanche sont aussi des cadeaux de l‘Allemagne. Pour ses habits, la petite idole n'as pas de goûts particuliers : c'est toujours des professionnels qui lui disent quels sous-vêtements mettre, ce qui pourrait aller mieux avec cette robe ou ces ballerines, comment elle doit être coiffé aujourd'hui. Il y a un détail qu'elle garde quoi qu'il arrive, et ce détail, c'est une simple petite barrette noire, en forme de chauve-souris, qu'on lui a donné un jour et qu'elle a adoré. A la base, elle en avait deux, mais l'autre s'est perdu pendant une rencontre qui a dérapé... un fan hystérique qui lui a arraché une mèche de cheveux, et la barrette est parti avec...
Elle a quand même des formes, un corps en période d'évolution, alors qu'il y a de nombreuses filles de son âge qui sont déjà à moitié formées... c'est ironique, mais dans le domaine de l'idole junior, ce sont ces filles-là qui perdent le plus souvent de la popularité, parce qu'en plus de leurs formes, elles ont souvent l'acné, la prise de poids yo-yo, et tout ce qui fait de l'adolescence un tourment. Douce, elle, n'est pas précoce, et c'est ce qui fait son charme
sa peau toute lisse, son innocence encore fraîche, jusqu'à ce qu'un jour, tout se bouleverse, et que Douce devienne plus dure... mais ce jour-là, on préfère ne pas y penser.
Pourtant, le maquillage en couche démentielle, ce n'est pas fait pour les peaux de bébés. La cigarette non plus, d'ailleurs... mais est-on censé savoir que Douce, la pure Douce, enchaîne les cigarettes pour calmer le stress et la faim ? Bien sûr que non. Les coupes-faims, le tabac, c'est quelque chose que l'on lui a un jour enseigné et on a prétendu que c'était normal. Quand on est un enfant, on ne proteste pas.
Caractère :Elle est ce que le monde du mannequinat et du show-biz ont fait d’elle. La formatation, plus ça commence tôt, mieux c’est. Pour les Junior Idols, c’est vraiment très facile, d’autant plus quand elle sont dans le cas de Nele, sans parents proches, sans réels tuteurs ou tutrices autres que sa coiffeuse du jour ou que ses collègues mannequins qui stationnent dans le couloir pendant la pose tabac… en fait, le problème de Douce, ça serait qu’elle n’a jamais vraiment vécu dans un environnement normal. Tout le monde se doute qu’en grandissant, elle deviendra une horrible peste qui aura pour seul et bon argument que comme elle est connue et adulée, elle peut faire ce qu’elle veut. Toute petite déjà, elle ne côtoyait pas les enfants de son âge, elle préférait se rapprocher des « grands et grandes » pour se faire remarquer. Parce que Douce ADORE se faire remarquer, c’est certain. Elle n’est pas du tout timide, est caractérielle et lunatique, a toujours le dernier mot… pas très mature, tout ça. L’idole croit aussi avoir beaucoup de talent, alors que toutes ses photos, toutes ses chansons, ses textes et rôles dans le 7ème art, ne sont pas du tout d’elle, on lui dit tout le temps quoi faire et à quel moment. Elle n’est vraiment douée à elle seule que dans le piano. Elle est habituée à ce qu’on la regarde, que l’on l’adule et que l’on la complimente toute la journée, alors forcément, quand viendra le moment de la laisser se débrouiller et d’être un minimum responsable… il faut espérer pour elle qu’il est lointain ce jour…
Elle est quand même très sociable, assez sympathique, prête à parler à n’importe qui, sans complexes ni tabous, mais le fait est qu’elle s’occupe beaucoup trop des apparences, et qu’on l’a propulsé dans un monde adulte beaucoup trop tôt… qu’elle ne peut pas comprendre, parce que l’on lui mâche le travail, et que l’on lui épargne les grosses responsabilités. Elle, tout ce qu’elle a à faire, c’est poser, dire merci, signer, jouer les idoles, et c’est tout…
Nele garde à son âge l’innocence d’une enfant, ça doit être une des seules choses qu’elle a su garder, d’ailleurs. Bizarrement, on la préserve de ce côté-là, on évite de lui en parler… mais du coup, le viol et les regards lubriques de certains fans pas catholiques, notre petite idole ne les voit pas, forcément…
Douce a commencé le piano à l’âge de 6 ans, et la cigarette à 12. Elle est entouré de gardes du corps en permanence, donc elle n’a aucune capacité particulière de combat ou autres, c’est à peine si elle sait que tout le monde ne lui veut pas que du bien…
Histoire :Nele est une enfant qui aurait été plus à plaindre si elle avait été un garçon. Sa mère est selon le vocabulaire des psys, une castratrice mentale envers son mari. Fameuse femme d’affaires, elle ne manque jamais de rappeler à son homme combien il est lamentable par rapport à elle dans son métier de commerçant. C’est ainsi que cet allemand expatrié partira avant même que sa fille fête ses cinq ans, la laissant aux bras de sa maman, ne voulant plus en entendre parler. De toutes façons, Nele ne connaissait son papa que pendant les rares soirées ou celui-ci ne travaillait pas. C’est un peu pareil pour sa maman, mais bon, il va falloir apprendre à la connaître maintenant…
Sa mère justement travaille dans la branche de l’économie jusqu’à ce que Nele fête ses neuf ans. Elle se reconvertit alors dans le mannequinat, crée une agence à son nom, embauche de magnifiques employées et déménage avec sa fille dans la région d’Osaka. Mais les affaires marchent moins bien, même si les mannequins sont extrêmement belles, il manque quelque chose. La mère de la future Douce s’en rend compte quand sa fille, qui l’aide de temps en temps à apporter les costumes et à travailler l’aspect des mannequins, est applaudi et admiré par une file d’attente du défilé. Nele s’amuse à les faire patienter dans la file avec des numéros de cirque ou des danses. Tout ça est bien piètre, voire minable, mais c’est le minois de celle qui fait ça qui attendrit tout le monde. Quand sa maman la surprend, elle obtient l’idée de se reconvertir encore une fois, toujours dans les mannequins, mais à plus petite taille…
Elle remplace ses pimbêches d’1m75 par… des pimbêches d’1m25... Et fonde ainsi sa nouvelle égérie en matière de mode, tout en profitant de l’effet des Juniors Idols qui deviennent de plus en plus à la mode… ça marche mieux, beaucoup mieux même, et cette femme d’affaires un peu mégalomane n’attend pas une seconde pour placer sa propre fille en tête de ses podiums, fille qui est un peu surprise, mais qui s’adapte… c’est comme ça que naît Douce, la petite fille blonde au sourire et au cœur d’ange, qui semble rayonner parmis toutes ces têtes brunes japonaises dans le coin des Idols…
Fait tragique qui apparaîtra dans tous les journaux, la maman de Douce, décidément bien trop mégalomane, récupère un ulcère à l’estomac à cause du stress emmagasiné. Elle crache du sang sur un document important le premier jour, un mois après son admission à l’hôpital, elle décède brutalement dans son lit… il n’y a plus de tuteur pour la petite Douce, et il faut bien qu’elle assure son show, puisque que bizarrement, la mort de sa mère ne semble pas trop la choquer. Alors, on se la partage, on se la passe, on l’héberge chez nous, puis chez des amis et des amies… en fin de compte, ça devient un peu plus légal vers l’hiver des douze ans de Nele, puisqu’elle est déclaré officiellement adopté par Miss Tania, grande « amie » de la maman. Évidemment, avec la garde de Douce, Tania récupère les droits qu’avait la mère, et le poste de directrice de l’égérie, un bien joli pactole même s’il a coûté la vie à son ancienne PDG.
Tania insuffle un état d’esprit bien différent à celui que possède Douce à son arrivée, avec une morale catégorique qui se résume à « si tu portes des talons, c’est d’abord pour écraser les pieds des autres ». Heureusement, Douce n’est pas encore devenu une parfaite petite peste. Par contre, elle aime la gloire, le luxe et la célébrité, et elle n’est pas prête de s’en passer. Si elle ne récupère pas la morale de Tania, Nele utilise par contre certaines astuces de sa part, comme le tabac, quand elle s’aperçoit que ça marche. Elle a aussi récupéré la mégalomanie de sa mère, qui ressurgit avec violence de temps en temps, et quand elle ne se voit pas, c’est sous la forme du travail qu’elle apparaît.
Douce aspire bien sûr à devenir une grande silhouette dans le monde des mannequins, ça n’a rien d’étonnant. Mais quand elle est près de son piano, elle aspire aussi à devenir une virtuose… en gros, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, mais si elle se laisse porter par la vague des strass, c’est évident que son chemin sera tout tracé…
Situation de départ : On ne se gêne pas pour lui faire prendre des poses limites, ou lui effleurer les fesses quand on est un fan un peu secoué sur les bords, mais mis à part tout ça, Douce n’y connaît rien.