Sa réponse ne se fit pas attendre, lui indiquant que oui, son rêve d'enfant faisait toujours battre son cœur et que, elle n'en changerait pour rien au monde, que malgré tout ce que ça vie lui avait réservé , elle ne voudrait pas en changer quoi que ce soit, se disant que, c'était la somme de toute ses choses qui faisait qu'elle en était là ou elle se trouvait aujourd'hui.
Cela le fit doucement sourire, trouvant ses paroles beaucoup trop sage pour une jeune femme, l'amusant doucement en continuant de marcher
" Êtes vous sure d’être une jeune femme ? Où êtes vous une vieille prêtresse ayant atteint l'illumination et la jeunesse éternelle ? "
Dit-il en plaisantant, un sourire en coin en gravissant les marches qui menaient à la colline du temple.
Après tout cela, il étaient enfin sur la place ou il allait devoir se livrer sur son passé, son cœur le serrant, sa gorge s’asséchant au fur et à mesure qu'il y avançait. Il avait tout fait pour lui faciliter sa décision, le ticket de train à bonne distance, un endroit avec plusieurs chemin pour partir, quelques soi sa décision sur ce qu'il lui dirait, elle pourrait le laisser facilement si elle le souhaitait. Karl finit enfin par lui avouer la majorité de son passé, de sa vie, attendant, en fin de compte, son jugement, affrontant son regard, près à l'accepter, prêt à accepter de la voir partir et de se retrouver de nouveau seul, de nouveau sans attache. Sur cette pensées, il en fut quelque peu choqué, une attache, dans ce monde, voila bien quelque chose qu'il ne s'était jamais imaginé avoir.
Mais voila, le verdict arrivait, la voyant marcher en direction du ticket, venant à le ramasser sans dire un mots. Il déglutit un instant, son cœur se serrant mais acceptant le fait qu'elle puisse choisir de partir, elle en avait le droit et il ne pouvait en aucun cas lui en tenir rigueur. Toujours sans un mot, il put la voir se rapprocher de lui, le laissant se demander la raison, se disant alors qu'il allait sûrement recevoir une gifle, ce qu'il comprendrait et accepterait sans rancune aussi. Mais c'est là qu'elle le surpris le plus, la voyant s'accroupir pour venir ouvrir son sac et y ranger son billet de là où il l'avait sorti, le laissant interloqué, fronçant le regard d'incompréhension.
Là, une fois relevé, il put l'entendre soupirer, se demandant à quoi elle pouvait penser, s'attendant toujours à recevoir une gifle pour ses mensonges, puis, contre toute attente, il l'entendit le remercier. Relevant un sourcil, totalement surpris d'entendre cela, il put l'entendre le féliciter, se demandant bien pourquoi. Elle se mit à compatir pour son passé, venant lui dire à nouveau que si elle avait une baguette magique, elle ferait tout pour l'aider à retrouver les siens. Toujours dans l'incompréhension, Karl l'écoutait tout de même attentivement, venant la sentir venir poser de nouveau ses mains sur les siennes, venant à les caresser tout en reprenant la conversation. La, sur ses nouvelles paroles, Karl se mit à serrer la mâchoire, soupirant de lui même sous ses mots, elle avait raison, il lui cachait des choses pour minimiser, pour ne pas la faire fuir le plus possible, encore une fois il cherchait à la manipulait et s'en rendez compte sous ses mots, alors, il s'en voulait beaucoup, quittant un instant son regard avant de revenir le soutenir.
La vint une question importante, quel était son vrai nom ? Comment devait-elle l'appeler, venant lui proposer toujours et encore son écoute, maintenant qu'elle avait décidé de rester. Karl fit une légère grimace sous ses mots, s'en voulant d'autant plus de tout, puis, relevant sa main droite en quittant la sienne, venant se pincer l’arrête du nez en fermant un instant des yeux, laissant un rire de tension, de nervosité partir, finissant par une inspiration avant de relâcher son arrête, rebaissant sa main tout en la regardant de nouveau. Il était sur un site sacré, il avait choisi cette endroit en connaissance de cause, pour être autant jugé par la demoiselle que par les divinité local, alors il se devait d’être franc. Il reprit donc la parole, prenant une voix basse, résigné.
" Je m'appelle Karl von Kolberg, fils héritier d'Otto von Kolberg, duc du duché d'Anessa, chevalier et membre du saint empire de Metil, sous le règne de l’empereur Komodov. Je viens d'un autre monde que le votre, je suis arrivé par magie sous les pouvoir de téléportation de ma fiancée. Dans ce monde, tout cela ne vaux rien à part la menace de finir dans une maison psychiatrique, alors, ici, Je suis Karl Neumann, alors, il vaut sûrement mieux que vous m’appeler ainsi."
Voila, il avait été franc, aussi franc que lors de son arrivé dans ce monde qui lui avait vallu bien des ennuies il lui avait tout dit, il pouvait se considérer comme honnête et n'aurait pas a regretter d'avoir menti, il ne pouvait pas être jugé par les dieux pour s’être dissimulé envers quelqu'un qui avait des sentiment pour lui et elle pouvait toujours le fuir, il se disait qu’au moins, il avait la conscience tranquille.