Son cœur lui faisait un mal de chien, mais, il préférait ça que de laisser miroiter des choses qu'il ne pouvait promettre, qu'ils ne pouvaient vivre, il s'en voulait d'avoir été trop loin, de l'avoir laissé prendre des sentiments pour lui.
Autrefois, quelques années plus tôt, cela lui était déjà arrivé, mais il avait rapidement coupé cours à cela, mais cette fois ci, c'était différent, quelques chose en plus chez elle l'avait empêché de mettre une barrière immédiate, de partir, ses sentiments ? La solitude ? Un grand tout ? Karl ne le savait pas, mais c'était là, sans qu'il ne puisse y faire grand chose. Il avait donc était des plus solennel par respect envers elle, il s'était genouillé en baissant la tête pour lui demander d'accepter ses excuses, pour pardonner sa stupidité et sa maladresse.
Ses mots avait beau coulé, ses paroles avait beau se vouloir compatissante et rassurante, rien ne marchait, tout passait à coté, surtout en entendant son ton de voix de plus en plus tremblant, le faisant relever son regard sous ses remerciement, voyant des larmes rouler sur ses joues de porcelaine. Sur cette vision, sa gorge se serra, comme étranglé, son cœur se brisa en mille morceau, il revivait cette instant, ce douloureuse instant digne de l'enfer, le moment où il avait perdu sa fiancée, cette douleur violente qui, encore une fois était dut à son incompétence, sa stupidité et sa faiblesse de ne pas pouvoir protéger ceux qui compte pour lui.
Sous cette vu, il ne put s’empêcher de se relever écoutant ses derniers mots, lui disant que, quoi qu'il arrive, elle lui promettait de ne pas le laisser seul et de chercher à l'aider.
" Vous êtes une idiote Rubis."
Karl ne put s’empêcher de lui dire cela, sorti tout droit du reste de son cœur, le poing droit resserré à s'en faire blanchir les phalanges. Il la foudroyait du regard, en colère non pas contre elle, mais contre lui même, sur le fait qu'elle se soit attaché à lui et qu'il aurait du la protéger de lui.
" Pensez à vous, pensez à votre bonheur, ne pensez pas à un idiot dans mon genre qui n'est qu'une anomalie dans ce monde, un grain de sable noir sur une plage blanche. "
Chaque déglutition lui faisait un mal de chien, tel une boule de papier de verre, mais il devait parler, pour son bien.
" Mais malgré ça, je serais là aussi pour vous, tant que vous le souhaiterez, je serais là aussi pour vous aider, tant que vous le souhaiterez, et si, un jour ma présence vous devenez insupportable, un mot de votre part et je disparaîtrais comme si je n'avais jamais existé."
S'il n'avait pas vécu tout ce qui l'avait amené jusqu'ici, lui aussi aurait sûrement une larme coulant sur sa joue, mais il ne pouvait pas, il de pouvait pas se le permettre, pour elle, ainsi que pour lui, il ne pouvait pas craquer. C'est alors que, dans un élan, un automatisme, un mouvement instinctif, son corps se rapprocha d'elle, venant passer ses bras autour d'elle pour la serrer contre lui, sa main valide sur sa chevelure enneigé, l'autre dans son dos, aussi bien pour chercher à la réconforter que de savoir, par un simple geste de sa part, une réponse physique, s'il devait rester où la laisser, la laisser vivre sa vie sans sa présence.