Les deux créatures de charme étaient bien différentes l’une de l’autre. Nous avions la plus petite des deux, qui était clairement la plus joueuse, a priori, puisqu’elle était là, entre les deux géants, à se complaire dans les énormes mains qui passaient sur son corps. Elle n’était nullement intimidée et semblait se complaire à la situation… l’autre était plus distante, elle servait les boissons et se montrait plus réservée. Chacune avait ses charmes et cette deuxième, Nea donc, était plus grande, plus plantureuse. Elle avait le sein lourd, volumineux pour sa morphologie. Autant vous dire que cela plaisait particulièrement à Soliès.
« Enchanté mes chéries… »
C’était June, donc, qui avait pris le pas sur les deux. Chose amusante, il aurait parié sur l’inverse… mais bon, ce n’était pas très important. Les deux jeunes femmes s’assirent alors, June entre Brontès et Steropès, et Nea à côté de Soliès.
« Tout le monde est servie ? Vous aussi les filles ? »
Soliès attendit que les deux nyora soient servies avant de lever son verre.
« A la victoire ! Et à la prochaine belle bataille ! »
Les verres s’entrechoquèrent entre les géants, en espérant que les demoiselles auraient fait de même avec eux.
« C’est pas grave, vous avez l’air parfaites pour remplacer… mai oui, elle était toujours disponible pour nous recevoir… »
Il y eut un petit rire gras.
Les mains sur Jun avaient un peu cessé, le temps de boire un peu du verre, mais déjà, Brontès, plus petit que Stéropès, reprenait, avec sa main su sa cuisse, couvrant celle-ci entièrement…
Nea faisait plus neutre, presque froide. Il suffisait, pensa Soliès, de la dérider un peu… mais il ne fit rien, non par manque d’envie mais parce qu’il fut coiffé au poteau par la petite Jun. Il éclata de rire de bon cœur.
« Quelle généreuse petite tu fais, t’assurer que ton amie ne reste pas dans son coin… »
Soliès glissa un bras autour de la taille de Nea.
« Allez, viens par-là toi… on va vérifier… »
Et sans avoir besoin d’y mettre beaucoup de force – elle était légère comme une plume – il la souleva pour l’amener sur ses genoux.
« Alors, voyons voir cela ! »
Il plongea une main dans son décolleté pour e extraire un obus et le prendre en main avant de glousser.
« Il fait petit, dans la pogne… »
Cela faisait bien rire Stéropès apparemment…
Mais Soliès, lui, commença à le masser. Un peu rudement ceci dit.