Pendant le trajet, cet homme se présenta sous le nom de Dorian Garan, politesse oblige je lui confia aussi mon identité. Mais voilà, maintenant se poser un autre problème, celui de mon appartement. Réfléchissons, il me suffira d'aller travailler en temps pleins et de rater quelques cours que je rattraperais le soir chez moi, enfin le " chez moi " est un grand termes désormais. Bha, j'ai vécu un temps dans la forêt ce n'est pas à nouveau quelques semaines ou mois qui va changer quelque chose. Mais pour le moment, il fallait que je me change, par chance, je retrouvais un ensemble dans un coin qui se situé en dessous d'un léger manteau noir, parfait pour se protéger de la pluie, sans doute ces vêtements étaient ils passaient inaperçus aux yeux de mes huissiers, je ne me posa pas plus de questions, pris garde de l'inspecter au cas où, ne trouvant rien d'anormal et les enfila, laissant les habits souillés par la nourriture chinoise. Je m'en occuperai plus tard.
Remontant la capuche sur la tête afin de se protéger du torrent de pluie, je me dirigeais vers la sortie, papier en mains, je devais avoir une explication avec mon banquier et au plus vite ! Je descendis les marches deux par deux, arrivant rapidement en bas, Dorian était là, le moteur de la voiture en route, je haussais un sourcil perpexple, que faisais-il encore ici ? Une odeur familière et douce m'arriva aux narines, celle de sucreries, s'il croit m'avoir avec une friandise, il se trompe et de plus commencer à en manger m'ouvrira l'appétit, et sachant que je n'ai rien...Je restais sur le pas de la porte et lui demanda d'un ton interrogateur :
"Que faites vous encore ici ? Je pensais que vous seriez parti après m'avoir m'avoir déposé, de plus, le moteur de votre voiture est en route, cela me fait penser que vous saviez que j'allais redescendre, ma question est...comment ? "
Ma voix resta neutre, j'attendais sa réponse, tout cela me paraissais étrange, mes yeux le fixèrent, juste en cas de précaution, mes membres postérieurs étaient déjà prêts à s'enfuir en courant si besoin est. Bien sûr rien dans mon comportement extérieur ne le montrais, paraissant calme tandis qu'au fond de moi, mon coeur s'était déjà préparé à faire pulser du sang dans les veines à toute allure. Un mauvais présentiment m'avait pris d'un coup, si Dorian pourrait voir à travers les vêtements, ma queue lui serait apparue rabattue, signe de peur.