Alors que le fou, un air béat sur le visage, continuait de marcher comme un somnambule, les paquets de vêtements sous le bras, il répondit à la question de Drucila:
" Pourquoi on ne le fais pas ici si on l'as fait dans l'eau ? Ca change rien, non ? "
Apparement, a part quelques voitures au loin, personne ne fut suspect de les avoir surpris dans leur naturisme. Mais lorsqu'ils arrivèrent à l'appartement de Sandji...
C'était une maison de taille convenable pour deux personnes, mais qui respirait bien la richesse tout de même. Tout le décor avait l'air ultramoderne, aux belles couleurs vives, donnant un air d'irréel à la maison.
Poussant la porte sans même avoir à déverrouiller la serrure, ils entrèrent dans ce qui était le salon, une belle pièce bien entretenue, au divan rouge sombre, accompagné de deux autres siège du même style, devant une table basse de verre, et derrière cette table basse se trouvait une cheminée éteinte, et une télévision à fixation murale trônait au dessus. Plus loin, on apercevait une porte, qui devait sûrement conduire dans la cuisine/salle à manger, et le mur sur leur gauche indiquait une porte pour le bureau, bureau où l'on trouvait encore une porte, et là des toilettes.
L'escalier, situé à côté de la porte pour la cuisine, menait à la chambre de Sandji, mais aussi à celle de sa défunte mère, qu'il avait entretenu tout de même.
Allant vers l'escalier, le fou, après avoir refermé la porte, invita Drucila à monter.
La chambre du fou était toute particulière. Même si c'était propre, le lit fait, des photos, plein de photos traînaient partout. Des photos de ce qui semblait être lui, d'une autre femme inconnue, de sa mère, mais le pire de tout était cette peinture bizarre sur un chevalet.
Il avait dessiné un personnage tout noir, au visage indéfinissable, qui venait de pulvériser la tête à un personnage blanc, et tout autour figuraient des coeurs, plein de coeurs, comme sur les jeu de carte.