Il ne put se retenir de rire en entendant la jeune femme le taquiner sur la ressemblance entre lui et son cheval.
" La différence entre lui est moi, c'est que lui se faisait tout pardonner."
Dit-il en s'amusant, se souvenant de toute les bourdes et autre caprices qu'il avait put faire et que tout le monde avait passé outre, disant soi que c'était juste du à sa race, ou que c'était à cause de la saison, ou alors lui donnant tout un tas d'excuse toute plus ridicule les unes que les autres. Finissant de se sécher, il entendit ensuite la demoiselle lui dire que qu'elle avait du mal à le voir subtiliser des pommes par la fenêtres. Cela lui fit prendre un sourire renard alors que, sous son coude se trouvait sa prothèse, son sac dans sa main droite, venant lui répondre
" Oh moi j'étais plus discret et moins grand, donc je pouvais faire cela de l’intérieur de la cuisine sans me faire voir."
Dit-il en plaisantant, même si le fond de vérité était très présent. Puis, il fut temps de se rhabiller, maintenant sec, ainsi que de continuer leur aventure, le meilleure les attendant à trente minutes de route de là. Une fois à l’intérieur de la cabine, Karl put commencer par rattacher sa prothèse à son bras gauche, puis, commença à se changer. D'abord prendre un caleçon propre, puis, remettre ses vêtements avec lesquels il était venu jusqu'ici, rangeant dans un petit sac à l’intérieur du grand le sous vêtement trempé. Les gants remis, le col de chemise bien placé et les manche boutonné, il put donc sortir de nouveau de cette cabine.
Cette fois, ce fut lui qui put voir la jeune femme l'attendre, remettre sa prothèse avait du lui prendre pas mal de temps, mais, ce qui le surpris plus fut la tenue de la jeune femme. Totalement différente de celle qu'il avait l'habitude de voir sur elle, la voyant d'abord de dos, observant la mer, il s'approcha, venant à ses cotés pour la regarder. Il trouvait que cela lui allait bien, un style décontracté, peut être plus confortable, alors, il ne put s’empêcher de lui dire
" Vous êtes ravissante dans cette tenue."
Regardant en disant cela, son visage, ses lèvres, puis ses yeux écarlates, il la trouvait très belle ainsi, surtout son regard alors qu'elle regardait ou plutôt admirait la mer. Bien-sur, pour éviter un trop grand malaise pour la demoiselle, Karl ne perdit pas de temps non plus, venant ajouter, sac sur l'épaule.
" Si vous êtes prête Mademoiselle, il est temps pour nous de continuer notre voyage."
Sa phrase avait un ton à la fois solennel et joyeux, ayant, à la fois hâte de lui montrer cette endroit qu'il trouvait majestueux, que ce soit le chemin qu'il devrait marché une fois arrivé, que le lieu en lui même, mais aussi ce qu'il devait lui avouer. Attendant quelques secondes son accord pour cela, il se mit ensuite en marche, se dirigeant de nouveau vers la gare de la ville. Une fois la bas, une dizaine de minutes suffit pour que le bus en question arrive, venant à monter dedans, payant les billets pour eu deux, il invita Rubis à s'asseoir avant de faire de même. Encore une fois, le paysage put changer plusieurs fois, passant de la mer et la ville, à de la foret et des montagnes. Quand le temps de voyage fut atteint, Karl se leva à l’arrêt annoncé, venant à sortir du bus en se tournant vers la demoiselle. Ils étaient dans une petite vallée, au cœur d'un village entre quelques montagne peu haute, mais nombreuse.
" Nous voila arrivé au début de notre dernière étape, nous allons pouvoir marcher un peu dans un endroit qui je pense, vous plaira tout du long."
Dit-il en souriant, se mettant à marcher. Le début ne payait pas vraiment de mine, quelques maison, un chemin de goudron, mais, petit à petit, des petit panneaux en bois apparaissait, indiquant la direction vers ce qui s'appelait les chutes de Nachisan. De là, on ne voyait pas grand chose, rien de visible et de réellement subjuguant, mais, en continuant d'avancer, le chemin de goudron devenait un chemin de pierre, d'escalier eux aussi en pierre, parfaitement taillé, mais vieilli par les siècle, tandis que, petit à petit, ils entrait dans une grande foret vierge, de grands et ancestraux arbres s'y tenant, tandis que des porte Torii commençait à faire leur apparition sur leur chemin. Karl ne put s’empêcher, à ce moment là, à jeter un regard vers Rubis, voulant admirer ses réactions, voulant voir si cela lui plaisait.