Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Pour une fois qu'on gagne à passer par la case prison. (Pv ~ Siraye)

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Köda Hirobe

Humain(e)

Koda n'avait clairement pas prévu de se retrouver ici.

Honnêtement, il n'avait même pas eut un jour l'idée qu'il se retrouverait dans une situation suffisamment aberrante pour qu'il n'ai plus le droit à sa liberté d'être.

Mais que s'était-il passé ? Eh bien dans les faits il se revoyait bien, là, en fin de journée, rentrer chez lui d'un pas lent avec une de ses sucettes au bec. Il avait passé une matinée à se prendre la tête sur les épreuves maladroites produites par son professeur de mathématiques appliquées, puis une après-midi à enchaîner les cours de faculté avec le déplaisir de voir les choses devenir de plus en plus difficiles à ses yeux. Littéralement, à ses yeux. Le ronflant des discours tout prêt, les paroles interminables des professeurs, les attaques plus ou moins directes envers ceux qui ne produisaient pas les efforts attendus... Tout cela l'avait lentement amené à perdre l'ensemble de sa concentration. Aussi avait-il lutté avec une somnolence relativement aiguë pendant les deux dernières heures. Prier de rester éveillé ne l'aida point, se mordre la main pour que le sommeil ne l'emporte pas non plus. Tout u plus avait-il dût attendre en dodelinant de la tête que la purge soit terminée, cela afin de prendre un grand bol d'air frais, puis de se diriger vers ses pénates avec l'espoir de pouvoir à nouveau y purger son besoin de solitude.

Pourtant il n'avait pas tenu plus d'une heure dans son petit appartement. Allez savoir pourquoi, mais dans le fait d'être écrasé entre ces quatre murs, il y pressentait une forme absolue d'insatisfaction. Sûrement le fait que d'avoir passée une journée moisie l'avait amenée à être plus sensible à son habituel isolement ? C'est avec cette idée en tête que le jeune homme avait enfilé son blouson, remis ses baskets, puis quitté son lieu de vie pour aller trouver un coin agréable où passer le début de soirée. Dans la résidence où il se trouve, point de petits coins sympas pour le divertissement, ça c'est un fait. En revanche, une marche légèrement soutenue permet en un peu plus d'une dizaine de minutes de trouver quelques bars et autres cafés qui offrent le plaisir d'une collation à bon prix. Aussi, le damoiseau en profita pour fumer une de ses cigarettes, puis la jeta nonchalamment dans une poubelle une fois les rues commerçantes atteintes. Plus qu'à jeter son dévolu sur une enseigne, surtout qu'il n'a pas vraiment d'exigences ou d'habitudes, aussi ... Il se laisse aller au hasard, entrant dans un bar nommé "Le Bout en train", et y commander sa première consommation sans trop faire de manières. Le regard du serveur manqua l'agacer, mais les cons sont légions en ce monde, aussi laissa-t-il couler.

C'est alors que ça devenait flou.

Koda se souvenait parfaitement avoir prit plus d'un verre. De là à pouvoir les compter, c'était une toute autre affaire. En tout cas, tout cela l'avait mené à avoir tellement chaud qu'il avait fini par décréter que son blouson était de trop ! Il l'avait jeté comme un malpropre dans l'allée du bar, occasionnant une discussion avec le serveur, dont le contenu lui était encore assez embrumé. Il ne se souvenait même plus de ce qu'il avait put lui dire, sûrement pas grand chose de bien cordial, encore plus qu'il l'avait bien vu loucher sur son débardeur. Punaise oui ! Oui ! C'est ça, il s'en souvenait, il avait dû lui sortir, à un ou deux mots prêt, quelque chose du genre :

" QUOI !? T'as envie d'voir mes nibards ? Pas de bol, j'en ai pas, merdeux ! "

Rien que d'y repenser manqua le faire rire. Ouais l'alcool n'était sûrement pas la consommation qui lui permettait d'être le plus sympathique, mais au moins il aimait bien la manière dont il avait de réagir dans ces moments là ! Peut-être que d'avoir osé enlever son débardeur au milieu de la pièce, devant l'air goguenard, presque bête du serveur, n'avait par contre pas été la plus sainte et saine des idées. C'est d'ailleurs sûrement ce qui avait provoqué le cri indigné d'une femme dans la pièce, puis mené à .. à... Mais bon sang mais oui, voilà pourquoi la police avait débarquée ! Ah merde oui c'était effectivement stupide comme situation. C'est vrai que l'éphèbe ne s'était clairement pas douté des retombées de ses actions ! Encore moins qu'on débarque alors qu'il était complètement ivre pour lui mettre les menottes aux poignets parce qu'il aurait fait preuve "d'exhibitionnisme". C'est terrible que l'on ne puisse plus faire le moindre écart dans cette foutue société, c'est bon, il avait juste fait une petite erreur franchement !

Dans les faits, les flics en avaient bien eut rien à faire. Après un entretien rapide, et vu son état, il était clair qu'il allait finir en cellule de dégrisement, alors même qu'il commençait déjà à redescendre de son petit nuage. Faut dire, les types qui étaient venus le récupérer avaient de la poigne, ses poignets le faisait suffisamment souffrir pour qu'il n'ai put en douter ! Et la douleur est certes parfois nécessaire, mais dans le cas présent, ça n'avait qu'eut le don de le ramener plus abruptement à la réalité.

Alors voilà, après un long trajet en voiture, il était dans ce hall gris, la main attachée au pied de table, tandis qu'une flicette traversait le rapide rapport que lui avait fait son collègue. Elle ne lui adressait pas un mot, se contentant de s'assurer que les formalités avaient bien été exécutée. Elle ne lui demanda ni son âge, ni son nom, même pas son sexe. Soit les policiers d'avant l'avait demandé à Koda sans même qu'il n'en ait le souvenir, ce qui l'inquiétait un peu sur sa mémoire à court terme... Soit ils avaient trouvés sa carte d'identité et s'en étaient servis pour remplir le formulaire. Pourtant, si la seconde possibilité paraissait la plus fiable, elle allait vite prouver qu'elle ne pouvait être vraie, et pour cause : Son examen finit, la policière s'approcha du damoiseau en train de recouvrer ses esprits pour déverrouiller sa menotte, puis l'attraper par le bras pour le sommer de se lever. Bon, il avait suffisamment d'ennui, il n'allait donc pas lutter en plus contre une personne faisant partie des forces de l'ordre. Autant s'assurer d'avoir encore un peu plus d'emmerdes au lendemain. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manqua quand elle se permit un :

" Allez poulette, lève-toi. T'as pas d'bol, les cellules de dégrisement sont déjà pleines ! Donc tu vas avoir le droit de côtoyer ta première criminelle, soit fière !
 -  Mais ... Mais j'suis pas une gonzee...
 -  WOH, tu la fermes petite pute ! M'oblige pas à te calmer ! "

A la bonne heure. Koda se tût et attendit simplement qu'on lui fasse traverser deux corridors et une jolie porte tout en barreaux de fer épais. Bon dieu, c'était glauque. Mais avantage certain, ça ne devait pas souvent arriver qu'une personne soit dans le coin, les cellules étaient toutes vides ! Par contre, ça n'allait pas être le grand confort : Tout au plus y'avait-il ici des bancs, trop larges pour y être bien assis, pas assez long pour s'y coucher afin de bien y dormir. Ah, et des toilettes dans un coin de la pièce, mais pas de miroir. Et toutes les cellules étaient identiques, autant dire qu'on ne pouvait se tromper sur le confort qui allait aller avec la nuitée. En tout cas, arriva enfin la fin de son voyage, la grossière dame qui le traînait depuis l'accueil prisonnier l'attrapant pour le coller au barreau, vérifiant une dernière fois qu'il n'avait rien en poche. Une fouille désagréable, mais qui permit au jeune homme de distinguer, un court instant, la forme qui se trouvait au fond de la cellule. C'était ... une femme ? Attendez, on venait vraiment de le faire entrer chez les minettes ? C'était quoi cette farce ?

... Et en même temps ...

" Rien dans les poches de ton short... ni sur les flancs... Et j'touche pas les adolescentes, sans façons ! Allez, du nerfs, rentre ! "

Poussé par une force particulièrement indélicate, Koda manqua s'envoler dans la pièce plus que d'y rentrer ! D'ailleurs, la fin de son arrivée se termina sur les genoux, afin de ne pas finir tête la première sur le béton lisse constituant le sol.

" J'vous laisse entre minettes, j'ai autre chose à foutre que de vous garder à l'oeil. Veillez juste à la fermer, si j'vous entends, ce sera pas avec douceur que j'passerai vous calmer. "

Koda retint un simple mais honnête "connasse" sortir d'entre ses chicots... Avant de lentement se relever, observant la policière partir. Ouais, avec tout ça, l'alcool avait bien perdu de son effet. Le plaisir de la soirée quant à lui l'avait définitivement quitté, à tel point qu'il n'eut même pas l'idée de saluer sa seule et unique compagne de cellule. Quel goujat !

Siraye

Créature

L’amour rend stupide et Kiyô est ce genre de femmes à tout donner quand elle est amoureuse, à se dévouer et se consacrer à l’autre sans penser aux conséquences. Ses parents ont souvent essayé de la protéger, de lui faire comprendre qu’elle allait toujours trop loin. En vain. L’étudiante se braque, envoie tout bouler pour n’écouter que son naïf et idiot coeur.

De cette manière, elle s’est retrouvée dans les bras d’un petit délinquant. Il traînait sur le campus, était plutôt mignon. Un regard, un verre.. La relation est rapidement née. Un mois plus tard, la japonaise ne quittait presque plus le domicile de son nouveau petit-ami. Ce dernier lui avoua avoir quelques problèmes avec des personnes peu fréquentables et d'argent.

Tout individu normalement constitué aurait fui à cette annonce, n’est-ce pas ? Pas Kiyô, aveuglée par les premières effluves de l’amour. Il devait écouler de la came rapidement pour entrer dans ses frais mais la police le surveillait de près. N’ayant pas vraiment les moyens de l’aider financièrement, elle se dévoua pour vendre à sa place. Quelle erreur ! Ingénue dans le monde criminel, elle s’est bien vite fait prendre, emmenée au commissariat. Interrogée pendant des heures, elle s’est mutée dans une loyauté sans faille envers son petit-ami.

La japonaise sans histoire se retrouve plongée pour la première fois dans un milieu aussi hostile. Elle s'accroche à la vague idée qu’il viendrait la sortir de là. Mais forcée de constater que les minutes s’écoulent sans le moindre changement. A cet instant, Kiyô est laissée seule dans la salle d’interrogatoire avec un néon grésillant, une chaise bancale et une table collante. L’atmosphère y est lugubre et on y laisse baigner la jeune femme qui n’est pourtant décidé à parler.

La nouvelle venue d’une policière lui arrache un soudain sursaut alors que ses pupilles innocentes se posent sur la femme baraquée. « Ton petit-ami a quitté la ville, il viendra pas te chercher.  » Quoi ? Ses yeux s’écarquillent sous la surprise. Elle peine à enregistrer l’information ; il l’a abandonné ? Vraiment ? Sous le choc, les larmes montent. « Chiale pas et passe aux aveux.  » La trahison scelle ses lèvres. Les minutes passent, la patience de la femme s’effrite. « Une nuit en cellule va te remettre les idées en place ! »

La femme se lève pour saisir Kiyô par le bras et la forcer à se lever, à marcher. Elle se fait traîner jusqu’à une cellule où elle est jetée sans considération.  Vide, peu accueillante. L’étudiante se pose sur le banc, ramène ses jambes dessus, contre elle pour trouver un brin de confort quand la tristesse l’assaille. Oui, elle aurait dû écouter ses parents mais il est trop tard maintenant… Le dénoncer servira à rien, il est sans doute loin, à l’abri.

Aux nouveaux bruits de pas, la japonaise relève le regard, se courbe sur le banc pour apercevoir l’entrée. Une autre policière amène de la compagnie. Une femme ? Un homme ? Son visage efféminé la perturbe sans qu’elle n’arrive à connaître son sexe. Mais si elle est ici, ça sera forcément une compagne de cellule. Il  ne commettrait pas une erreur si grossière ? Les paroles la confortent dans son idée.

La voir jetée ainsi attire tout de même la compassion de Kiyô qui se précipite vers elle. « Tout va bien ? Tu ne t’es pas fait mal ? Murmure-t-elle pour ne pas être entendu » La main tendue, son codétenu peut observer une très jolie jeune femme avec un t-shirt ouvert sur une vue charmante, une jupe évasive et des yeux rougies par sa peine. « Comment tu t’es retrouvé ici ?  » Discuter lui permettra peut-être d’oublier…

Köda Hirobe

Humain(e)

Bon, l'autre conne l'avait pas laissée sans un brin de colère fallait l'avouer. Non mais franchement pour qui elle se prenait cette truie ? Peut-être qu'il avait un peu exagéré au bar avec la boisson, mais de là à être jeté dans une geôle avec la plus désagréable des manières, fallait peut-être pas voir à pousser le bouchon trop loin. J'vous jure ! Enfin... Il se redressait lentement en époussetant ses affaires, peu nombreuses dans les faits, entre le haut plutôt délicat qu'il portait et le short qui lui arrivait mi-cuisse. Est-ce que c'était sa faute si on le prenait toujours pour une femme ? C'est pas non plus comme s'il s'habillait comme tel franchement ! Raaaaah tout ça lui donnait envie de mettre des coups de tête à tout les imbéciles du globe ! Peut-être une bonne raison de le foutre derrière les barreaux ça, en revanche. Mais plutôt crever que d'accepter ce genre de pensée. Les autres étaient coupables et lui, petit saint, n'avait rien fait de mal. Fallait juste que les gens ouvrent les yeux et arrête de croire que la beauté n'était dédiée qu'aux représentantes de la gente fémini...

« Tout va bien ? Tu ne t’es pas fait mal ? »

Il manqua sursauter. Sa colère, ou plutôt son agacement du moment, l'avait complètement fait oublier qu'il ne se trouvait pas seul dans la cellule. Que quelqu'un d'autre s'y trouvait, une personne qui, selon les dires de la flic, avait à son actif des problèmes bien plus sévères que les siens. Ce qui entendait, en soi, qu'elle avait bien sûrement agi de manière tout à fait exécrable, se rendant responsable d'un crime suffisamment complexe et répréhensible pour avoir le droit d'être foutue ici sans qu'il n'y ai à parler de "cellule de dégrisement" en chemin. Ok, Koda avait soudainement un peu d'appréhension. Était-ce le petit chuchotement qui avait provoqué ça ? Peut-être juste la prise de conscience qu'il faisait dos à une potentielle psychopathe ? Dans l'instant, la sérénité vindicatrice du jeune homme avait totalement disparue, et il commençait déjà à se demander ce qu'il risquait à passer une nuit ici avec une personne aussi peu fréquentable. Honnêtement, il craignait même de se retourner, de peur qu'un croisement de regard ne lui vaille quelques tristes représailles.

Pourtant c'est ce qu'il fait, peut-être plus pour se rassurer qu'autre chose, espérer ne pas avoir raison quant à ses préjugés... Et effectivement, la personne en face de lui est bien loin de tout ce que son esprit était en train de se fabriquer. Pas de gros bras musclés, c'était plutôt une main gentiment tendue qui lui faisait face, même si malheureusement elle était arrivée un peu tard au vu de sa station debout déjà accomplie. Pas de rictus mauvais non plus, ce qui se révélait à lui était le visage doux d'une demoiselle qui devait plus ou moins avoir ses âges, dont seuls les yeux rougies par les larmes laissaient comprendre que la bonté du geste n'était pas marque d'une forme de sottise béate de l'enfance. Quant à la tenue, qu'il voyait déjà de cuir clouté, aux couleurs pétantes, et porteuses de figures de têtes de mort... Il ne s'agissait finalement que de tissus légers, comme si la demoiselle avait été attrapée au saut du lit, ne lui donnant à se couvrir que du plus rapide à enfiler : un t-shirt échancré et une jupe large. Ne pas déglutir, surtout ne pas déglutir ! Elle s'était penchée pour lui tendre la main, et la seule chose que manquait regarder Koda était la superbe poitrine dont la pleine vision ne lui était interdite que par le col bien trop détendu de son haut.

« Comment tu t’es retrouvé ici ?
 -  Oh euh ... hum, je ... je vais bien merci et euh ... j'ai...boarf c'est pas bien important. »

Il détourna le regard, feignant le calme alors que la gêne semble être la plus évidente des émotions sur son visage. Il avait voulu lui répondre honnêtement mais ... A l'idée d'annoncer qu'il s'était fait chopper par les poulets parce qu'il avait enlevé son haut dans un bar après avoir trop bu, il s'en était retint. C'était quand même assez ridicule quand il y repensait. Encore plus quand l'on rajoutait qu'il buvait seul pour oublier une journée de cours bien trop peu stimulante. A la place, il se reprit plutôt et tourna à nouveau son visage vers la jeune femme. Elle était sacrément belle, une nippone comme on en voit peu. Il n'y avait bien que les restes de la tristesse sur son visage pour entâcher sa splendeur. Ce serait ... Peut-être normal de sa part de lui rendre la pareille non ? C'était bizarre de penser les choses ainsi, mais il avait pas vraiment l'habitude de parler avec du monde, alors une parfaite inconnue, en cage qui plus est, ça paraissait suffisamment loufoque comme situation pour qu'il se permette une petite pensée au lieu d'agir instinctivement. Ah tiens, avant tout, il avait une idée !

Il lui prit cette main qu'elle lui avait tendue, restée en attente depuis bien trop longtemps, peut-être dans un signe de déception, puis se présenta en premier lieu :

« Du coup hum... Je m'appelle Koda, désolé on se retrouve dans la même cellule ce soir. Et toi ? »

Ouais, c'était peut-être le meilleur moyen de commencer. Lui relâchant la main après coup, il se permit un léger sourire, ce qui avec ses lèvres fines et ses grands yeux avaient vite tendance à pousser encore un peu plus ses traits vers le côté féminin de la force. De toutes façons, il était dans la prison de ces dames, alors pas besoin de jouer les durs. Autant qu'il passe sous les radars, accepte pour ce soir de jouer le rôle d'une demoiselle dont la situation a été bien peu agréable, puis finalement reprendre sa vie comme si de rien n'était. D'ailleurs, il venait d'y penser, mais autant inventer un bobard pour ce qui lui était arrivé, non ? Ouais, après tout, il pouvait très bien se faire passer pour la victime dans cette histoire, comme ça, quoi qu'ai fait cette jeune femme, elle n'allait sûrement pas lui faire payer ses exactions ou la juger pour ses actes ? Il lui fallait juste quelque chose de suffisamment crédible, un propos qu'elle ne remettrait pas trop en cause, mais qui aurait le don de le mettre en valeur. Quelques secondes furent suffisantes pour que finalement il s'exprime avec détachement et un petit ton honteux, afin de renforcer son rôle de demoiselle opprimée, sortant finalement cette excuse à son emprisonnement :

« En fait... Un type dans la rue m'a prise pour une prostitué. Et quand il m'a collé sa main sur les fesses, mon sang n'a fit qu'un tour et je l'ai frappé. Sauf que les poulets étaient pas loin et ont rien voulu savoir, je me suis faite embarquée. »

Siraye

Créature

Le savoir indemne suffit à rassurer la jeune japonaise qui ne cherche à en savoir plus. S’il n’a envie d’en parler, il n’y a pas besoin de lui arracher les vers du nez. De plus, une curiosité déplacée pourrait amener un froid ou de l’animosité entre eux. Pour préserver sa sécurité, Kiyô préfère éviter tout conflit, quitte à caresser son compagnon de cellule dans le sens du poil. La tâche n’est guère facile qui s’évertue à suivre un chemin honnête. Difficile d’autant plus de le respecter enfermé entre quatre murs !

Elle lui accorde un sourire aimable quand il saisit sa main. Par chance, il ne semble être ni une brute, ni un grand criminel. Sa douceur la rassure et lui permet de gagner en confiance. Ou peut-être est-elle juste stupide à chercher le bon chez chaque personne qu’elle croise ? Après tout, ce qui l’a emmené ici, aveuglée de surcroît par l’amour. Cette fois, il est question de survivre à cette nuit. Voir de passer une soirée agréable et d’oublier les tracas qui l’ont mené ici.

« Kiyô, enchantée ! Ne t’excuses pas, tu as l’air bien plus gentille que les brutes que j’ai croisé sur le chemin… » La simple traversée du couloir a été une véritable épreuve. Sifflée, humiliée par quelques propos dégradants, les prisonnières ne se sont guère gênées pour apporter leur avis. « Tâchons de rendre l’expérience plus agréable ! » Ses mots ne portent aucun sous-entendu.Même si on ne sait ce que la nuit leur réserve…

La jeune prisonnière lâche sa main pour s’installer sur l’inconfortable banc. Elle se hisse pour caler son dos contre le mur et amène ses longues jambes contre sa poitrine. Les pieds posés sur l’appui trop large, Kiyô trouve une position à peu près confortable. Or, elle ne songe pas à sa jupe trop courte qui tombe sur son ventre. Entre ses cuisses, sa jolie culotte blanche est bien visible et dessine le contour de ses lèvres intimes.

« C’est horrible ! S’indigne-t-elle à l’histoire de Koda.  C’est injuste d’être mis en garde à vue pour si peu… Si ça peut te rassurer, tu n’as rien à craindre avec moi ! » Sa tristesse est chassée peu à peu par la compagnie agréable. Elle tapote la place à côté d’elle pour l’inciter à s’asseoir. « Ca reste injuste ! La cellule est miteuse, on a pas un banc inconfortable pour deux… Sans ce connard, tu aurais pu rentrer tranquillement chez toi. »

Elle soupire exaspérée. Quand Koda s'assoit – s’il s’assoit –, Kiyô pose sa tête contre son épaule.

« Je n’aurais pas été capable d’avoir ton courage dans ce genre de situation… »


Köda Hirobe

Humain(e)

« Kiyô, enchantée ! Ne t’excuses pas, tu as l’air bien plus gentille que les brutes que j’ai croisé sur le chemin… »

Visiblement, Koda n'était clairement pas la seule personne à avoir profité de la courtoisie des membres du commissariat. C'était même assez indélicat à prononcer, aussi il ne se le permit point, mais l'idée lui passa par la tête qu'au vu de ce qu'il avait subit pour un simple comportement d'ivrogne, celle qui se trouvait face à lui avait dû en bouffer, des réflexions mal placées sur le chemin des grilles. Bon il n'allait pas la plaindre non plus, après tout, si elle était là, c'était bien pour une raison, non ? Mais d'ailleurs, laquelle ? Honnêtement cette question lui trottait dans la tête, venant lui chuchoter quelques indélicats propos. La curiosité était un bien vilain défaut, personne n'oserait dire le contraire, mais pour ce genre de chose, la situation ne se prêtait guère à faire taire celle de Koda. En même temps, ce n'était guère surprenant : Il était seul, avec une jeune femme dont la douceur et l'innocence semblait sortir d'un shojo, cette dernière étant en plus soi-disant responsable d'un crime suffisamment grave pour qu'on ait mis la nouvelle en cellule avec quelques mises en gardes !

C'était bien suffisant pour que le jeune homme ait même l'envie d'ouvrir la bouche à ce sujet, l'amenant à mettre ça de côté tandis qu'il se permettait quelques autres propos... Dont les réponses toutes naturelles de sa compagne de cellule ne manquèrent pas de l'intriguer d'autant plus.

« C’est horrible ! C’est injuste d’être mis en garde à vue pour si peu… Si ça peut te rassurer, tu n’as rien à craindre avec moi ! »

Bon, à ce niveau là, soit elle était complètement ingénue, soit elle avait vraiment en son fond quelques formes de malice absolue. Bon Koda n'était pas un expert du domaine, l'éphèbe étant même plutôt bonne poire en son for intérieur, mais il se lisait une telle forme de sincérité sur les traits de la jeune femme, mêlée d'ailleurs à une certaine sérénité regagnée, qu'il avait vraiment l'impression que la demoiselle ne représentait pas le moindre danger. En soi, il eut presque l'idée inverse, qu'à ce rythme le seul danger qui pouvait encore persister dans cette pièce, c'était lui-même. Il n'allait pas pour autant l'exprimer à haute voix, ce serait littéralement gâcher l'ensemble de ses chances de pouvoir profiter de sa fin de soirée, et se détendre un maximum malgré l'inconfort notoire des lieux. Que cette pensée coïncide avec l'instant où il perçoit, à cause de la malheureuse position de la demoiselle sur le banc de béton, son sous-vêtement des plus ironiques était tout à fait involontaire.

Oh, et pourquoi ironique ? Parce qu'aux yeux du damoiseau aux airs féminins, cette culotte blanche représentant la pureté avait la malheureuse occasion d'être un brin petite, révélant alors les formes interdites de l'intimité de Kiyô. Sincèrement ... Heureusement qu'elle lui fit signe de s'asseoir à côté d'elle, car là, le jeune homme commençait à sentir que son petit compagnon se réveillait d'un coup !

 « Ca reste injuste ! La cellule est miteuse, on a pas un banc inconfortable pour deux… Sans ce connard, tu aurais pu rentrer tranquillement chez toi.
 -  C'est vrai mais ... bon écoute, c'est ainsi, je ne vais pas en plus en gueuler toute la nuit. »

Clairement pas la meilleure de ses répliques, mais le damoiseau était actuellement suffisamment détaché pour ne pas vraiment prendre au sérieux son mensonge. Le but était de gagner sa confiance et c'était chose faite. Au moins profita-t'il de cette réponse pour venir tranquillement se poser à ses côtés, s'installant avec les genoux et les cuisses complètement collées, manière peut-être un peu exagérée de faire la timide. Réellement, c'est que son érection commençait vraiment à bien s'installer, tant et si bien qu'il cherchait à cacher cette bosse involontaire entre ses jambes. Chose qui fonctionnait, merci le short, mais qui n'allait pas sans son petit lot de douleur. Souffrance qui alla croissante quand sa compagne de cellule vint délicatement poser sa tête sur son épaule, provoquant un long frisson le long de l'échine de l'androgyne. Est-ce-qu'elle se rendait seulement compte de son comportement. En plus elle avait la légère lumière de l'extérieur qui lui rayonnait sur le coin du visage, soulignant ses magnifiques traits. Malgré tout le rythme cardiaque de Koda s'accéléra d'un trait.

« Je n’aurais pas été capable d’avoir ton courage dans ce genre de situation…
 -  Ne dis pas ça allons, il ne faut pas grand chose dans le fond. Un coup de colère et hop, on ne se rend même pas compte qu'on a déjà installé ses phalanges dans le nez du nigaud aux mains trop baladeuses ! »

Il fit mine de mettre un coup de poing dans le vent, sourire aux lèvres, afin de la rassurer. Dans les faits, il n'avait pas franchement envie qu'elle broie du noir, surtout que la soirée allait être longue. Enfin, il paraît qu'une épaule sur laquelle pleurer devient une queue à chevaucher mais ... étrangement, vu qu'il se faisait passer pour une femme, l'éphèbe aux cheveux lilas se doutait que ça ne risquait pas vraiment de devenir une possibilité. A moins qu'il ne la crée, et dans les faits il commençait déjà à avoir la méchante idée de l'amener à se livrer à lui, corps et âme. Il ne put s'empêcher de regarder à nouveau en bas, en direction de sa poitrine. C'est clair que s'il pouvait l'amener à s'offrir à lui, il pourrait tout gagner... Et à lui la petite nuit de jeu. Voilà bien une réflexion étrange à avoir après qu'un prétendu ami vous ait prit pour une femme, quand il y réfléchissait, mais... Tout homme a ses priorités, ce qui se résumait souvent pour le garçon aux allures de femme à pouvoir fondre sur une demoiselle attirante pour la faire sienne.

« Tu sais Kiyô..., fit le damoiseau, tout en plaçant délicatement sa main sur la cuisse de sa camarade. Ne te déprécie donc pas, on a toutes nos forces et nos faiblesses, n'est-ce-pas ? »

Il produisit une légère caresse, comme pour être réconfortant. Dans les faits, il cherchait surtout à voir si elle avait une forme de recul. Qui sait, peut-être qu'il pouvait lui proposer quelques échanges "entre filles", avant de devenir plus agressif une fois qu'elle ne pourrait plus faire machine arrière ? C'était un bon projet, en tout cas pour l'instant ça lui semblait pas trop mal. Du coup, il releva doucement sa main et vint la passer dans la chevelure sombre de la jeune femme, suivant les délicats traits de la demoiselle. Un contact que l'on jugerait plein de bienveillance, surtout avec ce qu'il allait dire, cherchant à prouver qu'il pouvait être une personne de confiance en cette difficile soirée. Et d'ailleurs, il se mit à parler tout bas, tendrement, comme pour instiller encore un peu plus de mélo-drame dans l'ambiance déjà tristounette et ouatée de la cellule de prison :

« Est-ce-que ça te dis de me raconter pourquoi tu es là ? Je pourrais peut-être t'aider à aller un peu mieux ? Et puis si tu as besoin d'un câlin, tu me demandes et pourras te jeter entre mes bras ? Tu verras, je fais des étreintes d'enfer ! »

Un peu plus, et il allait vraiment jouer la carte du côté loubarde, ça avait l'air de fonctionner malgré son joli minois. Si c'est ce que la demoiselle espérait, il allait lui en donner pour son argent !

Siraye

Créature

Kiyô a toujours été un peu naïve sur les bords ; les paroles de Köda suffisent à consoler sa peine et lui redonner un brin d’assurance. Il obtient par la même occasion la confiance de la jeune prisonnière. Elle n’est pas non plus indifférente à ses caresses. Pour elle, oublier un ex s’est toujours fait par le sexe, un coup d’un soir ou un nouvel amoureux. Ainsi, sa peine est noyée dans le stupre, négligée avant de devenir pénible. Pourtant, la japonaise n'est pas une grande séductrice. Au contraire, ce sont presque toujours les hommes qui font le premier pas, proposant un verre et plus, ensuite. Elle n’a ainsi jamais eu de relations avec des femmes mais elle se sait attirée par ce bord, curieuse de tenter l’expérience.

Köda tombe à pic pour la consoler de sa peine amoureuse, pour lui offrir cette première expérience. Mais, son inexpérience en matière de drague lui complique bien la tâche ; elle ne sait comment amener le sujet sur la table. Kiyô décide de remettre son entreprise à plus tard pour l’heure, d’accepter la consolation qu’il lui propose.
Omettant la demande, la belle se relève et se jette dans ses bras. Dans son geste maladroit, elle le fait chuter contre le banc et s’entraîne dedans. Le prisonnier se retrouve allongé sur l’étroit lit de fortune avec Kiyô, affalée sur lui. Son visage contre son ventre ; sa généreuse poitrine coince sa bosse.

Elle se souvient : Ils sont en prison et on leur a défendu de faire du bruit. Or, la chute indésirée de Köda a résonné dans les quartiers pénitentiaires. Elle prit pour ne pas avoir attiré l’attention d’une odieuse gardienne.  « Désolée… murmure-t-elle d’une voix toute basse et honteuse. » Un autre bruit l’interpelle, la contraint à rester dans cette position pour n’attirer l’attention sur eux. Par chance, leur cellule est un peu isolée et l’agitation n’a attiré l’intérêt. Ils sont hors de danger.

Pourtant, la japonaise ne se relève pas tout de suite. Le danger passé, elle est interloquée par cette sensation contre ses seins sans comprendre d’où elle vient. De plus, la situation est un brin excitante… Le lieu n’est approprié et le risque de se faire preuve est grand. Pourtant, ils éveillent la perversité dissimulée sous la naïveté de Kiyô. Faut-il encore qu’elle ose la prononcer… Mais la position est peut-être un bon début pour faire comprendre à sa partenaire de cellule, qu’est partante pour de nouvelles expériences.

Le lieu de punition se transformerait en un endroit d’extase… De nouveau, des bruits de pas résonnent plus loin. Kiyô se redresse un peu avant de se pencher de nouveau sur Köda. Ses lèvres frôlent les siennes ; sa main s’écrase contre sa bouche pour empêcher le jeune homme de parler. Elle s’approche de son oreille pour murmurer tout doucement : « Bouge pas… Je crois qu’il y a encore quelqu’un dans le couloir… » Les minutes passent, une porte s’ouvre, une gardienne balance une détenue, lui intimant de rester silencieux. Le même schéma qu’ils ont vécu.

Ensuite, le calme revient. Kiyô se redresse, toute émoustillée par cette proximité.

Köda Hirobe

Humain(e)

Koda n'avait clairement pas prévu de se retrouver ici.

Il n'avait pas prévu de finir en prison, de se retrouver dans le même cahot qu'une femme, qu'elle lui fasse le coup d'être malheureuse à en crever et qu'elle vienne d'elle-même quérir son contact.

Il n'avait pas prévu d'être prit pour une personne qu'il n'était pas, de pouvoir ainsi avoir le droit à une forme d'intimité qu'il ne connaissait nulle autre part, sans même parler de voir que tout se passait pour le mieux dans, quasiment, le meilleur des mondes.

Mais plus que tout ça, plus que ce visage délicat contre son épaule, plus que son air doux et triste qui manquait de le faire craquer, plus que ses longs cheveux sombres qui cherchaient à lui taquiner le nez. Plus que le fait que rien n'aurait dût fonctionner dans cette situation aberrante qu'il était en train de vivre !

...Le jeune homme n'avait clairement pas prévu qu'elle se redresse pour mieux lui sauter dessus. Autant dire que dans sa position, il ne put absolument pas la réceptionner, partant en arrière immédiatement, rencontrant dans l'instant la surface rugueuse du banc de béton. Son crâne toucha après ses épaules cette surface des plus inconfortable, occasionnant un choc qui ne manqua pas de faire serrer les dents au damoiseau pour ne pas pousser un cri de douleur, puis une interjection bien sentie, sous la forme d'insultes générales. L'idée n'était bien sûr pas de ronchonner sur la demoiselle qui venait de se jeter tout contre lui, en revanche le jeune homme avait dans l'instant le besoin impérieux d'exprimer son mécontentement vis-à-vis de la vive souffrance qu'il ressentait à l'arrière de sa tête. Toutefois... Il n'en fit rien. Parce qu'elle était là, sur lui. Qu'il ne voulait pas quitter son rôle, qu'il ne voulait pas non plus manquer la repousser par un emportement soudain et maladroit. Tout au plus rouvrit-il les yeux doucement, avant de l'entendre, au niveau de son ventre, s'exprimer tout bas :

« Désolée… »

Comment dire qu'elle n'aurait jamais dû prononcer cela. En tout cas, aux yeux de Köda, pas avec ce petit ton plaintif et misérable qui produisit en son coeur une réaction particulièrement déplacée. Une accélération cardiaque incontrôlable, accompagnée d'une excitation démesurée. Impossible de contrôler cela : Il sent son petit compère s'élever définitivement entre ses jambes, enflant sans la moindre forme de retenue pour venir dire bonjour à la poitrine de sa compagne de cellule. Heureusement que son short était serré, autrement elle n'aurait put que constater la supercherie du jeune homme. En revanche, la position devenait synonyme d'une souffrance supplémentaire. Elle était sur lui, son visage à quelque centimètres de son bassin, pire encore elle se rapprochait de plus en plus en s'accrochant à son torse. Autant de comportements qui lui échauffait l'esprit, suffisamment pour que la vilaine bosse qui se trouvait sur le sommet de sa tête soit reléguée au dernier plan, comparativement à celle lovée entre les doudounes de la "criminelle".

Il voulut se redresser en premier lieu, au moins le haut de son corps, afin de pouvoir s'installer convenablement pour l'observer. Ce fut encore une fois une initiative qui lui fut refusée : Voilà que la demoiselle remonte encore, se poste bien au dessus de lui, son visage à un souffle du sien. Est-ce qu'elle était en train de le chauffer ? En tout cas l'efféminé en avait vraiment l'impression ! Mais alors qu'il s'emportait, qu'il voulut joindre leurs lèvres pour mieux lui faire comprendre que c'était lui le chef de la situation... Voilà qu'elle lui couvre la bouche, écrasant son torse contre celui du damoiseau pour apporter sa bouche à son oreille. Les deux melons de cette débauchée lui pesaient sur la respiration. Quant aux hanches de la femmes, peut-être n'en avait-elle pas pris conscience, mais elles frôlaient subrepticement l'érection encore en cage de Köda. Que les kamis lui viennent en aide, car la jeune homme venait de perdre toute contenance : même si elle lui parla à l'oreille, son esprit avait laissé place à un instinct bien plus sauvage.

 « Bouge pas… Je crois qu’il y a encore quelqu’un dans le couloir…
 -  Mmmh mmhmm. »

Il ne fit pas un mouvement. Effectivement, un peu plus calme et calculateur dans l'instant, il put entendre les bruits de pas qui intimaient sa compagne de cellule à la discrétion. Alors il acceptait sa condition pour le moment, même si tout son corps lui hurlait de réagir. Il la voulait. C'était plus une question d'occasion en or, c'est surtout que désormais, qu'elle le veuille ou non, il allait s'assurer de lui rendre la monnaie de sa pièce. Peut-être de manière un peu abrupte, mais en un sens, il rêvait presque qu'elle s'excuse encore un peu de l'avoir mit dans un tel état... Qu'elle le fasse sincèrement ou juste pour mieux le pousser dans ses mauvais comportements. En tout cas le temps fut long... TRES long ! L'éphèbe eut à faire tout les efforts du monde pour ne pas définitivement craquer. En revanche, quant enfin les bruits de pas s'éloignèrent, quant Kiyô se redressa doucement pour l'observer de haut avec ce petit air rougissant et satisfait... Köda eut enfin l'annonce de sa victoire.

Il avait tenu... Ne restait plus qu'à lui offrir une juste récompense pour toute ces charnelles provocations qu'elle lui avait fait subir :

 « Aaaaaah, enfin seuls, n'est-ce-pas ? »

Le damoiseau aux cheveux lilas exprimait cela dans un soupir d'aise qui en disait long. Sur combien cet instant avait été rude pour lui, mais surtout à quel point il n'avait attendu qu'une chose : qu'ils puissent enfin être tout deux libres de leurs mouvements. Il se plia en avant, ne redressant que le haut de son corps, et se rapprocha ainsi du visage de sa compagne de cellule, l'observant d'un regard avide, impérieux. Autant dire par ailleurs qu'il la dévorait des yeux, scrutant les réactions de la demoiselle alors que son visage réduit l'écart entre eux. Il ne s'arrêta qu'à l'instant où leurs nez manquèrent se toucher, ses prunelles fixées dans celles de Kiyô.

Puis il se fendit d'un large sourire. Il passa l'une de ses mains dans les sombres boucles de sa compagne, appuyant doucement à l'arrière de son crâne tandis qu'il se glissait jusqu'à son oreille. Ses mots furent alors prononcés d'un ton suave, joueur :

 « Dis-moi Kiyô, est-ce pour cela que tu es en prison ? Parce que je me dois d'avouer quelque-chose... »

Cette main qu'il avait amené dans les cheveux de la demoiselle quitta immédiatement son poste, s'élançant bravement vers l'échancrure de son haut. Le t-shirt était large, c'est ce qui lui avait permit jusqu'ici de reluquer sa poitrine, et il pariait là-dessus quand il en attrapa la bordure, avant de tirer dessus sans la moindre forme de délicatesse. Par chance, il gagna son pari : malgré un petit craquement du tissu, il sentit les deux beaux monts de chair s'échapper de leur abri pour s'appesantir sur ce qui était anciennement le col de son haut.

 « Dans l'instant, j'ai furieusement envie de t'entendre me supplier de te sauter dessus ! »

Siraye

Créature

Si son corps répond favorablement à cette proximité soudaine et incontrôlée entre les deux codétenues, Kiyô est bien loin d’avoir senti l’érection comprimé de son partenaire. Peut-être la bosse retenue dans son vêtement serré a contribué à son état actuel mais son esprit était focalisé sur ses bruits de pas incessants, sur cette peur d’être attrapée et punie par une gardienne de prison énervée. Elle aurait pu les séparer, la naïve tombée sur une colocataire bien moins aimable.

Tant de possibilités qu’ils lui ont fait redouter d’être surprise et on conduit à cette situation embarrassante. Le rouge lui est monté aux joues. Elle n’a guère le temps de s’excuser une nouvelle fois que Koda révèle sa vraie nature. Son regard n’échappe en rien à la prisonnière. Elle est naïve mais pas stupide – enfin, pas tout à fait. Le désir brûlant dans ses pupilles, ce regard carnassier, elle sait ce qu’ils veulent dire.

Leur petit rapprochement, sa peine, ses mauvaises habitudes, tout a réussi d’elle et de l’amener à être accessible à cet homme qui s’est montré charitable et compatissant. Une oreille attentive fait toujours craquer la jeune Kiyô. Là, l’éphèbe est entreprenant. Il s’approche, elle ferme les yeux croyant à baiser. D’autant plus à ses mains installées dans sa chevelure soyeuse.

Non. Il dépasse ses lèvres et s’arrête à son oreille où son souffle chaud s’écrase. Ses mots laissent en suspens un mystère. Elle est impatiente de connaître cet aveu.
Ses gestes parlent à la place de ses paroles. Surprise, Kiyô n’a toujours pas compris qu’en plus d’être prisonnière de cette cellule et elle est désormais de Koda, de surcroît.

Il tire son col, sa poitrine sort. Elle est toujours enfermée dans un soutien-gorge noire, brodé d’une jolie dentelle. Enfin, sa confession tombe. Le supplier ? Peut-être pas, pas tout de suite. L’étudiante veut bien lui offrir plus, un peu plus pour l’instant. Dans sa main, elle prend celle de son comparse et la glisse dans le balconnet. Sa peau vient frotter contre son bouton de chair et le sein est sorti de sa prison.

Un peu plus… S’était-elle dit. Mais son corps réagit plus vite que son esprit. Elle réalise bien trop son propre désir, né et impérieux. Ses mains se posent sur son torse. Elle constate son absence totale de poitrine, sans s’en formaliser. Puis, ses doigts descendent plus bas… Jusqu’à son short qui a connu bien des épreuves. Kiyô y dépose sa main, découvre le léger relief. Intriguée, elle le libère enfin de sa douloureuse prison. « Ah ! » Voilà une sacrée surprise qui trône entre ses doigts.

L’étudiante aurait peut-être dû être dégoutée ? Affolée d’un tel mensonge ? Pourtant, c’est l’effet inverse qui se produit. Mais les mots lui manquent, elle reste pantoise quelques secondes. Silencieuse mais pas innocente. D'une étreinte douce, ses phalanges s'emparent de son érection.

Köda Hirobe

Humain(e)

Point besoin de se faire de film. Si Köda ne savait pas à quel point son petit jeu avait eut de l'effet sur la jeune femme en sa compagnie, il avait en revanche bien compris que l'innocente pouvait avoir un certain manque de contrôle sur ses désirs... Et ça jouait très clairement en sa faveur. Bien sûr, il se devait aussi d'être honnête avec lui-même. Après avoir été obligée de survivre au contact prolongé de la demoiselle sans produire la moindre réaction, son esprit était tant échauffé qu'un rien l'aurait amené à craquer, peut-être même de soudainement montrer les crocs. Son souffle était lourd, son coeur battait vivement, prémices d'un comportement prédateur dont Kiyo était évidemment la proie. Mais il gardait encore un brin d'esprit : Si elle venait vraiment à prendre peur malgré le contact qui se formait de plus en plus concrètement entre eux, elle avait toutes ses chances de pouvoir se sauver en appelant les gardiennes à l'aide. Non il devait la pousser plus loin, jusqu'à l'étape où elle ne pourrait assumer de refuser !

Il se devait de garder le contrôle ! Mais alors qu'il pensait la perturber avec sa provocation, non sans parler de son geste témoignant tout de même d'un certain appétit charnel, la demoiselle semble ne pas perdre la moindre forme de consistance dans ses actes. Bien au contraire, elle lui empoigne la main, vient l'apporter d'elle-même à sa poitrine, l'invitant à ce que sa taquinerie devienne une véritable caresse ! Honnêtement ? Köda en est presque sur le cul. Comme elle se comportait jusqu'ici avec douceur, délicatesse, timidité, il s'était dit bien naturellement qu'elle était de ces filles que l'on peine à corrompre, mais qui une fois sous l'emprise d'un homme ne peuvent refuser de s'offrir par simple docilité... Alors que finalement elle le prenait de vitesse ! Il s'en demandait même lequel des deux, derrière les barreaux, avait le plus envie de s'empiffrer de la chair de l'autre sans la moindre forme de retenue.

Il ne pouvait tout simplement pas se laisser emporter par le rythme de Kiyo ! Cela en devenait presque une question d'honneur, de fierté masculine à ce degré. Certes il avait pas de chance avec les femmes, n'avait quasiment jamais rien fait de très direct avec une compagne féminine, mais quand même, il ne pouvait pas être ce chaton que l'on prend de court à la première caresse. Alors maintenant qu'il a l'un de ses seins en sa paume, il ne se tarit pas de touchers, empoignant celui-ci d'abord de manière crûe, abrupte, la malaxant entre ses doigts. La présence de son téton sous la pulpe de ses premières phalanges l'amène rapidement à tourner ensuite son attention dessus, le damoiseau pinçant ce présomptueux camarade de jeu qui ose se rappeler à son désir charnel. Et au plus profond de lui, un sentiment carnassier s'éveille, bien pire comparé à la simple faim qui l'animait jusqu'ici. Il ne manque rien pour qu'il perde la tête, il le sait, mais elle ... Elle le pousse à bout !

Et c'est le moment qu'elle choisit pour l'achever ! Ses mains, il n'y faisait pas attention, perdu entre la contemplation de ses propres hésitations et le fait que la poitrine de la jeune femme était une sensation délicieuse sous ses doigts inquisiteurs. Voilà que la bougresse en avait profiter pour se diriger non seulement vers son short, mais surtout pour l'ouvrir, sûrement pour venir offrir à une autre femme un contact bien doux au coeur de cette prison. Pourtant, la surprise qu'exprime la douce criminelle est à la hauteur de ce qui s'échappe du bassin du jeune homme : son sexe, seul éminent et indubitable représentant de sa masculinité ! Bien entendu, ça sous-entend que son petit jeu de mensonge vole en éclat, un vent de panique le faisant frémir avant que son esprit ne lui indique qu'il est dos au mur. Il ne se rend même pas compte du comportement pourtant docile de la demoiselle en face de lui, tout ce qu'il voit est le risque qu'elle lui échappe, pessimiste notoire qu'il est.

Alors il craque, passant une de ses mains dans ses cheveux avant d'observer la demoiselle.

" Oh Kiyo, Kiyo, Kiyo... J'aurais voulu garder cette surprise pour plus tard. Ce n'est pas bien d'être trop curieuse. "

L'instant d'après, il se jette sur la jeune femme. Avantage, elle était en partie sur lui, relativement déséquilibrée de base, aussi la repousser n'était qu'une affaire de plaisir, afin de la coucher sous lui, le dos sur le béton froid. Il ne prend pas moins de temps pour l'embrasser à pleine bouche, avide, immisçant sa langue entre ses lèvres pour aller quérir la sienne, profitant de la surprise pour ne pas lui laisser la moindre occasion de riposter. Si encore elle riposte, chose qu'il ne prend même pas en compte. En revanche, il enchaîne plusieurs baisers intenses, ne se redressant finalement que pour observer sa prise. Une magnifique jeune femme qui était rentrée dans sa tête bien plus vite qu'il se l'était imaginé. Ses mains plongent sur la tenue de cette détenue malheureuse, s'agrippent au fin tissu de son haut... Puis d'un élan dont il ne se pensait même pas capable, il parvient à arracher cette protection pourtant déjà bien moins utile qu'à leur rencontre. Quelque-chose dans cet acte lui permet un court instant de se calmer toutefois... Ne serait-ce que pour remarquer qu'il n'a jamais été aussi excité plus bas. Par quelle sorcellerie parvenait-elle à le mettre dans de telles abysses de lubricité ?

" Au ... moins, comme ça... Je suis sûr que tu ne cherchera pas à t'échapper, vilaine ! "

En son for intérieur, même lui ne comprenait pas trop ce qui l'amenait à prononcer de telles paroles. En revanche, là, au-dessus de cette demoiselle, à moitié entre ses jambes et sa trique pointant vers l'estomac de Kiyo, il se rendait bien compte qu'il ne saurait pas retourner en arrière.


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