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Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

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Adelheid Friedrich

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Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

mercredi 23 décembre 2009, 15:50:19

   Le Cabaret Voltaire est un genre de café-concert qui se situe plutôt loin du centre-ville, dans un petit quartier riche de la ville. C'est un bâtiment de 2 étages (sans compter le rez-de-chaussée) avec une devanture en bois foncé, où l'on peu lire au dessus de la grande porte en chêne les mots « Au Cabaret Voltaire ». Mais de l'intérieur, ce café semblait beaucoup plus grand.
   Le parquet de bois foncé rend presque noir sous le peu de lumières qui sont allumée à l'intérieur. La tapisserie, au contraire, ressort sous ce peu de luminosité, mettant en valeur les motifs  baroques rouges foncés sur les murs. Les meubles et le comptoir sont aussi de bois foncé, tandis que le velours des coussins des banquettes et autres chaises sont rouges.
   La scène se dresse devant quelques tables où sont assis les quelques habitués de la boîte, souvent cachée derrière des rideaux de velours rouge. Le bar se trouve à la gauche de la scène, chargé d'alcool à souhait. En haut se trouve des appartements, car certains employés/clients préfèrent, après avoir reçu un petit coup dans le nez, rester ici, plutôt que se tuer ou de tuer d'autres personnes innocentes.
   Il y a peu de personnes venant ici. C'est un café assez particulier, il faut le dire... Et il n'est pas forcément au goût de tout le monde. De plus, les prix sont assez cher car c'est un club quelque peu différent des autres. Mais le service est bon. Très bon. Le personnel est chaleureux et accueillant, l'alcool est bon, les spectacles et concerts sont plutôt cool, du moins quand il y en a... Les serveuses sont très mignonnes; toutes habillées de froufrous, de porte-jarretelles, de tout l'attirail de la danseuse de French Cancan... L'âge des serveuses peut varier entre 25 et 40 ans.





   C'est ici que Frig a décidé de travailler. Enfin de commencer à travailler... Elle n'a encore aucun notion du mot « travail » et pour elle, c'était quelque chose qui ne semblait pas très difficile. Bien évidemment, pour travailler dans ce genre de café, il faut plus de 21 ans. Mais ce n'était pas un très grand soucis, il y a toujours une solution à tout: le mensonge. Elle avouera que ce n'était pas très juste d'en revenir à là, mais c'était le seul endroit où on ne demandait qu'un corps à peu près bien foutu qui lui plaisait. Le reste était des bars à putes plutôt vulgaires où abondait la piquette et où les salaires ne sont pas forcément au top. Ici, la paye était plutôt bien, pour commencer.
   La jeune fille était déterminée à commencer à travailler après les cours, pour ne plus dépendre de papa-maman. Puis qu'importe, elle ne dépendait pas vraiment d'eux, juste de leur argent. Ses parents ne la voient jamais, et ils ne savent presque rien d'elle, de ses goûts, de ses cuites, de ses paradis artificiels et de ses occupations. Qu'elle travaille dans un endroit incitant à la débauche ou comme caissière dans un super-marché n'avais aucune importe pour eux, puisqu'ils n'en sauraient jamais rien.
   Frig avait trouvé la présence du cabaret en rentrant chez elle, il y a de cela une semaine. Ce jour-là, elle avait décidé de passer par un autre chemin, ainsi elle aperçu cet étrange café burlesque. Il lui avait vraiment tapé à l'œil, et de plus, elle remarqua l'affiche:


RECHERCHE SERVEUSE(S)
ayant un joli minois,
un corps aux bonnes mensurations,
de plus de 20 ans.
Aucun diplôme nécessaire.
Se présenter au bar.


   Voilà qu'elle se présenta au bar. Elle demanda alors à la barmaid si elle pouvait voir le propriétaire de l'établissement au sujet de l'annonce. La barmaid était en fait la propriétaire et elle annonça à Frig que cette annonce, bien qu'affichée depuis plus d'un mois, n'avait fait venir personne. Alors la jeune fille « engagea » l'entretien d'embauche qui pourrait se résumer à ça:

- Donc, c'est quoi ton nom, poulette?
- Adelheid, Madame...
- D'acc, et ton âge? Parce qu'on a déjà eu des soucis avec les flics parce que des mineurs se sont fait passer pour majeurs dans le cabaret... Exploitation sexuelle de mineur... nan mais je rêve... Pis les p'tites serveuses aux yeux de biches, si elles veulent baiser, ben qu'elles le fassent, pis si elles veulent pas, ben elles le font pas... C'est pas une affaire de prostitution, hein... roh puis mince... Alors, c'est quoi ton âge?
- J'ai eu 20 ans le mois dernier.
- D'acc. Et tes motivations?
- J'aime beaucoup ce genre d'univers, tout ce qui est burlesque m'attire. De plus, je pense que je ferais une bonne serveuse dans ce genre de café.

   Frig du faire beaucoup d'effort pour sortir ses phrases d'une traite, sans s'arrêter, ni bégayer. Cela n'aurait pas fait une bonne impression, mais un serveuse est payée pour servir (de la boisson, entre autre...), et non pour parler...





   Il devait être environ 21h, et la nuit était déjà tombée. Dehors il neigeait. C'était une sale soirée d'hiver, et presque personne ne viendrait se détendre ici devant un bon café ou un bon verre d'alcool. Seuls quelques habitués étaient assis, devant la scène, où un groupe composé d'un piano, d'un violoncelle et d'une basse jouait un morceau assez mélancolique. Les serveuses erraient entre les tables, faisant attention à ce que leur client ne manquent de rien.
   Frig était assise sur une table vide, balançant ses jambes dans le vide, et attendant qu'il y ait une personne à servir. Elle portait un corset noir et rouge foncé, doublé en satin, se laçant devant et derrière avec des lacets noirs, et mettant sa poitrine et ses hanches en valeur. Ses bras étaient munis de gants noirs en satin lui arrivant au dessus des coudes, et en bas, elle portait une jupe en satin de la même couleur, avec beaucoup de dentelle noire, et une traine, à l'arrière. Aussi elle portait des porte-jarretelles (qui pouvait presque se voir), accompagnés de bas rayés. Enfin, dans ses pieds, elle avait des bottines mi-mollet, style victorien, à talon bobine. C'était pour elle une tenue habituelle, étant presque habillée de même à la maison (et même à l'extérieur, sauf au lycée). Ses cheveux blonds platine étaient attachés en deux couettes hautes qui lui tombaient en dessous des épaules. La jeune fille était maquillée normalement: les yeux entourés de noirs avec un peu de fard à paupière rouge, ainsi que les lèvres cramoisies, où viennent se loger deux piercings noirs en bioplast. Sa peau de porcelaine paraissait presque blanche sous les quelques éclats de lumières de la pièce.
   La jeune nordique avait un peu bu dans la soirée, histoire de se décoincer, sans compter ses quelques gouttes de laudanum habituelles. Et elle attendait, sagement, que quelqu'un arrive...
« Modifié: samedi 26 décembre 2009, 01:40:05 par Adelheid Friedrich »
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [libre]

Réponse 1 samedi 26 décembre 2009, 00:32:48

Ce genre de bar plutôt bien réputé l'attirait autant que les tripots mal famés, tant que celà faisait boum, il venait, sans plus tarder. Il fallait dire qu'il avait été occupé a visiter un peu le monde qu'il avait découvert depuis ses derniers temps, personne ne semblait offusqué de le voir se promener en ville malgré que ses traits étaient plus ou moins visibles, qu'il se balade dans sa tenue habituelle ou non celà n'avait que guère d'importance, mais parce qu'il était un professionnel, il dissimulait sa véritable identitée jusqu'au bout. Car en effet Watari n'était pas n'importe quel habitant de Terra, mais pour comprendre pourquoi il faut comprendre dans quel environement celui ci a été élevé. Né dans une famille de démons de mère humaine, une de ces mères qui étaient prises sur la va vite et jetées. Il avait été considéré par le reste de sa noble famille comme un ignoble batard, néanmoins un batard utile. En Ashnard celui qui tue un noble prend sa place, l'avantage enorme d'un Batard, était qu'il était un noble sans en être un, il était toujours possible de se facher devant la mort d'un batard puisqu'il avait quelques gènes communs, et en revanche il pouvait commettre toutes sortes de crimes sans êtres reconnus coupable. Watari avait été élevé dans l'optique de devenir une arme, le simple prolongement de la main d'une famille qui le détestait cordialement, il avait été entrainé pour devenir une ombre, un ninja.

Les ninjas n'existent pas. Ce sont des croyances populaires qui servent a effrayer les paysans. C'est pour celà qu'ils étaient aussi terribles, les autoritées refusaient de reconnaître leur existence, et comme ils étaient légendaires on leur pretait toutes sortes de pouvoirs paranormaux des plus bizarres et surnaturels. Et c'était bien ce que tout le monde voulait, la discretion dans le metier faisait la différence entre un bon ninja et un ninja mort...En revanche, dès qu'il avait pénétré dans ce monde, les gens l'interpellaient dans la rue en lui lançant "Bah quoi, t'es un ninja ou quoi ?"

il y avait un serieux travail de camouflage a faire.

Mais il avait été fait et ceui qui entra dans le cabaret fut un homme de grande taille qui portait un costume dans les tons noirs et une cravate de velour dans le style années 30 ainsi qu'un feutre fédora sur la tête, bien sur il semblait sorti d'une autre époque, mais avec son teint pâle de linceul et ses cheveux blancs, il passait a l'extrème limite pour un cosplayeur.

Et ainsi il retournait dans les ombres.

Au cours de ses quelques années d'existence, Watari avait développé un carractère des plus rebelles quand a l'autorité parentale, refusant de considérer les humaines comme de vulgaires sacs a foutres, il développa un crédo et des critères qui le rendirent inutile aux yeux de ceux ci. Un ninja exécute, il ne pose pas de question. Il savait que dans très peu de temps il allait être tué et remplacé. C'était pourquoi il avait tué son père et fui, mettant le chaos dans la famille en faisant porter le chapeau a quelqu'un d'autre. Les démons avaient été trop occupé a se créper le chignon et a l'heure qu'il est ils devaient tous avoir été anihilés par une autre famille qui avait profité du chaos pour prendre leur place.

Ils l'avaient trop bien formé.

En entrant dans le bar l'homme eut un sourire espiègle et décida directement de prendre la table qui lui semblait la plus aventageuse: celle qui était offerte avec une jolie jeune fille assise dessus sans dire mot il vint auprès d'Adelheid, dont le ton exotique se trahissait beaucoup au milieu des japonaises et lui lança


"Puis je avoir cette table ?"

Fit il d'une voix chaleureuse. Personne d'autre n'était assis sur les autres tables et il aurait très bien pu s'y asseoir, c'était avec un sourire espiègle qu'il leva ses deux yeux bleux acier vers la jeune femme avec une pointe de provocation dans ceux ci...
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [libre]

Réponse 2 samedi 26 décembre 2009, 01:39:29

   Bien que surprise, Frig ne sursauta point. Après avoir répondu positivement d'un hochement de tête, elle se laissa tomber sur les pieds délicatement, laissant la table libre. Elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un vienne aussi vite, pensant que la soirée allait être longue, voir très longue. Elle pensait même ne jamais avoir de client, et d'être payée à ne rien faire. Enfin... si il n'y avait pas de clients, elle ne serait pas payée, il faut dire. La jeune fille vint se placer près de l'homme qui devait le dépasser de presque une tête; c'était son second client depuis qu'elle a été engagée (et oui, c'est la crise, même à Seikusu), alors il était inacceptable de faire toute erreur.

- Bienvenue au Cabaret Voltaire.

   La jeune fille s'empourpra. Si sa patronne l'avait vu... « L'accent, Adelheid, l'accent! Force toi à parler normalement, et correctement, mince! » Mais Frig n'a jamais compris pourquoi cela gênait tant sa boss. De toute façon, cela se voyait qu'elle ne venait pas d'ici. Un teint blanc, sans impuretés, des cheveux blonds presque blanc au naturel, vérifié par les sourcils de la même couleur. Ce pourrait faire défaut, ce sont les yeux. Des yeux noirs aussi sombre que la nuit. Mais maintenant, plus personne ne fait attention à ce genre de détail...

   Le regard de la jeune norvégienne s'attarda sur l'inconnu. C'était en ses habitudes d'« analyser » les personnes à qui elle s'adressait. Pourquoi? Parce qu'elle aime s'intéresser aux détails, même à ceux sans importances. Il ne semblait pas venir d'ici. Il avait lui aussi le teint blême, presque aussi blanc que ses cheveux. Ses cheveux n'étaient même pas blonds clairs, ils étaient blancs. C'était assez déroutant pour la jeune fille... Cet homme ne devait pas venir d'ici, sans doute. Elle aperçu aussi quelque chose de spécial dans son regard, mais elle ne s'y attarda pas trop, ne voulant pas se faire surprendre, une chose dont elle a horreur. Regarder quelqu'un dans les yeux, surtout un inconnu, était presque aussi douloureux que de se les faire brûler. Ça peut paraître étrange, mais c'était un effet secondaire de la timidité.

   D'habitude, ce sont des poivrots qui viennent ici, et de plus de la trentaine. Or, cet homme paraissait en avoir moins. Peut-être entre... vingt et vingt-cinq? De plus, presque toutes les autres tables étaient libres. Pourquoi avoir choisi celle-ci? Avait-il un besoin imminent de compagnie, pour vouloir venir dans un café comme celui-ci, ou était-il venu pour oublier quelque chose via l'alcool? Frig décida d'en finir avec les questions rhétoriques, et se décida à passer commande, ayant peur que son « bilan mental » aie pris trop de temps.

- Que puis-je pour vous...?

   « L'ACCENT ADELHEID. » Toujours ces mots lui revenant en tête... Bon tant qu'à faire, autant habituer son client au pire...

- Eumh... Excusez-moi, je suis nouvelle... Alors soyez indulgent...

   Il était sûr que si elle n'avait pas bu un peu, Frig n'aurait rien dit. Néanmoins gênée, elle passa sa main dans sa nuque et dévia le regard, attendant une réponse.
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 3 samedi 26 décembre 2009, 01:54:32

Pourquoi venir ici ? Watari avait un défaut. Un défaut qui un jour le perdrait : Son même voeux qu'il avait fait, son crédo : ne jamais en aucune circonstance ne lever la main sur une femme même pour se défendre. Le problème de Watari c'était les femmes, c'était également sa faiblesse et ce qui finirait par causer sa perte un jour, car il n'aimait pas les femmes en général, il aimait LES femmes, toutes les femmes, celle qu'ils rencontraient il ne pouvait s'empecher de leur parler, de leur faire la cour dans le but d'obtenir de leur faveurs. Aujourd'hui il était venu dans ce bar en sachant très bien que ce qu'il voulait consommer avant tout, c'était quelque chose de plus que de l'alcool, et il avait trouvé Adelheid a son gout, adorable malgré les artifices dont son métier la forçait a se parer, aussi allait il tenter ce soir de la séduire.

Ne pas enlever le chapeau. A aucun prix. être un demi démon s'accompagne de certains désaventages. Aussi il ne se découvrit pas alors qu'il s'asseyait, pour ne pas montrer ce que son chapeau cachait : deux petites cornes retroussées aussi évidentes que le nez au milieu de la figure, mais au combien préjudiciable pour son approche, il n'était pas un monstre, loin de là, et il ne tenait pas a ce que celà soit la première impression que les gens aient de lui.

Les yeux de Watari cherchaient a se plonger dans les yeux noirs d'Adelheid malgré qu'elle tente de les éviter, celà le fit sourir doucement, la timidité de la jeune fille était tout a son honneur, ça ne la rendait que plus délicieuse.

Watari ouvrit ses oreilles. Ce que des années d'entrainement lui avaient appris, c'était de toujours faire attention aux moindres détails quand il rencontrait une personne qui attirait son regard, grâce a ces petits tics du comportement, il pouvait en déduire bien des choses que des paroles n'expliqueraient pas mieux. Il se doutait qu'Adelheid ne rougissait pas uniquement parce qu'elle lui avait souhaité la bienvenue, soit c'était parce qu'il lui faisait de l'éffet (Et il l'esperait) soit parce qu'il y avait quelque chose dans la formulation qui la déroutait, soit parce qu'elle était nouvelle. En tout cas son apparence semblait être une réussite admirable puisqu'elle ne voulait pas le regarder, comme c'était pratique pour les missions d'infiltration d'avoir quelqu'un qui détournait les yeux...Mais pas quand il essayait de séduire la dite personne.


"Eh bien pour commencer, me conseiller votre cocktail préféré..."

Commença t'il avec assurance alors qu'il croisait les mains sur la table et qu'il continuait a la fixer malgré son évidente réticente

"Après quoi vous pourriez peut être venir a ma table où nous discuterions un peu tandis que je vous offre la même chose ?"

Watari était direct, mais en même temps son ton était des plus courtois, il avait une certaine prestance, une étiquette, mais néanmoins brulait les étapes trop vites, comme tout flambeur

"Ne vous tracassez pas trop pour votre accent sinon, je trouve que ça vous donne un petit...Charme."

Acheva t'il en souriant avec liesse. Allait il réussir a la faire chavirer de son coté?
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 4 samedi 26 décembre 2009, 11:52:19

   À cette remarque, les joues de la serveuse s'empourprèrent encore plus.

- M-Merci...

   Ce n'était pas dans ses habitudes de recevoir de tels compliments. Encore moins d'inconnus rencontré à la minute. D'habitude, lorsque les gens avaient des doutes sur ses origines, ils étaient du genre à ne rien dire, parce que ce n'est pas important. Frig lui rendit son sourire, car c'était la moindre des politesses.

   Le client souhaitait savoir son cocktail préféré... Un choix assez difficile... Et plutôt dangereux. Au Japon, il est interdit à toute personne de moins de 20 ans de boire de l'alcool, et d'en acheter. Elle prétendait avoir tout juste la vingtaine, mais qu'est-ce qui se passerait si, par exemple, elle laissait échapper une mauvaise parole, comme « au lycée, je... », mettant en doute son âge? De plus, se faire passer pour avoir 20 ans est aussi se faire passer pour majeur. Les représailles pouvaient vraiment être terribles, surtout quand ses parents seront au courant de toutes ces cachotteries... Mais Frig n'en avait pas vraiment conscience. Au pire, il lui arriverait quoi? Rien. Parce que ses parents sont idiots et n'ont pas su éduquer leur fille.

   Donc, cette  histoire de cocktail... Quel alcool de base choisir? Gin? Whisky? Rhum? Vodka? La jeune fille se souvint d'un cocktail à base de rhum, assez fort, mais pas assez (heureusement) pour la faire plonger dans un coma éthylique, de jus d'ananas, de crème d'abricot, de sirop de grenadine et de sirop de sucre de canne. Un « petit » verre pour se décoincer un peu, quoi. Mais un seul, dans ce cas.

- Mmh... Eh bien... Personnellement, j'aimerais bien un Zombie, puisque vous me proposez si gentiment de vous rejoindre...

   Elle afficha un sourire amusé, mais toujours innocent.

- À condition de ne m'offrir qu'un seul verre... Sinon je ne pourrais pas m'arrêter...

   Si cet homme ne l'avait pas invité à le rejoindre, la soirée aurait été longue. De plus, elle n'était pas occupée, alors refuser l'invitation aurait été stupide. Mais il intriguait la jeune femme. Il était... différent? Quelque chose clochait, et elle avait toute la soirée pour le découvrir...
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 5 samedi 26 décembre 2009, 14:27:07

Watari eut un sourire malicieux en voyant Adelheid rougir, il n'était jamais encore venu ici, mais vu les serveuses que ce bar pouvait se permettre il avait bien envie d'y revenir rien que pour voir si les autres jeunes filles en service n'avaient ne serais ce que la moitié du charme de la belle norvégienne. Il se trouvait déjà chanceux d'avoir fait cette rencontre alors qu'ils n'avaient échangé que quelques mots. Elle était vraiment belle et spéciale, le genre de beauté exotique qu'on ne croise pas souvent dans un Seikusu peuplé de japonaises. Watari avait conscience quand a lui qu'Adelheid ne devait pas avoir la vingtaine, mais il ne voyait pas en quoi celà était un problème : de là où il venait il n'y avait pas de restriction sur l'alcool, et il ignorait que le japon en avait. Il ne voyait donc aucun problème a inciter une mineure a l'alcool, et si on lui posait la question surement répondrait il "Mais non enfin, elle est serveuse, pas mineuse".

Après cette constatation des moins drôles Watari regardait déjà la serveuse avec son visage appuyé sur son menton comme si on regardait un passionant spectacle et qu'elle en était le point de mire. Son sourire le ravit au plus haut point, il n'aimait rien de plus que de voir une jolie fille heureuse.

Elle lui conseilla de prendre un Zombie, il n'était pas vraiment le genre de personne a apprécier la compagnie des morts vivants mais il serait bien capable de l'endurer un moment si c'était pour passer un peu de temps avec elle...Il espérait juste que le Zombie en lui même ne rentrait pas dans la conception du cocktail sinon il aurait du mal a y toucher. Ce monde était tellement...Bizarre que tout pouvait arriver.


"Eh bien deux Zombies dans ce cas."

Il gardait son assurance en toute circonstances malgré que dans quelques minutes il gouterais peut être a une boisson préparée dans le crâne d'un mort vivant qu'il le regarderait en agitant l'oeil qui lui restait. Mais passons donc. Il l'invita a s'asseoir dès qu'elle eut fini et entamma la conversation

"Il est plutôt rare de croiser une étrangère dans cette ville, êtes vous ici pour quelques études ?"

Et c'est dès qu'on commence a échanger un peu plus de deux mots avec l'energumène qu'on s'apperçoit d'un autre trait de personnalité : il n'avait pas vraiment le parlé des jeunes de son âge, mais plutôt certaines expressions soutenues qui ne leur aurait jamais effleuré l'esprit. On n'était pas élevé dans la noblesse sans en garder des tics bien sur...
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 6 samedi 26 décembre 2009, 15:58:08

   Après avoir servi les deux boissons de couleur orange brûlé, Frig vint s'assoir en face de son interlocuteur. Elle remarqua son bon-parlé, qui l'étonna quelque peu. Une qualité rare. La courtoisie et l'amabilité se font rares sur Terre, laissant leur place au dédain et à l'indifférence. Les coudes sur la table, elle appuya sa tête contre sa main gauche, et de l'autre main elle joua avec la paille de son cocktail, remuant sa boisson avec lassitude dans un sens, puis dans l'autre, tout en se tenant droite. Bien entendu, avec un tel corset, elle ne pouvait pas se tenir autrement. Porter ce genre de vêtement est assez éprouvant, quand on n'en a pas l'habitude. Aussi qualifié de « pressoir du corps », le port quotidien du corset a un effet « coupe-faim » et abortif que recherchaient les femmes d'il y a cent ans. À force de porter ce genre d'attirail, Frig n'en ai pas devenue anorexique. Menue, certes, mais pas maigre, conservant ainsi tous ses atouts. Si elle était plate, il aurait été évident qu'elle ne travaillerait pas ici.

   Quant à la question de l'étranger, fallait-il cacher la vérité, ou alors la raconter? La première option semblait bien tentante, mais le mensonge engendre le mensonge, et l'incohérence. Une fausse parole, et toute l'histoire qu'elle inventerait se retrouverait bancale, voir stupide. La serveuse finit par opter pour la première option, les yeux toujours rivés sur son verre.

- Mes parents sont médecins. À cause de leur travail, nous voyageons beaucoup un peu partout dans le monde. Si j'avais pu, je serais resté étudier en Norvège... Mais ils veulent avoir un œil sur moi. Ce qui ne sert à rien, parce qu'ils ne sont jamais à la maison...

   Prête à tout raconter, elle s'arrêta brusquement.

- Oops, je m'égare... Donc oui, je... j'étudie... euh... au conservatoire de musique, et... pour payer mes... études, je viens travailler ici...

   La jeune fille eut une boule dans le ventre, s'étant jurée de dire la vérité. Mais c'était sorti tout seul... Et ça sonnait complètement faux. Avant que le jeune homme puisse répondre, Frig s'empressa de rajouter avec un sourire gêné accompagné d'un regard droit dans les yeux:

- Et vous? Qu'est-ce qu'un homme comme vous peut bien faire ici...?

   Elle eut comme un frisson dans tout le corps, lui donnant le message d'alarme « ERREUR, ERREUR, ERREUR. ». Son sourire s'effaça aussitôt pour laisser place à une expression d'extrême détresse. Ce genre de question est assez déplacée, qu'on lui avait dit. Mais le mal était déjà fait...

- Eumh... je suis désolée... cela ne me regarde pas...

   Frig avait peur de tout geste ou parole hostile. Elle ne voulait pas paraître trop curieuse, mais voulant bien faire, elle faisait tout le contraire de ce qu'elle voulait faire... Elle baissa le regard de nouveau vers son verre, le fixant tenacement, et appréhendant la réponse de son client...
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 7 samedi 26 décembre 2009, 16:29:59

Le corset avait également l'avantage non négligeable d'être assez agréable a regarder pour un interlocuteur masculin, et si Watari n'avait pas devant lui quelques années d'experience dans le domaine, il aurait eu du mal a tirer son regard du décoleté d'Adelheid - néanmoins ça ne voulait pas dire que ce n'était pas moins difficile maintenant de ne pas regarder- mais il y a bien d'autres qualitées a découvrir chez une femme que leur simple corps aussi profitait il de l'avoir en face de lui pour pouvoir recommencer a observer les traits de son visages qui n'étaient définitivement pas d'ici...Il était assez rare de croiser des étrangers au japon, on les voyait la plupart du temps dépasser d'une tête tout le monde. La plupart des personnes qu'on croisait néanmoins venaient pour la plupart de russie, de france ou des états unis. La norvège c'était bien loin...Mais pour Watari malheureusement celà ne faisait que peu de différence : il savait a peine le nom du pays où il se trouvait, il avait néanmoins conscience qu'Adelheid sortait un peu du lot.

Il regrettait de ne pas pouvoir se découvrir, il ne voulait pas avoir l'air irrespectueux devant une demoiselle mais il allait devoir conserver son couvre chef. Les gens ici ignorent tout de l'autre monde, ce n'était pas le moment de commencer des rumeurs inoportunes, ce n'était jamais bon pour quelqu'un essayant d'être un minimum discret. Watari remarqua rapidement qu'elle mentait, beaucoups de tics la trahirent, comme celui de regarer ailleurs ou alors les hésitations chroniques d'Adelheid, mais il avait bien trop de tact et de respect pour le lui faire remarquer de toute façon.


"Je vois, il doit être dur pour vous de porter tout celà sur vous épaules a votre âge."

Il n'en dit pas plus, elle en tirerais les conclusions qu'elle en voulait mais il n'avait pas du tout l'air de lui repprocher quoi que ce soit quand a sa conduite. Il fut néanmoins pris d'interêt pour sa déclaration.

"Vous êtes musicienne ? J'aime beaucoup l'art musical, j'espère que je pourrais vous écouter jouer si je reviens ici un de ces jours."

Lança t'il avec un sourire charmeur tandis qu'il soutenait le regard que Frig osait enfin lui envoyer dans les yeux, ce soupçon d'audace le marqua beaucoup puisque son éternel sourire ne s'en étira que d'avantage tandis que son expression se faisait de plus en plus déconfite. Il semblerait qu'elle avait réalisé a quel point la question était impertinente. Et elle avait raison sur certains points, la société japonaise était bien plus sévère sur l'étiquette que les société européennes, celà s'était surement traduit par le fait que sa patronne lui aie demandé de gommer son accent. Néanmoins malgré les apparences Watari eut un petit rire et répliqua

"Ne vous excusez pas ! Il est tout a fait naturel pour vous de vous poser des questions."

Watari n'aimait pas mentir aux femmes, comme il n'aimait pas être faux, un problème quand on était sensé garder de nombreux secrets et ne rien ébruiter sur soi...

"Je cherchait simplement un endroit où me poser pour me réchauffer en cette froide nuit d'hiver et je dois avouer que la vision d'un bon verre ainsi que d'une ravissante serveuse ont été assez pour me pousser a entrer."

Lança t'il tandis qu'il buvait une petite gorgée de son verre.

"D'ailleurs, travaillez vous depuis longtemps ici belle enfant ?"

La forme était presque ridicule pour cette époque, néanmoins celà restait le top a l'époque d'où il venait...A voir si le choc des générations n'allait pas nuire au dialogue
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 8 samedi 26 décembre 2009, 18:02:28

   La serveuse poussa un soupir de soulagement intérieur. Il n'y avait aucune raison de stresser, finalement... L'aisance de l'interlocuteur lui permit de se détendre un peu plus. Elle s'enfila une grande gorgée de son verre et le reposa délicatement sur la table de chêne. Peut-être qu'en essayant d'agir normalement et franchement, elle ferait moins d'erreurs. Mais c'était spontané, chez elle, de faire tout pour « sauver sa peau ».

   Elle savait très bien que tout son discours sonnait faux, mais pourtant le bel inconnu fit comme-ci il la croyait. Frig avait vraiment des doutes là-dessus, s'il la croyait ou non... Mais qu'importe, c'était fait, puis tant qu'à faire, autant faire comme si cela n'avait jamais été mentionné. Son discours étant en partie faux, mais il y avait quand même quelques points vrais: d'un, elle étudie, puisqu'elle est toujours au lycée, de deux, elle souhaite allez dans un conservatoire plus tard, donc elle joue d'un instrument, et de trois, elle travaille pour pouvoir retourner chez elle étudiez, donc oui elle travaille pour payer ses (futures) études. La vérité a été légèrement modifiée. Ce n'est pas vraiment mentir, n'est-ce pas...?

- Mon étui est à l'étage... Peut-être que j'aurais l'occasion de vous jouer quelque chose ce soir...

   La jeune fille eut un petit rire. Elle reprit une petite lampée de son verre. Un peu d'alcool ne faisait pas de mal, la preuve, elle commençait à se sentir à l'aise. Toujours les coudes sur la table, elle croisa les doigts et posa son menton sur ceux-ci, se rapprochant légèrement du jeune homme. Cette fois-ci elle le regardait pleinement dans les yeux, en totale confiance. Elle écouta avec attention la réponse à sa question. Elle rougit lorsqu'il la mentionna. Ce n'était pas en son habitude de recevoir de telles éloges, et c'était sûrement la première fois qu'elle recevait des éloges aussi prononcées. Frig ne savait plus vraiment où se mettre, se demandant presque si c'était à elle qu'on parlait. Mais une voix intérieure revenant en force: « Mais oui, bien sûr qu'on parle de toi, de qui d'autre veux-tu qu'on parle...?! ». Cela lui faisait grandement plaisir, intérieurement, même si extérieurement, elle paraissait un peu déconcertée, sûrement par l'expression utilisée par l'inconnu. Pour effacer cette impression, elle afficha un sourire ravie et attendrie. C'est l'intention qui compte.

- Ça ne fait pas très longtemps... j'ai commencé en début de semaine, et vous n'êtes que mon second client... cet endroit n'est pas très fréquenté, alors bon...

   Que dire de plus? Tout a été dit. Adelheid dévia le regard vers la fenêtre, à travers laquelle on ne voit que la neige entassée contre la vitre, réfléchissant à une question intéressante (et utile) à poser. Commencer par le nom serait un bon début... Ainsi son regard se plongea à nouveau dans celui du jeune homme.

- Puis-je vous demander votre nom, monsieur...? Ce serait peut-être un bon début pour des présentations...

   Elle sourit de nouveau, aux anges. Il était évident que si elle n'avait pas un peu bu, elle n'aurait rien dit. Elle était encore loin d'être ivre, mais l'alcool la détendait et la rendait plus... « docile ». Elle ajouta, souriant toujours:

- Oh et... si je peux me permettre, pourquoi vous vous encombrez de votre chapeau..? Excusez-moi si je parais impertinente, mais... je trouve ça un peu étrange...
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 9 samedi 26 décembre 2009, 19:06:03

Pour le moment l'entretiens se déroulait comme sur des chapeau de roues et il avançait, certes un peu vite mais jusque là Adelheid ne semblait pas s'en offusquer, peut être qu'il pourrait commencer a lui faire la cour dans très peu de temps, mais pour le moment il allait simplement continuer a lui parler, ce n'était pas comme si sa conversation était ininteressante au contraire. Il avait vraiment envie d'en savoir plus sur cette fille qui ressortait clairement du décor où elle apparaissait comme de la neige sur du bitume. En effet c'était la première fois qu'il rencontrait quelqu'un d'aussi pâle que lui...Peut être avait elle également des origines démoniaques ? Non. Celà se serait ressenti dans sa conduite, il rencontrait rarement des démones timides et réservées, et celle ci ne semblait avoir aucun des traits apparents...En tout cas leur blancheur de neige les rendait très similaire, et il aimait beaucoup ce teint de peau également. Leurs yeux se croisèrent avec un peu plus de volonté cette fois, le contact avait été établi et leur visages s'étaient rapprochés, ce qui mit également Watari en confiance.

Il avait très envie d'en apprendre plus sur la jeune fille qu'il avait en face de lui et allait canalyser ses efforts pour la mettre en confiance, la seduction c'était un peu comme de la photographie d'animaux, il fallait s'avoir s'approcher de quelque chose de sauvage tout doucement et réussir a l'atteindre sans lui faire peur, quelque chose de délicat qu'il ne fallait pas brusquer et il y allait comme d'habitude, avec doigté bien qu'il puisse sembler aux premiers abords un peu provoquant, en tout cas il le serait pour une noble dame de son temps. Lorsqu'elle lui proposa de jouer quelque chose il répondit avec liesse


"J'en serais ravi"

Les rougeurs qu'il provoquait chez Adelheid donnait un peu de couleurs a son teint ce qui la rendait un peu plus belle a chaque fois. Le bar n'était pas très fréquenté d'après ses dires et elle n'avait pas beaucoup de travail. Raison de plus pour revenir quand il le souhaitait car celà lui permettrait de s'entretenir de manière plus directe avec la jeune femme

"Eh bien c'est une chance en quelques sortes, si ce bar avait eu le succès qu'il méritait nous n'aurions jamais eu le temps de bavarder et de faire connaissance."

Encore une fois il se faisait charmeur pour pouvoir mieux attirer la jeune fille vers lui, il n'avait pour l'instant que les plus honnètes intentions (pour l'instant). elle finit par lui demander son nom, qu'il ne lui avait pas donné, il répondit comme d'habitude avec entrain

"Mais où avais je la tête ? Je me nomme Watari, et vous ?"

Demanda t'il, n'ayant pas peur de donner son véritable nom, ou plutôt non, n'ayant pas envie de lui donner un faux nom et de lui mentir. La norvegienne commençait a se détendre sous l'effet de l'alcool et Watari qui était déjà détendu put sentir a quel point le verre, certes unique, était fort, il allait le boire avec beaucoup de lenteur pour que celà ne lui monte pas a la tête. Le sourire ravissant de celle ci le transportait alors qu'une nouvelle question un peu plus délicate tombait : pourquoi le chapeau.

Watari détestait mentir, c'est pourquoi...


"Oh c'est une longue histoire, et je ne pense pas que vous me croirez si je vous la racontait."

Il ne mentait jamais. Il ne faisait que détourner la vérité par une plaisanterie, et surement qu'Adelheid ne voudrais pas y revenir si il changeait immédiatement de sujet

"Vous as t'on déjà dit que votre sourire était des plus ravissants ? Il est rare de rencontrer quelqu'un avec un sourire aussi franc de nos jours..."

Il y avait tellement d'hypocrites, quelle que soit l'époque

"Aimez vous vous habiller a la mode d'une autre époque ?"

Lui demanda t'il. La question était double, car il lui posait la question pour son corset, mais elle pourrait également lui retourner la question pour son costume des années 30.
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 10 samedi 26 décembre 2009, 23:39:29

   Cette soirée paraissait être bien partie. Elle changerait des soirées passées, à coup sûr. Les autres soirs étaient longs, et ennuyeux. Il n'y avait presque personne, et les gens s'arrêtant ici était tous âgés, en quête de calme ou d'alcool. Le travail était facile: servir, et laisser tranquille. Mais si le café était bondé, on ne pourrait imaginer le genre de personne qui viendrait ici... Des poivrots à la main baladeuse, des escrocs, des criminels, des mafieux, des terroristes... Non, ce n'était pas tellement possible d'imaginer ce bâtiment rempli. Et il était vrai qu'avec une salle remplie, il aurait été impossible à Frig de faire cette rencontre.

- Moi c'est Adelheid. Ravie de vous rencontrer.

   La jeune fille fit exprès de prononcer cette phrase avec un accent très prononcé, juste par amusement. Ce n'était pas souvent qu'elle avait une conversation avec le sexe opposé, surtout aussi amicale. On peut même dire qu'elle ne parlait jamais aux hommes, sauf quand elle avait besoin de quelque chose. C'est à dire jamais. Mais ce n'était guère mieux avec les femmes. Dans un groupe entièrement composé de membres féminins, la jeune fille ne se sentait pas à l'aise... Elle ne les comprenait pas vraiment... Et elles ne la comprenait pas. Quoique, ses relations avec la gente masculine sont bien pires. Lorsqu'elle était encore au collège, les garçons ne la gâtaient pas, bien au contraire... Elle eut le droit à beaucoup de remarques odieuses sur sa façon d'être, sa façon de s'habiller, ses habitudes solitaires malgré elle... Mais lassée de ce genre de commentaires, elle n'y fit plus vraiment attention, s'attardant sur son bonheur présent. Elle avait appris à être heureuse seule, et c'était l'une des choses dont Adelheid était la plus fière. Au lycée, les choses se calmèrent, mais elle était toujours ignorée de la gente masculine. Si on devait donner une note de 0 à 10 à sa vie sentimentale de ses 17 années d'existence, ça frôlerait le 0. Ça non plus elle ne s'en rendait pas vraiment compte. Elle était un exemple de ces personnes savant vivre sans amour, que ça soit l'amour maternel, paternel, fraternel ou amical.

   Mais elle n'en restait pas moins une vraie fille, avec des habitudes bien féminine: maquillage, fringues, soins corporels, mais elle n'est pas superficielle comme la plupart des filles de maintenant. C'est juste qu'elle aime être « elle »... Mais aussi, comme la plupart des filles, elle était pourvue de beaucoup de sensibilité, et ce, dans n'importe quel domaine. C'est pourquoi elle fut très réceptive aux doux compliments de Watari sur son sourire. Jamais personne ne lui avait fait de tels compliments. Ses joues brûlaient sous toute cette gêne. Elle afficha un autre sourire gêné.

- Eh bien.. non.. on ne me l'a jamais dit...

   Elle but une gorgée de son cocktail, toute à l'écoute de la question du jeune homme.

- Oui, c'est un de mes « passe-temps » favoris... Et une de mes « passions », si on peut appeler ça comme ça... Je trouve que se sont des habits qui mettent plus en valeur le corps, et qu'ils sont plus esthétiques que ceux de maintenant. Mais bon... Parfois il m'arrive de m'habiller « normalement », comme pour les cours, parce que c'est plus confortable...

   Elle ajouta, avec un petit rire amusé:

- Et je vous renvoie la question... Est-ce que c'est dans vos habitudes de vous habiller ainsi?
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 11 samedi 26 décembre 2009, 23:59:18

En effet la soirée était superbement bien partie et dans quelques temps il le sentait il se rapprocherais un peu plus d'Adelheid, quitte a devoir venir passer d'autres soirées ici. Contrairement a la norvégienne, il n'en était pas a ses premières conquètes et donc savait parler avec élégances aux jeunes filles qu'il voulait séduire, il avait remarqué que les jeunes femmes issues de ce monde aimaient beaucoup l'entendre parler de cette manière propre a la noblesse qui trahissait en règle générale trop ses origines, elles en revanche ne semblaient pas être génées bien au contraire, il avait l'impression que sa voix attirait plus que la normale de ce coté là de la réalité : raison de plus pour continuer a parler et a ne pas s'arrêter pour le moment. L'un des problèmes de Watari c'était que, en présence d'une représentante de la gente féminine, il avait justement tendance a TROP parler, et a laisser s'échapper différentes petites choses indésirables. Quand il disait que son amour des femmes finirait pas le tuer il ne faisait pas de demi mesure. En tout cas l'accent d'Adelheid réussit son effet, Watari fut ravi de l'entendre, ca donnait a la serveuse quelque chose d'unique, quelque chose qu'il ne retrouvait chez aucune autre, et dieu sait qu'il aimait rencontrer des personnes avec un tel charisme.

Bref, Watari avala accidentellement une trop grosse gorgée d'alcool alors qu'il était en train de penser a ses magnifiques yeux noirs et commença a se sentir un peu trop a l'aise. Il allait arrêter les frais là, sa constitution était peut être celle d'un jeune homme athlétique mais il restait plutôt fragile puisqu'il était tout en agilité et en grâce. Il reposa son verre alors qu'il continuait a géner son interlocutrice a grand renforts de compliments. Il se demandait encore comment une jeune beautée comme elle avait pu ne jamais avoir entendu de tels mots, les hommes de ce monde étaient surement tous des goujats qui considéraient leurs femmes comme acquises, qu'a celà ne tienne ! Ca en ferait plus pour lui quand il viendrais. Quoi qu'il en soit il semblait avoir completement captivé son regard, c'était le moment d'avancer.


"C'est bien dommage car vous êtes des plus séduisantes. Moi qui pensait que vous seriez fatiguée de vous entendre dire la vérité a longueur de journée."

Les mots commençait a couler, a trop couler, il allait devoir faire attention a ne pas faire d'écarts parce que si il en faisait il risquait de casser sa couverture. On revint au niveau des vetements et il apprit qu'Adelheid aimait beaucoup s'habiller ainsi.

"Je suis sur que..."

*...Vous êtes bien plus belle quand vous ne portez rien...*

"...Ceux ci vous vont a merveille. La normalité n'est pas quelque chose qui vous sierais si vous voulez mon avis sur la question. Pour ce qui est de mes propres gouts je n'ai pas cette passion pour les vetements que vous avez, j'aime simplement ce qui est beau, voilà pourquoi je porte ce costume, et voilà pourquoi je suis ici ce soir. Je serais ravi que vous me conseilliez sur quoi porter."

Hello, tu ne peux pas enlever ton chapeau !Une première erreur de débutant...

"Votre petit ami doit être fou de toutes vos tenues."

Approche des plus classiques pour mettre en évidence le fait qu'il cherchait a savoir si elle était seule.
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 12 dimanche 27 décembre 2009, 11:55:52

   La serveuse reprit une lampée de son verre à  moitié vide, toute à l'écoute des paroles suaves de Watari. La conversation suivait son fil, tandis que le temps s'arrêtait presque dans ce café presque vide. Ils avaient toute la soirée devant eux... Le dialogue s'attarda sur les vêtements de Frig. Si elle devait décrire toute sa garde robe, cela pourrait prendre des jours, voir des semaines. Ses pendrilles, commodes, et autres sont tellement remplis de vêtements, que les plus portés tapissent presque sa chambre. Bien sûr cela coûtait énormément d'argent, car tout ce qui sort de l'ordinaire est cher. Mais là ce n'était même pas cher: ce genre d'habits ont des prix exorbitants. Bien sûr, tout ce qu'elle s'achetait était mis sur le compte des parents. S'ils n'étaient pas bien payés, il était clair que la jeune fille aurait ruiné sa famille en moins de temps qu'il faut pour dire « non, tu n'achèteras pas ça... ». De ça non plus, elle n'en avait aucune notion, car ses parents l'ont pourrie gâtée depuis son enfance. Enfin... le terme exact serait « s'occuper de sa fille à distance car le travail nous empêche de la voir. ». Mais cette folie d'achat s'était calmée chez la jeune fille, devenue plus amatrice de « Do it Yourself » et d'accessoires fait-maison.

   Le jeune homme questionna Adelheid sur sa façon de s'habiller, et ce qui pourrait bien lui aller. C'était là une question assez compliquée... Comme c'était la première fois qu'elle le voyait, elle ne sut trop que répondre. De nouveau elle tourna son regard vers la fenêtre, pour réfléchir. Mais sa petite recherche ne fut pas très concluante.

- Pour l'instant, je ne vous vois pas autrement.

   Elle laissa échapper un rire discret. L'alcool faisait bien son effet, et elle était charmée par les manières de sont interlocuteur, ce qui la facilitait beaucoup pour s'exprimer. Mais là, les choses devinrent... quelques peu plus compliquées... En effet, Watari prononça les mots « petit ami ». C'était presque un mot tabou pour Frig. Elle ne connaissait rien à l'amour, c'était quelque chose qui lui était étranger. Un truc d'adulte, un truc qu'on lit dans les livres, qui des fois rend heureux, et d'autre fois triste... Quelque chose d'assez complexe, quoi... Puis elle est jeune, elle a toute la vie pour penser à ce genre de trucs... Son expression de joie s'effaça un peu. Néanmoins, elle réfléchit à la façon de formuler sa réponse, pour ne pas trop « casser » l'ambiance.

- Eh bien... j'imagine que si j'en avais un, oui, il le serait...

   Pour ne pas montrer de sourire gêné, elle porta son verre à ses lèvres et bu une autre lampée de son cocktail.

- Oui, il serait fou de voir tout le désordre que je peux faire à moi seule rien qu'avec mes habits...

   Ses joues brûlaient toujours, peut-être à cause de la présence de Watari, ou bien à cause de l'alcool. Ou les deux, aussi.
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Watari Kito

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 13 mardi 29 décembre 2009, 01:15:38

Bien sur, elle ne l'imaginait pas autrement pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas retiré son chapeau et ne le retirerais probablement pas avant un moment. Il était clair quand il regardait Adelheid qu'elle était le genre de femmes qui dépensent des fortunes dans leurs vetements, mais il n'allait pas faire la fine bouche puisque ce qu'elle portait lui allait divinement, elle avait donc bien le droit de dépenser de l'argent si c'était pour la rendre aussi belle. Néanmoins il sentait le courrant passer entre eux et l'alchimie allait pouvoir débuter, il se sentait avancer sans problème vers la jeune fille mais peut être que dans quelques verres elle serait bien plus facile a atteindre, néanmoins le pari était risqué parce qu'il impliquait que Watari doive boire également...Le ninja réfléchit a la question et décida de tenter sa chance, après tout on ne fait pas d'omelette sans casser des yeux, il allait voir jusqu'où sa résistance a l'alcool pourrait le porter. Prenant son verre il reprit de courtes gorgées tandis qu'il décidait de fixer son regard dans les yeux de la norvégienne, lorsqu'il ne verrait plus cet horison bercé par le vent du nord devant lui alors il saurait qu'il n'avait plus les yeux en face du trou.

Il fallait l'avouer, il s'attendait qu'Adelheid aie déjà une plétore de petits amis dont un très costaud qui devait surement venir la chercher après le travail, a vrai dire celà ne lui aurait pas trop posé de problème, juste savoir a quoi il ressemblait et il l'aurait taclé dans les ombres avant de se présenter "par hasard" pour la raccompagner tandis que celui ci serait accroché au plafond...Il doutait tout de même de pouvoir faire celà, car là il entrait dans les choix directs d'Adelheid et c'était de la compétition agressive, non, ce n'était définitivement pas la bonne chose a faire et il s'en voulut d'y avoir pensé. apparement sa question la rendit triste. Etait il possible qu'elle eut été larguée récement? Auquel cas il aurait pu servir d'épaule et profiter de la situation pour se rapprocher un peu plus, néanmoins. La réponse d'Adelheid le fit pencher dans cette direction alors qu'il souriait doucement.

Bon eh bien la voie était libre. Il lui suffisait de demander si elle l'accepterais en temps que chevalier servant...Mais ce serait peut être trop brusquer les choses. Pour le moment il allait se contenter de continuer a boire, le verre du jeune homme se finit et celui ci répondit avec liesse


"Il se penserait surtout très chanceux, après tout vous semblez être quelqu'un de plutôt unique, et je ne vous connais que depuis quelques minutes."

Il lui sourit alors qu'il attendait que son verre soit fini pour lui demander avec ce sourire d'ange

"Voulez vous un autre verre ?"

La conversation risquait de s'égayer bien vite.

"Mais peut être avez vous encore un peu de service a assurer avant la fin de votre journée ?"
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Adelheid Friedrich

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Re : Au Cabaret Voltaire [pv: Watari Kito]

Réponse 14 mardi 29 décembre 2009, 02:29:02

Et d'une dernière gorgée, la serveuse finit son verre. Elle était bien partie pour boire encore, ce soir... Ou comme tous les soirs. Mais là, quelque chose lui manquait quelque chose. Et cette chose, il lui fallait. Immédiatement. Justement, une bonne occasion se présenta.

- Il n'y a personne, ce soir, alors bon... je n'ai pas grand chose à faire...

   Frig se redressa sur sa chaise et croisa ses bras. Sa conversation avec Watari lui fit oublier qu'elle travaillait, et le monde autours d'eux n'existait plus. Enfin « travailler » était un bien grand mot. Et d'ailleurs jamais elle ne comprit pourquoi on cherchait des serveuses ici...

- Je ne suis pas contre un autre verre, bien au contraire, c'est plutôt de ça dont j'ai besoin...

   La jeune fille se leva et d'un geste furtif et délicat elle attrapa les verres. Elle se dirigea gracieusement vers le bar et refit la même manœuvre avec deux verres propres. D'en dessous le bar, elle sortit une petite bouteille avec un bouchon pipette. Du laudanum. Presque considéré comme un poison, maintenant... Elle ajouta une bonne dizaine de gouttes dans son verre et rangea le flacon de manière à ce que personne ne le voit. Si quelqu'un s'amenait à trouver le flacon d'opium et sa propriétaire, il y avait toujours l'excuse des crampes menstruelles ou des insomnies. Mais Adelheid résistait bien à l'effet somnolent de l'opium contenu dans le laudanum, peut-être parce qu'elle en a développé une certaine dépendance. Elle revint avec la même démarche à sa table ô combien aimée et servit les verres (en faisait bien attention à ne pas mélanger les deux) avant de se rassoir. Elle porta son verre à ses lèvres et bu une grand lampée de son cocktail toxicomane. En posant le verre sur la table, elle poussa un soupir de soulagement. Elle s'était un peu calmée et tout allait pour le mieux. Un sourire niais s'afficha sur son visage. Ses joues brûlèrent toujours et sous cette chaleur, de sa main droite, elle tira sur le bout des doigts de sa main gauche pour enlever son gant délicatement, et pour reproduire le même geste sur l'autre bras, dévoilant ainsi de longs et fins bras aussi blême que le reste de son corps ainsi que de mains munis de longs doigts plutôt fins qui montraient beaucoup de douceur. Mais cela n'arrangeait rien. Elle se remit dans sa position initiale, les coudes sur la table, les doigts croisés et la tête sur ceux-ci, s'approchant toujours un peu plus de son interlocuteur.

   Les paroles de Watari l'intriguèrent. « Il se penserait surtout très chanceux, après tout vous semblez être quelqu'un de plutôt unique, et je ne vous connais que depuis quelques minutes. ». Frig ne savait pas trop comment le prendre: si c'était de sa faute si elle n'avait eu aucune relation, ou celle des autres. Elle reprit une gorgée de sa boisson. Ce sujet la perturbait. Néanmoins elle trouva quelque chose pour changer ces pensées négatives.

- Eh bien... de quoi pourrions-nous parler, maintenant?
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