Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[Finish] Rencard avec un collègue ou peut-être bien plus que ça ~ [ PV Karl ]

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Karl Neumann

Humain(e)

Après lui avoir annoncé qu'elle n'avait pas à se forcer à lui raconté son passé si elle ne se sentait pas et surtout pas pour une question d'équilibre, il la regardait doucement sourire avant de le remercier, finissant par le prévenir qu'elle espérait qu'il ne fuit pas le jour où cela arrivera, en pensant sous ses révélation qu'elle n'était qu'une idiote qui ne s'attire que des ennuis.

Karl agrandit un tantinet son sourire sous ses mots, soufflant du nez avant de lui répondre sur un ton amusé

" Je serais plutôt mal placé pour penser cela au vue de mes mésaventure."

Dit-il donc pour chercher à la rassure. Mais voila, au vue des étapes passé, il se dit que, maintenant qu'ils se connaissait un peu plus et un peu mieux, ils pouvaient bien passer à une autre étape, venant lui proposer toujours à leur façon, de s'appeler par leur prénom désormais. Sous ses mots, la réaction de la demoiselle fut assez instantané, voyant ses pommettes enneigé se mettre à rougir, son sourire s’agrandissant d'un coup. Il put la sentir serrer ses mains dans les siennes, se rapprochant de lui un peu plus pour lui répondre que c'était une idée qui lui plaisait. Karl pouvait sentir son cœur battre sous ce rapprochement et, à cet instant, il se souvint d'un point, d'une confession dont il devait lui parler, un point très important qu'il voulait parler, autant pour qu'elle ne se sente pas trahis plus tard, mais aussi pour lui, pour sa conscience.

" Je dois vous avouez une dernière chose aussi Rubis."

Dit-il d'abord pour attirer toute son attention, regardant toujours ses iris écarlates des plus étincelante à cet instant.

" Je dois vous confesser que, comme pour vous et comme nous en avons déjà parlé, je ressent des choses pour vous. Mais .... je me dois d’être franc, que ce soit pour vous ou pour moi, je suis devant un dilemme des plus douloureux, qui est la depuis mon exil et qui s'est renforcé avec vous."

Il s’arrêta un instant, venant prendre une grande inspiration, une bouffée d'air fraîche, tenant doucement les mains de la demoiselle par sa main valide, puis, vint à sa conclusion, une conclusion que la jeune femme se doutait peut être.

" Voyez, pendant onze ans j'ai tenté de rentrer chez moi, onze ans ou j'ai pensé à ma famille, à ma fiancé, jours après jours. j'ai peu à peu baissé les bras, mais ils hante toujours mes pensées, elle vie toujours dans mon cœur. En cette instant, je suis dans un dilemme dont je dois vous parler pour vous protéger, mais aussi pour me protéger. Je sent mon cœur battre à vos coté, mais il bat toujours pour elle. Si il advenait que j'arrivais à retourner dans mon monde, je me sentirait des plus misérable en devant retrouver mes obligations que de savoir que, j'ai côtoyé une autre femme qu'elle."

En cet instant, il se sentait mal, que ce soi pour lui, pour son première amour, mais aussi pour Rubis, elle qui n'avait rien demandé.

" Je sais que c'est totalement stupide, que je devrais passer la page après tout ce temps, car, après onze ans terrestre, il y a de grande chance qu'elle ait du se remarier dans le meilleure des cas et dans le pire ...."

Il n'arrivait pas à dire le pire, il ne le pouvait pas, cela scindait son cœur en morceau que de s'imaginer le pire, préférant encore se rendre compte qu'elle soit marié à un autre et heureuse plutôt que cela. Ensuite, sur la fin de ses mots, Karl décida de montrer le respect qu'il avait pour la jeune serveuse, venant s'agenouiller devant elle, les genoux dans le gravier avant d'achever sa confession.

" Donc, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, je ne voulais pas jouer avec votre cœur et je ne le veux pas."

Il se sentait coupable en cet instant, coupable d'avoir des sentiments pour elle, coupable d'avoir mis temps de temps à lui dire sa situation, coupable d'infidélité à ses yeux, ayant presque envie de vomir de dégout par rapport à lui meme.

Rubis Starling

Humain(e)

Entendant les mots de Karl qui lui disait qu’il serait mal placé de penser qu’elle est une idiote qui s’attire que des ennuies au vu de ses mésaventures à lui, la jeune femme se mit doucement à rire, amusée et rassurée par ses paroles, hochant doucement de la tête en le regardant pour le remercier.

Alors que la demoiselle répondit ravie au barman qu’elle était heureuse de passer à cette nouvelle étape en s’appelant par leur prénom, elle haussa doucement un sourcil en penchant la tête quand le beau brun vint lui dire qu’il devait lui avouer autre chose. Ce à quoi la jolie albinos répondit par un hochement de tête en souriant après avoir redressé sa tête, étant toute ouïe à l’écouter.

La jeune femme regardait et écouter avec attention son collègue, qui lui avoua que tout comme elle il avait des sentiments à son égard mais qu’il devait être franc avec elle car il faisait face à un douloureux dilemme depuis son exil mais que celui-ci c’était amplifié avec elle. Rubis esquissa un sourire compatissant en le regardant de ses jolis yeux écarlates qui scintillaient et trembler doucement. À ce moment-là elle savait malgré elle la suite qui allait suivre, instinctivement sûrement, elle en avait une boule dans la gorge et sentait son cœur lui faire mal, mais elle ne laissa rien paraître et resta souriante face au barman.

La suite des mots de Karl lui faisait mal, pour lui déjà car elle imaginer bien la douleur qu’il devait ressentir depuis longtemps si loin de sa famille et de sa fiancée, oui, elle la comprenait très bien cette douleur, elle l’avait ressentie quelques fois dans sa voix quand il parlait de chez lui et de sa famille. Et bien sûr pour elle, oui, elle comprenait bien que tout ça n’ira pas plus loin, comprenant parfaitement la raison et la logique du beau brun, qu’elle trouvait des plus nobles et admiratives, même si son cœur actuellement se brisait en morceau comme un cristal qui se fend.

Rubis ne bougea pas, elle restait silencieuse en l’écoutant prendre son courage à deux mains dans cet aveu si douloureux, ne cessant de sourire avec douceur et le regarder tendrement de ses yeux scintillant mais tremblant toujours sous l’effet des mots de cet homme face à elle.

En l’entendant dire que c’était stupide car il devrait tourner la page car il y avait de forte chance que sa fiancée soit remarier dans le meilleur des cas. Il n’arrivait pas à poursuivre ses paroles pour le pire des cas, la demoiselle se doutant bien que c’était difficile à dire comme à imaginer pour lui, il n’avait pas besoin de poursuivre pour dire de tristes paroles.

Puis elle ouvrit de grands yeux quand il s’agenouilla devant elle pour finir par lui dire qu’il lui présentait ses excuses et qu’il n’avait jamais voulu jouer avec son cœur. Ses mots achevèrent donc cette confession, belle et douloureuse, autant pour l’un que l’autre sûrement. 

La jeune femme se sentait traverser par beaucoup d’émotions qu’elle encaisser sans broncher ni rien montrer, autant que possible en tout cas. Ses jolis yeux écarlates scintillaient toujours mais trembler toujours légèrement, son doux sourire n’avait pas quitter son visage ni son regard tendre empli de compassion envers Karl. Elle avait réussie à ne pas laisser transparaître tout ce qu’il l’avait traverser et cette horrible douleur qu’elle ressentait mais dont elle se doutait dans le fond, c’est juste qu’elle avait peut-être choisi de l’ignorer un peu.

La seule chose qui pouvait la trahir c’était des yeux qui tremblaient doucement, ses yeux si innocent et doux emplie de tendresse comme toujours. Quelques secondes passèrent semblables à des minutes interminables où un silence régnait hormis le bruit du vent soufflant dans leur cheveux puis ce silence fut brisée quand la jolie demoiselle esquissa un sourire tendre en penchant la tête.

« Karl… Je vous prie de bien vouloir ne pas vous excuser… Vous n’avez rien fait de mal Karl. Vous… Vous n’avez jamais joué avec mon cœur, vous n’avez jamais voulu me faire du mal, je le sais… Donc ne vous inquiétez pas pour ça je vous prie… »

Doucement mais sûrement elle répondit avec sa petite voix toute douce et rassurante, tremblotante un peu par moment car même si elle laissait rien paraître, ça lui faisait quand même quelque chose tout ça.

« Vous n’êtes pas stupide Karl… Je comprend tout à fait ce que vous dite… C’est tout à votre honneur et c’est très noble de votre part, c’est honorable, très chevaleresque, très romantique et sincère… Je… J’espère que vous arriverez un jour à la retrouver et retrouver vos proches… Je ne sais pas comment et j’ai bien compris que vous essayez depuis longtemps de trouver une solution… Mais j’espère vraiment qu’un jour, elle se montrera cette solution… »

Elle ferma les yeux quelques secondes, sentant une boule dans sa gorge qui lui faisait mal tandis que son cœur tambourinait tout en se tordant, c’était pas agréable comme sentiment mais elle tentait de le gérer et garder son calme avec sa douceur éternelle en rouvrant les yeux.

« Je vous remercie de m’avoir parler de tout ça Karl, je vous remercie pour votre honnêteté et le voyage aussi. C’était vraiment… gentil… Merci… »

Termina t-elle par dire avec un beau sourire en regardant le barman à genoux, de sa voix douce et rassurante, légèrement tremblante tandis que son regard était des plus doux et compatissant envers lui, ses yeux scintillaient de sincérité mais trembler légèrement, laissant enfin échapper quelques larmes qui se mirent à couler de ses jolis yeux.

Sentant les larmes sur ses joues, Rubis cligna plusieurs fois des yeux, ses yeux s’embumant un peu. Elle laissa échapper un petit rire gênée et releva sa tête en l’air en fermant les yeux, souriant gênée de la situation et d’une petite voix un peu plus tremblante, elle s’excusa de tout ça.

« Je suis désolée… Ce n’est rien n’y faite pas attention… Je suis une grande sensible, j’ai la larme facile aussi… Je vous en prie ne faite pas attention à ça… C’est vraiment rien… »

La tête toujours en l’air, ses mains dans celles du barman à genoux, les yeux fermés alors que ses larmes jouaient à la course sur ses joues de porcelaine, elle poursuiva d’une petite voix sur un ton doux et sincère.

« Je… En tout cas, je ne vous laisserais pas seul, je vous le promet… Je ne sais pas ce que je peux faire pour vous aider pour rentrer chez vous, mais… Tant que vous serez ici, je vous abandonnerais pas… Je vous le promet Karl… »

Elle lui avait promit qu’elle serait toujours là et malgré la situation qui était particulièrement douloureuse pour elle comme pour lui en ce moment, elle tiendrait ses promesses et fera tout ce qu’elle peut pour l’aider et qu’il ne se sente pas seul ici, tant qu’il devra y rester, quitte à ce qu’elle doit souffrir un peu le temps que ça puisse se cicatriser.

Finalement quelque part, elle ne le savait pas, mais elle était peut être bel et bien une petite fabricante d’étoiles lumineuses pour aider et guider les gens qui sait ?
« Modifié: dimanche 21 juillet 2024, 17:03:58 par Rubis Starling »

Karl Neumann

Humain(e)

Son cœur lui faisait un mal de chien, mais, il préférait ça que de laisser miroiter des choses qu'il ne pouvait promettre, qu'ils ne pouvaient vivre, il s'en voulait d'avoir été trop loin, de l'avoir laissé prendre des sentiments pour lui.

Autrefois, quelques années plus tôt, cela lui était déjà arrivé, mais il avait rapidement coupé cours à cela, mais cette fois ci, c'était différent, quelques chose en plus chez elle l'avait empêché de mettre une barrière immédiate, de partir, ses sentiments ? La solitude ? Un grand tout ? Karl ne le savait pas, mais c'était là, sans qu'il ne puisse y faire grand chose. Il avait donc était des plus solennel par respect envers elle, il s'était genouillé en baissant la tête pour lui demander d'accepter ses excuses, pour pardonner sa stupidité et sa maladresse.

Ses mots avait beau coulé, ses paroles avait beau se vouloir compatissante et rassurante, rien ne marchait, tout passait à coté, surtout en entendant son ton de voix de plus en plus tremblant, le faisant relever son regard sous ses remerciement, voyant des larmes rouler sur ses joues de porcelaine. Sur cette vision, sa gorge se serra, comme étranglé, son cœur se brisa en mille morceau, il revivait cette instant, ce douloureuse instant digne de l'enfer, le moment où il avait perdu sa fiancée, cette douleur violente qui, encore une fois était dut à son incompétence, sa stupidité et sa faiblesse de ne pas pouvoir protéger ceux qui compte pour lui.

Sous cette vu, il ne put s’empêcher de se relever écoutant ses derniers mots, lui disant que, quoi qu'il arrive, elle lui promettait de ne pas le laisser seul et de chercher à l'aider.

" Vous êtes une idiote Rubis."

Karl ne put s’empêcher de lui dire cela, sorti tout droit du reste de son cœur, le poing droit resserré à s'en faire blanchir les phalanges. Il la foudroyait du regard, en colère non pas contre elle, mais contre lui même, sur le fait qu'elle se soit attaché à lui et qu'il aurait du la protéger de lui.

" Pensez à vous, pensez à votre bonheur, ne pensez pas à un idiot dans mon genre qui n'est qu'une anomalie dans ce monde, un grain de sable noir sur une plage blanche. "

Chaque déglutition lui faisait un mal de chien, tel une boule de papier de verre, mais il devait parler, pour son bien.

" Mais malgré ça, je serais là aussi pour vous, tant que vous le souhaiterez, je serais là aussi pour vous aider, tant que vous le souhaiterez, et si, un jour ma présence vous devenez insupportable, un mot de votre part et je disparaîtrais comme si je n'avais jamais existé."

S'il n'avait pas vécu tout ce qui l'avait amené jusqu'ici, lui aussi aurait sûrement une larme coulant sur sa joue, mais il ne pouvait pas, il de pouvait pas se le permettre, pour elle, ainsi que pour lui, il ne pouvait pas craquer. C'est alors que, dans un élan, un automatisme, un mouvement instinctif, son corps se rapprocha d'elle, venant passer ses bras autour d'elle pour la serrer contre lui, sa main valide sur sa chevelure enneigé, l'autre dans son dos, aussi bien pour chercher à la réconforter que de savoir, par un simple geste de sa part, une réponse physique, s'il devait rester où la laisser, la laisser vivre sa vie sans sa présence.
« Modifié: dimanche 21 juillet 2024, 17:25:36 par Karl Neumann »

Rubis Starling

Humain(e)

La tête en l’air et les larmes coulants le long de son joli visage, la demoiselle avait rouvert doucement ses yeux en entendant le barman la traiter d’idiote. Elle abaissa la tête après ses mots, voyant qu’il s’était relevé et était de nouveau debout, face à elle.

La jeune femme le regarda dans les yeux, son regard doux mais brillants à cause des larmes, toujours son doux sourire aux lèvres, remarquant bien le regard foudroyant de son collègue qui poursuivit en lui disant de penser à elle plutôt qu’à lui qui était une anomalie de ce monde, ce à quoi elle répondit en souriant amusée en laissant échapper d’entre ses lèvres un rire nerveux.

« Karl… Je vous avez bien dit que vous finirez par penser que j’étais une idiote… »

Dit-elle en riant doucement en fermant les yeux alors que les larmes coulaient toujours sur ses joues avant de poursuivre.

« Karl… Vous n’êtes pas plus une anomalie que je l’ai été entouré de tous ces gens blonds, roux et bruns… Certains ont même conseillé à mes parents de teindre mes cheveux afin de ne pas attirer le mauvais œil dans le village ou sur eux si je venais par malheur à côtoyer leurs enfants. »

Ajouta t-elle dans un petit rire nerveux en regardant quelques instants sur le côté avant de reporter son regard sur lui qui semblait toujours en colère.

« Puis mon bonheur c’est aussi penser à ceux que j’aime. Et vous faite partie des gens que j’aime Karl…  Même si ça fait de moi une idiote, soit… Entre idiot on peut se comprendre alors. »

Dit-elle en riant doucement mais pas dans un ton rieur ou taquin, dans un ton un peu amusé mais emplie de sincérité et tendresse alors qu’elle ne quittait plus son regard en le regardant avec douceur, ses larmes déferlants toujours à toute allure le long de ses joues blanches alors que son cœur la torturait et que sa gorge se nouer de plus en plus.

Mais quand Karl reprit la parole en lui disant que lui aussi serait toujours présent pour elle et le jour où elle ne souhaitera plus sa présence, elle n’aura qu’un mot à dire et il disparaîtra comme s’il n’avait jamais existé.

À ces derniers mots la demoiselle eut les yeux qui se mirent à trembler de nouveau, sentant sa gorge s’étrangler comme si quelqu’un la prenait par la gorge, son cœur se serrer comme dans un étau et ses petites lèvres se mirent à trembler doucement sous ses larmes qui se stoppèrent quelques instants de choc.

Et d’un coup, n’ayant même pas le temps de répondre, Karl la pris dans ses bras, lui faisant ouvrir de grands yeux une fois contre lui, étonnée et surprise par la situation et le geste. Elle sentit son cœur lui faire mal alors qu’il se brisait mais il se remit à battre de plus belle alors que le rouge de ses joues reprit du services tout comme ses larmes qui reprirent leur course folle sur ses jolies joues. Rubis trembla de tout son être dans les bras de Karl, pleurant de nouveau en collant sa tête contre son torse alors qu’elle passa ses bras autour de lui et aggripa ses mains tremblantes dans son dos en tirant sur le tissus de sa veste avant de parler d’une voix emplie de sanglot, douleur, peur et sincérité.

« Je… N-non… Je… Je… Je ne veux… Je ne… Veux pas que… que…  vous… Vous disparaissait Karl… »

Sa réaction, ses pleures, ses mots et ses geste, sa façon de l’enlacer, tout, tout montrait bien qu’elle ne voulait pas qu’il disparaisse et qu’elle voulait qu’il reste.
« Modifié: dimanche 21 juillet 2024, 18:14:31 par Rubis Starling »

Karl Neumann

Humain(e)

Karl serra de la mâchoire lorsqu'elle lui fit remarqué qu'elle lui avait dit, qu'il finirait pas la traiter d'idiote. Il serrait la mâchoire pour lui même, sur le fait de l'avoir dit, mais, en cette instant, il pensait qu'elle méritait vraiment d'avoir les idées remise en place. Il l'écouta tout de même attentivement, ne lui coupant pas la parole sous ses révélation, disant ce que les gens pensait sur sa couleur de cheveux. Pour Karl, elle était tout à fait normal, mais, il avait bien compris que ce monde était plus fade que le sien, plus uniforme et avec beaucoup moins d'originalité.

Elle continua de vouloir rester sur une note d'humour, toute à son honneur, mais qui ne faisait que resserrer le cœur du barman qui l'écoutait, et qui, sous le roulement des larmes de la belle, fini par venir la serrer dans ses bras. Son cœur battait la chamade, la tête de la jeune femme contre, meurtris par ces révélation, la serrant comme si elle allait disparaître en une fraction de seconde, comme du sable au gré du vent, puis, put la sentir le serrer aussi contre lui. Il l'enlaçait de tout son cœur, comme il aurait enlacé sa fiancée, comme il aurait enlacé sa sœur, où encore ses frères, tout ceux qui comptaient pour lui.

Il put l'entendre, difficilement, dans une voix déchirante, lui dire qu'elle ne voulait pas qu'il disparaisse, ce qui, d'un coté le soulagea, mais de l'autre, le déchira encore plus, déglutissant avec douleur cette boule de honte qui ne voulait pas le quitter.

" Alors je ne disparaîtrais pas. Pour vous."

Il la gardait là, au bord de cette grande cours, entouré par la vallée, la cascade et les temple, entouré par, peut être le regard des divinité locales et, ajouta dans ce qu'il pouvait dire

" Dans mon monde, vous seriez une jeune femme comme les autres, une jeune femme que personne ne prendrez pour quelqu'un qui attirerait le mauvais œil, voir même le contraire."


Lui dit-il d'une voix douce, la gardant contre lui, cherchant à la rassurer et la calmer. Il s'en voulait de l'avoir fait pleurer, il aurait voulu éviter cela à tout prix, mais ses sentiments s'étaient mêlé de tout cela et il avait pensé au bien être de la jeune femme que bien trop tard. Il se maudissait en cette instant, se disant qu'il devait faire mieux que ça, se disant qu'il devait devenir plus fort.

Rubis Starling

Humain(e)

Entendant la réponse du barman, la demoiselle ferma les yeux et se laissa totalement tomber contre lui, ne lâchant pas son étreinte et restant contre lui dans cet instant, pleurant toujours mais petit à petit, se calmant au rythme de la respiration et des battements de cœur de Karl qu’elle écoutait avec sa tête appuyé contre son torse.

Ses mots l’avaient rassuré, elle était soulagé qu’il ne disparaisse pas, en tout cas pas pour le moment pensa t-elle lui faisant un petit pincement au cœur avant de frotter doucement sa tête contre son torse pour chasser cette pensée et ne penser à rien.

Et quand le beau brun vint ajouter que dans son monde, elle n’aurait pas été considéré comme une personne qui attire le mauvais œil, elle esquissa un doux sourire et serra tendrement le tissus entre ses doigts qu’elle tirait de sa veste avec ses mains dans son dos.

« J’aurais tant aimé connaître votre monde alors… »

Laissa t-elle échapper tout bas, profitant de cette douce étreinte qu’ils partageaient tout deux en haut de cette colline avec vue sur la vallée entourée de temples tandis que certainement les divinités veillaient sur eux en ce moment-même, même si elles ne se manifestaient pas.

Ils étaient restés comme ça un long moment, quelques minutes voire une heure. Le temps s’était comme arrêté et ils n’avaient plus dit un mot l’un comme l’autre, profitant du silence coupée par le bruit de la brise et des battements de leurs cœurs respectifs et profitant surtout des bras l’un de l’autre, en ayant tout deux besoin dans cette vie qui leur avait pas fait de cadeaux jusqu’à peu.

La nuit ne tard pas à tomber, ils repartirent de la colline en repassant devant les temples, faisant les rites nécessaires avant de quitter ce lieu sacré puis ils redescendirent dans le village pour retourner à la ville portuaire, retrouver la gare et prendre leur train de retour vers Seikusu.

Durant leur marche comme durant leur voyage en train, ils n’avaient pas beaucoup discutés, c’était assez silencieux comparer à d’habitudes. Le silence était parfois brisé par une demande polie pour savoir comment l’un ou l’autre allait ou pour faire remarquer quelque chose dans le paysage qui était beau à voir ou étrange parfois, que ce soit sur l’île or par les fenêtres du train.

Ils arrivèrent tout deux à la gare de Seikusu, la demoiselle remerciant Karl pour tout et ce beau voyage. Puis ils se quittèrent en se souhaitant une bonne soirée, de faire attention à chacun en rentrant chez eux et en se disant à demain au bar pour le travail.


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