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Quand la musique est bonne [PV Em]

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Rubis Starling

Humain(e)

Quand la musique est bonne [PV Em]

lundi 01 juillet 2024, 03:30:38

Aujourd’hui était une soirée spéciale au bar où travaillait la jeune femme, car c’était une soirée à thème rock et métal avec la déco qui avait été arrangé pour coller à l’esprit de ces puissants et divers styles musicaux.

Les employés étaient habillés dans la thématique pour l’occasion : look total noir, veste, jupe, short ou pantalon de cuir, chemise noire, gants, bas et collants noir le tout avec des chaussures assortis. Certains avaient même poussée le jeu au point de se faire une coupe assortie ou de faux tatouages (pour ceux qui en avait pas), cela renforcé l’ambiance de la thématique de la soirée et les clients semblaient apprécier cela en plus. Rubis quant à elle c’était retrouvé habillé en jupe de cuir avec une chemise transparente dans le dos et sur ses jambes des bas résilles accompagné de bottines à talons aiguilles, toute de noire vêtue. 

Ce soit le bar avait été envahis par pas mal de monde et notamment beaucoup de métaleux et rockeurs, c’était amusant de voir des clients habillés comme les employés (même si c’était plutôt l’inverse en faite) et ça amusait beaucoup ces fameux clients qui n’était pas avares pour donner des conseils aux serveurs et serveuses pour améliorer leur look, c’était même plutôt amusant à voir.

Tandis qu’une nouvelle musique se jouer et était diffusé dans toutes les parties du bar, la jeune femme albinos ferma doucement les yeux en l’écoutant, bougeant très légèrement sa tête ainsi que son corps en l’entendant, conférant presque a la demoiselle une impression de danser pour ceux qui pouvaient l’observer en nettoyant la table alors qu’elle se souvenait de cette musique qu’elle avait écouté avec un bon ami, qui normalement passerait ce soir, car il aimait ce genre de soirée à thème et surtout ces types musicaux.

———
Musique de fond sur lequel « danse » Rubis https://youtu.be/aZ_Cbiw9U9g?si=OV_8TVU4zjqVQfbF

Em

Créature

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 1 mardi 02 juillet 2024, 04:19:24

Ici, les gens m'appellent Emily, et ce n'est pas qu'eux; j'ai même les faux papiers pour le prouver. Emily Rochester était une mignonnette de 22 ans qui avait fait la triste erreur de se trimbaler avec le mauvais groupe et avait été accidentellement abattue de sang-froid par une descente policière qui croyait intervenir dans un sacrifice humain, mais les agents s'étaient planté sur l'adresse et avait simplement tiré sur un groupe de goth en train de se lamenter sur la vie en générale.

Fort heureusement, et par le plus grand des hasards, ma goule qui bosse à la morgue m'a appelé pour me parler de cette jeune demoiselle qui, apparemment, me ressemblait. Donc, après l'avoir fait disparaître, j'ai piqué sa carte d'identité, fait disparaître son propriétaire et monté des fausses funérailles pour sa famille histoire que personne ne vienne poser des questions.

Enfin, passons.

Ce soir, c'est la fête. Et quand c'est la fête, moi, je me ramène dans un petit bar sympathique et plutôt méconnu. Je m'y étais fait une copine. Rubis était une nana bizarre, beaucoup trop gentille et vulnérable pour son bien. Honnêtement, je n'ai pas la fibre maternelle (ou paternelle), mais cette petite choupie de 24 ans… je la croquerais juste pour m'assurer que personne d'autre ne puisse le faire. Je ne le fais pas, parce que je veux pas m'attirer d'ennui. Seulement, depuis que j'ai appris que le patron faisait une petite ristourne de plus en la revendant à des petits merdeux avec du fric, disons que je rôde. Je veille. Et je prépare mon coup. Le Prince des Caïnites ne compte peut-être pas répandre la justice chez les kines, mais si je ne suis pas nécessairement un défenseur de l'opprimé, mes choses sont à moi, et ça inclut les copines. Un jour, le propriétaire se prendra sa justice lorsqu'il s'y attendra le moins, et je serai là pour le regarder couiner comme le porc qu'il est.

Je trouve rapidement Rubis au centre de la piste de danse et comme je ne peux pas juste la laisser tranquille, je m'approche d'elle et je l'entoure de mes bras avant de lui mordiller le lobe d'oreille, comme le veut la coutume entre gens civilis--- non, c'est juste moi.

Bien fort, pour surpasser le son de la musique, je lui hurle;

"Hello, beauté! Qu'est-ce que tu fais à découvert comme ça?!"

C'est important de se faire entendre. Surtout que les bars n'avaient pas ce concept de "musique forte, mais adaptée à l'espace", qui justifiait un volume plus élevé, mais pas au point de ne pas pouvoir s'entendre parler. J'ai toujours eu du mal avec ces trucs; je suis dans un bar, par à un festival de musique, il y a de très bonnes chances pour que j'essaie d'avoir une conversation.

Enfin, bref.

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 2 mardi 02 juillet 2024, 12:15:36

La jeune femme albinos termina de nettoyer la table en continuant à bouger légèrement sa tête et son corps sur le rythme de la musique, fredonnant presque l’air en ayant toujours ses jolis yeux fermés. Puis elle les rouvra doucement en finissant de refaire une beauté à la table avant d’y disposer au centre la carte des boissons. Ensuite, elle réparta a ses vocations en plaçant son plateau sous le bras en passant par la piste de danse, continuant de dandiner doucement sa jolie frimousse et son mignon petit corps sous l’effet de la musique mais pas au point de danser, elle était un peu trop timide pour danser comme ça toute seule au milieu de tout ces gens de plus, si elle avait été toute seule dans la salle vide, peut-être qu’elle se serait laisser aller se sachant seule.

Rubis fut sortis un peu de ses songes en sentant des bras l’enlaçait tout en se sentant entouré d’un parfum qu’elle connaissais très bien puis elle sentit un petit mordillement à son lobe d’oreille gauche qu’il lui provoqua un doux sourire amusé en fermant l’œil gauche (comme si elle faisait un clin d’œil) à cause du petit pincement que cela lui provoqua en lui donnant en même temps la chair de poule à cause de ce petit contact. La jeune femme laissa tomber sa tête légèrement sur le côté pour mieux apercevoir du coin de l’œil la personne qui l’enlaçait, dévoilant ainsi légèrement son cou sous le col de sa chemise en esquissant un doux sourire en croisant le regard de son ami/amie.

« Bonsoir Emily, heureuse de te voir.»

C’était dit avec douceur comme à l’habitude de la jolie demoiselle avec une voix toute douce et pas très forte comparer à son ami/amie qui la tenait dans ses bras en cet instant. Entendant la question d’Emily, la jeune femme si pâle se mit a rougir un peu gênée avant de lui répondre avec une petite voix « Heu… Je… Je… J’ai reconnu la musique qu’on avait écouter l’autre fois et du coup je… Je… Je crois que je me suis peut-être laissé un peu emporté … » avoua t-elle toute timide en regardant Emily avant de détourner légèrement le regard avec ses jolis joues toutes rouges qui faisait ressortir le rouge de ses yeux « Je… Je pensais pas que… que c’était si visible que ça que je bouge légèrement… » .

Reportant ensuite son regard sur la jolie demoiselle brune qui la tenait dans ses bras (ou plutôt le joli brun), elle lui souria timidement avec ses joues encore légèrement rosées avant de redresser doucement sa tête et lui donner un petit coup de tête contre la sienne de manière toute douce comme pourrait le faire un chat à un autre chat, tout ça sous les yeux de certains qui mataient la chose au loin en se faisant peut-être des idées sur la relation de ces deux-là tandis qu’une collègue de la jolie albinos était offusqué de ne pas avoir le droit de prendre Rubis dans ses bras car celle-ci la repoussé toujours gentiment et avec douceur quand elle le faisait (mais cela n’empêchait pas la collègue de lui claquer les fesses quand ça lui chantait malgré les soupires désespérés de Rubis dans ces moments-là).

« Je suis contente de te revoir Emily » disa la demoiselle en souriant avec douceur en n’ayant pas bouger pour le moment avec sa tête contre la sienne puis elle la retira doucement en fermant les yeux avant de les rouvrir en regardant son ami/amie « Comment tu vas alors en ce moment ? » demanda la jolie serveuse, en commençant la conversation.
« Modifié: mardi 02 juillet 2024, 13:35:01 par Rubis Starling »

Em

Créature

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 3 mardi 02 juillet 2024, 20:45:28

normale, enlacée ainsi, se serait retourné pour m'en coller une, mais elle, même pas ! Enfin, je lui prête peut-être des intentions. Après, peut-être qu'elle m'avait déjà remarqué au passage et qu'elle faisait mine de ne pas m'avoir vu juste pour me faire plaisir, mais voilà, elle était toujours comme ça. En plus, elle penche même la tête et m'offre son cou. Si elle était chasseuse du surnaturel, soit elle était un piège à vampire débile (et je veux bien dire un vampire qui est débile, pas un piège débile pour vampire), soit elle était carrément insouciante. M'enfin, je dis pas que je me suis jamais surprise à lui piquer un petit déjeuner de temps en temps (faut bien qu'une meuf se remplisse la pense), mais pas comme ça, quoi.

Je frotte mon visage contre le sien en la serrant bien fort, non sans avoir un bref souvenir de Miquette, ma vieille chatte.



Miqueeeeeeeeeeeeeeette!

Heureusement que je peux pas chialer quand je veux, parce que putain, je serais en train de refaire la madeleine. M'enfin, l'avantage d'être mort, c'est que les émotions ne perdurent pas, sauf si on était une lopette de Toreador, à s'enlarmer à chaque petit truc artistique qui leur tombait sous la main.

"Moi ? Tu m'connais, bébé, j'suis toujours en pleine forme !"

Je la fais pivoter sur elle-même et je passe mes mains autour de sa taille, croisant les doigts dans son dos et je la serre contre moi, tout en suivant le rythme de la chanson, pressant ma frange contre la sienne et attirant son bassin contre le mien, avec peu d'égard pour les regard lancé par son collègue (qui s'était rajouté sur ma liste, de toute façon. Si ça continue, elle va finir seule employée de ce bar miteux, la Starling).

"Et puis, j'avais hâte de te sortir, tu glandes depuis trop longtemps dans ta routine, va falloir chambouler un peu. Alors, qu'est-ce que tu as envie de faire, ma belle ? Les boutiques de nuit ? Les bars huppés ?"

Je la fais reculer jusqu'au fond de la pièce tout en dansant vaguement entre les gens, poussant aisément les plus costauds d'un geste de la main (à quoi bon avoir investi trois mois de discipline si je ne m'en sers pas, après tout), et je la plaque doucement contre le mur. D'un pour l'isoler, et de l'autre pour garder les oreilles curieuses loin de nous. Je me penche alors sur elle et je la renifle. J'ai pas rêvé.

"Hm? Tu sens différent de d'habitude, Rubis~"

Je relève le visage et je lui prend le menton entre le pouce et l'index, et je la fixe droit dans les yeux, comme une pute à cocaïne devant une ligne de pur.

"Est-ce que je rêve ou ma petite pucelle chaste et pure a mis le parfum que je lui ai refilé? C'est du Charme d'Or, ma belle, ça, c'est un parfum de célibataire !"

Et pour moi, c'était un signe qu'elle voulait se remettre proprement sur le marché des rencontres. Et donc trouver quelqu'un à son goût. Ce qui veut dire que je pouvais lui faire une belle sélection de mecs à rencarder et à niquer! Yesssss!

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 4 mercredi 03 juillet 2024, 09:21:09

La jeune femme albinos souria avec douceur quand son amie/ami vint l’enlaçait en la prenant de dos. C’est vrai que ça aurait pu être n’importe qui qui aurait pu se permettre d’attraper la demoiselle dans les bras en la surprenant pas derrière, certains clients avaient même déjà essayer et la jeune femme demandait gentiment à ce que l’on la lâche souvent appuyé en renfort par l’aide de collègues qui se pointaient pour demander au gars qui avait jeter son dévolu sur elle à ce moment-là de la lâcher s’il voulait ne pas se faire virer de l’établissement. Parfois ça marchait, parfois non et d’autres parfois allèrent voir le patron pour voir si il avait pas moyen de s’arranger pour jouer avec la demoiselle, ce que souvent le patron accepta au grand damn de la jeune femme qui se retrouvait malgré elle dans les bras du type qu’elle avait rembarrer gentiment plus tôt et généralement celui-ci se venger plutôt bien après…

Donc techniquement avec ce genre d’expériences la jolie albinos aurait dû se retourner et enfin envoyer son plateau dans la figure du type qui osait encore la prendre par derrière pour l’étreindre (même si il y a plus de chances qu’elle l’envoie gentiment balader quand on y réfléchit bien) mais là ce ne fut pas le cas car elle reconnaissait instantanément le parfum que portait son ami/amie (même si n’importe qui pouvait porter le même) et quelque chose lui disait que c’était Emily qui se trouvait derrière elle. Chose qui fut confirmer quand elle se fit mordre affectueusement le lobe de l’oreille gauche en guise de salutation comme à son habitude ce qui avait fait doucement sourire la jolie demoiselle tout en la faisant rire, heureuse que son amie/ami soit enfin là.

C’est donc tout naturellement qu’elle donna un petit coup de tête contre la sienne dont elle eu en retour un frottage de bouille contre brouille, participer aussi au câlin de tête tel un chat qui quémanderait quelques câlins. Il fallait dire que la jolie demoiselle était plutôt câline malgré qu’elle soit très réservé et timide, le rêve sûrement pour beaucoup de gars qui auraient fortement aimés qu’elle soit tout autant câline dans leur mais les petits gestes affectueux de l’albinos n’étaient pas monnaie courante et tous le monde n’y avait pas le droit, voir personne en faite, à part son amie/ami Emily qui pouvait se sentir privilégier car elle avait l’exclusivité de cette mignonne caractéristique de la jeune femme (mais peut-être qu’un jour quelqu’un aurait aussi ce privilège et ils seront deux à en profiter qui sait, en espérant que la jolie brunette n’était pas trop jalouse à ce sujet).

Dans les bras d’Emily, Rubis souria en la regardant avec douceur quand elle lui répondit avant de rougir un peu quand elle l’appela « bébé », les petits surnoms faisait souvent un petit effet entre la gêne et le plaisir à la jeune femme. Puis en entendant la suite sur sa pleine forme, elle se mit doucement à rire amusée en entendant cela, se souvenant en effet que la jolie brune était toujours pleine d’énergie, ce qu’elle ne tarda pas à lui montrer en commençant à la faire danser en la faisant pivoter sur elle-même avant de l’attirer contre elle, de manière qui ne pouvait qu’empirer l’ambiguïté de la situation pour ceux qui les regardait. Si ça avait été un mec (en tout cas, si ça sauter aux yeux surtout) on serait dit qu’il cherche à emballer la jolie serveuse. Mais comme c’était une demoiselle qui faisait danser avec tant de sensualité la jolie serveuse, il y avait de regard de tout type : interrogation sur ce qui se passe, fantasme de voir deux nanas l’une contre l’autre, petit jeu entre deux copines très complices ou bien encore c’était un couple de demoiselle (la majorité des clients étant plutôt des jeunes gens allant jusqu’à la cinquantaine, il y avait une certaine ouverture d’esprit, mais il y avait quand même quelques puritains dans la salle qui n’était pas trop pour ces choses-là et donc il regardait ça d’un très mauvais œil). Cela étant dit, ils pouvaient tous continuer à regarder comme ça leur chantait, cela ne perturba pas la danse de ces jolies poupées, dont une qui n’avait absolument pas remarqué qu’on les zieuter avec une insistance à en faire rougir n’importe qui.

Lors de cette petite danse qu’offrait la brunette à l’albinos sur le son de cette musique qui avait provoqué de légers déhanchés très discret de Rubis se rappelant que c’était une musique qu’elles avaient écoutés ensemble et dont elle avait beaucoup appréciait le tempo, l’entraînant donc à danser doucement malgré elle, les deux demoiselles (ou plutôt la demoiselle et le damoiseau) entamèrent leur petite discussion. Passant ses bras autour du cou de son amie/ami alors qu’elle se retrouva collé contre elle du front où les mèches de leurs franges s’entremêlaient de manière presque outrageante à leur basin qui bougeaient sur le son de la musique (ce qui n’arrangeait pas les idées que certains avaient à la vision de ce spectacle), la jolie albinos regarda avec douceur et les joues rouges Emily, se laissant totalement guidé par elle sur la piste alors qu’elle répondit un peu timidement « Je… J’avais hâte aussi de sortir avec toi… Je… J’avoue que je ne sais pas trop… En plus j’ai pas encore finie mon service… Va falloir attendre un peu, ça m’embête que tu dois attendre, je veux pas te laisser toute seule… » dit-elle en regardant avec une petite inquiétude trop adorable la jolie brunette dans les yeux, désolée de devoir la faire attendre qu’elle finisse son service pour qu’elles sortent toutes les deux. Enfin, en supposant qu’Emily attende sagement, ce qui n’était pas garanti car elle l’avait déjà quelques fois embarqué avant la fin de son service, donc elle n’était peut être pas a l’abri de cette fantaisie de la part de son amie/amie. Tandis qu’elles continuaient à danser collée l’une à l’autre, la demoiselle fit une petite moue en regardant quelques secondes sur le côté pour réfléchir avant de reporter son regard dans les yeux de la jolie brune et avec un regard pétillant de malice et un peu séducteur elle esquissa un sourire amusé en ayant toujours le roses aux joues « J’avoue que je ne sais pas trop quoi faire… C’est difficile de choisir avec un tel programme… » dit-elle avec amusement avant de frotter doucement son front contre le sien mélangeant davantage leur frange ensemble « Et si tu choisissais pour moi mmmh ? » ajouta t-elle sur un ton légèrement taquin alors que son petit regard séducteur ne l’avait pas quitté un instant dans ce petit jeu amusant avant de doucement rire amusé de ce qu’elle venait de faire et de regarder de nouveau avec tendresse la jolie brune.

S’éloignant doucement de la piste de danse en dansant, la jolie albinos se fit plaquer avec douceur contre le mur par son amie/amie, la faisant doucement rougir de nouveau. Puis elle rougissa davantage quand la brune se pencha pour humer son parfum, sentant son souffle près de son visage et dans son cou. Mais elle n’eut pas le temps de répondre à la brunette que celle-ci lui attrapa le menton pour relever son visage vers elle amplifiant ainsi le rouge de ses joues qui allaient merveilleusement bien avec ses jolis mirettes rougeâtres qui tremblaient doucement face à l’entreprenance d’Emily. Doucement et timidement Rubis hocha doucement de la tête en esquissant un petit sourire en ne quittant pas les yeux de la jolie brune qui la garda plaqué contre le mur « Mou… moui c’est bien ça… Je me disais que ça te… te ferait plaisir que je le porte… » avoua t-elle timidement avant de rougir encore plus en détourant un peu le regard « Je… Je…Je pense que potentiellement… je… j’ai en effet besoin d’être prise dans des bras… » avoua t-elle timidement avant de se retrouver avec son amie collée à elle encore plus qui s’arrangea pour qu’elle arrête de détourner le regard et la regarder dans les yeux avec ses jolis yeux rouge tremblant de timidité et douceur, qui en ferait tomber plus d’un sous le charme sûrement.

Em

Créature

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 5 mercredi 03 juillet 2024, 20:05:37

Des câlins, qu'elle voulait. Eh bah, je lui trouverai des beaux monsieurs pour lui faire des gros câlins. Entretemps, je serre les bras encore plus fort, ce qui me rapproche d'elle, et ce qui rapproche de plus mon bassin du sien, presque ventre contre ventre. Heureusement, j'étais passé maître dans l'art du tucking, sinon elle aurait bien remarqué qu'il y avait quelque chose de différent en bas.

Après un long câlin, je lui fais un clin d'œil et je me retire.

"Allez, ma belle, va finir ton quart de travail~"

Et après un dernier sourire, je me retourne pour disparaître dans la foule dansante, et je pars à la recherche d'un coin bien tranquille. Une fois assis, je tire mon téléphone et je commence à texter. Son boulot n'est peut-être rien de bien ravissant, mais je n'allais quand même pas lui faire perdre son taff. Du moins pas pour le moment. Son patron méritait une belle vengeance, un truc karmique. Et heureusement, ses activités n'étaient pas très prisés par ses proches et amis. Double heureusement, le mec n'avait aucune idée de ce que cybersécurité pouvait bien vouloir dire.

En même temps que texter un de mes potes, une petite frappe habile avec la technologie qui se servait de ses dons pour arrondir les fins de mois, je lance ma ligne parmi les contacts que je me suis fait. Des mecs en mal d'amour, mais bourré de frics avec une personnalité pas trop dégueulasse et physique avantageux. Si Rubis était enfin de retour sur le marché, je voulais au moins qu'elle se fasse quelques rencontres dignes de ce nom, le genre qui, à défaut de la faire chavirer, au moins lui apporterait une certaine protection contre les problèmes de la vie. Et j'suis passé maître dans cet art; beaucoup de mecs se développent un complexe du héros le moment où ils ont mis leur bite quelque part, et donc même dans les moments les plus durs, il y en a toujours un pour jouer les héros et sortir la pauvre petite Emily (et prochainement la pauvre petite Rubis) des griffes du destin.

Je finis par trouver trois volontaires. Un local, qui avait des liens avec la pègre local mais qui était plutôt en bordure du truc (genre petit-fils préféré d'un yakuza), et deux étrangers, un qui, surprise, venait des État-Unis et qui était militaire de carrière, et un autre, un Grec. Sérieusement, Seikusu était peut-être pas Tokyo, mais c'était une définitivement une ville cosmopolite.

Je regarde l'heure passer, et j'observe Rubis de loin, voir ce qu'elle fout. Mon but n'est pas de l'embarquer dans une aventure, nécessairement, mais de la pousser à en vivre une. Si elle ne fait que me suivre, ce serait particulièrement ennuyeux. En moins d'une heure, les trois mecs trouvent la porte du bar et y entrent. Seto Dojima le premier, puis Michael D'Angel, dont le nom puait l'ironie parental parce qu'il avait un putain de sourire d'ange sur sa gueule de con, et finalement… euh… Aucune putain d'idée de son vrai nom, en fait. Tout le monde l'appelait Achilles, mais je crois que ca n'a absolument rien à voir avec son vrai nom.

Les trois mecs me remarquent, ou du moins ont lu mes messages, et un à un, ils viennent s’asseoir à ma table, et on fait la discussion tranquillement.

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 6 vendredi 05 juillet 2024, 14:00:44

Après leur longue et douce étreinte entre copines, la jolie brunette relâcha la mignonne albinos en lui faisant un petit clin d’œil en l’invitant à aller reprendre son travail, ce à quoi la demoiselle répondit par un petit hochement de tête avec un joli sourire à son amie/ami qui s’éloigna sur la piste en se faufilant parmi la foule dansante sous le regard de la jeune femme à la chevelure de neige. Quand Emily fut disparue dans la foule, allant sûrement se chercher un coin au calme comma à son habitude, Rubis se redressa en se décollant du mur puis traversa le chemin inverse à la jolie brune pour se diriger vers le bar pour récupérer les commandes et reprendre son service.

 La soirée suivait son cours, les gens dansaient sur la piste et d’autres picolaient plus ou moins raisonnablement, les serveurs et serveuses ainsi que les barmans n’avaient pas le temps de chômer. À chaque nouveau client qui entraînent dans le bar, les employés attendaient qu’ils s’installent avant d’aller à leur table pour prendre leur commande. Et quand les trois hommes qui rejoignirent Emily fit leur entrée dans le bar, beaucoup de clientes s’étaient retournés sur leur passage subjugué par leur beauté on pouvait le dire. Même certains employés avaient buggués en les voyant, si seulement ils avaient pas été en service, ils auraient tenter sûrement leur chance. Bien sûr, Rubis qui est toujours sérieuse et à fond dans son travail n’avait rien vu car elle n’était pas du genre à regarder qui rentre ou non dans le bar, elle n’était pas si curieuse et était plutôt du genre à être concentré sur son travail (et toujours avec son magnifique sourire qui en faisait fondre plus d’un !).

C’est une collègue à Rubis qui vint s’occuper de la partie où se trouvait Emily, la fameuse collègue qui avait la manie de claquer les fesses de la jolie albinos à son grand désespoir, que la jolie brunette avait du sûrement apercevoir quelques fois en plus des rares fois où Rubis s’était un peu confié sur cette étrange sympathie de la part de sa collègue. La serveuse fit quelques tables où elle déposa des verres et pris de nouvelles commandes avant d’arriver enfin à la table de la jolie brunette avec ses drôles de mecs
  « Bonsoir mademoiselle et messieurs ! Souhaiteriez-vous quelques chose ? » demanda t-elle tout sourire en étant à leur table, attendant de savoir si ils souhaitaient commander quelque chose ou non, ne se doutant pas que la brunette l’avait en revanche dans le collimateur.

Em

Créature

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 7 lundi 25 novembre 2024, 07:58:05

Y’a des gens, comme ça, qui te tapent sur le système. Des gros cons, des parvenus, des emmerdeurs. Bah, moi, je crois que tout ce beau monde sont juste le résultat du fait qu’il n’y a pas assez de pétage de gueules dans l’air, et donc, quand je vois l’autre gros lourd tapoter les fesses de Rubis, qui n’a absolument rien demandé, pas même la gentillesse de porter une mini-jupe pour attiser le regard. Nan, c’était gratuit, et je suis peut-être un connard, mais j’ai quand même un peu de classe. Et loin de moi l’idée de jouer les chevaliers, hein ! C’est juste parce que j’aime bien le karma.

Donc, pendant que madame plus-blanche-que-neige s’occupe de ses clients, je quitte la table avec un clin d’œil pour les autres, avant de me faufiler dans la foule, disparaissant momentanément du champ visuel de tous ces bonnes gens. Un vieux truc de Nosferatus ; il suffit de simplement se rendre si imperceptible que l’œil humain refuse d’accepter notre présence, et leur cerveau nous ignore complètement. Je m’approche donc de ce charmant collègue, et je remarque qu’il va en direction de la toilette.

Yes.

Jackpot, salope.

Je le suis jusqu’aux toilettes, au fond de l’établissement, sans me faire repérer, puis, lorsqu’il ouvre la porte en grand pour y entrer, je passe devant lui, rapidement, et sans le toucher, et je fais un pas de côté pour me cacher sur la droite. Un moment d’après, il ferme la porte. Et je profite pour frapper.

Il ne m’entend pas approcher. Il ne sait probablement pas ce qui lui arrive, mais une fois qu’il est devant la cuvette, et avant qu’il n’ait le temps de tirer la chasse d’eau pour se débarrasser du souvenir du précédent passant, je le frappe aussi fort que possible derrière le genou, le forçant à terre, puis, d’un pied, je lui écrase la tête dans l’eau souillée. Pas longtemps. Juste assez pour qu’il ait bien le goût de merde à la gueule.

Et je me retourne vers la porte pour me tirer avant même qu’il reprenne ses esprits, j’ouvre et je fonce dans la foule pour me diriger vers le banc de toilette, non sans essuyer ma pompe sur le t-shirt d’un ivrogne couché par terre.

Je reprend ma place à côté de Michael et il me regarde avec un sourire. Son foutu sourire de con heureux. Et en plus, il est tellement beau, ce fils de pute. Une gueule d’ange. Ah, je la lui pèterais s’il n’était pas aussi doué avec cette bouche, ce p’tit con.

« Bonsoir, mademoiselle et mes--- »

« AHTAMÈRELAP--- WHAT ?! »

Cette pimbèche est apparue de nulle part ! De nulle part, je vous dis ! Et en plus, loin de se déterrer, elle continue sa question, en nous demandant ce qu’on veut commander. Si j’avais eu un cœur, je ne l’aurais plus ! Garanti !

« Euh… euh, ouais, euh… alors, pour le monsieur qui a clairement pas l’air d’un yakuza, ca va être un cosmo, pour le mec qui a une gueule à faire partie d’un groupe de mercenaires pakistanais, un grand verre d’eau, parce qu’il boit pas d’alcool, et pour l’autre débile heureux, ca va être… »

Je m’interromps, parce qu’il me regarde encore avec ce regard qui dit Vas-y, montre-moi que tu me connais ! et qu’il a l’air beaucoup trop content de cette éventualité.

« Pour l’autre débile heureux, tu lui apportes un daiquiri fraise-banane, et il va être content. De toute façon, il est toujours content. »

« Je suis toujours content, » acquiesce-t-il, comme pour cimenter son rôle de débile heureux du groupe.

Je me retiens de lui en coller une, et putain, j’en ai vraiment envie.

Putain de goules de mes deux.

Je regarde de nouveau Rubis et je m’efforce de lui sourire.

« Tu vas t’asseoir avec nous, hein ? C’est ma tournée, bébé ! »

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 8 mardi 26 novembre 2024, 18:39:07

Dans ce monde, il y a certaine personne qui ont la cote malgré elle et qui ont la fâcheuse tendance aussi à s’attirer toujours les lourdingues, avec pour des raisons totalement fortuites les ennuis qui vont avec évidemment. Et c’était malheureusement le cas de Rubis, qui avait toujours le chic pour attirer les regards à cause de son joli minois ou son beau sourire tendre mais surtout à cause de son bien joli corps il fallait l’avouer. Ce qui lui valait donc parfois (pour ne pas dire souvent) des remarques fort bien déplacés mais également des gestes de la part de certaines personnes, que ce soit de la part de clients un peu chiants (saouls ou non) que de la part de certains collègues même.

Et dans cette dernière catégorie, celle des collègues, la jolie albinos en avait deux bien particuliers qui avaient donc ce genre de comportement avec elle. Il y avait tout d’abord une jeune collègue serveuse qui semblait beaucoup apprécier la jeune femme aussi blanche qu’une fesses qui n’avait jamais vu le soleil de sa vie, et cette dernière semblait prendre un malin plaisir à lui claquer les fesses régulièrement. Mais comme c’était une femme, la gentille et naïve demoiselle qu’était Rubis se disait que ce n’était rien, que c’était sûrement de la simple et innocente plaisanterie tout simplement. Puis il y avait ensuite un autre collègue, un serveur également, qui était un peu lourdingue sur les bords et qui faisait beaucoup de sous-entendus tout comme il pouvait susurrer énormément de compliments à la jeune femme aux prunelles écarlates. Et bien entendu, lui aussi avait la vilaine manie de tapoter les fesses de sa gentille collègue, qui l’avait envoyer gentiment balader quelques fois en lui demandant d’arrêter. Mais cela semblait rentrer par une oreille et ressortir par l’autre car s’il arrêtait sur le moment, il recommençait le lendemain, ce qui avait tendance à agacer Rubis mais aussi à lui créer quelques inquiétudes car elle ne savait pas quoi faire pour qu’il cesse ses agissements, hormis lui en collait une peut être mais la demoiselle au grand cœur était bien trop douce pour cela évidemment.

Ce soir, comme bien d’autre, cela ne manqua pas évidement ! La mignonne serveuse à la chevelure de neige se fit claquer gentiment les fesses par sa charmante collègue serveuse, mais, elle se les fit tapoter également mais aussi palper par son autre collègue serveur en prime, collègue auquel Rubis jeta un regard gênée mais réprimandeur sur son geste, ce à quoi son charmant collègue lui répondit en souriant avant de lui lancer un clin d’œil et se sauver en pause ensuite en direction des toilettes.

Alors que la jolie albinos put reprendre du service tranquillement après que son collègue est prit la poudre d’escampette, elle ne s’attendait sûrement pas à la suite des événements qui allaient suivre et animer légèrement l’équipe. Quelques minutes plus tard on put entendre du raffut et des cris d’étonnement provenir des couloirs non loin des wc, où il semblait y avoir soudainement de l’agitation avec quelques personnes qui s’éloignaient des couloirs en se bouchant le nez. Bien entendu, cela intrigua pas mal de personnes situés non loin de là, clients comme employés, dont la charmante Rubis qui s’arrêta en plein travail comme d’autres collègues, parmi lesquels quelques uns décidèrent d’aller voir se qu’était tout cette agitation.

Et la surprise fut de taille pour ceux qui pouvaient admirer le spectacle, pouvant voir un serveur se tenir la tête légèrement blessé mais surtout recouvert de matière fécale, le tout en pestant à en casser les oreilles des gens alentours, sans parler de l’oxygène qu’il parfuma au passage. Alors que les collègues qui étaient partis voir ce qui se passait accompagnèrent donc ce serveur au vestiaire afin qu’il se change et se lave la face si on pouvait dire, la jolie albinos ouvrit de grands yeux en les clignant plusieurs fois, n’en croyant pas ceux-ci en reconnaissant son charmant collègue harceleur qui l’avait importuné un peu plus tôt. Elle se demandait bien comment il avait pu se faire ça ou qui lui avait fait ça plutôt, se demandant si c’était peut être pas le gars d’une donzelle qu’il aurait peut être « embêté » tout comme elle ?

Mais sa question restera sans réponse, tout comme son étonnement à cette drôle de scène qui allait se volatiliser en entendant la voix du manager qui rappela à l’ordre toute l’équipe, afin de retourner travailler en salle.

Et c’est ainsi que Sakura, la fameuse collègue de Rubis alias la claqueuse de fesses (dont elle avait également parler à Emily) arriva ensuite après ce petit spectacle à la table de la jolie brunette, afin de venir s’enquérir de sa commande. Étonnée sur le moment, la jeune serveuse haussa un sourcil en entendant Emily jurer et pester à la fois, ce ne qui l’arrêta pas dans sa salutation avant de finalement pouvoir noter la commande de la tablée de la demoiselle et de ses trois drôles monsieur a ses côtés. Puis à ce moment, avant que la serveuse ne les quitte, Rubis passa par-là et put apercevoir son amie lui sourire, lui rendant donc un magnifique sourire à son tour. Mais ensuite, la jolie albinos haussa un sourcil en écoutant la belle brune l’inviter à les rejoindre, remarquant donc les hommes présents à table avec son amie qui l’intriguait légèrement, se demandant bien qui pouvait-ils être, hypothésant que cela devait être des amis à Emily tout simplement.

Cela faisait un petit moment que Rubis travaillait et elle n’avait pas encore pris sa pause, pour ne pas dire ses pauses même, tellement elle était dans le feu de l’action on pouvait dire. Et la mignonnette profita donc de cette invitation pour prendre sa pause, lui permettant donc de s’asseoir aux côtés de son amie et boire un verre avec elle. C’est donc avec un petit hochement de tête accompagné d’un beau sourire que l’albinos accepta la proposition de sa belle amie.

« Ce sera avec plaisir Emily. » répondit-elle de sa douce voix fluette en souriant, prenant place près de la jolie brunette, avant de reporter son regard vers sa collègue serveuse « Est-ce que tu pourras m’apporter aussi un diabolo fraise s’il-te-plaît Sakura ? Merci. »

Pas d’alcool pendant le service, c’était assez logique cela étant dit. Même si la petite demoiselle à la chevelure de neige avait une certaine résistance à l’alcool, il était préférable de ne pas en boire tant qu’elle n’avait pas finie sa soirée de travail, afin d’éviter les remontrances de son patron puis surtout afin de rester sérieuse dans son job comme toujours.

Tandis que la serveuse partie ensuite pour aller récupérer les boissons au bar afin de leur rapporter à table, Rubis regarda Emily avec toujours son doux sourire avant de regarder discrètement et timidement les hommes à la table, hochant doucement la tête afin de les saluer « Bonsoir messieurs…  » d’une petite voix douce et un peu timide. Et alors qu’elle reporta ensuite son regard vers son amie qui passa ensuite aux présentations de ces messieurs, la jolie et naïve albinos qu’était Rubis n’avait encore aucune idée du plan qu’avait concocté sa merveilleuse amie rien que pour elle ce soir, ce qui allait sûrement bien la surprendre dans tous les sens du terme pour la soirée à venir. Mais en attendant de le découvrir et afin que la soirée commence si on peut dire, la demoiselle vint à son tour ensuite se présenter.

« Enchantée messieurs, je… Je… Je me nomme Rubis Starlings. Et… Je… Je suis une amie à Emily. Et comme vous avez dû le remarquer, je travaille donc ici. »

Et voilà une bonne chose de faite comme on dit ! Et une fois les présentations/salutations faites, leurs verres arriva tel un parfait timing bien orchestré, la serveuse venant les déposer à leur table avec des petites coupelles de chips, bretzels et pistaches à grignoter pour accompagner le tout.

« Mmmmh… ? » laissa échapper comme petit bruit la petite albinos, regardant les verres sur la table avant de retourner son regard vers sa belle amie « Tu… Tu n’as rien commandé Em chérie ? »

Et quand ses dernières paroles échappa des lèvres de Rubis, Sakura, la jeune serveuse qui les avait donc servis fronça légèrement des sourcils en serrant la mâchoire discrètement, fusillant presque du regard la belle brunette qui venait de recevoir un mignon petit surnom de la part de la jolie albinos. Même si la demoiselle debout avec son plateau faisait tout pour rester calme et souriante, il était plus que visible pour tout bon observateur qu’elle était jalouse de la proximité qui semblait avoir entre les deux jeunes femmes, peut-être même que cela n’avait pas échapper aux yeux de celle qui était fixé avec insistance, car elle semblait mystérieusement encore plus collée à sa chère et tendre amie inquiète pour elle tout d’un coup comme par magie, ou était-ce juste le fruit de l’imagination d’une collègue un peu trop jalouse ?

« Ho pardon ! C’est moi ! Je vous ai tellement surprise tout à l’heure que vous avez pensé à ses messieurs plutôt qu’à vous même ! Et comme une idiote, je n’ai pas pensé à vous demander ce que vous souhaitez boire, toutes mes excuses ! Alors, qu’est-ce que vous souhaiterez boire mademoiselle ? »

Le tout demandé avec un magnifique sourire en faisant disparaître sa jalousie en un rien de temps, Sakura venait donc s’enquérir de la commande d’Emily avant de filer à toute vitesse au bar récupérer sa boisson. Mais la peste jalouse comme un poux avait arrangé la boisson de la belle brune en crachant discrètement dedans, histoire de sûrement manifester sa jalousie, assez stupidement certes, mais ça avait visiblement besoin de sortir. Et comme une fleur, elle vint déposer la boisson oubliée sur la table devant la brunette, lui faisant un beau sourire avec un petit clin d’œil « amical » en lâchant un « Et bonne dégustation à vous ! N’hésitez pas à me faire signe si besoin. » avant de se sauver vers d’autres tables pour servir d’autres clients.

Puis quand ils furent enfin de nouveau seuls et entre-eux cinq, Rubis passa son regard des 3 hommes à table à son amie, souriant un peu timidement encore mais visiblement un peu plus à l’aise qu’au début, venant à lever son verre doucement afin proposer à tous le monde de trinquer. Et une fois cela fait, après quelques gorgées de son diabolo fraise, la petite demoiselle à la chevelure de neige osa timidement relancer la conversation à table.

« Et donc… Vous… Vous êtes également des amis à Emily ? Ou des connaissances ? Ou des collègues peut-être ? » demanda la demoiselle curieuse à leur sujet, avant de retourner son regard vers son amie qui n’avait pas encore touché son verre, la regardant en haussant un sourcil « Quelque chose ne va pas Em chérie ? » demanda Rubis inquiète, venant poser sa main sur l’épaule de la jolie brunette afin de savoir si tout allait bien, ne se doutant pas un instant que tout ça n’était pas une histoire de mauvaise boisson comme elle hypothèsait dans sa jolie petite caboche.
« Modifié: mercredi 27 novembre 2024, 00:15:27 par Rubis Starling »

Em

Créature

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 9 mercredi 27 novembre 2024, 02:28:44

Ah bah la voilà qui se ramène ! Bien ! J’ai failli aller la chercher moi-même, et je déteste lever mon cul de mon siège maintenant que j’y étais posé. Et en plus, elle accepte de prendre un verre.

Bieeeeen

Elle s’assoit à côté de moi et je l’entends alors commander sa boisson. Une boisson qui, faut le mentionné, était dépourvue d’alcool !

Moins bien.

Quel genre de barmaid ne prenait pas un verre avec ses copines ! C’est tout l’intérêt de bosser dans un bar, nom de nom ! Si je m’écoutais, ah, si je m’écoutais, je lui flanquerais une bonne claque derrière la tête ! C’est tout ce qu’elle mérite !

… Ahem. C’est bon. Je me calme. Je suis zen.

Elle salue nos nouveaux amis, et en alternance, ils se présentent.

Je vois déjà Seto sourire à Rubis en se présentant à elle dans sa langue natale ; le japonais, et en inclinant poliment la tête, comme s’il venait de se trouver en présence de la femme de son ancien boss. Michael, en bon américain, n’hésita pas un moment à lui tendre la main.

– Hey there, s’exclama-t-il avec son sourire débile, I’m Michael D’Angel ! But you can call me “my ang---"
– L’écoute pas, lui dis-je en passant une main autour de la hanche de ma keupine. Appelle-le Michael ou Mike.
– Whatever you say, love, répondit-il en haussant les épaules, visiblement capable de comprendre le japonais.

Et finalement, Achilles se présenta, avec son naturel charmeur de monsieur Grec qui sait qu’il est grec. Son japonais, brisé comme les miroirs dans ma maison de jeunesse, pouvait offenser les oreilles les plus tolérantes, donc il faisait comme beaucoup de gaijins et se contentait de la fermer, la plupart du temps.

D’un coup, Rubis me rappela que je n’avais rien commandé. Putain. Elle remarque pas grand-chose, l’étourdie, mais quand elle remarque, elle remarque les détails les plus chiants. Notamment parce que j’avais tellement pas envie d’avoir envie de vomir pour le reste de la soirée… mais allez, pour lui faire plaisir.

L’autre se ramène, et me demande ma commande.

– Allez, va pour un shot de vodka et gin fraise !

Au moins, ce serait plus facile à ne pas régurgiter.

Ni une ni deux, elle me ramène le breuvage, avec un sourire qui était beaucoup trop large à mon goût pour ne pas cacher quelque chose. Le genre que le Grinch fait quand il pense à son prochain plan pour me piquer le fric envoyé par mes abonnés OnlyFansTM… enfin, le sourire qu’il ferait si j’en avais. Le genre de sourire qui te laisse savoir que l’autre a merdé.

Oh la pute.

– Et donc… Vous… Vous êtes également des amis à Emily ? Ou des connaissances ? Ou des collègues peut-être ?
– Hein ? Oh, euh…

Putain, j’ai complètement oublié ce que j’avais prévu de donner comme explications pour leur présence.

Heureusement, je peux compter sur Seto pour me couvrir.

– Des amis, ce serait peut-être un peu prématuré, mais… disons des associés qui aiment passer du temps ensemble, dit Seto avec un grand sourire. Emily passe souvent par moi pour ses besoins, et en retour, il m’offre des opportunités.

Autrement dit, il me suce le sang pour rester fort et puissant et je le suce lui, en plus de récupérer un peu de sa coke au passage. Mais inutile de le préciser à Rubis ; j’crois pas que la drogue et le sexe ont beaucoup été dans ses occupations journalières depuis un bon bout. De fait, justement, je suis persuadé qu’elle avait besoin de se laisser aller dans les bras d’un bon étalon qui va lui faire oublier la queue ratatinée de son ex.

– Quelque chose ne va pas Emily chérie ?
– Hm ?

Je regarde Rubis, puis mon vert 40% vodka, 40% gin et 20% crachat de pétasse jalouse, puis je lui souris.

– Oh, c’est rien, je pensais à un truc.

J’attends juste que Sakura se retourne et, tout en gardant mon bras autour de Rubis, je prend le verre et j’avale le tout, tout en la fixant droit dans les yeux, avant de me tourner vers Rubis et je lui pose un bon gros smack sur la joue, puis un autre sur la commissure des lèvres, arrachant à Mike un grand « wooooh ! » d’enthousiasme, avant qu’Achilles ne lui enfonce sa bouteille dans la bouche pour le faire taire.

– Je me disais juste que t’es peut-être la seule de mes copines que j’ai pas embrassée à la française~

Je me dis que si mon instinct était bon, probablement que sa collègue devait avoir une lesbian panic devant ce que je venais de faire. Et bien fait pour elle ; on crache pas dans le verre des gens ! Encore moins d’un vampire ! Et je comptais bien faire usage de ce don pour plus tard. Il y a une raison pour lesquels les échanges de salive avec un de mes semblables, c’est pas recommandé ; en dehors du sang, il nous suffit d’un peu de fluide pour avoir la main mise sur quelqu’un, et je comptais bien m’assurer de lui faire passer l’envie de faire des saloperies aux breuvages des clients.

Peut-être qu’elle allait se retrouver sur internet avec des vidéos si embarrassantes, si honteuses qu’elle pourra plus jamais se trouver un emp—okay, non, on se calme, c’est pas proportionnel. J’vais juste réorganiser sa chimie personnelle pour qu’elle trouve le mec le plus moche du bar absolument irrésistible et je laisserai le destin faire ce qu’il a à faire.

- D’ailleurs, messieurs, vous saviez que Rubis, elle a pas eu un rencard depuis des mois ?

Bien sûr que non. Mais parce que c’étaient mes goules, et qu’elles avaient un devoir de réactivement comprendre ce que je voulais qu’ils fassent, Michael se tourna vers Rubis et la regarda droit dans les yeux, avec son sourire.

– Of course not ! Ain’t your type to talk about other people’s dirty laundry, even their underw—

Encore une fois, Michael se prit sa bouteille dans la gueule, et Seto reprit en corrigeant son partenaire.

– Ce que mon camarade ici présent essaie de dire de façon peu éloquente, c’est que cela me semble une bonne histoire autour d’un verre. Pourquoi vous abstenez-vous de sortir, mademoiselle? Vous m'avez l'air de quelqu'un qui laisse plus d'un homme - et même plus d'une femme - jeter un double regard dans votre direction. Je ne peux pas croire que c'est dû à un manque d'intérêt externe.

Putain, Seto, je te jure, si tu continues à faire ton taff aussi bien, tu risques de prendre cher. Continue, mon beau~
« Modifié: mercredi 27 novembre 2024, 02:53:39 par Serenos I Aeslingr »

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 10 jeudi 28 novembre 2024, 21:37:02

Impressionnée par la présentation des trois messieurs, Rubis les avait salué poliemment chacun d’un hochement de tête quand ils prirent tour à tour la parole tout en leur adressant un beau sourire, venant même à rire légèrement amusée par le côté très nature et séducteur de Michael qui n’avait pas manqué de se faire remarquer et de dénoter dans la belle brochette masculine qu’offrait Emily aux beaux yeux de son amie.

Mais malgré le dicton « femme qui rit à moitié dans votre lit », la jolie albinos n’était peut être pas forcément charmer par le séduisant rouquin (et ne terminera donc peut-être pas dans son lit ce soir), mais plus par l’un des beaux bruns à table. Mais est-ce que tout cela était juste une histoire de couleur de cheveux ? Absolument pas ! Avec la naïve demoiselle qu’était Rubis, on était plus sur des choses subtiles comme le regard, le sourire, l’intonation de voix, la façon de se comporter, etc. Et encore, vu le peu de gars qu’elle a fréquenté de son propre chef (nous éliminons donc les extras/clients que son patron lui imposait parfois), la demoiselle vous parlerait plus de ce petit truc en plus qu’elle a besoin, qui lui dit que c’est comme une « destinée d’une nuit » ou de partager un bout de chemin avec un « voyageur de passage  sur la route de son destin » en attendant le grand amour, celui avec un grand A qui fait rêver toutes les jeunes femmes douces et naïves comme elle.

M’enfin, revenons-en à nos moutons ! Donc, après les salutations et présentations de faite, le moment du trinquâge de verres arriva ensuite, permettant ainsi à la soirée de pouvoir enfin commencer et suivre le cours qu’elle devait prendre. Et c’est donc ainsi que la jolie albinos vint tout naturellement demander aux beaux hommes à la table de son amie qui ils étaient, désirant en savoir plus sur le lien qui les unissaient donc.

C’est comme cela que la demoiselle apprit qu’ils étaient plus comme des associés tout simplement, mais… Quelque chose l’avait fait tilter intérieurement dans la réponse du beau Seto : « il lui offre des opportunités ». Pourquoi « il », si le séduisant brun lui parlait bien d’Emily ? Ho, cela devait être sûrement une faute d'inattention, ça arrive souvent quand on parle vite ou autre. Puis ça pouvait être elle aussi qui avait peut être mal entendu avec le bruit environnant dans le bar à cause de la musique et le brouhaha des autres gens autour hein. Mais oui voyons, c’était sûrement un truc du genre et cela n’aller pas empêcher la mignonnette de continuer à poser des questions, curieuse d’en savoir plus sur les associés de sa belle amie.

« Ho je vois ! Vous êtes donc associés dans une affaire ou quelque chose comme ça  alors ? » demanda Rubis en haussant un sourcil curieuse, penchant doucement la tête en regardant Seto « Est-ce que vous êtes associés dans une start-up ou ce genre de société à la mode en ce moment ? Et dans quel secteur donc ? »

Enthousiasmé et curieuse d’en savoir plus autant au sujet des associés d’Emily que de l’affaire dans laquelle ils étaient liés, Rubis cligna plusieurs fois des yeux en se rendant compte de son enthousiasme qui pouvait être impolie, venant se pincer les lèvres doucement tout en touchant son cou timidement, riant gênée en regardant les trois hommes à table, fermant les yeux quelques instants.

« Je… Pardon si je suis trop indiscrète et curieuse, je… J'ai la vilaine manie d’être curieuse et de me laisser emporter, désolée. »

Et alors qu’elle rouvra les yeux doucement en les regardant tout en leur adressant un doux sourire, Rubis prit quelques gorgées de son verre, laissant donc tout le loisir aux messieurs de pouvoir répondre aux questions ou non de la demoiselle bien curieuse. Après cela, l’albinos reporta donc son regard vers la jolie brunette, voyant ainsi que son amie n’avait pas touché encore à son verre et venant donc s’enquérir de savoir si quelque chose n’allait pas.

Mais en entendant Emily lui dire que tout allait bien, la jeune femme à la chevelure de neige fut soulagée et lui adressa un beau sourire, regardant donc son amie boire son verre cul sec, venant à boire à son tour quelques gorgées de son diabolo fraise en la regardant. Et quand la belle brune vint déposer un bon baiser sur la joue de l’albinos, cette dernière ria doucement amusée en fermant l’œil de la joue embrassée. Mais le second baiser de son amie fit rougir comme une tomate la jolie albinos, la faisant cligner des yeux ensuite en entendant les paroles d’Emily qui fit rougir de plus belle la naïve demoiselle.

« Embrasser à la française ? Je… C’était ça le baiser que tu viens de me donner ? »

C’était une question naïve oui, mais elle laissait bien transparaître l’innocence de la jeune femme qui semblait ignorait qu’un baiser à la française, plus familièrement appeler « French kiss », n’était ni plus ni moins qu’un « roulage de pelle », mais dont elle ignorait les termes pour cela, ce qui pouvait paraître aussi mignon qu’étrange voir drôle pour certains en entendant les mots de la demoiselle.

Et pendant ce temps-là, quelque part un peu plus loin dans le bar, tandis que Sakura s’arrêta un instant pour « espionner » discrètement ce qui se passa à la table où Rubis s’était posée, elle attendait impatiemment le moment où Emily boira son cocktail arrangé. Et c’est avec satisfaction qu’elle souria ravie en admirant donc le spectacle, mais son sourire s’envola rapidement de son visage en voyant la suite de la scène, observant donc Emily embrassait Rubis par deux fois, ouvrant de grands yeux en voyant surtout le second baiser au coins des lèvres de sa collègue.

« Putain… Mais quelle salope ! »

Grommela-t-elle, jalouse et en panique aussi, fronçant les sourcils et la mâchoire serrée, ses poings resserrés au point qu’elle en fit exploser un verre « Aïe ! Putain de merde… Fais chier ! » pesta-t-elle en regardant sa main en sang, serrant les dents avant de se baisser pour ramasser les morceaux de verre qu’elle vint poser sur son plateau, avant de se relever en grognant contrariée. Et c’est en pétard que la serveuse repartie vers le comptoir du bar pour déposer son plateau avec ce qu’il y avait dessus, se sauvant ensuite en direction des vestiaires pour aller s’occuper de sa main, oubliant pour le moment la belle brune en compagnie de la jolie albinos.

Tandis que la jeune serveuse insolente et jalouse comme un poux vogua à ses nouvelles occupations, Rubis était toujours aussi rouge qu’une belle tomate, mais pour de nouvelles raisons en lien avec le fait qu’elle n’avait pas eu de rencards depuis des mois, que son amie vint donc exposer à ses charmants associées. Ceux-ci furent bien étonnés de cette annonce et c’est avec grand intérêt on pouvait dire, qu’ils vinrent donc s’enquérir de la raison à cela, grâce à la subtilité du séduisant Seto qui savait visiblement aussi bien manier les mots que son sourire.

« Je… C'est-à dire que… »

Commença timidement la jeune femme, venant se caresser doucement son cou par gène, détournant le regard quelques instants sur le côté, se pinçant même légèrement les lèvres sur le moment. Puis ensuite, elle but quelques gorgées de nouveau de son breuvage pétillant à la fraise, regardant toujours sur le côté avec les joues toujours aussi rouges.

« Je… Il est vrai que cela fait plusieurs mois que je ne suis pas sortie avec quelqu’un… Et… » reportant son regard vers Seto, Rubis poursuiva d’une petite voix timide « Vous avez raison Seto, je… Ce n’est pas vraiment les occasions pour cela qui ont manqué oui… C’est… » un petit sourire gênée sur ses jolies lèvres rosées, un regard gênée par avance de ce qu’elle allait dire « C’est moi qui fait que cela soit ainsi… Car… Je… C’est peut-être idiot mais… Pour moi, ce qui compte dans une relation, qu’elle soit d’un soir ou non, c’est… Ce petit quelque chose qui fait que… Que l’on a envie de passer du temps avec la personne, qu’on a envie de lui parler encore et encore puis se laisser tomber dans ses bras… »

Avoua la demoiselle toujours timide, les joues légèrement rosées encore mais moins que tout-à-l’heure, regardant Seto sans le quitter du regard pendant qu’elle parlait. Ensuite, elle laissa échapper un doux rire gênée d’entre ses lèvres, venant à fermer les yeux en caressant ses cheveux.

« Je suis bien consciente que cela peut sembler idiot et niais, mais… C’est… C’est ma vision des choses… C’est comme attendre le prince charmant… Je… Pour moi, même si c’est pour une nuit, il faut qu’il y ait cette petite étincelle, même si ce n’est que pour une nuit voyez-vous. »

À ses mots, la jeune femme aux prunelles écarlates rouvra doucement ses belles mirettes, reportant son regard sur Seto quelques instants, autant captivée par ses yeux que son sourire, avant de regarder Achilles et Michael, leur adressant à tous un beau sourire toujours un peu timide mais ne l’empêchant pas de poursuivre la conversation.

« Et vous alors ? À quand remonte votre dernier rencard alors ? » demanda Rubis en souriant avec légèreté, venant prendre quelques gorgées de son verre en les regardant, profitant du sujet pour rebondir dessus et reprendre du poil de la bête doucement, venant donner un petit coup de tête plein d’amour tel un chat à Emily, la regardant en coin « La question vaut aussi pour toi Emily chérie ! ~ »

Le tout dit en chantonnant presque en regardant la belle brune, un beau sourire taquin au visage tout en faisant un petit clin d’œil à Emily, avant que Rubis ne se redresse mais en restant toujours collée à son amie adorée, reportant son regard ensuite vers ses messieurs, attendant patiemment leurs réponses, s’ils acceptent d’y répondre, à son tour, ne se retrouvant pas toute seule à parler de ses amours et coups d’un soir donc.

Puis après ce petit moment fort amusant, une musique que la jolie albinos aimait beaucoup commença à être diffusée dans la salle, faisant doucement dodeliner sa jolie petite tête, indiquant clairement l’envie de danser de la demoiselle.

« Hooooo… » lacha-t-elle doucement en souriant, fermant les yeux quelques instants pour profiter des premières notes de la musique « J’aime beaucoup cette musique… » rouvrant doucement ses yeux, reportant son regard vers ses messieurs mais aussi son amie, ne laissant personne de côté, un beau sourire aux lèvres « Ça dit quelqu’un de… De venir danser avec moi ? »

Demanda-t-elle timidement, mais avec un sourire radieux alors que sa petite tête dodelinait toujours pendant qu’elle commençait à tapoter doucement du pied sur le sol, en rythme avec la musique, attendant sagement de voir qui viendra ou non danser avec elle, avant de se lever et d’aller donc se déhancher sur la piste pour danser.

————

La musique en question qui est diffusée :
https://youtu.be/p-Z3YrHJ1sU?si=PYYF3AQ8hiFGPNW-
« Modifié: jeudi 28 novembre 2024, 21:45:23 par Rubis Starling »

Em

Créature

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 11 vendredi 29 novembre 2024, 23:30:12

– Embrasser à la francaise ? Je… c’était ça le baiser que tu viens de me donner ?

– Hein ? Oh, non, ça, c’était juste une petite blague. Je garde ça pour plus tard.

Après, y’a des fois où je me demande si elle a pas été élevée sur une ferme perdue au milieu des alpes. Alors, j’dis pas, je manque de sens commun moi-même, mais il y avait quelque chose chez Rubis qui frôlait l’inculture infantile. J’veux dire, même les gamins savent ce que le french kiss est ! Et elle se pose la question.

Entretemps, j’entend au loin un ;  « Putain, mais quelle salope! »

Touché! En plein dans le mille ! Muahahaha ! Ca t’apprendra à cracher dans mon verre, tepu poilue ! Crains mon fiel et suce ma queue !

Heureusement, je garde ce genre d’exclamation pour moi-même… la plupart du temps. Il fallait conserver cette apparence de gentille copine juste un peu fofolle. Inutile que Rubis sache, du moins pour le moment, que je me plaisais à tourmenter ses collègues, aujourd’hui. Et de plus, la voir s’ouvrir les mains sur un verre ? Du bonbon pour mon cœur. Si j’en avais encore un.

Je ramène mon attention sur Rubis qui, non contente de confirmer ce que je me doutais déjà, jouais déjà carte sur table. Mais genre à déballer tout ce qu’elle pensait, le genre de trucs qu’au lycée et collège, sans la moindre hésitation, les gamins se seraient probablement payé sa tête. Et c’est avec force de volonté que j’en fis de même, alors que j’étais très très près de lui rappeler que ses standards lui nuisaient plus que ne lui bénéficiaient.

Elle nous rend la question, et je réfléchis.

– Hum… difficilement un rencard. Moi, j’préfère baiser un inconnu pur que d’risquer d’le voir s’pointer quand j’ai pas envie.

– Dans mon métier, les rencards sont souvent chose d’affaire, dit Seto en buvant une gorgée. Mais si on parle d’un rencard propre, je dirais… trois mois ? Quatre, peut-être ?

– I’ve been on date yeste—

– Michael ne sait pas la garder dans son pantalon, tout simplement.

– Hey ! I don’t understand japanese, but I can understand intent, you ass!

– Achilles, pour sa part… C’est un peu spécial.

Et j’ai un sourire en coin à cette déclaration, avant de rajouter ;

– Achilles, il participe.

Pour une raison qui m’échappe, je crois que j’ai jamais vu Achille prendre son pied tout seul. Toujours accompagné, que ce soit d’une deuxième dame, d’un deuxième mec, mais jamais seul en tête à tête. On pourrait trouver ça bizarre, mais c’est à croire qu’il préfère avoir l’occasion de se démarquer plutôt que de se dévouer. J’pourrais faire une blague sur le fait que le diable sort toujours en trio, mais ce serait un peu se payer inutilement sa tête.

Soudainement, elle déclare une envie de danser.

Bof, bah allez.

Seto se lève, suivit de Michael, et malgré mon manque d’enjouement, parce que putain je m’en fous de la danse, il m’entraine à leur suite alors que Seto prend la main de Rubis. Sale traître, il lui fait un gros sourire, en plus. Mes goules seraient-ils également du genre à tomber dans le panneau de la pauvre petite ingénue vulnérable ? Non, quand même pas !

Bon, allez, c’est pas important. Pour tous ses défauts, Michael savait au moins bouger son cul, et il savait faire qu’une dame se sente comme l’objet seule de son attention fragmentée, et alors que Seto entraine Rubis dans la danse, Michael passe ses bras autour de ma hanche et me tire près de lui, au point que j’ai le pif en plein dans son buste, là où sa cologne est le plus fort, et putain, ce connard sent bon. Si la jeunesse avait un parfum, c’était celui-là ; puissant, certes, mais pas envahissant, et peu dérangeant. Je vois son visage rempli d’anticipation, son regard rivé sur moi, et malgré le fait que cet idiot m’insupporte, je ne peux pas déloger mes yeux du sien.

Donc, je fais un effort.

Je lève mes bras et je les passe autour de son cou, et je danse. Au rythme de la musique, peut-être, mais surtout au rythme de ce corps chaud, vivant, qui se presse contre le mien. Et plus les musiques s’enchainent, plus son odeur devient présente. Sa nuque devient humide sous mes doigts, son visage se rapproche de plus en plus. Ses mains se glissent sous mon pull et je sens ses doigts jouer sur la peau de mon dos.

Sa bouche se pose contre la mienne.

Je l’aurais frappé, normalement, d’avoir osé. Je suis son domitor, il devrait pas se sentir aussi à l’aise de prendre l’initiative, mais à ce moment… j’sais pas. Peut-être que je le veux autant que lui. Et donc, j’ouvre ma bouche, et je laisse sa langue entrer. Et putain de sa mère, Michael sait embrasser. Sa bouche est chaude, sa langue, brûlante, son corps, bouillant, et le mien.

Du coin de l’œil, j’aperçois Seto qui fait virevolter Rubis et qui se trouve maintenant dans son dos, les bras autour de son abdomen, et je sais qu’elle est toute rouge, mais je suis confiant qu’elle ne se trouve pas de raison de se défaire ; après tout, Seto était probablement le plus charmant des trois goules.

D’un coup, je me défais de Michael, probablement à sa grande déception, puis je fais un piqué direct pour Rubis, et je la prends par la main avant de l’attirer contre moi et d’enrouler mes bras tout fins autour de sa nuque, et de danser avec, et soyons honnêtes ; « contre », elle, l’arrachant aux avances de Seto, comme en mode « secours », mais sachant que ce n’était que pour lui faire parti remise.

– Tu voulais savoir ce qu’était un baiser à la française, Rubis ?


Et je n’ai pas besoin de me tourner ; avec la salive de sa collègue en moi, je sens l’animosité de celle-ci grimper en flèche ; elle nous regarde, et elle nous regarde avec le visage vers de jalousie, et des larmes d’envie.

Et je m’approche de Rubis, tout en la faisant reculer jusqu’à une poutre de soutien, contre laquelle il serait impossible pour elle de s’échapper, et tout en gardant le contact visuel, je viens saisir ses lèvres et je l’embrasse, langoureusement, en pressant mon buste au sien, bassin à bassin.

Après quelques bonnes, longues, langoureuses secondes, je brise le baiser.

« Alors ? Dis-moi que je n’embrasse pas mieux que tes ex-petits copains. Je te défie !

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 12 lundi 02 décembre 2024, 17:40:34

Rubis cligna des yeux plusieurs fois à la réponse d’Emily, se demandant bien ce que pouvait être ce fameux baiser français. Elle était sure d’en avoir déjà entendu parler mais impossible de se souvenir où ça, ce qui n’allait pas l’aider à savoir ce qu’était ce mystérieux baiser.

Est-ce que c’était comme le fameux baiser à la Russe se demandait la naïve albinos ? Peut-être bien. Mais alors qu’elle se demandait ce que pouvait être cet étrange baiser qui l’intriguait tant, Rubis put entendre son amie lui répondre qu’elle gardait ça pour plus tard, se disant donc qu’elle lui montrait sûrement plus tard dans la soirée ce que c’était, ce qui attiser encore plus sa curiosité et lui donnait même grande hâte de le savoir. Ha si elle savait… Quand elle le découvrira, on pourra être sûre qu’elle sera bien surprise la belle demoiselle !

Et alors que la soirée suivit doucement son train, Rubis se vue « obliger » d’expliquer la raison du pourquoi du comment qu’elle n’avait pas eut de rencards depuis des mois. C’est ainsi qu’elle se retrouva donc dans sa grande naïveté et sincérité à présenter les sentiments qui l’animaient pour aller jusqu’à cette étape dans une rencontre, qui se devait donc d’être magique tout comme celle avec le fameux prince charmant.

Ce fut donc tout naturellement, en toute curiosité et désireuse d’en savoir plus sur son amie et ses invités, que la mignonne albinos retourna la questionnette. Écoutant avec la plus grande attention chacun d’entre-eux lui répondre, hochant la tête à chaque réponse pour signifier qu’elle écoutait bien, Rubis ne put s’empêcher de retenir un léger rire quand vint le tour de Michael en le voyant gentiment se « chamailler » avec Emily, l’amusant fortement car elle trouvait cela mignon. Mais quand vint le tour d’Achilles, la réponse donnée  l’intrigua, et ce fut encore plus quand sa belle amie vint y ajouter une couche.

« Il… Participe ? »

Les yeux clignotants d’étonnement, la jolie demoiselle regarda discrètement interrogative les trois hommes à table ainsi que la jolie brunette, interloquée car elle ne comprenait pas ce que ça voulait dire exactement cette histoire de participation, naïve comme elle était. Et après cet instant sympathique où chacun parla de son dernier rencard, laissant le loisir à ses messieurs et la brunette d’éclairer ou non les lanternes de l’albinos, à supposer qu’ils aient entendus son interrogation, la jolie Rubis déclara ensuite avoir envie de danser en entendant une musique diffusée en salle, avant de finir par se lever après avoir timidement lancer une invitations à la tablée.

Et c’est avec grande joie que la demoiselle fut accompagnée par la majorité de la table sur la piste, ayant même la chance d’avoir pour cavalier le beau Seto qui lui prit la main en lui adressant un beau sourire, sourire auquel elle répondit timidement mais ravie en le regardant dans les yeux. Puis l’heure de la danse arriva, la piste de danse faiblement éclairé de lumières colorés, alternant les coloris au rythme de la musique pour donner le tempo aux danseurs, venant conférer une atmosphère intimiste mais dynamique à la salle.

Alors qu’ils étaient tous les quatre sur la piste, Emily dansant déjà avec Michael, Rubis prit timidement l’autre main que Seto lui tendit avec une inclinaison de tête subtile presque solennelle, toujours un beau sourire au visage qui ne laissait pas indifférente la belle demoiselle. Puis ils commencèrent enfin à danser, leurs corps collés doucement l’un contre l’autre, Seto effectuant chaque mouvement avec une précision mesurée, ses gestes empreints d’une retenue séductrice, alors que Rubis se laissa guider timidement, un sourire discret éclairant son visage ravie, tandis qu’elle rougit et baisse les yeux par moment pour dissimuler sa gêne avant de relever son regard pétillant vers lui. Malgré sa timidité et gêne bien visibles, la jolie albinos n’avait fait aucun faux pas ni commis d’écrasage de pieds par mégarde. Il était évident qu’elle était habituée à danser et savait donc danser malgré son petit caractère de demoiselle ingénue. 

La musique continuait à se jouer dans la salle, faisant défiler plusieurs sons différents au fil des minutes qui passaient. Les deux couples de danseurs continuant chacun à suivre le rythme, entraînés par chaque mélodie arrivant à leurs oreilles qui faisait bouger leurs corps sur la piste, faisant monter ainsi petit à petit la chaleur que pouvait créer ce type de proximité dans la danse. 

Rubis n’échappait pas à la règle, pouvant ressentir le chaud provoqué par la danse, autant par l’effort que la proximité entre son corps et celui de Seto, finissant par se retrouver dos à lui après quelques petits tours sur elle-même. Elle pouvait ressentir malgré le costume du séduisant brun les détails de son torse musclé dans son dos, la chaleur que produisait ce corps contre le sien et son doux parfum venir lui chatouiller agréablement les narines. Et tout cela fit emballer le cœur de la mignonne demoiselle à toute allure, finissant par avoir le visage tout rouge comme une belle tomate. Mais malgré cela, la demoiselle ne cherchait pas à se défaire de cette étreinte, trouvant cela autant plaisant qu’agréable et voulant même continuer à rester ainsi encore quelques instants avant de reprendre leur danse. 

Ainsi positionné, la jolie albinos put voir sa belle amie dansait avec Michael, pouvant admirer leur danse très sensuelle ainsi que les mains du rouquin qui se baladaient sous le pull de la brunette, la faisant rougir un peu plus d’avoir vu cela même. Puis la suite se passa très rapidement, voyant Emily se défaire de l’étreinte du mignon roux avant de filer droit vers elle, l’attirant contre elle en se saisissant d’une de ses mains et la serrer bien fort contre elle avant d’entamer une danse ensemble. Cela fit sourire timidement Rubis qui finit même par rire avec douceur, se laissant totalement prendre au jeu avec son amie en venant poser ses mains autour de ses hanches alors qu’elle l’enlaçait, bougeant son corps contre celui de son amie en dansant presque comme dans une salsa avec elle. 

Et tandis que les deux amies dansaient ensemble sur la piste en étant observé par quelques personnes alentours, il y en avait une en particulier au loin depuis non loin du bar qui épiait la scène en ayant la mâchoire crispée, les poings serrés et les sourcils froncés de contrariété, verte de jalousie même. Pendant que Sakura regardait leur danse au loin tout en fusillant toujours la belle brunette du regard, Rubis put entendre son amie lui parler de nouveau du fameux baiser à la française dont elles parlaient un peu plus tôt dans la soirée, la faisant hausser doucement d’un sourcil avant de hocher la tête à la positive tout en se laissant guider par son amie qui la fit reculer dans leur danse. 

« Oui Emily, je suis assez curieuse… Est-ce que c’est comme le baiser à la Russe ? Ou c’est différent ? »

Osa enfin demander timidement l’albinos à son amie en lui présentant de vive voix les interrogations qu’elle avait à ce sujet un peu plus tôt, continuant à danser en reculant avec Emily, avant de venir butter contre une poutre en arrière, se faisant donc bien plaquer contre celle-ci. La jolie demoiselle esquissa un petit sourire timide mais doux à la brunette en la regardant dans les yeux, avant d’ouvrir en grand ses mirettes écarlates en sentant Emily attrapait ses lèvres et commençait à l’embrasser langoureusement, sentant sa langue venir chercher la sienne dans ce baiser à la française.

D’abord surprise du geste et de ce baiser, Rubis malgré le rouge qui avait prit en otage son visage, se laissa aller en fermant les yeux quelques secondes, trouvant ce langoureux baiser agréable à en avoir même une légère chaire de poule. Pendant quelques instants, la demoiselle en oublia que c’était son amie qui l’embrassait même, que c’était donc une FILLE qui était entrain de lui rouler un patin d’enfer, alors qu’elle, Rubis, n’avait jamais été attiré par le même sexe mais plutôt par l’opposé, et ce malgré son peu de rencards de son chef avec la gent masculine. 

Et quand Emily mit fin au baiser, Rubis rouvra doucement les yeux, le visage toujours aussi rouge et le regard troublée d’avoir embrassé son amie, commençant à se rendre compte de la situation et réalité. Puis quand la belle brune reprit la parole en la mettant au défi de lui dire qu’elle n’embrassait pas mieux que ses ex-petits copains, la jolie albinos devint encore plus rouge en se pinçant les lèvres, baissant légèrement la tête en se mordant même légèrement la lèvre en regardant les jolies yeux bleus clairs de son amie. 
 
« Je… Je… » commença-t-elle une petite voix timide et gênée à la fois alors qu’elle relâcha ses lèvres d’entre ses dents, toussant légèrement avant de reprendre « Je dois admettre que… Aucuns des hommes avec qui je suis sortie ne m’a embrassé comme ça… Pas même mon ancien fiancé d’ailleurs… » avoua-t-elle timidement, venant à détourner le regard quelques secondes en regardant sur le côté, son visage rougissant encore plus « Je… J’ai trouvé cela extrêmement agréable… J’ai beaucoup aimé même… Même plus quand c’est un homme qui le fait… Est-ce… Est-ce que ça veut dire que j’aimerais aussi les femmes en fait ? » reportant son regard sur Emily, le visage complétement rouge pivoine et un regard des plus gênée et troublée à la recherche d’une réponse auprès de son amie. 

Et pendant que les deux amies étaient en plein tête-à-tête, à discutailler de ce baiser qui n’avait pas laissé indifférente la jolie albinos qui était perdue dans son orientation tout d’un coup, Sakura n’avait pas raté une miette du spectacle. Elle était plantée là-devant le bar, debout, tremblante de rage et colère alors que des larmes coulaient sur ses joues, autant de jalousie que d’énervement. La jeune serveuse avait tellement serré ses poings qu’elle en avait rouverts sa blessure fait un peu plus tôt dans la soirée en brisant un verre, mais elle ne sentait rien tellement elle était hors d’elle.

« La garce… La pute… La salope… Comment elle a osé me la voler… »

Tandis qu’elle marmonnait dans sa barbe, un de ses collègues s’approcha d’elle, n’ayant pas fait attention à la scène qui venait de se jouer à cause du boulot, venant s’enquérir de savoir si tout allait bien car il voyait que la jeune serveuse semblait étrange. Mais la seule chose qu’il récolta en s’inquiétant pour cette jalouse sur pattes, ce fut qu’elle le repoussa violemment « Va te faire foutre toi ! Fous-moi la paix ! » en manquant de le faire tomber en arrière. Voyant cela, le collègue en question ainsi que d’autres qui passaient par là la regardaient avec de gros yeux, désapprouvant son langage et son comportement, l’invitant même à se calmer pour les plus calmes et doux d’entre-eux qui eut droit au même traitement « Foutez-moi la paix putain de merde ! » hurla Sakura, avant de se sauver en direction de la porte de sortie pour aller en pause surement, pestant sur son passage en ne manquant pas de bousculer quelques clients et collègues au passage. 

Ce léger grabuge ne perturba pas ce qui se passait sur la piste de danse, les gens continuant à se déchainer au rythme de la musique sans avoir entendu ni vu le spectacle qui se passait au bar ou contre la poutre, du moindre pour une grande majorité des personnes présentes sur la piste. Quant à la petite discussion intime entre copines, après que celle-ci fut terminée, Rubis ria un peu gênée avant d’esquisser un beau sourire en regardant timidement Emily, venant à frotter son nez contre celui de son amie comme un petit animal tout en fermant les yeux quelques instants en faisant cela, avant de demander d’une voix douce mais plus timide.

« Est-ce que l’on retourne danser ? Ou préfères-tu retourner à table ? Peut-être que ce pauvre Achilles s’ennuit tout seul ? »

Em

Créature

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 13 lundi 02 décembre 2024, 21:27:07

Aurais-je embrassé Rubis en sachant parfaitement que sa petite collègue nous observait comme l’obsédée qu’elle était et pour porter un gros coup à ses petites illusions et lui démontrer c’était qui le patron ? Possiblement. Je suis pas nécessairement une personne violente dans la vie, mais s’il y a bien une chose que je fais correctement, c’est que je peux faire amèrement regretter les gens qui me manquent de respect. De fait, normalement, je l’aurais ignorée, et ses passions silencieuses auraient pu poursuivre sans que je pense même à m’en mêler, mais quand on déclarait les hostilités, il ne fallait pas se surprendre que l’offensé, à son tour, prenne l’offensive, et dans ce cas, l’offensé, c’était moi, et que oui que j’allais contre-attaquer.

À travers la salive de Sakura, je peux goûter son amertume et sa colère ; comme une petite voix dans ma tête qui me murmure les pires paroles qu’elle pensait ou qu’elle disait, voir même pensait dire. Je sentais ses vagues de colère, la douleur qu’elle s’inflige à elle-même, et surtout ses éclats envers ses collègues, rapidement suivi par un sentiment d’envie qui serait rapidement, et je le savais d’expérience, serait remplacé par un sentiment de honte lorsque ses sentiments cesseraient de brûler aussi fort ; parce qu’elle se rendrait compte qu’elle n’a aucune raison de croire que Rubis pourrait être intéressée par elle.

Et par celle de Rubis, que j’ai cueilli à l’instant bien directement et que j’ai dégluti entre deux ballets de langue digne de Pyotr Ilyich Tchaikovsky et de son casse-co—euh, Casse-Noisettes, je ressens son émoi, sa surprise et, soyons honnêtes, car on parle de mes baisers, probablement un peu échauffée dans la région prénatale.

Elle me demande alors si cela veut dire qu’elle était attirée par les femmes, et bien que je me serais fait un plaisir de lui briser sa fantasie, ce n’était pas nécessaire, et je ne voulais pas non plus encourager l’idée que de simples baisers, aussi agréables fut-ils, suffisaient à confirmer l’orientation sexuelle d’une personne. J’suis peut-être un connard de l’avant-guerre, mais j’suis quand même très branché, moi ! J’écoute ce que me disent mes psys, entre deux fellations.

– Ca veut dire que dalle, Ru’, que j’lui dis en lui faisant un autre baiser du bout des lèvres sur les siennes. Ca veut juste dire que je sais m’servir de ma langue. Allez, viens là, ma belle, et profite un peu.

Et je reviens à l’assaut, ignorant un peu ses questions qui, je dois l’admettre, ne m’intéressent pas en ce moment. Je prends sa bouche en otage, et je me presse à elle, l’embrassant de plus en plus lascivement, ignorant sciemment une audience, qui, de toute façon, était bien plus préoccupée par son propre plaisir à sauter et à chanter à tue-tête qu’à ce que deux filles se faisaient dans l’ombre. Ce qui m’Intéresse, c’est de savoir jusqu’où je pouvais pousser la chose avant qu’elle ne soit inconfortable. Je devine sa curiosité, cette excitation d’avoir peut-être découvert quelque chose de nouveau à son propre sujet.

Cet échange de langue et de salive, je le fais durer autant que possible, parce que je sais que je peux me le permettre. Si elle proteste, je prend de nouveau sa bouche en otage ; je n’ai pas besoin d’entendre ses accès de confusion et d’embarras, et si je ne la moleste pas là, maintenant, c’est bien parce que je suis conscient que, malgré tout, cela restait son lieu de travail, et donc pas l’endroit le plus adapté à ce que je comptais lui faire prendre.

Elle semblait avoir un certain intérêt pour Seto, et donc, Michael et Achilles se font rapidement violence, prétextant avoir des urgences de travail pour le second, et un rencart à aller honorer pour le premier. Seto, je le sais, n’ira pas loin. Même qu’une fois que j’arrête de foutre ma langue dans la glotte de cette pauvre Rubis, il finit par s’approcher et, alors que je l’agrippe par la ceinture, je pose un baiser sur sa joue barbue.

– Tu vas bien aller nous chercher des verres, hein, Seto ?

– Assurément, Emily.

– ‘kay. On va t’attendre sur la terrasse, alors ~ Rubis a l’air d’avoir besoin de prendre de l’air. Ah, et dit au propriétaire que je vais le priver de son employée pour la soirée.

Pas que Rubis en sache quoi que ce soit, mais comme Seto, le propriétaire était une de ces personnes qui avaient fait l’erreur de ne pas vérifier ce que j’avais glissé dans leur verre et qui, après s’être gorgé de quelques gouttes de sang, ne pouvait guère m’opposer quoi que ce soit que je ne désirai.

Je pose un autre baiser sur la joue de mon Seto, puis je prend la main de Rubis et je l’emmene à l’étage, puis vers la terrasse/balcon qui donnait sur la rue. Il n’y avait personne dehors à cette heure, sauf peut-être deux jeunes qui se roulaient discrètement des galoches dans un coin, et donc qui ne ferait guère attention à ce qu’on se disait.

Donc, je pousse Rubis jusqu’à la rambarde large, et je me poste à côté d’elle.

– T’as jamais embrassé un ex ? Ma pauvre ! T’as quoi, maintenant ? 23 ? Non… 24 ans ? Si tu continues, tu vas me dire que t’as jamais baisé !

Et je pointe ses seins du regard avec un petit geste du menton.

– Me dis pas que personne n’a fait danser les jumelles auparavant, quoi ! Allez, sois honnête ; t’es pas passée à côté de ça ! Non parce que sinon, je ramène Seto et on va chez toi pour corriger le coup !

Alors, je dis pas que le cul, c’est forcément nécessaire. Cependant, Rubis, elle est pas asexuelle, que je sache ! Ni asexuée ! Donc il n’y a pas de raison pour laquelle elle n’a pas fait des saloperies ! Surtout qu’avec sa petite mine, c’est sûr qu’il y a au moins un de ses petits comparses du lycée qui a dû essayé de lui mettre la main au cul avec une stratégie plus élaborée que… ben… lui mettre la main au cul.

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Quand la musique est bonne [PV Em]

Réponse 14 mercredi 04 décembre 2024, 18:13:55

Rubis écouta attentivement Emily qui lui répondit et la rassura sur le fait que si elle trouvait cela agréable de l’embrasser, c’était pas qu’elle aimait les donzelles mais qu’elle avait juste affaire à une personne qui savait très bien se servir de sa langue. Un peu soulagée mais quand même un peu intimidée de la situation, la demoiselle haussa un sourcil en entendant son amie l’inviter à revenir l’embrasser, venant donc la chercher pour reprendre leur danse buccale, faisant rougir l’albinos qui n’eut point le temps de répliquer et se fit embrasser à la vitesse de la lumière.

Plusieurs baisers langoureux fut échangés durant plusieurs minutes. La demoiselle à la chevelure de neige se laissa aller à cela, frissonnant même sous les baisers que lui prodiguait Emily, venant à en avoir même chaud par moment autant à cause d’eux que du corps bien blottie et collé contre elle de son amie.

Mais cela la rendait aussi un peu confuse sur la chose, se rappelant par moment que c’était son amie qui était en train de l’embrasser là quand même ! Rubis tenta parfois d’essayer de dire quelque chose dans ces moments-là afin de protester gentiment, mais, elle se faisait taire par la bouche d’Emily sous ses délicieux assauts buccaux, la poussant de nouveau à se laisser aller malgré elle sous chacun des baisers qu’elle lui offrait et qui lui plaisait malgré tout.

Puis quand la séance bisous-bisous fut finie, la soirée poursuivit son cours de nouveau, avec quelques invités faussant compagnie à la jolie albinos et la belle brune. En effet, Michael et Achilles vinrent informer les demoiselles qu’ils se devaient de partir, les saluant avant de disparaître dans la foule de gens sur la piste de danse. Quant à Seto, il resta avec elles, se faisant alpaguer par Emily qui lui baisa la joue avant de lui demander d’aller leur chercher un verre et de les rejoindre ensuite sur la terrasse à l’étage. Mais la dernière phrase de la brunette surprena Rubis, l’entendant rajouter à ses demandes d’aller prévenir son patron comme quoi elle se ferait kidnapper pour le reste de la soirée, faisant cligner des yeux d’étonnements la demoiselle qui se disait que son patron risquait de ne pas apprécier la chose mais qu’il ne protestera surement pas, lui offrant ainsi une belle opportunité pour mieux se venger sur l’albinos plus tard et lui faire « accepter » une de ses demandes d’extra avec des clients.

Intérieurement la belle demoiselle en détresse soupira rien que d’y penser. Puis elle relativisa ensuite, se disant que de toute façon tant qu’elle bosserait ici, elle n’aura pas le choix d’accepter parfois ses demandes avec son chantage infâme quand elle lui refuse trop de fois celles-ci justement, sinon elle se retrouvera sans boulot et avec une belle publicité qu’elle ne pouvait pas se permettre pour le moment tant qu’elle n’avait pas de solutions, à supposer qu’il y en ait une un jour.

Mais Rubis chassa tout cela de sa petite caboche, voulant rester joyeuse pour le restant de la soirée. Elle décida donc de mettre ses soucis de côté pour profiter de la soirée qui s’annonçait avec son amie et son associé, avant de se laisser traîner par la main d’Emily en la suivant à l’étage pour se poser ensuite sur la terrasse avec balcon, avec vue sur la rue et deux petits jeunes gens en plein bécotage, faisant rougir Rubis qui détourna le regard ailleurs, un peu gênée de les avoir vue avant de reporter son regard vers Emily quand elle se mit à parler, faisant rougir de plus belle la demoiselle par ses propos.

« Je… J’ai 24 ans oui… Et je… Si si, je… J’ai déjà embrassé, on… On m’a déjà embrassé aussi hein, ce… C’est juste que j’ignorais que les baisers langoureux s’appelaient « baiser à la française » en fait… Et puis jamais personne ne m'avait embrassé comme toi… Ça… Ça m’a surprise… » bafouilla-t-elle toute rouge en se frottant la nuque devenant encore plus gênée, en détournant le regard vers le sol « Et si, je… Si ! J’ai déjà fait l’amour, on m’a déjà… Enfin, tu vois quoi ! Je… Je suis pas si naïve que ça Emily… »

Ajouta-t-elle d’une toute petite voix fluette toute timide en se pinçant les lèvres, relevant doucement son regard vers sa belle amie, les joues encore plus rouge qu’un magnifique coquelicot, continuant toujours à caresser son cou en douceur comme elle le faisait à chaque fois qu’elle était gênée, avant de poser son regard vers ses voluptueux seins en repensant aux mots de la petite brunette.

« Je… Heu… On appelle la poitrine « des jumelles » ? » des yeux clignotants et interrogateurs sur sa poitrine généreuse, redressant lentement son regard vers Emily « Et… Qu’est-ce que tu entends par danse ? Tu veux dire… Heu… Lorsqu’ils bougent quand je fais l’amour ? Ou… Tu parles quand… Heu… Quand… Tu sais, quand… Quand on fait une fe-fe-fe-felation parfois et que… Heu… Le… Heu… Le pé-pénis on le met entre les deux seins ? »

La jolie albinos avait à présent le visage entièrement rouge comme si elle venait de passer dans un four, ne cessant un instant de caresser sa nuque en regardant son amie tout en attendant patiemment sa réponse, espérant ne pas paraître trop neuneu ou idiote à ses yeux à cause de ce qu’elle était : une demoiselle douce et naïve, un peu trop innocente et rêveuse, qui en plus parlait avec un certain langage qu’on avait parfois l’impression qu’elle était un peu vieux jeu ou qu'elle n'était pas des petits gens si on peut dire. Peut-être que c’était aussi un héritage de sa passion pour les livres et de son métier à la librairie ou aussi car ses deux parents étaient des scientifiques, donc ils devaient avoir un certain langage à la maison, allez savoir. Dans tous les cas, ça lui donnait vraiment des allures d'extraterrestre à ne pas s’exprimer comme les jeunes gens de son âge et à être si ingénue, mais ça faisait sûrement partie de son charme aussi non ?

Le temps que les deux copines discutent ensemble et que Rubis améliore son phrasé sur sa culture sexuelle auprès d’Emily, Seto revint enfin près des demoiselles en leur apportant chacune un verre. L’albinos se saisissa avec délicatesse du verre que lui tendit le séduisant brun, lui adressant un beau sourire au passage pour le remercier tout en inclinant doucement sa tête, reportant ensuite son regard vers la belle brune en lui souriant à elle aussi. Puis la demoiselle leva timidement son verre pour les inviter tous deux à trinquer, mais ils furent interrompus par des bruits dans la rue. Les petits jeunes qui se bécotaient un peu plus tôt avaient décidé de passer à l’étape supérieure, commençant à se caresser puis à faire leur petite affaire tranquille sans se douter un instant qu’ils étaient peut être observer.

« Heu… Je… Je pense que… Qu’il serait peut-être judicieux de… Rentrer à l’intérieur et envisager d’y poursuivre la soirée ou d’aller ailleurs alors… Non ?  »

Chuchota Rubis en regardant ses deux compagnons de soirée, détournant le regard de la ruelle vers le toit du bar, posant ses lèvres contre son verre sans le boire, avant de regarder timidement Seto et Emily en attendant leur réponse, alors qu’un autre genre musical était entrain de se jouer dans la rue en leur parvenant un peu plus aux oreilles.


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