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Petites offrandes entre amis [Vittorio & Physalis]

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Physalis

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Petites offrandes entre amis [Vittorio & Physalis]

vendredi 24 février 2023, 17:22:53


- Rha mais m*rde je comprend pas !


Au milieu d'une jolie clairière ensoleillée et printanière, aux pieds d'une statue et d'un autel, un homme cul-nu s'astique le poireau et ... semble de plus en plus frustré de ne pas réussir à éveiller la moindre réaction chez lui. Incompréhension, gêne, colère. Devant lui, deux compagnons maintiennent au sol une créature cornue au pelage roux et aux pattes de chèvre. Une Satyre. Renversée sur le dos, la toge blanche de celle-ci a été presque  complètement déchirée et il ne fait aucun doute sur les intentions de ses trois assaillants en ce qui la concerne.

Sauf que ben ... ca vient pas. Les deux comparses commencent à grommeler et s'impatienter pendant que la Satyre affiche tous les signes de l'ennui.

- Bon alors, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? Laisses nous la place si t'es pas capable ...

- Minute, b*rdel ! Ca va venir.

Mais non, rien à faire. Il s'ensuit une vague engueulade. La créature (qui ne se débat pas spécialement) étouffe un baillement et répond d'un ton las ...

- Mince alors, qui aurait pu croire que vouloir piller un temple et tenter de violer une créature dans un sanctuaire de sa divinité pourrait maudire quelqu'un ...

Le malandrin regarde la satyre avec incompréhension, main encore refermée sur son membre totalement et désespérément mou.

- Quoi ... ?

- Ben quoi, quoi ... ? Tu vois bien que ca marche plus. Couic. Kaput. Fallait pas fâcher papa divin.

- Retires moi cette malédiction tout de suite !

- Ah mais tu crois que j'y peux quelque chose, moi  ?? Arranges toi avec le Patron.

Elle fait un signe de menton en direction de la statue du grand bonhomme barbu qui préside le sanctuaire. La statue est d'ailleurs fort flatteuse pour la divinité. Musculature athlétique, pose conquérante au dessus de figures féminines et masculines dénudées à ses pieds (Eh ... oui ils sont comme ça chez nous. Il y'en a qui aiment le salé autant que le sucré. C'est pas un crime.). Il porte sous le bras une corne d'abondance débordante de fruits et boit à une amphore-fontaine qui ne semble jamais pouvoir s'épuiser.

La réponse ne satisfait évidemment pas le profanateur qui se met à se répandre en menaces et insanités alors que ses comparses inquiets la relachent brutalement et commencent à vérifier dans leurs pantalons pour faire des constatations.

Ca laisse de marbre la Satyre qui se redresse, assise dans l'herbe et entreprend de se recoiffer. Assez peu interessée par les émois des voleurs privés de leurs ardeurs, elle finit par demander, avec le même intérêt que si elle s'enquerait du sens du vent.

- Bon, vous me relâchez ou vous me passez l'épée en travers le corps ? Non parce que les deux me vont, vu que mon essence est techniquement immortelle, je  ...

- Ta gu*le !

- Woawaow  ... t'as le droit d'être poli aussi.

L'air en rage, son interlocuteur remonte son pantalon et vocifère tout en bouclant son ceinturon/

- Tes cornes valent quand même une blinde je suis sûr ! Ou ton petit c*l sur les marchés à esclaves. On va gagner assez pour se faire désenvoûter et bien plus encore.

- La barbe ...

Les futurs kidnappeur mettent la main sur des chaines et les brandissent avec un sourire mauvais. Finir un collier au cou ne fait visiblement pas partie des solutions "acceptables" aux yeux de la Satyre qui se dresse soudainement sur ses deux pattes sabotées et se met à  bondir de rochers en rochers à une vitesse ahurissante. Mis en confiance par sa docilité apparente, les agresseurs n'avaient pas anticipé une si soudaine vivacité et avaient relâché leur vigilance.

- Attrapez-la !

Les trois ballots se mette à crier et à tenter de rattraper la Satyre bondissante. Un rire cristallin s'échappe de ses lèvres alors qu'elle lance derrière elle.

- Ciao bande d'impuissants !

A la vitesse où elle file, il y a bien peu de chances pour qu'elle se fasse rattraper en plein milieu naturel. C'était sans compter sur un nouveau protagoniste devant qui elle tombe soudain nez à nez. Un jeune homme armé, mieux bâti que les trois autres qui visiblement, avait du assister au moins en partie à la scène.

- M*rde, un autre ...  !

Et elle vient de se jeter quasiment dans ses bras. Autant dire que si il est de mèche avec les autres, ca s'annonce très mal pour elle !

Vittorio Vulcano

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Re : Petites offrandes entre amis [Vittorio & Physalis]

Réponse 1 vendredi 24 février 2023, 23:19:02

Alors qu’il écartait avec délicatesse la branche imposante d’un vénérable cormier épargné par cette orgie de déprédations, l’œil d’or de Vittorio foudroya ce qui se tramait devant lui. Un campement, de fortune, avec, en son centre, les carcasses de cinq pintades dévorées, au préalable cuites par un feu mal régulé, dont les flammèches débordèrent vers quelques buissons voisins, dont les manteaux printaniers étaient à présent calcinés. Quoiqu’il se retint de proférer une bordée d’injures, le Demi-Dieu avoua une moue de dégoût alors qu’il enjamba le brasier précité d’un ou deux coups de bottes, produisant un craquement audible. La faune, outragée par toutes ces rapines, s’enfuit alors aussitôt. Vittorio le sentit. Sa colère, redoublée, lui indiqua de suivre la piste ; tout, tout semblait concourir pour accréditer l’hypothèse d’un départ abrupt, précipité, de la part de ces brigands.

Le domaine sylvestre de Sinaque était cossu, riche, prospère, un fleuron régional authentique. Historiquement un conservatoire naturel où prospéraient des espèces végétales et animales rarissimes, préservées de la frénésie technique et dominatrice des races dotées de conscience qui s’adjugeaient le droit d’aménager comme bon leur semble les espaces attenants, il fut aujourd’hui la victime d’un viol, purement et simplement. Pourtant, aujourd’hui et à la stupeur des autochtones, en totale violation des contrats signés avec les communes paysannes voisines, des chasseurs, non, des braconniers, faisaient leurs ce qui ne leur appartenait pas ! Contacté par une devineresse cinq lunes plus tôt par le biais d’un songe nocturne, le Néréide résolut d’interrompre ses vacances loin de la Citta dei Fiori pour honorer la doléance à venir. D’un point de vue financier, la récompense promise était sans doute dérisoire au regard des maigres ressources dont disposaient les patelins alentours, mais d’un point de vue psychologique et moral, le profit potentiel valait la peine du déplacement. Largement. Sans regret aucun, tant sa haine du mépris du sacré lui dictait de répondre à l’appel et châtier ces gredins.

Des minces rayons de lumière que l’astre solaire concédaient à darder dans ce lieu dévolu à la plus dense des végétations forestières, nous distinguâmes des actes ignobles de braconnage, des actes sacrilèges. Renards dépiautés, castors écorchés, cerfs dépouillés de leurs royales ramures, sangliers trucidés, barrals abattus en vue d’en extraire la sève réputée savoureuse et dotée de vertus médicales… Et ce n’était que l’entrée de ce menu profanatoire, comme le prouvaient les évènements à venir.

Des cris se firent entendre. Il était question de malédiction, d’ordre sexuelle, jetée sur ces lazzaroni de carnaval. Le Néréide sourit alors fiévreusement et malicieusement.

En effet, Sis à l’Autel de cette sainte réserve, des cris d’hommes et le rire – mélodieux – d’une femme espiègle, dont il aperçut l’agilité, elle qui sautillait d’un roc à un autre comme s’il s’agissait d’obstacles insignifiants avec la grâce et la frivolité commune… aux satyres. Elle lui paraissait jeune, pleine de vie, quoique très spontanée comme le prouvait l’exclamation dont elle le régalait lorsqu’elle le percuta. Et elle put sentir autour de son poignet l’étreinte délicate, tendre, des doigts blancs du Demi-Dieu. Un beau sourire, plus gai, fendit son visage ; juste ciel, elle semblait intacte, saine, sauve, gardant tout de sa joie et de sa bonne humeur essentielle ; si la déité titulaire de ce domaine avait été blessée ou lourdement affectée dans son âme, les conséquences sur la saine régulation des biomes locaux présageaient de catastrophes en gestation. Le tutoiement lui va naturellement. Son intuition lui indiqua d’aller droit au but avec cette déesse malmenée par des médiocres individus – et assez répugnants pour se regrouper contre une seule personne, et sacrée en l’occurrence. « Ne t’écarte pas de moi, je viens te prêter mains fortes. Ces gens-là se sont comportés comme des salauds. Ils doivent payer. Ce n’est pas à toi de quitter les lieux de ta maison. » Il redressa immédiatement le chef. Son puis toisa la bande d’un regard circulaire, chaque homme fut regardé dans les yeux, examiné, jugé puis, in fine, condamné par ce jugement lapidaire. En valaient-ils la peine ? « Dégagez tout de suite. » L’ordre était donné, Vittorio arma son bras dont la main s’offrit le luxe d’une extension végétale pas piquée des hannetons ; un pilon boisé s’apprêtait à fondre sur eux, bien que cela lui déplut d’éclabousser le Temple de la Satyre du sang de ces minables.

Toutefois, une pincée de bon sens atteignit la raison de cette association de malfaiteurs et l’un d’eux s’écria : « Mais ça devait être simple comme bonjour ! Fuyons, bordel ! » Première défection qui en entraîna une autre. Une bourrasque de panique souffla vers leur petite bande qui n’avait nullement le vent en poupe face à une déesse du bouc et un magicien certifié. Il valait mieux en rester là et prendre les jambes à son cou. Maudissant leur impuissance sexuelle à grand renfort de jurons que nous ne prendrons pas la peine d’énumérer ici, les rats quittèrent vite le navire. Notre homme lâcha en conséquence un soupir de soulagement. « Ils partent mais ils seront vite cueillis par la maréchaussée du coin. » Il se détacha, doucement, de la Satyre, puis marqua une courte distance avec elle, eu égard à leur différence de statut. Quoique les ressortissants de son espèce divine gardaient leurs distances vis-à-vis des minauderies d’usage en la présence d’une entité de rang supérieur, Vittorio préférait jeter son dévolu sur la prudence. Victime d’une agression et du saccage de sa maison, la déesse pouvait se montrer brusque, même face à l’un de ses bienfaiteurs. Pourtant, il ne put s’empêcher d’opposer une courte présentation de sa personne tout en légèreté. « Quel soulagement. Je suis enchanté de te rencontrer, noble déesse. Je m’appelle Vittorio Vulcano ; j’ai été guidé jusqu’ici par une devineresse qui se faisait un sang d’encre pour toi et tes gens. Je suis assez navré de ne pas être intervenu plus tôt, mais je tâcherai de t’offrir réparations pour la suite. »

Il retira son pardessus, dévoilant une simple chemise dont il ôtait les premiers boutons, révélant la naissance de son poitrail altier et les lignes contigues et régulières de sa musculature sèche et ciselée. D’un pas décidé, il se dirigea ensuite vers l’autel qui représentait un homme vêtu dans le plus simple des appareils, posant à ses pieds une modeste rangée d’abricots avant d’en proposer un à la jolie femme à la voix chevrotante. Ce n’était là que les prémisses des faveurs dont le damoiseau était prêt à lui offrir. Des prémisses, oui. Oh que oui.
« Modifié: samedi 25 février 2023, 22:09:23 par Vittorio Vulcano »

Physalis

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Re : Petites offrandes entre amis [Vittorio & Physalis]

Réponse 2 mercredi 08 mars 2023, 15:35:06


- Ah !

L'inconnu se révèle être un sauveur ! La Satyre ne se fait pas prier pour bondir se cacher derrière lui pendant qu'il fait face aux poursuivants. Alors que ceux-ci s'arrêtent, hésitent et s'interrogent sur la suite à donner à cette poursuite, l'insolente créature ne se prive par pour leur adresser des regards et des gestes moqueurs. Ils finissent par renoncer, ce qui provoque les vivats de la cornue.

- Yay, vous les avez fait fuir !

Elle fait un pied de nez en direction des fuyards humiliés et se met à danser autour du jeune héros pendant qu'ils retournent vers l'autel. L'expérience ne semble pas avoir traumatisé la créature au point de lui faire perdre sa bonne humeur.

- Ils auraient pu vous faire très mal. Quel courage insensé vous avez eu. Tout le monde n'est pas immortel !

La déférence de celui qu'elle croit être un mortel semble l'amuser autant que lui faire plaisir. D'origine divine ou pas, toutes les filles rêvent d'être traitées comme des princesses. Et croyez-le ou non, c'est fort difficile d'être considérée avec égards quand ses loisirs principaux sont de rire avec les hommes, boire et finir retournée sur le dos à la moindre occasion. Chaque petit pas qu'il fait pour s'éloigner d'elle est aussitôt suivi par un petit bond en avant qui lui permet de rester accrochée à son bras.

- Comme ca aurait été triste qu'ils vous abiment. Vous êtes bien trop beau pour ça. 

Compliment fait sans détour, le regard brillant levé vers le visage du blond. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne perd pas le nord la sabotée ! Un beau jeune homme dévoué dans son sanctuaire, brave et méritant. Ce serait un crime que de ne pas le récompenser à la justesse de ses mérites, n'est-ce pas ? Pourtant, avant qu'elle ait eu le temps de lui proposer la gratification méritée le voilà qui se présente et ... offre de réparer l'affront commis par les rufians ! La Satyre pourrait l'arrêter, lui dire que c'est elle qui se sent débitrice. Maaaaaais ... ah ... comment dire non à ce si beau fruit qui lui est offert avec tant de spontanéité ? Un demi-sourire apparait sur ses lèves alors qu'elle répond d'un ton où pointe une once de malice.

- J'accepte ton offrande, Vittorio. Je m'appelle Physalis.

Chair ferme et appetissante, peau de velours et teint de miel. Le cadeau qui lui est fait est somptueux. Elle n'a qu'une envie, c'est de le croquer. L'abricot aussi n'a pas l'air si mal d'ailleurs. C'est dans la chair de ce dernier qu'elle choisi d'abord de planter les dents.

Avec un mélange d'amusement et de provocation, la créature rive son regard dans celui de son sauveur. Elle se rapproche tout contre lui et vient lui saisir la main tenant le fruit. Par des gestes doux elle l'incite à amener l'abricot à hauteur de son visage avant de mordre dans le fruit charnu, encore lové dans la paume de l'homme. Le fruit est mûr, sucré. Son jus dégouline depuis le menton jusqu'au cou de la belle autant que les doigts de celui qui tient le fruit.

Hasard ou geste délibéré ? "L'accident" lui permet de prendre un air faussemnt surpris et de minauder.

- Oh ... Regardes-moi ça. On en a mis partout.

Espiègle, regard toujours rivé dans le sien, elle penche la tête et se fait un devoir de recueillir du bout de la langue jus sucré sur les doigts du jeune-homme.  Savourant autant le suc de l'abricot que la réaction qu'elle suscite chez son partenaire, elle pousse le bouchon jusqu'à presser entre ses mains menues ce qu'il reste du fruit de manière à ce que davantage de jus dégouline.
Sur elle cette fois.

Vittorio Vulcano

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Re : Petites offrandes entre amis [Vittorio & Physalis]

Réponse 3 mercredi 22 mars 2023, 15:25:51

Les empâtés défilèrent aussitôt face à l’insensé qui suscite les risettes et les tendres commentaires mirifiques de la Satyre. Qu'ils dégagent et ne reviennent plus jamais. Pareils criminels mériteraient castration, pendaison et crémation de leurs dépouilles, leurs cendres dispersées sur un terreau fertile afin de leur trouver une utilité, un bienfait qui ferait office de compensation pour leurs outrages et leurs profanations. Toutefois, c’était à la maréchaussée d’apporter une conclusion à leur équipée criminelle ; cela ne relevait plus des affaires du Néréide qui avait des choses plus pressantes à accomplir avec sa protégée du moment.

Elle se nommait Physalis. Elle avait un prénom peu commun, mais une allure, un entrain typiques des satyres. Quelques secondes durant, il préféra l’observer, sans mot dire, comme happé par ses mimiques, son attention captivée par ses paroles d’abord, puis par ses actions ; la bougresse ne manquait ni d’allant ni d’esprit, comme le prouvait sa langue bien pendue, toute déliée. C’était clair, il ne la quittait pas des yeux, espionnant le moindre de ses gestes de ses lumineuses prunelles d’or ; aussitôt un sourire lippu ourla les lèvres framboises du magicien, tandis que la belle croquait tendrement son dû, allant jusqu’à recueillir par sa langue la matière essentielle du petit fruit en forme de fesses. Elle en mit d’ailleurs, il est vrai, un peu partout sur son menton, sa gorge puis ses deux beaux seins bien fermes. Par Héra ! Quelle gourmande. Un jaillissement du suc salit la gorge de Vittorio, quelques gouttes commençaient même à perler au niveau de son poitrail viril. Cela lui arracha un tendre ricanement, comme s’il se gaussait d’elle avec gentillesse. « Franchement, regarde-toi, tu es irrécupérable… » lui fit-il remarquer à brûle-pourpoint, comme cela, avec spontanéité, quoiqu’on devinait poindre en filigrane une note de respect envers elle, due à son statut.

Vittorio avait de l’instinct et surtout le sens des priorités ; il comprit très vite le petit jeu auquel se livrait la satyre ; et lui-même, disons-le franchement, ressentait le désir, pressant, de s’amuser avec elle. Le sourire lippu que le damoiseau affichât devint plus coquin, plus malicieux, tandis que l’essence de l’abricot imbibait ses beaux doigts blancs et graciles et la poitrine de la satyre. « Je m’en vais te nettoyer, attends un instant », ajouta-t-il d’un ton entendu, très entendu, bourré d’insinuations libidineuses. Sans dire un mot, le bellâtre se cambra, positionna ses mains fermes et décidées autour des hanches athlétiques de la donzelle, puis baissa la tête. Il s’apprêtait à la toucher. La langue du Néréide pourléchait les aréoles de la divine créature, à l’affût de la moindre goutte fruitée et de la première occasion d’exciter Physallis. En silence. Seuls quelques bruits de succion agrémentaient la bande-sonore sylvaine, faite de cuis-cuis chantants et du bruissement des feuilles. Elle devait être prête, chaude, toute émoustillée en vue de l’acte qui se préparait, pour lequel d’amples préliminaires étaient nécessaires. « Hmmm… Tu en as vraiment mis partout ; c’est inadmissible ; il va falloir que je te nettoie... de fond en comble ». Le ton était badin, tandis qu’il lui passait une main aux fesses, à présent toutes moites.

Physalis

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Re : Petites offrandes entre amis [Vittorio & Physalis]

Réponse 4 jeudi 27 avril 2023, 16:14:37


La Satyre lève vers le héros un regard faussement coupable quand celui-ci lui reproche la "maladresse" avec laquelle elle aura mangé. Elle se dandine, d'un sabot sur l'autre dans un jeu faussement candide.

- Pardon. Je peux être si maladroite quand je m'y met.

Elle porte sur les doigts de l'homme un dernier coup de langue faussement contrit avant que celui-ci réagisse de la manière espérée. Le jus sucré qui avait ruisselé sur la peau de la Satyre était une invitation, le héros l'avait bien compris. L'empressement qu'il met à répondre à l'appel fait légèrement rire puis bientôt soupirer d'envie la créature divine.

Elle se cambre en arrière et ferme les yeux, s'abandonne à la sensation de la langue de son amant qui léché avec appétit chaque goutte de jus qui perle sur son corps.  Flattée, d'être ainsi révérée par le "fidèle", la belle soupire, gémit parfois quand la langue vient chercher son dû sur une zone plus sensible. Il n'est pas difficile de déceler à quel point les gestes de Vittorio excitent la divine créature. Ses yeux se font brillants, son souffle se raccourcit, rythmé par les battements de son cœur qui s'accélèrent à leur tour. Ses lèvres se gonflent légèrement, témoignant de la tension qui monte en elle, tandis que le rose lui monte aux joues. Ses seins se durcissent, pointant fièrement vers le ciel, tandis que son ventre se contracte, comme si elle était sur le point de s'envoler.

La suite que Vittorio propose de donner fait frissonner la Créature qui se redresse sur ses sabots et vient chercher un baiser sucré aux lèvres de l'homme. Elle peut sentir l'odeur musquée de son parfum, mêlée à celle de la forêt environnante. Son cœur bat la chamade alors qu'elle l'embrasse, posant ses lèvres sur les siennes avec un appétit dévorant.

Elle laisse sa langue glisser entre ses lèvres pour explorer sa bouche, s'enivrant du goût sucré de son souffle. Leurs langues se mêlent en une danse sensuelle, alors qu'elle se blottit contre lui, savourant chaque instant de cet échange de baisers. Ses mains s'entrelacent dans les cheveux de l'amant, tandis qu'il la serre contre lui et que les mains se font peut être baladeuses.

Quand leurs lèvres se séparent, elle reste proche de lui, souffle court, les yeux levés vers les siens. On peut deviner l'étincelle de désir qui brille dans ses yeux, comme le reflet de celle qui anime peut-être le regard de l'homme.

- Je t'en prie, ne t'arrête pas.

Elle se recule a pas prudents, elle entraine l'homme avec elle. Elle cherche à le caresser, toucher sa peau, maintenir le contact avec le corps désiré. Jusqu'à ce que son dos touche l'autel de pierre qui trône au centre du sanctuaire. Elle s'y hisse à reculons, s'asseyant sans pudeur sur la pierre nue et écartant quelques uns des paniers et bols d'offrande. Beaucoup de divinités auraient été outragées de voir un de leur lieu consacré sur le point de servir de support pour les ébats enflammés de deux impudents presque-mortels. Mais l'entité tutélaire des lieux n'est pas le genre à s'en offusquer, bien au contraire. Voir la belle cornue se renverser sur la table de pierre, écarter les cuisses pour laisser avec impudeur son amant disposer d'elle selon son gré est probablement au goût de cette dernière.

Aucune foudre divine ne les frappe. Aucun grondement, aucune colère, aucune malédiction. Seule une brise printanière chargée d'odeurs de fleurs et de fruits est portée à leurs nez. Physalis lui répond, un sourire joueur et provocateur aux lèvres.

- Viens. Montres moi comment tu honores les dieux.

Et elle souffle plus bas ...

- Et puis après ce sera mon tour ... si tu le mérite.

La phrase aurait pu être prononcée avec supériorité et arrogance. Mais non, l'intonation de la belle et celle du jeu. Il semble manifeste que l'hypothèse d'être déçue et devoir infliger des rétorsions au mortel ne semble pas l'effleurer. Après tout, ne vient t'il pas déjà de la sauver d'un destin peu enviable et faire d'elle sa débitrice ?



Vittorio Vulcano

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Re : Petites offrandes entre amis [Vittorio & Physalis]

Réponse 5 dimanche 14 mai 2023, 23:30:34

Vittorio était indéniablement captivé par la Satyre et désireux de répondre à ses avances, s'approchant d'elle avec dans ces prunelles d’or une lueur de convoitise exacerbée. Il l'enlace avec douceur, laissant ses mains glisser avec précaution sur sa peau satinée, toute sucrée sous l’effet ruisselant du fruit précité. Ses doigts fins et graciles caressaient avec une tendresse délicate chaque courbe du corps de la divine créature, explorant ses hanches et son ventre fermes.

Mais très vite, il déposa des baisers passionnés sur les lèvres de Physalis, savourant chaque instant de cette étreinte. Leurs langues s'entrelaçaient dans une danse passionnée, une symphonie, tandis que ses mains se font exploratrices, effleurant les contours de la croupe généreuse de la donzelle avec une assurance et une confiance troublantes, puis sur ses précieux tétons qui s’érigeaient à vue d’oeil. Il frémit sans mot dire en sentant la déesse gratifier sa chevelure mielleuse de ses caresses amourées, au point qu’il se lova très vite contre elle là également. D’où venait cette confiance que le mortel mettait dans ses actes ? Mystère pour l’heure, mais il semblait que cette divinité lui inspirait une confiance réelle, comme si une proximité les liait. Laquelle exactement ? Là encore, mystère pour l’heure… Sentant monter l'excitation, Vittorio se laissait guider par la Satyre, laquelle savait très bien là où le diriger :  sur son autel de pierre, où il veilla toutefois à la déposer délicatement. Il laissait derechef ses mains parcourir son corps, découvrant chaque parcelle de peau frémissante sous ses caresses, s’attardant autour de ses seins délicieux. La donzelle lui ouvrant la porte désirée, il s'attardait sur sa zone la plus intime, prodiguant des attentions pleines de désir et d'habileté avec ses doigts d’abord… puis, non sans audace, avec sa lippe, sa bouche pulpée, humectée par le sucre fruitier. Le bellâtre s'abandonnait à son amante divine, donnant libre cours à ses instincts les plus ardents et primitifs. Il la combla de baisers et de caresses, accordant une attention toute particulière à chaque réaction de plaisir qu'elle lui offre, ses gémissements, ses remerciements peut-être, les doux mots dont elle pourrait le régaler, si elle s’en satisfait. Ses gestes étaient empreints de passion et de sensualité, peut-être aussi de dévotion religieuse, cherchant à éveiller en elle des sensations inoubliables.

Le plaisir mutuel grandissant, Vittorio cessa momentanément ces douces préliminaires pour se dévêtir enfin, sous l’effet, semble-t-il, d’une suggestion surnaturelle. Il en était ainsi, il ne saurait s’expliquer, il devait répondre avec ferveur à l’appel de la Satyre, désireuse de s’unir avec lui dans les brasiers de l’amour. Les Dieux avaient manifestement des projets pour eux, comme le prouvait l’absence de toute mesure rétorsive par rapport à leur sacrilège ! Ainsi, le Néréide dévoila avec grâce et sensualité virile son corps olympien lorsqu'il se dépouillait tendrement de ses beaux vêtements, brodés et ouvragés par les plus talentueux des artisans. Ses mouvements étaient empreints d'une confiance mâle, soulignant sa stature altière et sa musculature sculptée. D'un geste gracieux, il défit les derniers boutons de sa chemise, laissant apparaître progressivement son torse aux muscles fermes et bien définis. Chaque mouvement mettait en valeur ses épaules larges et sa poitrine puissante, qui respiraient sa force et sa vitalité. Le tissu glissait le long de son corps, révélant un abdomen ciselé, où se dessinaient des lignes parfaites, témoignant de son dévouement à l'entraînement et de la qualité de son sang, de sa glorieuse parenté avec les lointains Titans. Ses abdominaux se contractèrent légèrement alors qu'il se penche pour ôter ses chaussures, dévoilant ainsi des jambes puissantes et athlétiques, qui témoignaient là aussi avec force et vigueur de sa vitalité. Lentement, Vittorio laissait tomber le reste de ses vêtements, révélant une peau légèrement hâlée et satinée. Son dos musclé et sculpté s'offrit aux regards potentiellement concupiscents de la déesse cornue, soulignant sa prestance et sa puissance physique naissante. “Que dis-tu ? Je ne sais pas pourquoi je te veux, Physalis, mais je te le dois”, lui souffla-t-il entre deux halètements, la voix pétillante de malice mais d’un ton laconique, alors qu’à l’accoutumée, il se montrait plutôt verbeux, prolixe. Et au damoiseau de poursuivre sa découverte du corps gracieux de la déesse, cherchant à la combler et à lui offrir des instants d'extase, en empoignant son sabre viril ; après s’être étendu de tout son long sur elle, il la pénétra crûment, investissant l’aspérité intime de la divine, comblant cet espace disponible ; comme s’il venait d’accomplir un premier exploit, le damoiseau feula, tel un lion avide de poursuivre ses ébats… Encore et encore ! Il cherchait les lèvres pincées de la Satyre, il l’embrassa avec avidité, puis s’empara d’une amphore de vin noire disposée là sur l’autel dénaturé, profané. Il en répandit le contenu sur les orbes perlés de Physalis, avant d’en lécher le nectar encré s’écoulant entre les collines, tel un fleuve source d’irrigation. Leurs corps s'unissaient dans une symphonie passionnée, suscitant une fusion d'énergie et de plaisir, entre deux êtres si proches sur le plan existentiel mais qui s’ignoraient encore.


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