Identité : Endyr. (A vécu autrefois sous l'identité de Jun Takasagi)
Âge : Jun avait 30 ans à son décès.
Sexe : Masculin.
Race : Créature.
Sexualité : Hétéro.
L'histoire que je vais vous raconter pourrait paraître folle, insensée même. Non... Impossible serait probablement l'adjectif le plus approprié pour l'expliquer en un seul mot. Seul quelqu'un de stupide, de naïf ou de très alcoolisé pourrait accepter ce qui va suivre. Car en toute franchise, j'ai moi-même encore beaucoup de mal à croire ce qui est en train de m'arriver.
Non, parce que si on m'avait dis un jour que je me trouverai, couvert de sueur, au pied d'un lit géant sur lequel sont allongées deux femmes nues et épuisées par des heures de sexe intense, je me serais sûrement étouffé de rire. Moi ? Un type qui a vécu sans histoire et dans l'ombre de son entourage toute son existence ? Je n'ai même pas le souvenir d'avoir tenu la main d'une fille en dehors de celle de ma mère quand j'étais petit.
Le mieux reste encore de revenir 48 heures en arrière.
Histoire de jouer le jeu, merci de te passer un son vintage de flashback dans ta tête. Parce que, désolé, mais j'ai pas le budget pour les effets sonores et visuels.
*clin d’œil ringard hyper malaisant*Déjà de l'époque où j'étais adolescent il y avait des mangas que j'aimais lire dans lesquels le protagoniste se trouvait aspirer dans un monde alternatif, souvent de Fantasy, après avoir été renversé par un camion. Ca s'appelle les Isekai et ce genre est devenu de plus en plus popularisé avec les années.
Alors, non, ce n'est pas du tout ce qui m'est arrivé. Ce serait trop simple et, avouons-le, hyper facile.
Que ce soit au collègue ou au lycée, j'avais aucun ami. Des connaissances dans le meilleur des cas. Le genre de personnes avec qui tu échanges pour un devoir à faire en groupe ou pour participer à un stand avec toute la classe lors du festival culturel de fin d'année.
Ce qui fait que dans l'ensemble je m'entendais avec tout le monde et personne à la fois vu qu'ils savaient tout juste qui j'étais et à quoi je ressemblais. A savoir un adolescent d'environ 1m70, des épaules tombantes qui montraient de manière plus qu'évidente que je ne faisais jamais de sport si ce n'est celui pratiqué en chambre avec une manette à la main devant un écran.
Mon ventre plat était uniquement dû au fait que je n'ai jamais été un gros mangeur. Tandis que mes cuisses de grenouille étaient justes bonnes à porter mon poids tant que je me contentais de marcher. Parce que j'ai le souvenir d'une course de plusieurs kilomètres à laquelle on a été obligé de participer étant donné qu'il s'agissait d'une association caritative qui réunissait des fonds.
Inutile de dire que j'ai échappé de justesse à la honte ultime qui a touché mes camarades en terminant 96ème sur 100. Pile avant le tiercé des loosers.
La trajectoire ne fut pas plus glorieuse une fois entré dans la vie active. Simple employé de bureau au sein d'une Black company, je me suis fait exploité à m'en esquinter la santé sans jamais rien dire. Puis aussi fou que ça puisse paraître, j'ai eu de la chance comparé à d'autres collègues qui ont perdu leur travail en devant endosser les bévues de leur responsable. Une pratique malheureusement courant dans ce genre d'entreprise qui s'apparente à de l'esclavagisme moderne.
C'est ainsi que j'ai perdu les dix années suivantes de ma misérable existence à suivre la même routine : me lever (quand j'avais la chance de rentrer chez moi), aller au boulot (dans un train bondé), travailler comme un dératé en enchaînant parfois les nuits blanches, rentrer, etc.
Jusqu'au jour de mes trente ans. Le jour ou tout a basculé.
Comme n'importe quelle journée de travail, je n'avais pas du tout l'occasion de rentrer chez moi et personne n'était de toute façon disposé à fêter la chose avec moi. Pas parce que mes collègues ne m'appréciaient, mais juste parce qu'ils ignoraient que c'était pour aujourd'hui.
Et sans ami à l'extérieur non plus, il ne me restait plus qu'à passer à la cafétéria m'acheter un pain fourré et y planter une bougie.
Alors que je montais les escaliers pour retourner au bureau, toute l'énergie de mon corps s'est volatilisée d'un seul coup. Faisant rater la marche suivante à mon pied. C'est alors que la gravité pris le dessus lorsque mon corps en déséquilibre tomba en arrière.
D'ailleurs, détail amusant si j'en crois le journal télévisé du lendemain, on aurait retrouvé mon corps avec la bougie plantée dans mes fesses et le pain sur ma tête. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Ou qu'on ne peut pas mourir deux fois.
Comment je peux savoir tout ça ? Eh bien... Parce que je suis revenu à la vie. Si l'étrange bonne marraine ne m'a pas menti. Parce que sans vouloir paraître désagréable ou dans le jugement, je voyais les fées comme d'adorables petites choses. Alors que dans ce cas précis, la fée elle était plus dans sa phase rebelle qu'autre chose vu
son look.
-Hé tocard ! Faut se réveiller ! J'ai autre chose à foutre là.Voilà toute la bienveillance et le réconfort avec lequel je me suis réveillé dans un espace vide sous la forme d'un esprit vagabond face à cette dégénérée.
- Tu sais ce qu'elle te dit la dégénérée, dugland ?Sans oublier qu'elle peut lire les pensées. Ce qui n'a pas aidé mon cas, comme on peut s'y attendre en lisant ce passage de mon histoire.
Une télévision s'est alors matérialisée devant moi pour repasser ma vie au crible. Jusque dans les moindres détails les plus embarrassants qui l'ont beaucoup amusé tout en me provoquant ses foudres et insultes par moments car certaines pensées étaient impossibles à contrôler.
- Bon, on va faire court. Tu connais ce délire de puceau japonais ?
- Pardon ?
- Fais pas genre.
- La légende qui dit qu'on devient un magicien à 30 ans ?
- Ouais, cette connerie la. Sérieux, y a pas à dire, vous êtes de grands malades dans ce pays.Après l'idée folle du Isekai, il existe un autre fantasme étrange au Japon qui veut qu'un homme qui passe la barre des 30 ans en étant toujours puceau gagne des pouvoirs en devenant un magicien. Au détail près que ce dernier est censé être vivant quand ça arrive. Ce qui n'est... pas mon cas.
- Faut vraiment être un sacré glandu pour crever le jour où on va recevoir des pouvoirs.
- Désolé.
- Je fais comment moi ? J'ai du boulot. Masse de boulot.
- Désolé.
- Tu sais combien de puceaux je dois rencontrer par jour ?
- Désolé.Sans crier gare, la voilà qui me balance un coup de hache pour faire exploser mon âme en milliers de petites particules qui se dispersent pour se rassembler de nouveau pour donner forme à un corps complètement nu.
- Voilà, t'es un magicien. T'as pouvoirs delamorkitue genre changer d'apparence, voyager entre les mondes, blablabla ! Au pire tu te démerdes pour découvrir comment ça marche et si jamais ça part trop en couille j'interviendrai. Mais oust, dégage ! Va sauter des gonzesses !Ce qu'elle ne m'a pas expliqué c'est que je suis donc capable de changer d'apparence, même si celle-ci semble être la principale. A savoir celle d'un colosse de quasiment deux mètres de hauteur pour un peu plus de cent kilos de muscles qui ne sont pas là pour faire joli. Ou alors plier des canettes entre ses doigts est plus facile que je l'imaginais.
Je semble également capable de me téléporter d'un endroit à un autre. Pour les mondes, je crains qu'il ne soit encore trop tôt. Tout ce qu'il me faut pour y parvenir, c'est... Putain, j'ai super honte rien que d'y penser... Il me faut ce qu'elle appelle de l'ERONERGIE.
De manière grossière, mon corps peut accumuler l'énergie dégagé par des femmes lors de leur orgasme.
Ce qui fait que ce soir je e me suis jamais aussi bien senti de ma vie car je pense avoir réussi à faire jouir les deux premières femmes avec qui je me suis débarrassé de mon pucelage une bonne dizaine de fois. Chacune.
Un exploit que je dois uniquement à ce nouveau corps car niveau théorie ou pratique c'est du zéro pointé. Pourtant mes mains, ma langue et le truc qui a été volé à un acteur de film porno que j'ai entre les jambes se sont mis à l’œuvre tous seuls.
Autant dire que cette nouvelle vie s'annonce aussi étrange et dangereuse que palpitante.
Comment avez-vous connu le forum ?Compte annexe d'un membre du forum.