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[Terminé] Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

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Nowi la Caméléone

Terranide

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    Une Terranide qui a soif d'aventures et de rencontres. Toujours partante pour s'amuser et découvrir de nouvelles expériences.
Si la plupart des portails que franchissait Nowi menait à des destinations pratiques et sécurisées, comme s'ils répondaient à une sorte d'algorithme et non pas à de l'aléatoire - Nowi se demandait même parfois s'il n'y avait pas moyen de calculer et anticiper l'apparition de portails - il en existait tout de même parfois certains bien plus imprévisibles, servant de connexion vers des lieux parfois bien inhospitaliers, dangereux et/ou imprévisibles. Si je vous en parle aujourd'hui, c'est car Nowi s'apprêtait justement à franchir ce type de portail. Ce n'était pas sa première fois mais c'était toujours déstabilisant par le caractère imprévisible de la chose et le besoin de s'adapter à la situation. C'était d'ailleurs pour cela que Nowi attendait de voir où elle mettait les pieds avant de se transformer.

Donc, pour en revenir à notre douce terranide, le portail qu'elle eût franchi ce jour-là la mena directement sur le toit d'un grand bâtiment. C'était déjà quelque chose d'assez inhabituel. Elle n'avait, comme souvent, pas la moindre idée d'où elle se trouvait. Il lui fallait vite récupérer ce genre d'information mais le souci avec un toit, c'est qu'on ne voit pas grand monde y passer. En tout cas, à en juger par l'architecture, elle était sur Terre et dans une ville humaine.

L'endroit était désert à un détail près. Une femme, d'apparence jeune, se trouvait ici. Elle déambulait, faisant les cent pas, avant de s'arrêter enfin pour regarder vers l'extérieur. Nowi ne comprenait pas trop ce qu'elle faisait là mais elle profita de la fenêtre de temps pour s'éclipser discrètement d'ici après avoir pris l'apparence d'une dame quelconque, au cas où la fille du toit se retournerait. Mais arrivée à ce qui semblait être la seule issue possible de cet endroit, la caméléone se retrouva face à un petit problème. Elle ne pouvait sortir ou partir d'ici. La porte était verrouillée et semblait équipée d'un dispositif de sécurité pour l'ouvrir. Nowi comprit alors qu'elle n'avait pas atterrit n'importe où. Mais il restait encore à savoir où justement.

Elle n'avait peut-être pas beaucoup de temps pour filer d'ici avant d'être découverte et elle n'avait sûrement pas le droit d'être ici. Comment allait-elle expliquer la raison de sa présence ici ? Elle ne pouvait révéler venir d'un portail d'un autre monde. Peu de gens la croiraient. Il fallait trouver un moyen de fuir d'ici. Malheureusement, Nowi n'avait ni les compétences, ni le savoir pour se la jouer hackeuse du système de sécurité de cette tour. Une seule option lui sembla vraisemblable dans cette situation : la fille sur le toit. Elle venait sûrement de cette même porte. Alors elle devait avoir la possibilité de l'ouvrir d'une façon ou d'une autre. C'était risqué en ayant l'original dans le coin mais Nowi allait devoir prendre son apparence.

Pour cela, elle revint sur ses pas, se dissimulant dans les ombres, afin de mémoriser l'apparence de cette fille qui avait l'air de ne plus bouger, comme si elle attendait quelque chose. Peu importe si c'était le cas ou non, le temps était peut-être compté pour le terranide pour s'en aller d'ici sans être démasquée. Cette couverture improvisée et sa capacité à fonctionner allait fortement dépendre de cette inconnue et de ses actions dans les minutes qui allaient suivre. L'usurpatrice ne perdit pas plus de temps et prit l'apparence qu'elle voulait avant de filer de nouveau vers cette porte qui, cette fois-ci, accepta étrangement de s'ouvrir. Nowi avait visait juste. Une cage d'escaliers se présenta à elle et l'habituellement joviale hybride fit preuve de plus de sérieux, dévalant les marches sans se faire prier.

Une nouvelle porte plus tard, elle se trouvait dans un long couloir. Personne ne semblait être dans les environs. Heureux hasard ? Peut-être. Nowi se baladait en tout cas, cherchant une sortie. Toutes les portes étaient fermées à part une. Une plaque indiquait un nom dessus : Ralph Flynn. Elle ne savait pas qui était ce Ralph mais elle espérait ne pas tomber sur lui et qu'il ne se trouvait pas dans le coin malgré la porte ouverte. Après quelques pas, elle croisa brièvement un robot. La peu discrète caméléone se figea sur place alors que la machine ne s'alarma aucunement de sa présence. Au contraire, elle la salua même :

- Bonjour Madame Flynn.

Madame Flynn... Comme ce Ralph... ? Nowi aurait pris l'apparence d'une personne partageant le même nom que cet homme à la plaque sur une porte ? Peut-être que cette fille dont elle empruntait le corps était la femme de ce type. C'était une raison de plus pour ne pas le croiser. Mais la vie était parfois joueuse et vicieuse. C'était au détour d'un couloir que la femme de Terra tomba nez à nez avec un homme plutôt séduisant, droit et ayant l'air sûr de lui. Son regard dégageait ce quelque chose de puissant qui l'intimida sur l'instant. En le voyant, elle se rappela la porte ouverte et elle espérait désormais plus qu'une chose : pourvu que cet individu ne fût pas Ralph Flynn.

« Modifié: dimanche 16 février 2025, 19:00:49 par Nowi la Caméléone »

Ralph Flynn

Humain(e)

Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 1 lundi 20 janvier 2025, 20:09:34

- Oui... En effet. Tout a été transféré selon les demandes de notre client... Parfait... Très bien, dans ce cas je vais vous laisser. Merci et au-revoir madame Clark...

- Au-revoir madame Clark. C'est que vous avez bien là un beau nom de ratée, pour la mégère de cinquante ans que vous êtes, avec votre vieux débris de mari tout aussi enfariné dans le plâtre que vous êtes. La compagnie Mecha Corp Inc vous souhaite la bienvenue à bord de notre nouvelle poubelle technologique à déchets, dans laquelle vous-vous êtes portés garants pour y passer tous nos test avec brio et ne plus jamais vous y revoir à l'arrivée.

Voila ce que je dis après coup, une fois le téléphone raccroché, imitant pendant quelques instants ce que j'aurai vraiment aimé exprimer avec tout mon grand cœur, à cette espèce de conne. Enfin bref, car surtout... Enfin! Je viens enfin de terminer une journée de plus, au nom de cette foutue compagnie où tout marche comme du papier à musique. Cette impression bien trop souvent pesante comme celle de se trouver dans un train, qui roule vers une destination inconnue, mais dont le réel objectif est surtout de passer wagons après wagons, parfois surprises après surprises, pour arriver finalement enfin au bout du calvaire.

Je regarde alors la montre et je vois qu'il est près de 18h30. J'ai une demi-heure de retard ce soir et en plus, j'avais promis à Eva de l'emmener nous détendre un peu au parc d'attractions. C'est donc après avoir rangé un peu le bureau et verrouillé l'accès à l'ordinateur principal, que je me lève et que je me dirige vers mon vestiaire personnel, pour me changer. Pas questions de rester dans cette tenue, pour aller dans un endroit comme celui-là. En plus, il était hors de question que l'on me reconnaisse là bas. Ce temps passé, nous le ferions tous les deux ensemble, Eva et moi.

C'est donc après m'être changé et avoir mis un ensemble sportif, composé d'un débardeur vert que j'adore et qui me rappel ce bon vieux temps où je faisais du basket au lycée et à la fac, que je mets un jean bleu simple et passe-partout, avec une paire de baskets pour faire l'affaire. Je range ensuite momentanément les clés dans la poche de la veste en cuir que j'ai enfilé pour la moto, puis je sors. Lorsque je vois Eva qui arrive alors juste devant-moi, le temps que je revienne pour la chercher sur le toi, je la regarde un instant intensément, avant de lui sourire d'un air amusé. La voir pointer là, pile au bon moment pour partir d'ici, ça avait quelque chose d'assez amusant.

- Et alors? Tu as lu dans mes pensées Eva? Tu es là, juste au bon moment où j'allais venir te chercher pour partir.

Je passe tendrement ma main sur le haut de son dos, pour la diriger vers l'ascenseur dont je suis fort heureusement le seul à en posséder l'accès, mis à part mon "très cher" assistant robotique.

- Ça y est, vous partez monsieur Ralph? Dans ce cas, permettez-moi de vous souhaiter une agréable soirée, en compagnie de dame Eva.

C'est un peu lassé par les manières toujours aussi téléguidées de mon assistant, que je lui fais un signe de main aussi visible que ce que sa personne représente pour moi. Je me dirige alors avec Eva dans l'ascenseur, laissant l'autre robot se charger comme à son habitude des derniers rangements, ainsi que du nettoyage de mon bureau. Un "super homme" à tout faire dans cette société. Lorsque nous arrivons dans l'ascenseur que je déverrouille grâce à la reconnaissance à empruntes digitales, je regarde Eva. Comme à son habitude, elle semblait encore plus ou moins perdue dans ses pensées.

- Désolé si j'ai été un peu long Eva. J'espère au moins que tu as pu agréablement profiter de la vue sur le toit, en m'attendant? Mais ne t'en fais pas, je te promets qu'on va bien s'amuser là-bas. D'ailleurs, ça fait un moment que je voulais t'emmener au parc d'attractions. Il faut dire que tu ne m'aides pas beaucoup non plus. Tu ne demandes presque jamais rien. Haha...

Je passe affectueusement la main quelques instants sur ses cheveux, en même temps que j'appuie sur le bouton du sous-sol. Je profite de ces quelques instants en sa compagnie, pour regarder l'immense vue sur la ville tout au loin. Mais surtout, celle qu'offre le quartier industriel, depuis les baies vitrées qui défilent dans le sens de la descente. En plus, on pouvait voir le soleil se coucher à l'horizon. Au vu de la saison, il commençait à faire bon et les journées semblaient se rallonger un peu. Puis je regarde Eva... Je resterais toujours subjugué de la voir autant apprécier n'importe quel paysage. Je n'ai jamais su comment faisait-elle, pour rester aussi longtemps à faire face à un point de vue. Il y a des fois où j'envie la simplicité qu'elle porte en elle.

- Tu sais ce qui est drôle Eva? C'est que malgré toutes les personnes que je connaisse ici, d'aucun n'arrive à rester aussi mystérieux et évasif que toi. Je lis chez la plupart d'entre eux, notamment chez mes employés aux maigres pensées de petits ambitieux profondément ratés, comme dans un livre ouvert. Alors qu'avec toi, la personne que je suis censé connaitre le mieux et qui est en plus la plus précieuse à mes yeux, je ne parviens que rarement à voir plus que ce que tu veux bien me montrer. Dans ce domaine, j'avoue que tu me bats à plates coutures.

Pendant que nous descendons, je prends la main d'Eva pour la caresser. En effet, ma sœur était tout pour moi. Même si j'étais conscient qu'on l'avait transféré dans ce nouveau corps robotique, j'avais toujours eu la conviction la plus sincère, qu'elle était encore là. Qu'elle était capable d'entendre et d'agir, indépendamment de sa propre reproduction. C'est surtout parce que Eva est, et restera unique, et personne ne me l'enlèvera!

Quelques instants après, nous voila passés sous terre pour arriver dans la zone des parkings souterrains. Lorsque nous-nous y engouffrons, je repère encore certains des employés trainards, en train de discuter.

- Ah... Mon...Monsieur Flynn... Passez une bonne soirée! Hahahah!

- Bonne soirée à vous, monsieur. J'ai vraiment passé une super journée aujourd'hui. Comme tous les jours d'ailleurs.

- Tant mieux. Mais vous feriez mieux de rentrer chez vous, car demain, une autre dure journée vous attend. La société ne s'encombre pas de ceux qui ne lui servent à rien. Ne l'oubliez pas.

C'est un peu agacé et volontairement dédaigneux, que je salue ces crétins lèches-bottes. Pas un pour être honnête ici, avec moi. Tous des larbins prêts à passer sous n'importe quel bureau de ce service, pourvu qu'on leur donne une promotion. Qu'ils sont méprisables...

Encore un instant après, nous arrivons devant ma voiture de sport jaune, ainsi que la moto de course qui y était garée, juste à côté. Je sors alors les casques et j'en tends un à ma sœur tant aimée.

- Tiens. Ce n'est pas parce que tu as la tête solide, que tu ne dois pas porter ça. C'est surtout que je ne veux pas qu'il t'arrive encore quelque chose, même si je sais que ce serai certainement anodin pour toi...

Je lui tends le casque de moto, tout en la regardant encore une fois aussi intensément, que tendrement. L'amour et l'autorité n'ont jamais étés incompatibles pour moi, surtout si cela sert ses propres intérêts. Après tout, c'est pour elle que je fais tout ça. Puis pendant qu'elle s'exécute, j'enfile mon propre casque. Je monte ensuite sur la moto et j'y insère la clé de contact. Pendant que je fais une manœuvre de sortie , je m'arrête devant elle, les gaz allumés.

- Vas-y monte. Le carrosse de la petite princesse est arrivé et est prêt à partir.

Je lui fais un clin d’œil juste avant qu'elle n'embarque derrière-moi, puis j'agrippe fermement le guidon et j'accélère. La moto fait l'un de ces gros bruits, qui me rappel encore ce fameux temps où je m'essayais à quelques courses, avec un bolide de papa. Alors que nous quittons ensuite la grande allée du building donnant sur le grand jardin, nous sortons par le grand portail principal, d'où se tient un vigile. Encore un qui ne sert pas à grand chose, dans cette société... Et puis de là, je m'engage droit vers l'ouest, pile là où le soleil est en train de se coucher. A cet instant, j'accélère et je commence à doubler toute une série de véhicules. Je sentais Eva qui s'accrochait à moi. Et alors que je me perd dans une énième pensée, au sujet des parents et de la famille tout en la sentant collée à moi, le feu qui était au rouge, passe au vert.

- Okay, cramponne-toi Eva! On va accélérer sec! Je parie qu'on peut être là-bas en moins d'un quart d'heure!

Pour m'aider à anticiper et éviter les obstacles, tout un tas d'informations et de pronostics sur ma vitesse et ma tenue de route, s'affichent devant mes yeux, grâce à mes nanomachines. Même si ces dernières ne m'ont pas étés implantées dans la tête par mon paternel que pour le meilleur, je devais reconnaitre tout le côté pratique qu'elle avaient. Nul doute que je n'aurai pas été aussi compétent dans tous ces domaines, sans elles. Et paradoxalement, ce sont aussi elles qui me motivent à prendre encore plus de risques. Puis de temps en temps, je devais parfois volontairement décélérer un peu, pour Eva. Même si je savais qu'elle ne risquait pas grand chose, puisque j'ai voulu la baser sur l'un des meilleurs modèles existants du marché de la robotique, je n'avais pas le droit de la mettre en danger de quelques manières que ce soit. C'est alors que du quartier industriel, nous passons par l'un des axes autoroutiers. Je ne peux évidemment m'empêcher de réaccélérer par habitude, alors que de nouvelles informations s'affichent encore devant-moi. Rappel de la vitesse, mise en encadrement des véhicules les plus proches de moi. Estimations que l'un d'eux aurait des chances de se déporter. Mise en évidence d'éventuels obstacles... Je vivais quasi constamment, avec des choses en plus devant les yeux. Aussi, je n'y prêtais parfois même plus attention. J'y étais habitué. Puis à un moment, alors que nous pouvions voir les maisons et autres immeubles défiler rapidement tout autour de nous, je m'adresse à Eva, lorsque je suis en train de m'engager dans un passage où je suis forcé de ralentir.

- Est-ce que ça va Eva? J'espère que ça te plait. C'est que nous n'avons pas souvent l'occasion de prendre la moto. Je me suis donc dit que ce serait une bonne idée, histoire de changer un peu. Mais le GPS made in Ralph, m'indique que nous ne sommes maintenant plus très loin de notre destination.
« Modifié: jeudi 27 février 2025, 21:12:25 par Ralph Flynn »
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Nowi la Caméléone

Terranide

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Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 2 mardi 21 janvier 2025, 21:31:40

L’homme semblait heureux de voir Nowi ou plutôt… Eva. À en juger par son comportement et la complicité qu’il semblait y avoir entre eux, il ne faisait aucun doute, ce type était Ralph Flynn. Au moins, sa couverture n’était pas grillée mais… Nowi n’eut pas le temps de réagir qu’elle se trouva désormais embarquée dans son rôle d’Eva Flynn bien malgré elle. Tout ce qu’elle était en train d’éviter et redouter était en train de se passer. En un instant, sa couverture se transforma en prison. Elle appréciait néanmoins le geste plein de tendresse de cet inconnu sur son dos pendant que le robot qu’elle eut croisé plus tôt confirmait ses doutes sur l’identité du garçon. Il ne faisait plus aucun doute, c’était Ralph Flynn.

Encore sous l’influence de la surprise, la terranide ne pipait pas le moindre mot, elle se laissait faire. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était incapable de se connecter avec l’esprit de cette Eva et arrivait donc encore moins à savoir quel comportement elle devait adopter. Elle espérait que Ralph la guide malgré lui en ce sens. Pour le moment, il ne semblait pas s’interroger sur son troublent silence. Peut-être qu’Eva n’était pas une grande bavarde ou même peu expressive ?

Une fois dans l’ascenseur, Ralph s’excusait de son retard. Puis, il révéla leur destination : un parc d’attraction. Une part de la demoiselle était heureuse car elle avait toujours voulu essayer un jour mais n’avait pas encore eu le temps de se le permettre ou plutôt l’occasion. Celle-ci fut donc parfaite mais elle se demandait si elle ne volait pas là aussi le rêve de la véritable Eva puisqu’apparemment, c’était quelque chose que les Flynns voulaient faire depuis longtemps. En tout cas, l’idée que la véritable Eva soit peu expressive se vérifiait de plus en plus puisqu’apparemment, elle ne demandait jamais rien à Ralph. Ce dernier semblait même désemparé face à cela. Il caressait les cheveux bleutés de la caméléone qui continuait à demeurer silencieuse puisque c’était visiblement la conduite à tenir pour ne pas être démasquée, ce qui l’arrangeait beaucoup en réalité.

Bien qu’elle appréciât les marques d’affections du jeune homme à ses côtés, elle se contentait de regarder dehors et d’admirer la vue de la ville qui défilait au gré de la descente de l’ascenseur. Ralph lui parlait de nouveau et elle continuait de l’écouter, recueillant la moindre information qui pouvait lui être utile sur Eva. Il semblait lui faire part de ses états d’âme et Nowi pouvait sentir de la tristesse ainsi qu’un soupçon de mélancolie quand il parlait. Plus le temps passait, plus elle avait tant du mal à comprendre qui était Eva que la relation qui la liait à ce Ralph. Tout portait à croire qu’ils étaient amants mais la véritable Eva semblait peu démonstrative de son amour. Pour Nowi qui était très expressive, c’était étrange mais elle savait qu’il existait des personnes qui n’arrivait pas à exprimer leur sentiment aussi facilement. Tout cela faisait que la Terraienne restait dans un mutisme déstabilisant. Elle n’arrivait pas à jauger à quel moment elle devait elle allait pouvoir et surtout devoir sortir de son silence ou pire, se montrer affectueuse.

Soudainement, Ralph prenait sa main qu’il caressait. Nowi souffrait de se montrer aussi peu expressive avec lui et s’essaya à un simple geste, refermant légèrement sa main sur celle de l’homme. Ce n’était pas grand-chose et l’usurpatrice espérait que cela correspondrait au comportement de la vraie Madame Flynn. Finalement, les deux amants arrivèrent au sous-sol de l’immense bâtiment et croisèrent deux employés qui transpirait tellement l’hypocrisie que ça en aurait donné la nausée à Nowi s’ils s’étaient attardés ici. Si ces deux personnes devaient représenter une couleur, ce serait un noir bien sombre. Ralph semblait être conscient du masque qu’ils portaient et coupa court à la conversation avant d’arriver devant une moto, agacé. Ralph tendit un casque à Nowi qu’elle enfila avec un sourire timide, presqu’effacé au visage suite à ses mots. Elle prenait peu à peu son rôle et osait effectuer quelques choses bien qu’elle continua de restait silencieuse. Par chance, elle avait déjà eu la chance de monter sur une moto et n’était pas totalement étrangère à ce véhicule, ce qui était une aubaine car sa couverture aurait pu être foutu. En y repensant, elle se demandait même pourquoi elle continuait de jouer le jeu alors qu’elle pouvait aisément sortir d’ici désormais mais une partie d’elle voulait essayer d’offrir un bon moment à ce Ralph. Elle le trouvait mystérieux mais il avait l’air d’avoir bon fond et elle ressentait de la tristesse pour lui.

Ils grimpèrent sur la moto et Nowi ne perdit pas de temps à s’accrocher au garçon. Elle connaissait les motos mais n’y était pas habituée pour autant. Ils quittèrent le sous-sol et Nowi se rendit compte qu’elle était encore bien loin de la sortie puisqu’il y avait encore tout un jardin à traverser. Il était magnifique et un soupçon de fascination pouvait se lire dans les yeux de l’émotive hybride. Heureusement que Ralph ne pouvait la voir dans son dos, elle aurait pu griller son déguisement en étant un peu trop expressive, quoique la vraie Eva semblait aussi capable de s’émerveiller sur ce qu’elle pouvait voir.

Une fois le jardin et cet endroit définitivement quittés, Nowi s’émerveillait de nouveau mais sur le soleil couchant sur la côte cette fois-ci. C’était tout aussi beau et même presque poétique. La terranide en oublie un peu son rôle sur l’instant et s’accrocha un peu plus à Ralph, se collant même un peu à lui en posant sa tête contre son dos pendant qu’il accélérait de son côté. Elle ferma finalement les yeux, profitant seulement de cette balade, de la vitesse et de l’air qui balayait son visage. Ce moment avait un petit quelque chose de magique pour elle. Les minutes défilaient et le voyage se poursuivait jusqu’à un moment où le véhicule ralentissait, moment dont Ralph profita pour parler à la muette qui l’accompagnait. Apparemment, Eva n’était peut-être pas plus habituée à ce genre de voyage en moto que Nowi. A la question, elle hocha de la tête comme réponse avant de finalement tenter de parler. Elle n’arrivait pas encore à savoir exactement comment se comportement la vraie au niveau de la voix mais il fallait bien essayer à un moment :

- Je vais bien. J’ai hâte d’arriver à destination.

Sa voix était douce avec une petite pointe de joie dissimulée. Mais elle restait globalement très calme. Le voyage se poursuivit ensuite jusqu’à l’arrivée au parc d’attraction. Une fois sur place, Nowi retira son casque après être descendue de la moto et si tout son corps lui hurlait de courir vers l’entrée pour enchaîner sur une première attraction, elle s’efforça de rester aux côtés de ce Ralph. Le duo arriva à l’entrée et le garçon prit deux places. Ils entraient enfin.

Une fois sur place, Nowi était émerveillée mais essayait tant bien que mal de le dissimuler. Ses yeux pétillaient légèrement face à toutes ces lumières et à l’ambiance festive des lieux pendant que le reste de son corps était inexpressif. Finalement, elle se tourna vers celui qui devait être son… mari ? et reprit la parole :

- Merci de m’avoir amené Ralph. Par quoi veux-tu commencer ?

Son ton et sa voix ne changeaient pour le moment pas. À voir si elle allait pouvoir maintenir cette supercherie toute la soirée.

« Modifié: mercredi 29 janvier 2025, 23:23:01 par Nowi la Caméléone »

Ralph Flynn

Humain(e)

Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 3 mercredi 22 janvier 2025, 19:23:36

- Haha! C'est vraiment toi toute crachée. Toujours en train de contenir tes émotions, même quand je sais que tu as envie de quelque chose. Mais ne t'en fais pas, on va bien s'amuser. C'est pour ça que j'ai voulu qu'on aille là-bas.

Je profite de l'ouverture sur la route, pour réaccélérer. Je sentais le vent souffler puissamment. C'était un instant que j'appréciais. Outre les souvenirs que cela me rappelait, j'avais comme la sensation d'être libéré de tous mes soucis. Juste Eva et moi, ici et maintenant. Presque j'aurai souhaité que cet instant ne se termine jamais. Rouler sans but. Vers l'infini... Peut-être que je devrai lui proposer un jour, de faire un tour complet du pays. Si bien-sûr j'ai assez de temps sur moi, pour pouvoir entreprendre ça...

C'est alors que nous arrivons ensuite à la bretelle de sortie. Le reste du trajet se passe sans incidence, mis à part un idiot qui a failli me faire un refus de priorité. Mais bon, j'imagine que tout le monde n'a pas la "chance" d'avoir des nanomachines greffées dans la tête comme moi, que pour pouvoir être un peu moins bête sur les routes.

- Terminus!

Le temps de passer encore par quelques axes aussi droits que fluides, nous arrivons alors sur le grand parking du parc d'attractions. Par chance, il n'était pas totalement plein. En tout cas, ce truc était plutôt bien situé. Juste à côté de l'océan. Et sans dire un mot, Eva me rend le casque et c'est avec entrain que je l'entraine sans attendre vers le guichet, pour y payer nos tickets d'entrée.

- Allez Eva! Ici c'est le pays de la joie et des sourires. Alors arrête de faire ta tête de renfrognée!

Je lui caresse la tête tout en la taquinant gentiment, avant de l'attraper par la main et de nous diriger à l'intérieur sans perdre de temps. J'étais finalement si excité, que j'avais l'impression de reprendre dix ans de moins, à peine on se trouvait dans l'ambiance festive. Quelles conneries j'ai pu faire avec des potes, à l'époque... En plus, cet endroit était vraiment à l'opposé total de l'ambiance dans ce dans quoi je travaille aujourd'hui. Et comme à son habitude, Eva me demande au passage ce que je souhaite faire avec elle.

- J'ai déjà pleins d'idées... mais ce serait peut-être bien que tu prennes aussi un peu des initiatives. Bon cela dit...

Je prends quelques instants pour regarder autour de moi et nous diriger par la même occasion vers le plan, sans lâcher la main d'Eva que je tenais toujours fermement dans la mienne. Après lecture rapide de celui-ci où l'on pouvait y trouver toutes sortes de stands de jeux, manèges et autres endroits pour s'y restaurer, mais surtout un truc que j'ai toujours adorer et qui se pratique ici aussi, dans ce pays.

- Tu as vu Eva. Ils ont une arène de méchas ici aussi. Mais malheureusement, je ne crois pas que ce soit un jour de compétitions. Mais ce n'est pas grave, on ira y faire un tour quand même. D'ailleurs, je pense que je sais déjà par quoi on va commencer.

C'est détendu et totalement décrispé, que je me dirige avec Eva vers un stand d'attrape peluches. Je savais que ce truc là était une merde d'attrape touristes, mais c'était sans compter sur mes petits secrets, que je comptais bien tout entreprendre pour faire gagner Eva. Je voulais qu'elle soit en ces instants, aussi radieuse et pleine d'entrain que moi, même si je savais que ça n'allait sans doute pas être des plus faciles, la connaissant.

- Allez Eva. Dis-moi si tu repères quelque chose qui te fait plaisir, parmi tous ce tas de grosses peluches. Parce que moi, je ne sais pas mais je dis ça comme ça, mais je sens que ça va être ton jour de chance.

C'est après avoir lâché la main fine et délicate de ma chère petite sœur, que je me retourne vers elle rempli d'entrain, tout en lui souriant. Puis le temps qu'elle se décide, je pars acheter un lot de jetons que je lui donne ensuite.

- Alors? Tu as choisi? Vas-y fais-toi plaisir. Je te regarde faire.

Regarder est certainement le mot le mieux choisi en ces instants. Car avant même que Eva ne se décide d'insérer la première pièce, j'analyse avec précision les pinces. Et comme je m'y attendais, les chance de pronostics de ces machine de pouvoir gagner un de ces trucs, étaient vraiment plus que minables. J'essaie donc de me connecter au système qui par chance, dispose d'un réseau connecté. Il ne me faut pas plus que quelques instants pour y faire un intrusion sommaire et demander aux nanomachines de pirater le système, afin d'augmenter l'efficacité de voir ces pinces attraper un truc.

- Bingo!... Euh... Désolé...

Je fais un petit cri de victoire, lorsque je vois le pourcentage de données augmenter davantage. Cependant, il restait encore un problème mécanique indépendant, lié à la qualité de ces pinces douteuse. Nul doute qu'il faudrait encore un certain nombre d'essais à Eva, pour qu'elle puisse espérer l'emporter. Mais j'étais confiant qu'elle allait y arriver.
« Modifié: jeudi 27 février 2025, 21:13:22 par Ralph Flynn »
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Nowi la Caméléone

Terranide

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Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 4 jeudi 23 janvier 2025, 00:47:58

Ralph taquinait Nowi, lui adressant encore ce geste plein de tendresse quand il caresse sa tête. Elle ne pouvait le dire clairement vu la situation mais Nowi aimait beaucoup ça. C’était si doux, si agréable… Puis, petit changement, il attrapa sa main et les deux tourtereaux s’approchèrent d’un plan du parc et des multiples attractions qu’il propose. Ne sachant pas encore totalement comme agir et réagir avec cet homme, Nowi, ou du moins Eva, demanda à son amant ce qu’il souhaitait faire sur un ton se voulant toujours aussi monotone.

Ralph aurait aimé qu’Eva choisisse un peu d’elle-même ce qu’ils pouvaient faire. Nowi se dit alors qu’elle pourrait faire l’effort quand l’occasion se présenterait. Apparemment, les Flynns devaient être des adeptes des méchas car c’était ce qui avait sauté aux yeux du jeune homme et ce n’était pas leur première fois qu’ils semblaient vouloir y aller. Nowi, de son côté, n’était pas spécialement fan de ces choses robotiques et elle allait devoir envisager de faire semblant d’apprécier cela pour ne pas se faire démasquer.

Mais finalement, pour l’heure, il était question de se diriger vers un stand avec des peluches. Sûrement que Ralph voyait là l’occasion de faire plaisir à Eva et peut-être avoir le droit à un sourire de sa part. Mais Nowi se retrouva bien vite avec une mission qu’elle n’était pas sûre de pouvoir assurer à 100%. Ralph semblait sûr qu’elle pouvait gagner les plus gros lots et elle ne voulait ni le contrarier, ni le décevoir.

Il fallait trouver quelque chose qui plairait forcément à la véritable Eva mais quoi ?! Elle ne savait strictement rien de cette fille et c’était justement ce qui rendait l’exercice des plus difficile. Y avait-il ici quelque chose qui sauterait aux yeux de celle avec qui Ralph partageait sa vie ? Aimait-elle les animaux ? Les créatures mignonnes ? Ou tout autre chose encore ? La pauvre caméléone paniquait intérieurement, elle se trouvait dans une situation bien complexe. Elle ne pouvait ni être elle-même, ni être quelqu’un à qui elle aurait pu se connecter. Elle était là, face à elle-même, et devant l’un des plus gros défauts de son pouvoir de métamorphe.

Ralph revint avec des jetons et demanda à Nowi si elle avait choisi, ce qui n’était pas le cas, mais il fallait bien se décider à un moment. Soudain, elle est surprise de l’entendre prononcer Bingo ! alors qu’elle n’avait même pas encore commencé jouer. C’était un peu particulier comme comportement. Mais Nowi n’y fit pas plus attention et inséra un premier jeton. Elle ne savait même pas vraiment comment ces trucs fonctionnaient et ça se voyait peut-être un peu car sa première tentative fut catastrophique, elle arrive à peine à faire bouger les pinces. Elle se sentait si nulle mais elle ne devait pas le montrer…

Elle essaya presqu’aussitôt une seconde fois et les pinces semblaient mieux répondre à sa volonté cette fois, elle avait capté le truc visiblement. Elle essaya d’attraper quelque chose avec mais… encore raté. Elle ne devait en plus pas montrer son agacement, ce qui était d’autant plus frustrant. Tant pis, va pour une troisième fois ! Cette fois, l’une des pinces effleura l’un des gros lots mais elle ne semblait pas pouvoir être capable de l’attraper. Troisième échec. Même si elle cherchait à le cacher, un soupçon d’agacement pouvait peut-être se voir dans son regard en cet instant.

Cette fois, il n’était plus question de faire plaisir à Ralph, c’était devenu personnel entre cette foutue machine et Nowi. Soudain, Eva semblait plus concentrée, plus vivante. Nowi en oubliait presque son rôle. Elle devenait émotive. Elle lança le quatrième jeton, ses commandes sur les pinces étaient plus travaillées et, finalement, non seulement elle attrape quelque chose mais elle arriva à le ramener cette fois ! C’était donc une grosse peluche de… serpent qu’elle gagna. Aucune idée si cela convenait aux goûts habituels d’Eva et ça devait être un peu bizarre mais sur le coup, Nowi n’avait qu’une envie, tirer un gros lot, peu importe lequel. Néanmoins, elle restait heureuse d’avoir réussi si bien que Ralph pouvait enfin la voir sourire, peluche en main désormais, et elle alla même jusqu’à embrasser sa joue.

- Merci.

Un simple mot, prononcé en douceur, et Nowi reprit un peu plus son air inexpressif, gardant tout de même la peluche précieusement contre elle.

« Modifié: mercredi 29 janvier 2025, 23:23:18 par Nowi la Caméléone »

Ralph Flynn

Humain(e)

Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 5 dimanche 26 janvier 2025, 19:43:43

La première tentative d'Eva se solde par un échec. Même si je n'en étais pas étonné, j'étais juste surpris qu'elle puisse si mal agir de la sorte, alors qu'elle avait pourtant été conçue pour facilement répondre à des problèmes, surtout avec les plus basiques. Mais j'imaginais que cela avait peut-être été fait en partie exprès par ses concepteurs qui ne m'en auraient pas parlé, histoire que cela la rende plus humaine qu'elle n'était bien évidemment déjà à mes yeux. La seconde tentative semblait cette fois être bien meilleure, mais c'est la troisième qui manqua de peu à Eva d'attraper quelque chose.

- Allez vas-y Eva! On est des Flynn et dans notre famille, l'échec ne peut être toléré! Alors go! Go! Go!

Je serre les poings et j'apporte mes plus vifs encouragement à mon adorable petite sœur, qui semblait être encore un peu perdue. Mais la vérité, était que je voulais surtout qu'elle s'amuse. Je voulais qu'elle partage avec moi mon entrain. Je vis alors en elle que cela porta ses fruits. Eva sembla devenir beaucoup plus concentrée et déterminée. Et puis ce ne serai certainement pas une machine à touristes, qui allait nous résister. Et c'est alors que je me suis mis à crier et à vivement l'applaudir, lorsqu'elle réussit au bout de ce quatrième essai, à capturer une de ces peluches et à la ramener à elle.

- Ouuuuuiiiii! Bravo Eva!

Tandis que je l'applaudis, je vois enfin ma sœur sourire avec satisfaction, ce qui me faisait évidemment plaisir plus que n'importe-quoi d'autre en ces instants. C'est alors un peu surpris, que je la vois se rapprocher de moi pour m'embrasser sur la joue. Après tout, si Eva était loin de ne jamais me faire de marques d'affections, je l'aurai plus imaginé faire cela vers la fin. Mais bon, pourquoi pas? Ainsi je préfère ne pas relever ces détails, de peur que cela la mette mal à l'aise ou l'embarrasse pour rien. Elle était maintenant heureuse et il était important qu'elle continue de le rester. Puis, avant que nous réfléchissions vers quel autre stand ou manège nous diriger, j'observe un peu plus en détail la peluche que Eva a remportée.

- Un serpent? Ahaha... Tu... Tu as un bien drôle de gout. Toi qui préfère les trucs plus kawai... Mais bon, pourquoi pas... Non vraiment, je trouve ça plutôt amusant. Tu ne cesseras décidément jamais de me surprendre. Tu as toujours un coup d'avance sur tout le monde dans ton genre, Eva.

Je laisse passer mon étonnement au prix de mon amusement. Bien que je trouvais cette peluche un peu bizarre, voir ce long machin pendre entre ses mains, avait quelque chose d'assez drôle. J'en profite pour lui repasser la main dans les cheveux, avant de prendre son lot et de le mettre autour de mon cou, comme si c'était une écharpe.

- Hé? Tu as vu un peu? Le gang des serpents est dans la place. Ma fois, il faut plutôt bien reconnaitre que ça me va bien, non?

J'écarte les bras, tout en ne cessant de lui montrer mon engouement. Je ne regrettais pas d'être venu là, avec elle. J'étais comblé d'avoir pris la bonne décision. Et puis, tandis que je garde le serpent au tour de moi, histoire que Eva ne se retrouve pas encombrée par la suite, j'observe autour de nous. Il y avait pas mal de monde. Beaucoup de bruits et de musiques qui se mélangeaient, d'un endroit à un autre. Et comme je ne voulais pas nous sentir trop oppressés, je m'aide d'une simple analyse pour mettre en évidence tous les potentiels endroits où ne se trouvait pas trop de monde, en ces instants. C'est alors que je repère un stand de basketball.

- Là! Regarde là-bas Eva! Qu'est-ce que tu en dis? Je parie qu'on va encore gagner des trucs, si on arrive à faire un bon score.

Je pointe du doigt le stand assez éloigné de notre position, puis j'entraine encore une fois Eva avec moi. Ce devrait normalement être à elle à se décider, mais je ne pouvais généralement pas m'empêcher de prendre les devants. C'est donc la main sur son épaule, que nous-nous rapprochons ensemble du stand. Une observation rapide du jeu, me fait rapidement comprendre les règles de cet endroit. Au niveau de chaque ligne d'où était positionné une personne, se trouvait un panier. A chaque fois que quelqu'un rentrait une balle dans celui-ci, le panier s'éloignait toujours un peu plus. Le nombre d'essais était de dix et il semblait être possible après confirmation, de gagner un lot à partit de huit paniers remportés. Dix pour les plus gros. Je paye ainsi au gérant du stand l'acompte nécessaire, puis j'enroule délicatement la peluche autour d'Eva, tout en me rapprochant d'elle avec tendresse en même temps.

- Okay. Cette fois ma jolie, c'est moi qui commence.

Sans perdre plus de temps, j'attrape un ballon que je fais tourner sur un doigt. Cette sensation me procurait d'anciens souvenirs. Le basket était certainement le sport que j'aimais le plus, à l'époque. Mais ça faisait depuis longtemps que je n'en avait plus fait, du coup je comptais sur mes nanomachines pour remporter la totale de paniers et surtout, continuer de faire encore plaisir à Eva.

- Okay Eva. Si je ne rentre pas les dix paniers, je veux bien faire un tour d'autotamponneuse avec les gosses.

C'était vraiment ridicule. Jamais en temps normal je ne me serai permis de faire ce genre de bêtises. Surtout que je savais que quelqu'un pourrait peut-être me reconnaitre. Mais pour Eva, je ferai n'importe-quoi pour la voir épanouie. Et c'est donc après avoir regardé le ballon, tout en continuant de me rappeler encore quelques anciens bons moments, que je commence à tirer. Les premiers paniers sont d'une facilité débordante. C'est lorsque je passe le cinquième, qu'il m'est nécessaire de me concentrer, avant de tirer. Si les nanomachines m'aidaient indirectement en me donnant ma position exacte par rapport au panier, comme par exemple l'indicateur de force et de hauteur à mettre à chaque tir, je devais surtout compter sur ma dextérité avant tout. C'est ainsi que je marque le cinquième, puis le sixième presque d'affilé.

- Haha. C'est tellement amusant. Voila que l'on va enfin rentrer dans le vif du sujet, maintenant.

Oui, ma dextérité était toujours bien là. Ces nanomachines avaient vraiment fait un sacré boulot par le passé, sur moi. Mais je savais qu'elle n'étaient pas infaillibles pour autant. Donc c'est avec un très léger rebond sur l'anneau, que la septième balle rentre à l'intérieur. Je crie et je caresse la tête d'Eva, avant d'entrer dans les plus hautes hostilités du jeu. Quelques instants de concentration, avant de réussir le huitième essai. Pour l'instant, c'était un sans fautes. Lorsque arrive le neuvième, il me fallait rester un bon instant concentré, avant de bien tout calculer et de tirer mon coup. La balle qui hésite d'abord à rentrer, finit elle aussi à l'intérieur de l'anneau.

- Oh ouiii! Allez plus qu'un!

Durant mon excitation, je regarde Eva encore affectueusement avant de prendre le dernier ballon en main. Je voulais à tout prix lui faire gagner le meilleur prix. Et alors que je finis de me concentrer, je tire la balle qui rebondit sur l'anneau et qui...

- Oh noooon...

Je ne cache pas ma déception, lorsque le ballon n'entre finalement pas et tombe à côté...

- Je suis vraiment désolé Eva. Je voulais tellement te faire gagner le meilleur lot. J'ai vraiment été un looser...

Je caresse doucement l'épaule de ma tendre petite sœur, non sans cacher une certaine déception...

- Bon. Vois avec le gars du stand quel lot tu peux avoir. J'imagine qu'avec neuf paniers, on doit déjà avoir du choix. Puis dis-moi après si tu veux y participer aussi ou aller directement ailleurs, avant qu'on termine dans ces autotamponneuses.

Tandis que je rigolais encore, je profitais de l'occasion pour obliger indirectement Eva à prendre des décisions sur la prochaine marche à suivre. Je m'étais bien amusé, mais maintenant c'était à son tour de nous faire un peu rêver tous les deux, avec un truc qui lui plairait.
« Modifié: jeudi 27 février 2025, 21:14:42 par Ralph Flynn »
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Nowi la Caméléone

Terranide

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Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 6 lundi 27 janvier 2025, 10:46:43

Après avoir été encouragée par Ralph, Nowi réussit enfin à sortir une de ces fichues peluches de la machine. Même si elle une imposture pour une Flynn, elle était bien heureuse de ne pas avoir échoué et en ressentit une certaine fierté. Elle fut si fière et heureuse qu’elle eut envie d’exploser de joie comme le fit le jeune homme mais son rôle l’obligeait à être plus retenue dans ses émotions, ce qui ne l’empêcha pas de tenter un premier sourire et un premier contact physique avec le garçon qui sembla surprise par ce simple bisou sur la joue. Décidément, il n’avait vraiment pas l’air habitué à ce qu’Eva soit aussi directe avec lui. À croire qu’elle n’était qu’une coquille vide. Nowi commença à se demander comment pouvait bien être leur vie de couple avec une demoiselle aussi renfermée sur elle-même. Mais cela ne la regardait pas, elle devait juste jouer son rôle jusqu’à pouvoir disparaître comme elle était venue.

Néanmoins, elle reçut un petit coup de stress quand Ralph pointa du doigt que le choix du serpent était loin d’être anodin pour la véritable Eva. Nowi s’en doutait quand même pas mal mais elle ne put avouer qu’elle avait choisir un truc au pif total et se contenta d’un sourire aussi timide qu’effacé en constatant qu’une fois encore, celui qui devait être son mari prenait bien la nouvelle et trouva un amusement constant dans sa bizarrerie. C’était si troublant pour la caméléone qu’elle avait du mal à savoir s’il était sincère ou s’il se doutait de quelque chose mais préférait faire semblant de ne rien remarquer. D’un côté, on ne se réveillait pas le matin en se disant qu’un(e) inconnu(e) prendrait la place de l’un de ses proches, à moins d’être sacrément paranoïaque.

Alors elle continua simplement de jouer le jeu, surprise que Ralph lui reprenne son serpent pour le placer autour de son propre cou, tel une écharpe. Il avait l’air idiot à chercher à amuser Eva et Nowi n’arrivait pas trop à se fixer sur la manière de réagir. Plus le temps passa, plus elle se rendit compte qu’elle n’avait pas une mais deux énigmes à résoudre. Elle ne dut pas seulement comprendre la fille inexpressive qu’était Eva mais elle dut aussi comprendre le comportement étrange de celui qui lui fit face en faisant le pitre. Tout cela aurait été tellement plus simple si elle avait pu se lier à Eva depuis le début… La voyageuse se demandait si elle ne devait pas simplement se lier à l’homme du couple plutôt que chercher désespérément à comprendre la femme mais… c’était loin d’être aussi simple à faire de façon discrète dans un tel contexte.

Finalement, cette phase passa et cette fois, la prochaine attraction choisie fut un stand de panier de basketball. Si elle devait être franche, la demoiselle ne trouvait pas cela spécialement amusant mais elle devait bien se plier aux envies de l’homme au collier de serpent. Elle fut d’ailleurs un peu chagrinée qu’il ne lui rende pas son serpent durement gagné mais elle ne le montra pas, se contente de suivre sans broncher. Elle était de nouveau devenue impassible. Ils arrivèrent à ce nouveau stand et Ralph se proposa de commencer à jouer le jeu. Ce n’était pas Nowi qui allait l’en empêcher étant donné que, contrairement à la machine précédente, elle n’était vraiment pas emballée par cette attraction.

De son côté, Ralph conservait son engouement pour tout ce qu’il faisait. Même quelqu’un d’aussi joviale que Nowi était surprise de voir quelqu’un d’aussi heureux pour si peu de chose. Il sembla particulièrement sûr de lui à l’idée d’enfiler les dix paniers. Mais cela n’avait rien d’impressionnant. Comme il avait pu le dire lui-même, Dans notre famille, l'échec ne peut être toléré.

- Tu ne devrais pas prendre de tels risques. Les chances de ne pas enchaîner les dix paniers sont quand même très forte, même pour toi.

Elle se permit une petite mise en garde sans trop savoir pourquoi, se disant que, peut-être, Eva aurait agi ainsi. En réalité, elle tentait des choses, essayant de connaître les autorisations et interdictions dans le comportement qu’elle devait adopter.

De son côté, il débuta le jeu et enchaîna les quelques premiers paniers avec une aisance montrant qu’il n’était clairement pas à prendre à la légère et que sa confiance n’était pas simplement une façade. 1, 2, 3, 4,5 et 6, tous enchaînés sans la moindre hésitation. Ce n’était que 60% du chemin fait mais déjà plus de la moitié et Nowi commença à se dire qu’il était bien capable d’enchaîner les dix. Et pendant qu’elle était un peu dans ses pensées, le 7ème panier rentra. Nowi avait presque envie de l’applaudir pour cette performance, même si elle n’était pas encore finie.

Cela se sentait que Ralph se concentrait un peu plus quand il réussit son 8ème panier. 80% du travail ! C’était déjà un très bon score et ça ouvrait le droit aux récompenses. Mais le but était d’enchaîner les dix. Puis ce fut d’ailleurs le cas du 9ème. C’était de plus en plus dur et ça se voyait, le ballon semblait plus hésitant à rentrer. Plus qu’un. Il était très enthousiaste et Nowi l’était elle aussi. Elle se retint de réagir mais son regard trompait sa concentration exponentielle sur les paniers enchaînés. Un échange de regard, un lancer et… la déception. L’échec d’un Flynn. Le 10ème panier raté, si près du but. Il s’excusa et la frustration se sentait assez fortement. Nowi se permit de vanner gentiment le garçon :

- Finalement, un Flynn peut échouer, voilà qui est inattendu. Même si elle conservait son calme, ça se sentait qu’elle n’était pas sérieuse. Elle reprit même aussitôt : Ce n’est pas grave. Tu as quand même mis neufs paniers sur dix, c’est un meilleur résultat qu’une très grande majorité de personnes. Tu n’es pas parfait mais tu restes mon champion.

Un doux sourire au visage, toujours légèrement effacé, elle se rendit au stand des récompenses mais elle eut une idée. S’il essayait continuellement de lui faire plaisir, elle pouvait bien lui rendre son comportement et en faire réciproquement.

- Pour te réconforter, je te laisse le choix de la récompense cette fois. Ce sera ton cadeau.

Elle le regardait droit dans les yeux, déterminée et lui faisant comprendre qu’elle ne changera pas d’avis. Puis, souhaitant esquiver son tour de jeu, elle se mit aussi en tête de proposer une autre activité. Elle avait enfin le choix et elle comptait bien en profiter ! Ce qui lui fit envie n’était pas un jeu mais un truc qui la bottait énormément et qui ferait sûrement aussi très envie à Eva d’après ce qu’elle crut comprendre.

- Et quand tu auras choisi, on pourra aller à la grande roue s’il te plaît ? Je suis curieuse de savoir la vue qu’on a de là-haut.

Intérieurement, Nowi se réjouissait de son idée. C’était sûr, cette fois, elle ne fit pas de faute sur son choix !

« Modifié: mercredi 29 janvier 2025, 23:23:34 par Nowi la Caméléone »

Ralph Flynn

Humain(e)

Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 7 lundi 27 janvier 2025, 20:44:32

Bien que je regrette de ne pas avoir mis ce foutu dernier panier dans la bonne case, au moins Eva passait un bon moment ici. Je souris à sa remarque, lorsqu'elle me rappelle sans doute ce qui est certainement devenu plus une réalité pour moi aujourd'hui, qu'à cette époque révolue avec le basket. Eva me rappelle ensuite la juste vérité sur ce score plutôt talentueux, avant de me glisser un autre mot d'encouragement. J'approuve tout ce qu'elle dit tout en lui ébouriffant gentiment son adorable petite tête de princesse, juste avant qu'elle insiste à ce que ce soit plutôt moi qui choisisse un lot. Je n'étais pas disposé à céder, mais visiblement elle non plus...

- Okay, okay. En principe c'est plutôt ta soirée, Eva. Mais j'aurai de la peine à froisser ton adorable petit minot, simplement pour une histoire de lot à choisir.

C'est juste après lui avoir fait un clin d’œil tout en mettant deux doigts de ma main en forme de ciseaux, que je me dirige vers le gérant pour lui demander la liste des lots auxquels un talentueux Flynn aurait le droit de prétendre ici. Et effectivement, le choix ne manquait pas. Puis alors que je regardais un peu partout pour constater qu'il y avait quand même aussi tout un sacré tas de merdes, la décision que je devais prendre se révélait vite être un peu plus délicate que je ne le croyais. Devais-je faire plaisir à Eva en choisissant un truc pour moi et que je laisserai très certainement trainer dans un coin d'ici deux jours tout au plus? Ou devais-je plutôt prendre encore un lot pour elle? J'étais bien évidemment tenté par la seconde option, étant donné que c'était ce que je voulais pour elle dès le départ. C'est alors que me vint une petite idée...

- Et bien... Il y a beaucoup de choses vraiment très intéressantes ici. Du coup il va peut-être falloir que je décide à l'aveugle.

Tu parles. il y avait plus de gadgets et de trucs qui ne servaient vraiment à rien, que de choses réellement utiles réunies dans tout ce stand de touristes paumés, mis à part peut-être les deux trois trucs que j'avais finalement repéré. Donc je fais semblant de fermer les yeux et y place ma main juste devant ces derniers. Je pointe ensuite du doigt les différents lots, avec l'autre. Tout en mimant que tout allait être choisi au pif, mon doigt s'arrête sur l'un des objets qui pourrait peut-être bien intéresser Eva. En espérant que ce ne soit pas encore une merde de plus surtout... Le gérant me donne ensuite le lot que j'ai décidé de prendre pour elle. Sauf qu'une autre idée me vient et j'en profite pour y glisser ce que j'ai choisi pour Eva dans la poche, pendant qu'elle semble réfléchir à la prochaine attraction. Eva me dit alors qu'elle veut aller faire un tour dans la grande roue.

- Bon allez. En route. Après je doute que la vue soit aussi impressionnante que le toit du gratte-ciel de la société "Mécha Corps Inc", mais tant que ça donne envie à mademoiselle, votre serviteur ne vous refusera rien.

J'attrape la main d'Eva que j'entraine assez vigoureusement, dans le but de la faire volontairement oublier de me questionner sur ce choix de lot. Puis lorsque nous arrivons devant la grande roue encore assez déserte, j'y prends les ticket pour nous installer ensuite dans le petit compartiment qui nous faisait juste face. Le temps que la roue démarre, je réfléchissais à comment essayer de la faire un peu plus vivement parler. Donc je décide de me pencher davantage vers elle, juste après qu'elle y ait pris ses aises, mais attendant bien sagement l'instant idéal.

- Alors Eva. Quel bilan retiens-tu de tout ce mois passé ensemble, dans notre nouveau chez nous? Tu m'as dis que tu aimais bien passer du temps dehors en trainant dans des endroits qui semblaient te plaire?

Je me rapproche encore un peu de ma sœur, osant risquer à aborder une question potentiellement un peu plus sensible pour elle.

- A quoi réfléchis-tu, lorsque je te vois perdue dans tes songes quand tu regardes toutes ces jolies choses, tels que ces points de vues des plus magnifiques depuis chez nous? Tu sais... J'aime regarder tout ça aussi, mais je n'ai jamais touché ou ressentis la profondeur qui semble t'habiter au quotidien... Et puis, ce n'est certainement pas un hasard si tu as choisi justement la grande roue, n'est-ce pas?

C'est avec le regard à la fois léger, curieux et profond, que je scrute Eva. La rendre bavarde avec ce qui l'intéressait, c'était une bonne stratégie qui marchait bien avec la plupart des filles. J'en avait largement fait l'expérience par le passé à ce sujet. Pourtant, d'aucune n'a jamais été aussi intrigante et intéressante que ma propre sœur. En principe, j'avais le sentiment que je devais éviter de trop m'aventurer avec elle sur genre de terrain, contrairement aux autres filles. Mais peut-être qu'en ces instants propices où elle se sentait bien et apaisée, s'ouvrirait-elle un peu plus à moi avec ses profonds ressentis?... C'est que sortir d'un coma pendant des années, puis savoir que l'on devient ensuite un cyborg à part entière, est très certainement une expérience des plus traumatisantes.
« Modifié: jeudi 27 février 2025, 21:15:25 par Ralph Flynn »
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Nowi la Caméléone

Terranide

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Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 8 mercredi 29 janvier 2025, 01:16:29

Peu à peu, Nowi arrivait à finalement créer une connexion entre Ralph et elle. Le caractère sympathique et jovial du garçon aidait beaucoup à cela, lui pardonnant même ses fautes. Ainsi, c'était une Eva qui s'ouvrait un peu plus qui s'offrait à Ralph qui en était particulièrement heureux. Et malgré l'imposture dans laquelle la caméléone plongeait cet homme, elle était tout aussi heureuse de le voir resplendir de bonheur. Mais il restait une question en suspens : Combien de temps cette usurpation allait pouvoir durer ? La terranide s'efforçait de ne pas y penser et profitait plutôt de l'instant présent tant que cela lui était accessible.

Elle proposa alors à Ralph de se choisir un cadeau pour se consoler de son échec et, même si cela ne semblait pas l'emballer, il accepta. Il continuait de se montrer toujours aussi tendre et se dirigea vers le stand pour choisir sa récompense. Bien sûr, la plupart des gadgets qu'on trouvait ici étaient futiles contrairement à la peluche serpent que Ralph continuait d'arborer fièrement autour de sa nuque, mais il ne fallait pas toujours s'attendre à des trucs sympathiques en parc d'attraction. Et il semblerait que choisir un truc dans le lot soit difficile car le Flynn laissa le hasard choisir pour elle. Nowi roulait des yeux devant cette tricherie mais, après tout, elle n'avait pas fait mieux avec sa peluche de serpent. À croire qu'elle avait peut-être plus d'une Flynn qu'il n'y paraissait. Elle attendait qu'il récupère son lot pour voir ce que ça allait être mais il en décida autrement, dissimulant l'objet dans sa poche et embarquant Eva avec lui sans lui laisser le droit ou le temps de réagir.

Ils arrivèrent au pied de la grande roue comme des fusées et c'était tout aussi rapidement qu'ils s'installèrent sur les banquettes de leur cabine, face à face. La fausse Eva déposa délicatement son fessier et son regard se tourna presque par réflexe vers l'extérieur alors même que la roue n'avait pas encore démarré. Mais si Nowi prévoyait de se la jouer silencieuse profitant de la vue, Ralph en décida autrement. Il était visiblement déterminé à faire parler sa femme mais il posait des questions auxquelles l'improvisation devenait de plus en plus difficile. Au moins, une nouvelle information fut récoltée : ils venaient d'emménager il y a peu, ce qui donna quelques pistes de réponses évasives mais potentiellement pertinentes.

- J'essaie encore de me faire à ces nouveautés. Je fais du repèrage de ce qui pourrait me plaire. J'essaie de prendre mes marques. Elle tourna ensuite le visage vers lui et lui adressa un doux sourire, reprenant : Mais tant que je suis avec toi, je suis heureuse.

Normalement, elle ne devait pas avoir fait d'erreurs dans sa réponse. Elle l'espérait en tout cas. Mais cela ne semblait pas lui suffire puis qu'il enchaîna sur d'autres interrogations, toujours plus intimes. Testait-il Nowi en ayant compris que quelque chose clochait ou souhaitait-il vraiment converser avec Eva qui se veut habituellement si silencieuse ? La frontière entre les deux cas semblait si mince. Mais il fallait répondre de nouveau, Nowi ne pouvait pas se contenter d'esquiver la question et, sur ce point, peut-être pouvait-elle répondre avec honnêteté et ses propres mots puisque la véritable Eva semblait avoir en commun avec son impostrice dans la capacité à savoir apprécier la beauté de ce monde, même dans sa simplicité :

- Je ne réfléchis pas vraiment. Lorsque je suis face à un panorama, je profite simplement de la vue qui s'offre à moi, comme si j'avais une œuvre d'art qui était exposée sous les yeux. La beauté de ces paysages n'est pas quelque chose qui demande de la réflexion, c'est quelque chose qui se vit et ressent Ralph. C'est un peu difficile à expliquer mais je suppose que c'est une question de sensibilité.

Elle lui souriait de nouveau, déposant de nouveau son regard sur l'extérieur. La roue commençait déjà à monter, dévoilant un peu les rues de la ville alors illuminées en cette douce soirée. C'était un spectacle simple, présent tous les soirs, mais étincelant de beauté dans ce point de vue particulier qu'offrait l'attraction.

- C'était pour ressentir de nouveau ce frisson de fascination que j'ai voulu aller dans la grande roue. Donc... merci de veiller à mon épanouissement Ralph, c'est gentil.

Puis Nowi plongea de nouveau dans le silence, admirative de la vue qui devenait toujours plus belle à mesure que la roue montait. Elle se fichait pas mal du reste de ce parc ou même de la soirée. C'était dans ce moment pourtant anecdotique qu'elle y trouva son point culminant. Elle était simplement calme et sereine et ça lui faisait du bien.
« Modifié: mercredi 29 janvier 2025, 23:24:05 par Nowi la Caméléone »

Ralph Flynn

Humain(e)

Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 9 dimanche 02 février 2025, 18:50:30

Je laisse parler Eva tout en l'écoutant. J'étais concentré autant sur ses expressions que sur chaque syllabes qui sortait de ses lèvres. J'esquisse un sourire un peu plus prononcé lorsqu'elle me dit se sentir heureuse d'être avec moi. C'était ce genre de mots que j'avais besoin d'entendre d'elle. Ainsi, même si mes parents avaient décidés de me sacrifier au nom de leur cause insensée, au moins je continuerais de me battre pour protéger Eva de ce fléau. Qu'elle reste éloignée autant que possible des activités de la société était la meilleure option pour elle. Car pour Eva, pour ma sœur, je tiendrais contre vents et marées... Pour elle, pour nous deux... Puis je la laisse continuer de parler sans forcer alors que je glissais tranquillement mes questions. C'était la première fois qu'elle me parlait un peu plus ouvertement de ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle-même depuis nos retrouvailles. Et lorsque la cabine se trouve au point culminant, ma douce sœur me rappelle pourquoi voulait-elle être là en ces instants, tout en me remerciant des délicatesses que je lui portais.

Je baisse un instant les yeux au sol avant de regarder le paysage qui nous entourait. Je ne disais plus rien. Je me laissais aller en profondeur. J'essayais moi aussi de percer les secrets de ce qu'elle voulait me faire partager ou du moins comprendre, à travers l'observation des panoramas qui nous entouraient. Alors moi aussi j'observe la vue à cet instant. Je regarde le ciel à la fois rosé et azuré. Les immeubles grisés que le soleil couchant reflétait de sa lumière orangée à travers l'horizon, tout en passant mon intense observation avec l'apparition des tous premiers astres situés à l'opposé de celui-ci. Mais aussi les arbres verdoyants à perte de vue tout au loin. Les collines vallonnées aux irrégularités presque envoutantes. Sans oublier les montagnes aux sommets encore teintés de neige ou bien encore l'océan aux lueurs de l'éternité... Tout ce paysage ici. Maintenant. Avec elle...

- Je crois que je commence à comprendre de quoi tu parles Eva...

Je laissais volontairement débrancher mon cerveau pour n'y admirer plus rien d'autre que la vue qui nous entourait. Je me sentais alors comme plus léger, libre... C'était... plus familier que je ne le croyais en vérité...

- Je te parie 100 dollars que j'arrive avant toi!

- Ah bon? T'as l'air d'être vraiment sûr de toi pauvre crétin!

- Vas-y! Essaie de me rattraper enfoiré!

- Hé! Mais t'es vraiment un tricheur!

Je roule alors à toutes vitesses tout en repensant à une scène avec mon connard de frère... Mais ce n'était pas exactement lui qui me donnait cette sensation à ce moment là. C'était ce qu'il y avait de magique à côté de nos petit paris de gosses encore un peu attardés à cette époque. Et surtout Eva qui était parfois à côté de nous et qui nous regardait inquiète quand on partait de chez nos parents à la fin de la journée après les cours. Et puis il y avait eu la vitesse. L'adrénaline. Les paysages qui défilaient à toute allure tout autour de nous. Tout était reconstitué selon les mêmes schémas que ce que Eva me parlait à cet instant. Je crois bien que je commençais à comprendre ce qu'elle ressentait...

Il se passe un instant dont j'ignore avant de regarder Eva. J'attrape alors sa main sans rien dire, puis je la recouvre de mon autre main avec douceur et protection. Je la regardais avec intensité, sans vraiment sourire mais en vérité profondément pensif ou plutôt inspiré. Totalement allégé d'un poids durant ces quelques instants qui nous unissait si intimement elle et moi...

- Je crois que je comprends de quoi tu parles Eva... Tes mots viennent de me faire revivre un de mes plus beaux souvenirs, simplement en regardant avec toi ce paysage qui nous entoure. Et j'ai parfois eu la même sensation quand on pilotait nos méchas. Je me rappelle surtout ce jour où on était tous les trois dans le ciel... nos parents avaient commencés à nous gueuler dessus à la fin, quand on s'est dit qu'on allait juste voler au-dessus de l'océan pour ne plus jamais se retourner ni revenir en arrière. On a commencé à se marrer. On déconnait. On disait n'importe-quoi mais on était là, dans le juste instant. Père était furieux à notre retour et mère était en larmes quand on a finalement décidés de rentrer après avoir parcouru je ne sais plus quelle distance. Mais qu'importe pour moi le nombre de fois qu'il nous avait punit pour ce genre de conneries qu'on avait faite, parce que pour moi la vérité, tout ça a été un des meilleurs moments de toute ma vie.

Alors que le tour de roue se termine plus rapidement que je ne pensais, je prends Eva dans mes bras lorsque nous-nous levons. Je restais silencieux. Je sentais l'émotion me monter. Mais je continuais de la tenir dans mes bras. Je ne voulais pas qu'elle voit que je commençais à avoir un début de larmes. Plus personne ne m'avait vu publiquement pleurer depuis le jour où elle s'était retrouvé dans le coma...

Quoique dise Eva, je refusais de la lâcher tant que je ne finissais pas de récupérer de cette émotion. Je suis un Flynn et je devais rester fort. Pour Eva. J'étais ses oreilles, ses yeux. Je n'avais pas le droit de montrer ma faiblesse alors qu'elle pourrait avoir besoin de moi à chaque instant. Aussi je respire un grand coup et je la relâche doucement lorsque je reprends doucement le contrôle de moi-même...

- Euh... Pourriez-vous sortir de la cabine sil vous-plait? Il y a encore d'autres personnes plus haut qui attendent leur tour pour pouvoir partir...

- Partir... Ouais... Désolé... Vraiment désolé...

Nous sortons alors de la cabine. Je profite de regarder un des plans de la foire situé juste à côté pour y sécher discrètement le reste de mes larmes et ainsi ne pas avoir à affronter le regard d'Eva durant ces instants. C'est alors que je propose à Eva de nous diriger vers l'arène des méchas, aidé naturellement par cet ancien souvenir soudainement retrouvé.

- Allez. Avec tout ça l'heure avance vite et je ne pense pas que nous aurons assez de temps pour pouvoir faire le tour aujourd'hui. Allons faire un tour dans cette arène de méchas. Peut-être que toi aussi tu y retrouveras d'anciens souvenirs oubliés en la visitant?

Puis tandis que nous-nous dirigeons vers l'arène nous entrons dans ce qui s'apparente à un grand stade. Encore une fois certains souvenirs d'un temps révolu me reviennent. Mais alors que nous étions sur le point d'entrer dans la partie principale pour y voir les méchas exposés pour une future compétition à venir, un message m'avertit depuis mes nanomachines que j'étais en train de recevoir un appel.

- Vas-y Eva. Commence à aller à l'intérieur sans moi. Je te rejoins rapidement.

Je marque une seconde d'arrêt avant de lui dire ce qui me brûlait subitement sur les lèvres en ces instants...

- Au fait je... Merci. Merci de m'avoir fait voir et revivre ce qui nous est le plus cher et le plus important. Je te jure que je n'oublierais pas cet instant passé avec toi.

C'est en utilisant encore le reste des émotions qui me faisait encore vibrer durant cet instant magique passé avec Eva, que j'ai réussi à trouver l'instant pour lui dire ce que je ressentais au plus profond de moi. Et cela me libérait encore un peu plus...
« Modifié: jeudi 27 février 2025, 21:16:21 par Ralph Flynn »
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Nowi la Caméléone

Terranide

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Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 10 mardi 04 février 2025, 18:39:40

Peu après la prise de parole de Nowi qui, sûrement pour la première fois depuis qu’elle avait prit l’apparence d’Eva, parlait avec sincérité en étant elle-même, Ralph se montra étrangement pensif comme si, l’espace d’un instant, il était totalement ailleurs. La caméléone aurait bien eu envie de se connecter à lui afin de savoir un peu plus ce qu’il traversait mais elle se retint, préférant profiter de cette forme de calme et de silence que seul le bruit de leur cabine montant dans le cycle de la grande roue venait troubler.

Elle admira le paysage quelques secondes avant que l’homme ne sorte de sa torpeur naissante, faisant une déclaration à celle qu’il pensait être sa femme. Ses mots trouvèrent écho chez le jeune homme qui, troublé, vint de revivre un souvenir qui lui était précieux. Il décrivait alors ce souvenir et peut-être que la véritable Eva devait s’en souvenir mais Nowi n’était qu’une usurpatrice et tout ce dont il parlait lui était inconnu. Alors, privée de pouvoir lui répondre franchement ou réagir à ses mots, elle se contenta d’écouter, un doux sourire au visage. Elle réfléchissait à ce qu’elle aurait pu ajouter de plus aux mots qui vinrent d’être prononcés mais elle fut prise de court quand le Flynn vint la prendre dans ses bras pour une accolade pleine de tendresse. Demeurant silencieuse, elle se blottit contre lui, fermant les yeux et profitant, encore une fois, de l’instant. Même si elle ne le vit pas, elle put sentir l’intensité des émotions ressenties et ce fut une raison de plus de garder le silence.

Ils étaient comme isolés dans leur bulle quand le tour finissait son cycle, ce que fit remarquer le gérant de l’attraction qui leur demanda de libérer la cabine. Après quelques excuses, ils ne se firent pas prier pour ficher le camp. La soirée gagnait de plus en plus en beauté et même pour Nowi, elle prit peu à peu de l’importance et en valeur. Ralph proposa qu’ils se rendent à l’arène des méchas, par manque de temps et cette volonté de rester attaché au souvenir qui fut débloqué. Il espérait aussi qu’Eva débloque des souvenirs oubliés, ça qui intrigua la terranide qui ne comprit par ce qu’il voulait dire par là. La véritable Eva souffrait-elle d’une forme d’amnésie ? Ou alors espérait-il tout simplement qu’elle revive un souvenir cher tout comme lui dans la cabine ? Elle n’avait pas la réponse à cela et ne pouvait bien évidemment pas poser de questions dessus

Les deux amants se dirigeaient finalement vers la dîtes arène qui portait bien son nom puisqu’elle semblait immense, ce qui était incroyable pour un parc d’attraction, quand Ralph proposa finalement à cette fausse Eva de commencer à entrer sans lui, semblant retenu par quelque chose. Il la remercia quand même pour ce que Nowi avait fait pour lui bien que cela ne fut pas pleinement volontaire, lui ayant alors offert un nouveau souvenir à chérir. Elle sourit, heureuse, avant d’entrer dans l’arène sans plus se faire prier. Elle s’efforça de ne pas trop s’éloigner pour être facile à retrouver, oubliant qu’elle devait se méfier de ne pas être démasquée.

Elle se balada à l’entrée de l’exposition, regardant les différents robots. Nowi était habituellement curieuse et facilement émerveillée mais, cette fois, ces machines ne lui firent rien ressentir. Alors c’est avec un regard un peu désintéressé qu’elle regardait ces choses avant qu’elle ne remarque que Ralph revenait vers elle. Retrouvant son sourire, elle prit la parole la première pour une fois :

- Je t’ai attendu pour qu’on ait le plaisir de la découverte ensemble. Ça a été ?

Nowi ne savait pas ce qui avait pu le retenir et demanda donc naturellement s’il allait bien, bien loin de se douter qu’au lieu de l’attendre, elle aurait mieux fait de disparaître car il venait de recevoir un coup de fil qui allait complètement changer sa soirée…

Ralph Flynn

Humain(e)

Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 11 mercredi 05 février 2025, 19:05:22

A peine celle dont je croyais être encore ma sœur en ces derniers instants s'éloigne t-elle de moi, que je réponds à l'appel pour y voir...

- Eva??? Mais qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu fais là?...

C'est d'abord très surpris que je vois ma sœur juste devant mes yeux. Pour être exact, à chaque fois que je répondais à un appel depuis mes nanomachines, il m'était possible d'y projeter devant-moi un hologramme de la dite personne qui m'appelait, mais sans que cela ne se remarque par d'autres personnes aux alentours. Je n'ai pas le temps de comprendre ce que Eva me dit dans une tonalité à la fois neutre mais qui trahissait bel et bien un début d'inquiétude, qu'elle cherchait surtout à savoir où étais-je partis depuis tout ce temps. Apparemment elle me disait qu'elle se trouvait toujours encore en train d'attendre sur le toit de la société, mais que la porte d'accès vers l'intérieur du bâtiment en avait été verrouillé. Je ne perds pas une seconde et je réagis immédiatement en essayant de repérer celle qui devait pourtant être en principe ma sœur, jusqu'à ce que je la vois encore toute proche, concentrée à regarder l'un des robots exposés non loin de moi.


Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Je reste un instant choqué par la découverte que me révèlent les nanomachines à propos de cette fille qui n'était pas Eva. Ainsi celle qui se faisait soi-disant passer pour ma sœur, était en réalité une toute autre personne...

- Ralph? Qu'est-ce qu'il se passe? Est-ce que tu veux que je vienne?

Je sors de ma stupeur lorsque ma véritable sœur se propose de venir me retrouver.

- Non! Reste ici Eva. Ou plutôt rentre directement à la maison avec l'aide de tes propulseurs. Je vais m'occuper moi-même de cette fille.

- D'accord Ralph. Mais... Est-ce que tu ne voudrais pas que...

- J'ai dis que je m'en occupais! Terminé!

Alors que je coupe la communication sans laisser à Eva le temps de répondre, je regarde avec nervosité cette intruse qui avait réussi je ne sais comment, à usurper l'identité d'Eva. J'y repère dans la foulée des toilettes vers lesquelles je me dirige sans attendre. Arrivé à l'intérieur, je me regarde un instant dans le grand miroir, comme figé par ce que j'avais encore du mal à croire. J'avais comme le sentiment d'avoir été trahis. Une inconnue dont je ne savais rien, s'était en plus permise d'utiliser l'identité de celle que j'affectionnais le plus au monde. C'était intolérable!...

- Merde!!!

Sans même m'y être préparé, j'envoie un violent coup de poing dans la grande glace qui se brise nette et se fracasse de quasiment tout son long. Alors que les éclats tombent autant au sol que dans les éviers dans un bruit de tintement, j'affiche un rictus déformé par la colère.

- Comment... Comment n'ai-je rien vu arriver?...

Une douleur et de la chaleur se répand presque aussitôt au niveau de la main avec laquelle je venais de briser le long miroir. Du sang y coulait abondamment. Je passe celle-ci sous l'eau froide, sans même prêter attention à une personne qui venait de sortir discrètement de l'une des toilettes pour filer rapidement vers l'extérieur et me regarder comme si j'étais un fou ou un pestiféré. Mais je n'en avais rien à foutre. Je continuais ainsi de laisser ma main meurtrie sous l'eau durant plusieurs longues minutes, tout en m'assurant que plus aucun morceau d'éclat ne se trouvait encore planté dans celle-ci. Je prenais ensuite en abondance du papier essuie-mains qui se trouvait juste à côté et y roulait celui-ci tout autour de mes doigts et de mes clavicules déchiquetés. Je profite qu'il n'y ait toujours personne en vue pour passer mon autre main dans l'une des poches intérieures de mon blouson en cuir, pour y sortir le revolver que j'avais toujours sur moi, au cas où. Je le regarde un instant pensif avant de déverrouiller le cran de sureté et de m'y assurer que ce dernier y était bien chargé. Je commençais doucement à comprendre que cette fille avait certainement essayé d'endormir ma méfiance, en vue de profiter d'un instant d'égarement de ma part pour essayer de me tromper et d'abuser de ma confiance par quelques dangereux subterfuges.

- Non! Ça ne se passera pas comme ça... Ici c'est moi qui fixe les règles du jeu. Et tous ceux qui jouent avec moi sont toujours emmenés à perdre! Et toi aussi tu comprendras ton erreur! Tu vas le payer très cher!

Je ressors des toilettes tout en tentant de garder au mieux le contrôle de moi-même, histoire de n'éveiller aucun soupçon. Tandis que je m'aide d'une reconnaissance rapide pour y repérer plus facilement l'intruse, je me rapproche d'elle alors qu'elle continue tranquillement d'user piètrement de ses artifices sur moi.

- Changement de programme Eva. Il va falloir que nous partions d'ici dès maintenant. J'ai reçus un appel d'urgence venant du travail. Je te dépose en ville et je file directement à un rendez-vous...

C'est sur un ton très sec que je demande à cette espionne ou que sais-je pire encore, de me suivre et de quitter cet endroit sans plus attendre. Dans ma tête j'avais déjà un plan et celui-ci allait être des plus simples.

Il ne nous faut pas plus que cinq minutes pour nous retrouver à nouveau sur le parking. Durant le trajet, je n'avais strictement rien dit. Peu importe ce que cette fille essaierait d'ajouter comme commentaires, mon plan était d'aller le plus rapidement possible droit au but. Je comptais bien la cuisiner et avoir légitimement accès aux réponses auxquelles j'étais en droit de recevoir de sa part.

- Pas la peine de prendre les casques. Je te dépose pas loin de toutes façons.

J'attends qu'elle monte derrière-moi avant de démarrer. Au début, je ne savais pas exactement où aller. Aussi fallait-il que j'évite de tourner en rond. Par chance, je finis rapidement par apercevoir en chemin un sorte de grand terrain vague. Alors que la pénombre commence doucement à pointer, je m'engage sans attendre dans celui-ci. Je roule suffisamment loin à l'intérieur et lorsque je pense être suffisamment à l'abri de tous les regards possibles, je descends de la moto sans perdre une seconde. Je me retourne immédiatement dans sa direction et j'y pointe mon arme avec ma main valide vers elle. Le seul petit problème était que j'étais obligé de le faire avec la non directrice, à cause de mon autre main blessée et surtout entourée par le papier maintenant totalement imbibé de sang.

- Bouge pas! Tu essaies de t'enfuir ou de tenter quoi que ce soit d'autre, je te tue! Tu cries, je te tue! Tu ne réponds pas à mes questions, je te tue!...

C'est non sans cacher une colère beaucoup plus grande que je ne l'aurais moi-même pensé, que je pointe très nerveusement mon puissant revolver à six coups dans la direction de cette fille qui a essayé de se payer ma tête.

- Tu t'es bien foutue de ma gueule, Nowi! Oser en plus venir comme ça directement me voir dans les bureaux en prenant l'apparence de ma sœur, il fallait vraiment oser!

Je faisais nerveusement quelques pas sur place avant de me refixer vers elle. Autre ma colère, j'éprouvais un ressentis plutôt dérangeant et inhabituel. Pourquoi avais-je cette sensation désagréable qui m'envahissait, alors que je maitrisais parfaitement le jeu et la situation?

- Je vais aller droit au but avec toi. Déjà sache que j'ai une sainte horreur qu'on essaie de me berner, de me manipuler ou tout simplement me payer ma tête si tu préfères! Te voir être ce que tu n'es pas, en particulier ma sœur qui représente tout pour moi et qui a dut subir plus de six années de souffrances en continu, me donne envie de te coller directement une balle entre les deux yeux sans attendre.

Je respire nerveusement un long et grand coup pour essayer de garder le contrôle de moi-même avant de poursuivre.

- Qui es-tu et qu'est-ce que tu me veux? Une espionne venue essayer d'obtenir des informations sur mes agissements? Ou peut-être une assassin envoyée par une organisation venue pour me tuer? J'ai aussi beaucoup d'ennemis tu sais? Mais venir comme ça directement vers moi presque la fleur à la bouche, il fallait vraiment oser... Alors maintenant tu vas me dire qui tu es et ce que tu me veux, si tu ne veux pas que je te fasse sauter la cervelle. Je te préviens, tu as intérêt à être claire. Alors vas-y. Parle!

Tandis que le soleil est maintenant presque couché et qu'aucune lumière ne semble nous déranger, à part le phare de la moto renversée aux pieds de cette sale petite trainée, je la regarde avec une immense froideur. Mes yeux étaient comme transformés. Ils étaient maintenant faits de glace. J'étais prêt à éliminer cette impostrice si elle ne répondait pas correctement à mes interrogations. Rarement je n'ai autant été en colère que maintenant. Il y avait beaucoup trop d'enjeux mêlés à des souvenirs rattachés à Eva qui en étaient la cause, pour justifier l'état dans lequel j'étais à présent. C'était intolérable!
« Modifié: jeudi 27 février 2025, 21:18:02 par Ralph Flynn »
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Nowi la Caméléone

Terranide

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Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 12 lundi 10 février 2025, 23:11:40

Lorsque Ralph revint vers Nowi, elle capta très rapidement que quelque chose n’allait pas. Il sembla soudainement nerveux. La caméléone s’interrogeait, d’autant plus qu’il proposa finalement à la fausse Eva de filer d’ici alors que l’arène des méchas semblait lui tenir vraiment à cœur. Venait-il d’apprendre quelque chose d’inquiétant ? Une urgence au travail peut-être ? Elle s’inquiétait soudainement, se demandant ce qu’il se passait et, forcément, une partie d’elle se demandait s’il ne l’avait pas démasqué, d’une façon ou d’une autre. Nowi était loin d’être stupide.

Prise au dépourvue et hésitant entre conserver son rôle ou fuir, elle se terra de nouveau dans un silence sauf que cette fois-ci, ce ne fut pas Eva mais la véritable Nowi qui ne parlait plus. Ils arrivèrent sur le parking, grimpant sur le bolide, sans protection. Tout se fit à la hâte, Nowi avait de plus en plus un mauvais pressentiment. Mais il était trop tard, elle ne pouvait s’enfuir en étant sur la route et à la vitesse à laquelle Ralph roulait. Chaque seconde devenait un enfer à supporter pour la pauvre caméléone qui était en proie au doute. Par chance, ou peut-être pas, le trajet fut court avant que la moto ne s’arrête au milieu d’un terrain vague, désert, sans personne autour. La déposer hein ? Cette fois, il ne fit aucun doute, elle était démasquée. La situation ressemblait beaucoup trop à des scènes clichées de film, elle savait ce qui l’attendait.

Le moteur se coupa, l’homme descendit le premier et se retourna aussitôt vers l’usurpatrice qui le regarda faire, scrutant ses moindres faits et gestes. Elle était potentiellement en danger, elle le sentait. En un instant, une arme se trouva pointée vers elle. Le voilà. C’était ça le danger. Nowi avait déjà connue des situations où elle fut démasquée mais des aussi intenses, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus commun. Pourtant, elle conserva son calme, ne paniquant pas. Ralph lui hurlait dessus et donnait des ordres qu’elle appliquait déjà sans qu’il ne lui demande. La tuer… En était-il seulement vraiment capable ?

Si la terranide conservait son calme, c’était car elle savait qu’elle ne craignait rien pour le moment. Elle se voulait pacifiste et détestait faire preuve de violence mais elle n’était pas pour autant une pauvre créature sans défense. Le Flynn était en colère, sa haine était si forte qu’il n’y avait nullement besoin de se connecter à lui pour la sentir. Et soudain, quelque chose choqua la concernée. Il vint de l’appeler Nowi. Elle ne fut pas seulement démasquée, il savait qui elle était. Ce fut une très grosse surprise. Il déblatérait des choses, partant dans un monologue, instable, incapable de rester sur place. Il bougeait et gesticulait limite. Son âme avait besoin d’être apaisée mais il était clairement impossible que Nowi puisse y faire quoi que ce soit présentement.

Puis vinrent les questions et… la terranide se figea sur place. Non pas par intimidation ou soumission, mais par incompréhension. Elle ? Une espionne ou une assassine ? Elle ne comprenait pas. La seule chose qu’elle réussit à comprendre fut qu’elle avait décidément mis les pieds là où il ne fallait pas. Le hasard ne faisait pas toujours bien les choses. En gros, la pauvre doucette fut au mauvais endroit, au mauvais moment et avec la mauvaise apparence.

Il attendait des réponses mais deux problèmes se posaient. Premièrement, elle ne pouvait lui dire toute la vérité, même si elle le voulait. Secondement, était-il prêt à l’entendre ou souhaitait-il seulement entendre ce qu’il espérait ? Il n’y avait qu’une seule façon de le savoir. Nowi sortait de son silence, parlant, mais la voix fut volontairement la sienne, pas celle d’Eva. Une voix douce, presque mignonne, avec ce soupçon d’innocence qui la caractérisait. Une voix sans émotion négative.

- Je vous ai menti en effet, je ne suis pas Eva. Cependant, je ne comprends pas ce dont vous parlez. Je ne vous veux aucun mal. À vrai dire, je ne vous veux même rien du tout. Libre à vous de me croire ou non mais je me suis retrouvée sur le toit de votre immeuble et j’ai cherché comment fuir de là-bas. Il se trouvait que le seul moyen fut de devenir Eva. Je savais que prendre cette apparence allait comporter des risques c’est pourquoi je cherchais à l’origine à quitter les lieux sans me faire repérer. Mais vous êtes tombée sur moi dans les bureaux et vous connaissez déjà la suite.

Elle soupira, n’ayant pas bougé de la moto. Il n’y avait aucun mensonge dans ce qu’elle a pu dire mais c’était difficile à gober. Elle leva finalement les mains en l’air en guise de bonne foi et se retira du véhicule pour faire face à cet homme.

- Vous pouvez me détester de m’être faite passer pour Eva, c’est votre droit. Mais si je peux vous permettre un conseil, ce serait de baisser votre arme. La garder braquer sur moi ne vous mènera à rien de bon. J’aimerais éviter que quelqu’un soit blessé, que ce soit vous ou moi.

Lui dire cela constituait un plus grand risque encore. Il pouvait prendre cela pour une menace et, dans un sens, ça en était une. Les yeux de la terranide ne quittèrent plus du tout l’individue, prête à agir à tout instant contre tout ce qui pouvait constituer une menace.

Ralph Flynn

Humain(e)

Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 13 mercredi 12 février 2025, 18:21:46

Je ne la quittais pas des yeux. Même si ma main tremblait légèrement, je continuais de la garder en joue. A chaque fois que je la maintenais en visée, un pourcentage de précision représentant mes chance de la toucher en cas de tir, s'affichait juste au-dessus de sa tête. Celui-ci oscillait en permanence entre 70% et 100%. Il me suffisait de tirer un seul coup, avec l'aide d'une seule balle juste dans sa tête pour très certainement la tuer. Ou au moins la blesser suffisamment gravement pour qu'elle ne s'en sorte pas vivante.

Mais plus je l'écoutais parler et plus je commençais à douter de la véracité de ses propos. Non... Rien ne collait dans ce qu'elle racontait. Comment pouvait-elle prétendre être arrivée par hasard sur le toit de la société? C'était absurde. Il n'y avait aucune issue à part le petit escalier qui faisait la jonction entre le toit et le dernier étage d'où étais mon bureau. Ça n'avait aucun sens. Je secoue la tête nerveusement. De toute évidence cette fille mentait sur toute la longueur.

- Tu mens!

Je me crispe ensuite lorsque cette insupportable fille se permet en plus de me défier et de me mettre en garde sur mes agissements à son égard. Cela ne faisait que rajouter encore plus de suspicions que j'avais déjà pour elle.

- Ton discours n'est pas cohérent et tu le sais pertinemment. Tu n'expliques pas la véritable raison de ton arrivée soudaine sur le toit de ma société. De plus, tu sais qu'il n'existe aucune autre issue que celle que tu as emprunté pour me retrouver à l'étage d'en-dessous. Tu cherches quelque chose de moi. Aussi...

Je tire alors sans prévenir une balle juste à côté de sa tête, histoire de l'intimider. Si elle ne voulait pas me dire la vérité sur ses agissements, j'étais disposé à la travailler durant autant de temps qu'il le faudrait.

- Te permettre en plus de prendre tes grands airs, alors que tu sais que tu n'as aucune chance de t'en sortir vivante. J'avoue que tu es une espionne aussi insolente que téméraire. Mais sache que je ne suis pas du genre à être facilement intimidé. Et crois-moi que je compte bien te faire parler. Et ce par tous les moyens. Nowi!

Je me rapproche dangereusement d'elle tout en continuant à la mettre en joue. Tandis que le pourcentage de lui infliger un coup mortel à la tête ne descend plus jamais en dessous de 98%, je m'arrête à seulement deux mètres de distance de l'arrogante petite espionne.

- Montre-moi ta véritable apparence! Retire immédiatement ce déguisement ridicule! Personne! Je dis bien personne, n'a le droit de se payer ma tête à travers ma sœur!

J'étais alors si soudainement énervé, que je perds le contrôle de moi-même le temps d'un instant. Je passe soudainement la distance de sécurité minimale entre elle et moi et cherche à lui envoyer ni plus ni moins qu'un coup de crosse à la tête. Une erreur certaine, qui allait se terminer en combat direct entre elle et moi, si je ne prenais évidemment pas un mauvais coup en retour en fonction de ses réelles capacités.

- Espèce de sale petite...
« Modifié: jeudi 27 février 2025, 21:19:02 par Ralph Flynn »
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Nowi la Caméléone

Terranide

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Re : Can you spot a fake from a mile away ? [Feat. Ralph Flynn]

Réponse 14 jeudi 13 février 2025, 19:25:42

Forcément, c'était prévisible que Ralph n'allait pas croire un mot de ce que pouvait lui raconter Nowi. Déjà que c'était sûrement difficile à gober pour une personne lucide et sobre, ça devait sûrement l'être encore plus pour Ralph qui était en proie à ses démons. Il était tout bonnement persuadé des mensonges de la terranide qui avait pourtant été honnête avec lui. Il tira finalement une balle en direction de celle qui avait pris l'apparence de sa sœur et heureusement qu'il ne l'a pas touché car Nowi avait fait l'erreur de baisser sa garde une fraction de seconde, une erreur qu'elle n'allait sûrement pas refaire.

Il voulait la faire parler. Mais difficile de faire parler une personne qui n'avait rien à dire. Plongeant peu à peu dans une certaine forme de folie, la caméléone ressentait de la peine et de la pitié pour celui qui lui voulait pourtant du mal. Elle l'écoutait parler, silencieuse. Elle ne pouvait rien ajouter de probant de toute façon. Demeurer muette était sûrement la meilleure chose à faire.

Il approchait de plus en plus et devenait par ce fait de plus en plus dangereux pour la caméléone. L’écart entre eux était tel qu’il demeurait presqu’impossible pour l’homme de rater son coup s’il tirait encore sur l’usurpatrice. Il voulait voir sa véritable apparence, celle qui se cachait réellement sous ce masque d’Eva. Était-ce une bonne idée de lui montrer ? Ce n’était pas comme si elle avait le choix de toute façon. Elle décida d’accepter sa requête.

Cependant, Ralph étant visiblement plongé dans une colère noire essaya d’asséner un coup de la crosse de son arme à Nowi qui créa instantanément un clone pour le recevoir. La fausse Nowi, ou plutôt Eva, s’écroula sur le sol, la joue en sang alors que la véritable Nowi se rendit invisible pour fuir d’ici. C’était décidément trop dangereux et elle préférait fuir lâchement que risquer de blesser cet idiot de Ralph.

La diversion de son clone effectué, elle prit la forme d’un petit animal pendant sa phase d’invisibilité, en profitant pour disparaître dans la noirceur de la nuit et laisser un Ralph pantois au milieu de ce terrain désert tandis que sa doublure s’effaça et disparut comme si tout cela n’eut jamais lieu, ne laissant que le souvenir de cette fausse Eva à l’homme en colère sans avoir eu toutes les réponses qu’il voulait au final.

De son côté, Nowi gardera la souvenir de ce passage dans la grande roue qui l’eut comblé de joie, même si elle était fausse. Elle chérissait les bons souvenirs comme de véritables trésors, aussi anecdotiques pouvaient-il être.


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