Pour un flirt avec toi... - ft Alyssa

Ma meilleur amie allait faire de la collocation avec moi ! Certes pour un temps, mais sa me rendait nerveux. Je ne sais pas si je dois dire "yeah" à sa fuite d'eau dans son appartement ou si je dois en être navré.
On se tacle depuis si longtemps, que sa me rappel notre jeunesse ou l'on passait nos vacances ensembles. C'était avant nos hormones et... mon départ. Changer de ville au changement de job de mes parents, quitter ma meilleure amie et recommencer ailleurs. Ce fut dur...

Puis nous nous sommes retrouvés il y a de cela maintenant un an et demi maintenant. Même université, mais pas le même cursus, bah ce n'était pas important. Mais... bon sang qu'elle était devenue canon ! Passant de fille banale à ses quatorze ans à superbe femme. Sa m'avait intimidé et au lieu de renouveler mes sentiments, je l'ai friendzoner sans le vouloir.

Depuis lors on se tacle, "trop beau pour toi" ou encore "mon chérie, tu ferais quoi sans moi". On sort ensemble, genre une sortie hein, au début elle me snobait carrément, mais en sortant presque avec sa meilleure amie, elle a daigné m'adresser la parole et puis on est redevenu ami + si taclerie je dirais. Selon la situation, elle vient même s'asseoir sur mes genoux, demander un câlin ou donner/recevoir un bisou, mais à la joue uniquement. La dernière fois à la plage, elle m'a chauffer avec son superbe corps et maillot de bain en se posant à mes côtés, une caresse au torse et... Bing. Une réaction imprévue de ma part, la faisant éclater de rire à mon érection, j'ai dû fuir à l'eau pour me calmer. Je crois jamais avoir eu autant honte... Le pire c'est que je trouve pas les réactions de son corps, sans avoir à y poser la main, sauf que... bah non !

Bref, on est proche, on se taquine mais on sort pas ensemble. Alors quand j'ai proposer sur le ton de la plaisanterie qu'elle vienne chez moi durant le temps de réparer sa plomberie. Je m'attendais pas à ce silence, du genre elle réalisait que c'était une bonne idée à la place de louer l'hotel puis d'accepter. Je lui ai rapeler trois fois, trois fois ! Que mon appartement c'était un T1, en gros une grande chambre/salle à manger/salon + une salle de bain/toilette. Bref, vive l'intimité !

J'oscille encore à lui donner le canapé pour me moquer ou le prendre pour éviter qu'elle ne me rejoigne pour me teaser. Elle va aussi se moquer car mon frigo est vide... sinon l'appartement est propre, j'ai refait le tour durant toute la journée pour être sûr. Même vidé l'historique de mon ordi et cacher mon dossier secret sur elle.

DRIINNNG

Un sursaut, elle est là ! J'ouvre la porte d'entrée et lui fait un sourire charmeur, un brin moqueur en la voyant arriver sur le pas de ma porte avec sa/ses valises.

- Salut chérie.

Un beau jour, son meilleur ami lui annonçait le déménagement de ses parents. Tout le monde les connaissait comme un inséparable duo, des amis liés à la vie, à la mort. Personne ne s’imaginait dans leur cercle, les voir être si brutalement séparés. Alyssa, la première. Le départ qu’elle vécut comme soudain créa un véritable vide au fond de son cœur meurtri. Elle se sentait seule sans lui, ne cherchait plus à participer aux sorties ou aux soirées.

Elle mit presque un an à accepter son absence et reprit au bout de ce laps de temps sa vie. Or, personne ne prit sa place, laissé vide et froid. Personne ne pouvait vraiment combler son départ. Il était unique, comme un frère. Aucun lien charnel ne les unissait dans leurs jeunes années… Jusqu’à son retour en ville. Aussi déroutant que charmant, ils ont tous deux grandi pour devenir de séduisants adultes.

Or, la brune lui en a voulu quelque temps. Puis la rancœur a commencé à s’effacer et la jalousie a très vite pris le dessus quand il s’est approché d’une amie. Alyssa a tout fait pour saboter leur couple à en devenir, s’immisçant entre eux comme un cheveu sur la soupe. Cela a fait renaître dans le même temps leur complicité mais tué dans l'œuf toute tentative de séduction.

Mais ses taquineries et ses gestes cachent toujours un réel désir, qu’elle peine à assumer, à concrétiser par des mots de peur de connaître le rejet… La solution est simple: le faire céder avant elle. Enfin, elle est simple à dire. Or dans les faits, Alyssa stagne.
La fuite de son appartement est une réelle opportunité. Tant est si bien que dès qu’il lui propose de venir squatter chez lui, elle accepte avec un grand sourire.

Il est à peu près vingt heures quand elle arrive sur le pas de sa porte, chargée de sa lourde valise. Dès que celle-ci s’ouvre, la jolie étudiante se jette dans ses bras. Ses lèvres s’écrasent contre sa joue. « Salut, mon chou ! » Elle s’écarte un peu après ses salutations animées et dépose sa valise dans l’entrée.

« C’est cosy chez toi ! Ce n’est que pour deux semaines mais si je t’envahis trop d’ici le moins… Pour le lit, on partage ? Shifumi pour savoir qui dort par terre ? » Elle lance les propositions au hasard, le laissant décider. La première, le partage, la tente plus et étant plus jeune, ils dormaient tout le temps ensemble… Alyssa se sent pas plus dérangée que ça à cette option. Peut-être permettra-t-elle un rapprochement inopiné ?

« Tu as déjà mangé ? » Alyssa commence à remonter ses manches pour se préparer à cuisiner, si ce n'est pas le cas.

Accueillir chez moi la fille que j'aime... sa met la pression malgré la joie de l'avoir du soir au matin à mes côtés !
Je lui ouvre et la taquine, mais en vrai c'est très étrange... enfin, sa me fait étrange de lui dire sa sur le pas de ma porte. J'ai vraiment l'impression de l’accueillir dans ma vie ! Elle se jette dans mes bras et je l'étreins tendrement, souriant à son bisou et rougit un peu à son "chou", je n'aime pas se surnom affectif, mais je reste heureux d'avoir un surnom du genre.

Je la laisse entré et referme derrière elle, il fait froid en ce moment et je fais attention au chauffage. Je réalise alors qu'elle n'avait pas visiter mon appartement, si moi j'étais allez dans le sien, cela fut pour des soirées avec d'autre ami/es ou encore lorsque je venais la chercher pour faire une sortie. Dans les deux cas, on y est jamais rester juste entre nous. Arf, faut que je me calme, et la voilà a me taquiner sur le lit, je me retiens durement de lui renvoyer qu'y a pas besoin de sa entre nous. Mais... Je serais trop gêné si je commence à ressentir du désir. Je sais déjà que je serais très content de l'avoir dans mes bras pour dormir, mais avoir son visage si proche... me donne envie de l'embrasse rien que d'y penser.

- J'ai préparer le canapé, on pourra échanger un jour l'un, un jour l'autre, mais pour commencer, savoir qui fait ce soir.  Shifumi pourquoi pas.

Si dormir une ou deux nuit sur le canapé irai, on parlait de une à deux semaine il me semble. Un petit defi et je gagne, elle dormira ce soir sur le canapé ! Mais elle change vite de sujet en parlant du diner.

- Non, je t'attendais pour voir avec toi ce que tu voulais.

Au début je pensais commander, mais je fus si pris par vérifier l'état de mon appartement que j'ai zappé ce détail ! Toutefois, je ne m'attendais pas à ce que Alyssa propose de faire elle-même le repas. Comme une vraie petite épouse... Voilà mes joues qui en rougisse et je viens humer son parfum inconsciement, je me retiens alors durement de l'étreindre et calme mon esprit qui imagine un peu trop de chose...

- Par contre j'ai pas grand chose dans le frigo. Désoler, moi et la cuisine sa fait deux. Je souris gêner en regardant ma table bar, faisant office de table à manger.

A l'intérieur du frigidaire, quelques yaourt chocolat noir, un sachet de salade, des sauces, du jambon, des nugettes et des steack. Tandis que dans mes placards, des pâtes de différentes tailles et des boites de conserve, haricot, maïs. Enfin, parce que ma mère m'avait forcé (et heureusement) la main, j'avais dans un bol acheter des carottes, avocat, kiwi, pommes et clementine. Bon y a aussi des nouilles en sachet.

Alors que j'y réfléchissais, je fini par me rendre compte que je mate Alyssa, secouant vivement la tête.

- Tu veux manger quoi ce soir ? Demain on pourra faire des courses si tu préfères. Prendre ta confiture ou tes céréales préféres.

Bon sang... dis ainsi on dirait un début de vie de couple. C'est... calme toi Rafaël !
La salle de bain, toilette avait une baignoire, avec une vitre sur un côté pour l'utiliser comme une douche. Je n'osais l'imaginer en train de prendre un bain... nue... bon sang on dirait un ado ! J'ai plus cet âge là ! J'ai même eu des petites amies ! ... juste que... allez reprends toi !

 « Roh ! Tu ne veux même pas partager le lit avec moi ? Tu as peur que je te frappe dans mon sommeil… Ou pire ? »

D’une voix taquine accompagnée d’un sourire mutin, Alyssa s’approche de son meilleur ami. Deux semaines, elle a un temps limité mais suffisant pour le faire céder et enfin mettre un terme à cette ambiguïté qui règne entre eux… Elle aurait pu juste se déclarer ? Il l’a si vite friendzone que cette possibilité avait été bien vite rayée. L’objectif premier d’Alyssa est de lui comprendre qu’elle n’est plus la gamine qu’il a connu mais une femme avec de véritables arguments.

Puis il lui explique que le frigo est vide. Elle l’écoute d’une oreille et s’éloigne de lui pour fouiller un peu. Bonne cuisinière, avant de faire des courses, elle préfère observer l’étendue de ses réserves et aviser ensuite. Peut-être que l'inspiration sur une petite recette finira par lui venir ? D’un autre côté, il est déjà tard. Ils auront mieux temps de trouver un restaurant qui livre encore et profiter de leur première soirée ensemble !

 « Pour les courses, on s’en occupera demain. Sinon, on peut toujours commander ? Pizza, burger, ce que tu veux ! A partir de demain, je me mets aux fourneaux. »

A nouveau, l’étudiante malicieuse réduit la distance qui les sépare.

 « Je vais prendre une douche. On se fait un film pendant le repas ? »

Elle le laisse en plan, à choisir ce qu’il doit commander pour finir dans la salle de bain. Or, Alyssa commet deux erreurs : Oublier de prendre sa valise avec son pyjama et fermer complètement la porte. Son ami peut toujours la mater… Ca ne la dérangera clairement pas au vu de ses intentions séductrices.
Elle profite d’une rapide douche, évitant un bain qui prendrait des plombes. Déjà qu’elle apprécie passer des heures sous l’eau chaude.

L’étudiante ressort presque trois quart d’heures plus tard. Juste vêtue d’une serviette, enroulée autour de son corps adulte. Pile poil pour aller ouvrir au livreur. La pudeur n’a jamais été son fort… Depuis son plus jeune âge. C’est un véritable atout pour conquérir Rafaël bien que le livreur n’a pas non plus besoin de se rincer l’oeil.

 « Je m’en occupe ! »

Alyssa viens me taquiner, me demandant si j'ai peur d'elle, je rigole, avant de feindre la fragilité.

- Oui... je ne sais pas ce que tu pourrais me faire !

Elle se rapproche et, j'ai bien envie de l'étreindre, mais je reste impassible, avant qu'on ne parle repas et que je pense à la prévenir que j'ai fait une bourde. Oublier de remplir le frigo, bien que ce soit en parti pour qu'on le fasse à deux et que je (re)vois ses goûts en terme de nourriture.

Je l'observe farfouiller dans mes placards. Cela ne dure pas bien longtemps, tout est visible et il y a peu de placard. Avantage, je sais ce que j'ai, inconvénient... bah sa fait pas beaucoup de variété de plat !
Finalement elle revient vers moi et je me mords la langue pour rester calme, tranquille.

- Comme tu veux, je vais voir ce qu'on peu regardé Alyssa.

Elle s'éloigne et je reste silencieux, puis prend ma tablette tactile et passe une commande, de sushi. Pizza et burger demande un supplément de livraison, c'est con, mais quand on a pas envie de bouger son fessier, ni payer plus chère... On fait certains choix.

Puis vient le tour du film, j'allume mon ordinateur relié à l'écran télévision et lance la plateforme de streaming. Je tourne un petit moment en terme d'idée, hésitant entre un film d'horreur, une romance-comédie musical et un film d'aventure. Puis une autre idée, me vient, une série ! Si normalement je ne proposerais pas ça, comme Alyssa, va dormir ici plusieurs jours, on pourra se faire la suite après !

Je suis sur qu'elle aime les teenages movie, mais je trouve sa trop niais ou agaçant de stéréotype. J'ai bien envie d'un truc d'enquête, mais c'est vite redondant sauf... si c'est des enquêtes avec des créatures paranormal ! Hop, trouver la série, plus qu'a espérer qu'elle soit bien et que les effets spéciaux soient bien fait.
Je pose ainsi mon clavier et... attends, rougissant soudain en entendant la douche qui tournait depuis un moment, le bruit de l'eau et... c'est là que je vois sa valise ! Fermé ! Elle a rien prit !

Je devrais lui dire non ? J'y pense une seconde avant de voir ce qui suivrait... Elle me dirait d'ouvrir sa valise et lui donner ses vêtements. Sauf que... bien que j'ai envie de voir ce qu'elle a... Mes joues s'enflamment et je secoue la tête. J'inspire et me calme... j'attends... j'attends... j'attends...

Bon sang que le temps paraît long ainsi ! Je décide de me bouger alors et pense rà autre chose plutôt que de rester assie. Ce fut une erreure, lorsque je me rend compte que la porte n'est pas fermé. Je dois le faire ! Mais si elle voit la porte se fermé, elle va pensée que je regarde !!! Je tourne ainsi comme un lion en cage, avant de... jeter un coup d'oeil discret.

Un petit regard et... gloups. Le miroir est pile dans l'axe de l'ouverture de la porte et renvois sur l'entière pièce et donc la baignoire. Bien qu'un peu embuée, je vois clairement les courbes de Alyssa. Je veux évidemment m'en allez, mais... mon regard reste fixe sur elle et sans que je n'en prenne conscienne, je commence à me toucher, doucement à travers le pantalon. M'en mordant la lèvre, c'est lorsque j'ouvre les boutons de ma braguette que j'arrive à me reprendre, m'éloigne d'un bon pas, remet le bouton le plus haut et me r'asseoit rapidement sur le canapé lorsque je l'entends terminer sa douche.

Vite la table, je sors verre, couvert et bol pour les sauces, quand sa sonne à l'interphone. J'ouvre et laisse le vendeur monter. C'est là que Alyssa décide de sortir en serviette ! Et s'apprête à ouvrir la porte.

- STOP !

J'agrippe mon amie par les hanches et la tire contre moi pour la stopper avant qu'elle ne touche à la poignée ! Ouf, de peu.

- Non mais, stop, tu vas t'habiller Alyssa ! Je la gronde, fronçant les sourcils. Sans prendre garde que son fessier se presse contre mon entrejambe qui n'a pas encore dégonfler.

Ne lui laissant pas le choix, je la pousse à la salle de bain en lui rendant sa valise et ferme la porte. Grognant mécontent. Ceci fait, je reviens à la porte et réceptionne le repas, que je pose sur ma table bars en soupirant. Avant de sourire amuser, il est vrai que plus jeune elle n'était pas pudique, mais à ce moment là, elle était plate et plutôt masculine. Je savais que c'était une fille, j'avais déjà vue sa... partie intime (jusqu'à ses dix ans) mais n'en ressentait aucun désir. Si ce n'est qu'elle m'emmerdait à ce moment-là quand elle voulait que moi aussi je me dézappe car elle trouvait cela marrant mon petit "serpent" ... Mais, tout avait changer, aussi bien physiquement que mentalement.

- Alyssa, sushis et enquête surnaturelle, ça te va pour ce soir ?

Profitant d'un peu de répis, je me dépêche de me changer, ne me dénudant point, je ne cherche pas à me cacher et récupère mon pyjama long, blanc et noir, moi et les couleurs, la simplicité avant tout ! J'étais curieux de la voir en pyjama... l'imaginant aussi me piquer un t-shirt long et dormir avec... hum calme tes hormones mon grand !

Dans la douche, Alyssa est bien loin de se douter des honteuses pensées qui défilent dans l’esprit de son meilleur ami, ni de le savoir si proche de s’adonner à un plaisir solitaire sur la vue offerte. Le savoir changerait-il quelque chose ? Bien sûr ! L’étudiante l’aurait invité à la rejoindre.
La peur d’être mal comprise ou rejetée l’enchaîne au silence ; s’il ne l’avoue pas en premier, elle n’osera peut-être jamais faire ce premier pas.

L’heure n’y est pas. Elle sort naturellement de la salle de bain, comme si elle était chez elle pour ouvrir au livreur. Or, Rafael ne l’entend pas de cette oreille et l’attrape avant qu’elle atteigne la porte. Alyssa, déconcertée, finit par éclater de rire face à ses réprimandes. Le voir en colère pour si peu le rend si adorable…
Minute ! Quelle est cette sensation étrange au creux de ses fesses ? Ses joues s’empourprent et elle se laisse guider dans la salle de bain.

Il bande ? Non non non…
Si…

Son esprit confus est bien incapable d’oublier cette sensation imprimée dans sa chair. A ce souvenir, ses doigts lâchent la serviette et tombent le long de ses cuisses. Dans une délicate caresse, ils remontent sa peau et se logent contre ses lèvres intimes. Son pouce s’écrase contre son clitoris et ses phalanges écartent les frontières humides pour…

Alyssa !

La voix de Rafael la ramène à la réalité. « Parfait… J’arrive ! » L’hésitation dans sa voix suave la trahisse. Elle se reprend en main et s’habille de son pyjama : un joli t-shirt imprimé et une culotte noire. La brune remonte ses cheveux en une queue de cheval et sort de la salle de bain, un sourire gêné aux lèvres.

Elle n’a remarqué la pointe de ses seins durcie par l’excitation, dessinant un relief dans le tissu moulant. Son regard, à sa sortie, est tout de suite attiré sur Rafael. Sur son entrejambe, pour chercher une réponse à cette sensation étrange. Malgré deux coups d'œil furtifs, Alyssa se résout à croire que son imagination débordante lui a joué un mauvais tour.

« Je commençais à avoir faim ! » L’étudiante se laisse tomber au côté de son ami et se saisit d’une boîte de sushi. « Raaah ! Il a oublié le wasabi. »

Mon amie se moque de moi... Cela m'agace, mais je ne veux pas qu'un autre la voix dans cette petite tenue ! Un peu en colère j'oublie notre proximité et la renvois de force dans la salle de bain.
Enfin, je récupère le plat, termine la table et me change, avec mon pyjama, qui est en fait celui que Alyssa m'avait offert pour mon dernier anniversaire. Si j'en avais été touché, la suite m'avait moins plus... un caleçon trompe pour se moquer de moi, avec ce commentaire mortelle "j'étais pas sûr de la taille". Elle avait prit une taille ado et rigolait tellement qu'elle en avait été rouge. J'avais brûlé ce caleçon, mais le pyjama était parfait, scinder en blanc, noir de biais, alors que le bas l'était une jambe sur l'autre.

J'invite Alyssa à ressortir et nous sers à boire. Lorsqu'elle ressort, mes joues s'empourpre de rouge en la voyant si peu vêtu, je fais alors mine d'avoir oublier un truc dans un tiroir et retient tout commentaire qu'elle pourrai me renvoyer, et me teaser. Sauf qu'en me retournant, je ne sais pas si j'hallucine, mais son haut semble... pointer ?

Mais malheureusement pour elle, comme pour moi, personne ne tente, ni ne dit rien. Les plis de mon bas rendant confus la limite entre ce qui pourrait se cacher derrière et plus "naturelle" du tissu.
A table, lui souhaitant bon appétit, elle me fait part d'un "oubli", je la regarde un peu confus.

- Hein ? Ah mince, c'est vrai que tu aimes ça ! Désoler, comme j'aime pas, j'ai l'habitude de l'enlever.

Elle me boude un peu, mais on reprend à manger. Quand soudain, je sursaute, quelque chose de froid vient de se poser sur mon pied. Alyssa éclate de rire et je ne tarde pas à comprendre que c'est son pied. Etant en face de moi, elle me fait du pied ? Où elle se moque de moi car elle a froid au pied et tente de se réchauffer en se frottant à mon pied. Le sol n'est en effet pas très chaud, sans chaussette on pourrai attraper froid.

Après l'avoir fusiller du regard, je soupire et prend la parole.

- Si tu as froid, mets plutôt ton pied sur ma cuisse. Elle semble alors confuse et je viens la piquer d'un sourire moqueur. Oh, tu as peur que je te fasse des guilis ?

Prenant la mouche, ou le défi, je sens son pied remonter le long de ma jambe, me donnant des frissons, elle a bien froid ou moi qui suis chaud ?
Je passe une main alors sous la table et délicatement attrape son pied, appréciant sa réaction avec un sourire taquin. Je me mets alors à doucement frictionner son pied, sans chercher à la chatouiller. Bien que ce serait amusant, si elle retire soudain son pied, presque sur qu'elle taperait la table ou tomberait en arrière donc j'évite et me retiens.

Par contre mon esprit à la mauvaise idée de se dire qu'elle ne porte pas de bas... et que dans cette position on pourrait voir sa culotte si j'étais sous la table. Je m'en mords la langue et mange d'une main, frictionnant un pied, puis l'autre si elle changeait. Toutefois, sans y prendre garde, et le plus naturellement du monde, mes frictions deviennent des caresses sur son pied. Appréciant de toucher Alyssa, même si cela restait inconscient.

Mon regard tombe parfois sur son haut et cherche discrètement à revoir ses deux pointes... ou  c'était des plis ?

A l’intérieur, Alyssa ne supporte pas de porter des chaussettes ou des chaussons. Le contact de ses pieds nus avec le sol glacé devient vite insupportable. Ainsi, sa vengeance à l’absence de wasabi est toute trouvée. Son pied trouve refuge sur celui de son comparse ; Rafael ne comprend pas tout de suite ce qui se trame et l’étudiante éclate de rire.

« Ose et je te défonce. » Depuis sa plus tendre enfance, la brune exècre les chatouilles, d’autant plus à cet endroit sensible. Il le sait très bien… Au vu du nombre de fois qu’une mauvaise blague du type a fini en véritable conflit. Cependant, Alyssa se décide à monter son pied, le frottant le long de sa jambe.

Il l’attrape d’une main et continue de manger de l’autre. Face au confort qui lui est offert, le second ne tarde pas à rejoindre le premier. Or, au lieu de se poser sur sa cuisse, il trouve sur un bout de chaise entre ses jambes. Il lui suffit de pencher la plante pour entrer en contact avec son entrejambe. La brune s’amuse de cette sensation inconnue et de savoir où son pied a atterri.

Elle appuie doucement, caresse et se frotte contre le pyjama. Son regard lui est perdu sur la série ; elle ne remarque l’attention que porte Rafael à ses seins. Pourtant, il suffit à Alyssa de s’étirer – une fois sa part terminée – pour que son colocataire de fortune ait la certitude qu’aucun pli ne trompe son regard. Ses mamelons déforment son pyjama.

Son petit jeu se termine quand ses pieds retrouvent le sol. Mais dans un mouvement précipité pour se lever, la brune se cogne à la table et fait tomber ses baguettes. Elles roulent en dessous. « Merde ! râle-t-elle en se positionnant à quatre pattes pour aller chercher sous la table, tant bien que mal. » Qui sait ce qu'elle va découvrir lors de son excursion ?

Alyssa ne tarde pas à me prévenir de son courroux, avec son grand sourire amuser et sérieux. Je rigole, mais je n'ai pas envie de gâcher la nourriture, pas qu'elle me l'enverrai en pleine tronche (tout de même) mais si on se met à se chamailler là, on risque la casse.

Alors je reste calme, enfin... sa c'est jusqu'à ce qu'elle rajoute un second pied entre mes cuisses. D'abord surpris, je pense à lui rappeler ma cuisse et non là, sauf que la voilà a se frotter à mon entrejambe, me faisant rougir et... réagir.
Si je suis d'une certaine manière outré, je suis aussi confus, ai-je un fétichisme des pieds pour que cela m'excite ou est-ce le fait que ce soit elle qui me touche d'une manière ou d'une autre ?

Sûr que si je lui dis de retirer, elle ne fera que plus appuyer ou se moquer de moi. J'hésite tellement que je mange au ralenti et reste silencieux, la fixant pour voir ses réactions... Mais elle regarde la télé, la fin d'une série, avant que je ne met la nôtre du soir. Ce qui me gonfle un peu et je décide de l'ignorer (et d'apprécier un peu cela).
Elle termine alors en premier le repas et j'ouvre de gros yeux lorsqu'elle s'étire. Ses seins ! C'est... normal ? N'ayant pas vraiment vue de seins en dehors des pornos, cela me fait très... étrange.

Heureusement elle ne voit rien et fait tomber ses baguettes, je ricane et me change un peu les idées. Ne réagissant pas sur l'instant à ce qu'elle fait. J'écarte les jambes pour prendre moins de place et éviter de la cagner sous la table. Ce qui fut une énorme erreur...
J'aime bien dormir le soir sans caleçon, me sentir un peu plus libre et ainsi "aérer" mon entrejambe. Sauf que du coup... il n'y a quel le tissu fin du pyjama et celui-ci est moins restrictif qu'un caleçon. Si Alyssa jetait un coup d'oeil, avec l'effet de son pied à m'avoir émoustiller, elle peut voir le tissu se tendre tel un chapiteau. là ou un caleçon aurait juste laisser une bosse plus importante.

Quelques secondes passe et j'hausse un sourcil.

- Alyssa, tu as perdu tes baguettes dans une autre dimension ?

Elle en mettait du temps, je me recule et me lève, réalisant soudain mon érection ! Je deviens rouge pivoine, un piment n'aurait pas fait mieux ! J'espère qu'elle n'a rien vue.

- Je vais au toilette.

Ni une, ni deux, je fonce au WC, emportant avec moi un caleçon, sa va vraiment pas être possible sinon !
Je ne commets pas la même erreur que Alyssa, fermant à clé derrière moi. Et... je suis dans la mouise, je n'ai pas envie de faire mes besoins et si je me faisais du bien il me faudrait quelques minutes. Obliger, je mets mon caleçon, grimaçant un peu à devoir "enfermer" la bête éveiller. Sa laisse une bosse visible mais je ne peux faire mieux... elle diminuera avec le temps. Un soupire, je tire la chasse d'eau, inspire un bon coup et sort des toilettes, comme si de rien n'était.

- Prête pour la série ?

« Faut croire ! J’arrive pas à les retrouver… » Quel odieux mensonge ! Les baguettes sont juste sous son nez, depuis plusieurs minutes. Or, devant ses yeux ronds de surprise se dévoile l’érection imposante de Rafael…  Aucun sous-vêtement ne retient la queue tendue vers elle. Son estomac est noué, ses lèvres pincées.  Alyssa n’a qu’une envie : la toucher. Ses doigts fébriles s’approchent lentement du tissu quand précipitamment, son meilleur ami se lève.

Merde ! Elle a raté sa chance. Il se précipite aux toilettes ; l’étudiante comprend vite l’excuse qui se cache derrière ses mots. Ses doigts se pressent contre sa culotte humide. Son index se frotte, par-dessus le tissu, contre son clitoris gonflé. Dieu sait combien de temps Rafael va rester enfermé… Alyssa se décide à sortir de sa cachette et débarrasse la table forcée d’oublier son désir douloureux.

Les déchets triés et jetés, le nécessaire lavé, son hôte sort de son refuge. Or, si son sexe ne forme plus un véritable chapiteau, la bosse est bien visible et attire tout de suite ses pupilles émeraudes. Il lui propose de regarder la série mais… Elle doute bien être capable de tenir sur le canapé, rongeant ses freins. La brune ne peut risquer d’être friendzone face à une approche directe : il doit faire le premier pas.

« T’as pas besoin de mettre une chaussette dans ton slip pour faire croire que tu en a une grosse, rit-elle à ses mots qui sont sortis seuls. » La honte ! Alyssa n’avait aucune intention de lui faire remarquer et voilà, qu’elle pointe du doigt son érection, en riant. Réfléchis ! Vite ! « Je suis désolée… Je manque de sommeil. On reporte la série à demain soir ? » Sans attendre, elle se précipite dans le lit.

Pour la première nuit, elle a gagné le droit de dormir dans le lit. Ses projets sont un peu différents… Malgré le manque d’intimité, étant donné qu’il n’est isolé du reste du salon que par quelques meubles. Elle s’enfouit sous la couette ; ses doigts trouvent leur chemin. La frustration mêlée à un désir refoulé sont trop grands. La brune a besoin impérieux de se soulager…

Allongée sur le flanc, les cuisses fermées sur sa discrète main, son index longe le tissu. Sa main libre grimpe le long de sa peau, sous son t-shirt pour emprisonner l’un de ses seins. Alyssa ne pousse que de discrets soupirs pour n’être entendue… Rafael… Rafael… Songe-t-elle. Ses yeux sont clos ; elle se laisse emporter par son imagination, une illusion où son colocataire la surprend. Où ce n’est plus son doigt qui vient la combler…

Il n'est qu'à quelques mètres ; aucun véritable obstacle ne la protège… Pourtant, la brune ose se soulager ainsi, bien incapable de faire autrement.

Alors que je lui propose de lancer la série, Alyssa, toujours aussi implacable me balance un pique qui a de quoi m'énerver. Non que ce soit vrai ou non, juste que c'est gênant qu'elle me pointe et se moque continuellement de moi. Elle a un problème avec les pénis masculins ?! Sur que comme elle est belle, elle a déjà dû avoir des relations intimes. Elle n'en parle jamais, mais dès que j'aborde la question, en sadique elle reste flou et rempli de sous-entendue. Elle doit faire ça avec des personnes en dehors des études, car je ne l'ai pas vue avec des gars à l'université, et elle se fait bien draguer en ville.

Elle, elle se permet de se moquer de mon membre, alors qu'elle même déteste entendre parler des seins, elle complexe un peu à cause de sa poitrine de taille "moyenne" je dirais, mais moins grosse, moins fournis que ses camarades. Et si on chante ses louanges en choix de mode et son style. En physique, c'est sa meilleure amie qui reçoit le plus de proposition et commentaire intime. Les fois ou je lui ai rendus la monnaie de sa pièce en "tapant" sur ce sujet, elle me traitait dédaigneusement de pervers et ne me parlait plus pendant plusieurs jours, m'ignorant ou me lançant des regards dégoûté. Donc je ne disais plus rien dessus, ou "no comment" lorsqu'elle pensait/sous-entendais que je regardais sa poitrine. Au début je disais bien que je ne regardais pas, mais je recevais un "ta pas de couille pour assumer ou t'es gay ?", donc j'avais fait l'inverse et j'avais alors le droit à la voir cacher ses seins et me traité de pervers haut et fort. ... Donc je ne disais plus rien et détournait le regard. Elle n'aimait pas non plus, mais au moins je n'avais pas de retour cinglant.

Mais la ce soir, sa réaction me coupe le sifflet, elle s'excuse et file au lit. J'en reste bouche bée, regardant l'armoire, qui venait couper la pièce et "caché" le lit, de la salle à manger.
Figé, je n'en croyais pas mes yeux, elle était stresser ? Les examens ? Elle travaillait dur et avait des super note, enfin bref.

Après un temps, je déplie le canapé en regardant discrètement le lit qui faisait face au salon, mais le canapé était tourné plutôt vers la porte vitré, donnant sur le balcon. Ce serait sympa de manger le petit déjeuner dessus maintenant qu'il faisait beau et pas trop froid le matin. Alyssa est emmitoufler dans la couverture, j'éteins et me met au lit.

Un silence tombe, avec la lumière.

Le temps passe et j'ai un peu de mal à dormir, je commence à entendre la respiration de Alyssa. Elle semble rapide et faible, surpris de cette respiration anormale, j'écoute un peu plus. Elle est malade ?

- Alyssa ? Soufflais-je au cas où elle dormirait.

Elle ne m'entend peut-être pas, après hésitation, je me lève et à pas feutré, avance dans la pénombre. En me rapprochant, je perçois mieux sa respiration qui semble s'accélérer. Je la rappels d'une voix doucereuse, elle fait des bruits étrange et en me penchant, je l'entends murmurer mon prénom. Inquiet qu'elle soit malade, je m'approche, me penchant sur le lit prêt à lui parler, c'est alors qu'elle produit un sons que je ne lui ai jamais entendue. Un gémissement, en partie insonorisé, mais je suis presque sûr que c'est ça.

Mes oreilles deviennent rouge cramoisie et je m'échauffe aussitôt; J'en reste paniqué et observe un peu mieux sa posture, je n'ai que peu de visibilité et elle me tourne le dos. Alors je ne vois pas grand chose et ne devine rien mais... j'imagine... un peu trop.

Une idée mesquine me vient en tête, je reviens au canapé et forme une boule, bien qu'elle n'y voit pas grand chose, elle penserait que je suis là si elle regarde. Si je me trompe, je me ferais tuer...
Je murmure alors d'une voix suave et douce à son oreille, après avoir bien déglutit. J'essaye de prendre un ton lui donnant l'impression qu'elle est toujours dans sa bulle et qu'elle s'imagine cela.

- Oui, Rafael est là, il arrive, écarte les jambes pour le laisser te toucher.

Je la sens se tendre et timidement s'ouvrir ? Je glisse alors au pied du lit et entre sous la couette, juste le haut du corps. Mon dieu... qu'est-ce que je fais ?!
Prenant mon courage à deux mains, j'y vais à tâtons et caresse les délicates jambes de Alyssa, elle frémit, mais ne me met pas de coup de pied, alors lentement mes mains remonte sur elle. Elle est si douce... sa peau si chaude, j'ai envie de l'embrasser, mais je me retiens.

Ma main arrive ainsi à sa culotte que j'effleure. Je ne sais pas comment on touche une fille, alors je caresse, délicatement. Mon pouce appuie lentement sur les contours de, ce que je devine être ses lèvres intimes. Je ne sais pas m'y prendre, alors je teste, faisans des S sur sa féminité, remontant, descendant.
Me mordant la lèvre, j'imagine la scène, sans rien voir dessous. Puis ma main glisse sous le tissus pour la toucher. J'ai affreusement chaud et mes doigts semble brûlant à la toucher.

Je me sens à la fois comme un vieux dégueulasse abusant d'une pauvre fille, et comme un amant discret. Je suis trop gêner pour tenter plus, mais j'adore l'entendre réagir, ses soupires qu'elle veut discret et sentir son corps réagir, se tortiller.

Je regrette un peu de pas m'être renseigné sur le plaisir féminin, alors je m'en tiens là. Déjà heureux que Alyssa ne s’aperçoive de rien. En tout cas, c'est ce que je crois, ne voyant pas son visage. Est-elle toujours dans sa bulle ou à-t-elle comprit ce qui se passe ?

Enfermée dans ses fantasmes, Alyssa n’entend Rafael ni l’appeler, ni s’approcher. Pourtant, son meilleur ami est bien là, au pied de son lit. Sa voix l’électrise, ses cuisses s’écartent. Ses doigts étrangers accompagnent les siens, frottant le tissu. Ses soupirs s’élèvent ; elle peine à garder la même discrétion. L’étudiante en veut plus… Les phalanges de son ami se frayent un chemin contre sa peau brûlante. Son corps se tend. Ses dents se plantent dans ses lèvres pour se réduire au silence.

Cette sensation est si réelle… Comme s’il l’a touché. Ses paupières s'entrouvrent ; la forme sur le canapé lui arrache un soupir rassuré. Elle les ferme à nouveau et bascule sur le dos, les jambes écartées. De toute évidence, le sommeil l’a rattrapé. Si la brune se fait discrète, il ne captera pas le jeu qui se déroule sous l’épaisse couette. Son esprit est prisonnier du stupre et il forme un brouillard autour de sa raison désorientée.

Elle guide ses doigts des siens. Son index la pénètre, son majeur le suit de près. Son dos se cambre. Ses lèvres sont closes… Plus pour longtemps. Son souffle s’accélère sous le plaisir et elles s’ouvrent pour lui permettre de mieux respirer. Sa main amène sa congénère dans de lents mouvements. Une dernière fois, son corps se tourne vers la bordure du lit. Ses yeux voilés s’ouvrent et elle l’observe, silencieuse. Est-il réel ? Ou son imagination débordante lui joue des tours ?

Alyssa attrape son poignet et le tire complètement entre les draps. Elle n’a qu’une envie : profiter. La fatigue commence à l’assaillir et le seul moyen de trouver le sommeil est d’obtenir la jouissance. Les doigts de Rafael suffiront amplement à cette tâche. Or, dans sa grande générosité, à peine consciente de sa réelle présence dans le lit, la brune libère sa virilité de ses prisons textiles. Ses phalanges s’enroulent autour ; de lentes caresses débutent.

Elle aussi peut peut-être le conduire à la jouissance de ses mains. L’étudiante cajole son imposante érection, apprécie découvrir son pieu de chair qu’elle s’est imaginée de nombreuses fois. Seul son toucher possède ce privilège mais dans les jours suivants, peut-être l’occasion de le goûter et de le sentir lui sera accordée… Qui sait. Elle se penche à peine pour déposer ses lèvres contre les siennes, dans un timide baiser.

Il est réel ; Alyssa en a la conviction depuis plusieurs minutes. Aveuglée par le plaisir, par son désir refoulé pour lui, il est bien difficile s’imaginer le repousser… Si demain, il cherche à mettre un terme à leur petite aventure, elle n’aura qu’à jouer les ingénus et lui faire comprendre qu’aucun souvenir n’a subsisté.

Je n'arrive pas à croire que j'abuse du sommeil de mon amie pour... "profiter" d'elle du coup. Même si je lui donne du plaisir, je m'impose tout de même à elle. Je n'en suis pas bien fier et pourtant, cela ne m'arrête pas.
Alyssa se laisse allez et de mes doigts, je caresse sa zone la plus intime et... la plus humide, j'en déglutis. Je ne vois rien, mais cela m'excite malgré tout, je me fais le plus discret possible

Je stimule mon amie, qui soupire, des soupires si chaud que mon corps s’enflammerait presque à l'entendre. Elle remue, elle bouge, mes doigts joues avec sa fleur, me laissant quelques peu guider par elle. J'ai l'esprit flou, pas sûr que j'en retienne son expertise sur son corps, je déglutis. Soudain, elle semble me fixer, je ne vois pas bien son regard dans l'ombre, mais elle agrippe mon poignet libre et me tire. Elle n'aurai pas eu la force, mais pour ne pas briser son "rêve" je suis sa demande.

Sauf que je ne m'attends pas à la suite, sans prévenir, sa main se glisse sur moi et sors ma verge, qui n'en n'attends pas plus pour se dresser. Sous la surprise, je manque d'élever la voix et m'en mords la langue. Alyssa me touche ! Je peux sentir ses doigts si délicat autours de mon sexe.
Figé, je met un peu de temps à me reprendre, soupirant discrètement et la touche, en tremblotant face à sa main me procurant du plaisir.

Tout ça est déjà énorme... mais elle fini par m'embrasser, j'en reste interdit. J'ai tant envie de lui rendre son baiser, mais elle rêve, si je réponds à celui-ci, elle va se réveiller et me traiter de tout les noms. Alors... je me contente d'un doux sourire, si elle le voit. Je pose délicatement mon front contre le sien et me focus sur ce... rêve préliminaire ?
D'habitude je ne viens pas si facilement, mais me faire toucher par la fille que j'aime me rend bien plus sensible que je n'aurais crus.

Je me fais force de ne pas venir, m'en mordant la langue tandis que je la stimule et elle aussi. Son souffle chaud, je le sens sur mon visage, autant qu'elle doit sentir le mien.
Bien que maladroit, je fini par la faire céder (? je crois, son petit couinement me la fait penser) j'en suis aussi fier que éhonté. Mais elle n'est pas en reste, car elle aussi me fait sortir ma crème. Malgré tout, j'arrive à me retenir de ne pas juter de trop, ni gémir fortement.

Sombrant rapidement dans le sommeil, je m'extirpe du lit... avec regret. Je finis rapidement ce qu'elle a commencer et me suis retenu au toilette et en revenant, j'essuie les traces du "crimes" sur ses doigts, oubliant l'odeur persistante.
Fatigué moi aussi, je fini par sombrer rapidement dans le lit canapé.

***

A mon habitude, je me réveil un peu tôt, j'aurais dormi plus, mais je vois Alyssa, dormant dans mon lit, me remémorant la nuit passer, j'en suis... retourné. Je ne sais pas si c'est positif ou non, mais j'ai besoin de me vider la tête. Discrètement, je me met une tenue de sport, laisse un mot sur la table et sors courir. Je sais que quand je fais ça, mon esprit se vide et c'est exactement ce qu'il me faut !

En plus comme il fait froid, mes ardeurs vont vite retombé ! Allez courrons !

Le lendemain, le réveil est difficile. La nuit a été guidée par une scène idyllique et des songes merveilleux. Les rêves l’ont porté si proches de ses désirs muets. Mais ouvrir ses paupières signifient affronter la réalité, bien différente. Des souvenirs demeurent de la veille mais ils sont mélangés à ses propres fantasmes. Démêler l’imaginaire du réel est une tâche bien ardue. Sa main s’élève, tout doucement, vers le plafond. Ses petits yeux cernés peinent à distinguer ses doigts.

A quel moment s’est-elle éveillée ? A quel autre s’est-elle endormie ? Tout se chevauche dans son esprit et un trou noir entoure la finalité de leur instant intime.
Réfléchir, tenter de décrypter ces pensées lui donnent un furieux mal de crâne et Alyssa finit par abandonner. Ses doigts retombent sur son visage, brusquement. Le dos de sa main contre ses paupières closes, elle se rend compte que l’odeur demeure.

D’un bond brusque, Alyssa se relève dans le lit. Ses jambes sont ramenées vers elle et l’étudiante s’installe en tailleur. Troublée, perdue et interdite. Elle est submergée d’émotions contradictoires, d’une volonté de trouver Raf et tout avouer comme d’une autre, plus lâche, de se taire et d’observer silencieuse. La peur du rejet est bien tenace. Le courage lui manque ; ses mots sont scellés.

La fuite l’emporte toujours.

Après ce constat amer, Alyssa décide enfin de se lever. Elle remarque vite l’absence de Rafael et se vexe à l’oubli d’un mot pour l’avertir sur la table. Saoulée, la brune part se prendre une bonne douche pour se remettre les pensées en place, s’habille et part faire une course rapide pour le petit déjeuner. 

En réalité, l’étudiante est si mal réveillée qu’elle n’avait pas vu le morceau de papier sur la table. Tant pis, elle est déjà sortie de l’appartement avec le double prévu par son colocataire temporaire. La jeune femme ne s’éloigne pas vraiment. Elle s’arrête juste à la boulangerie du quartier prendre quelques viennoiseries pour le petit déjeuner et bien accueillir son meilleur ami. De quoi ruiner tous ses efforts matinaux.

Par chance, il n’est pas rentré avant elle. Alyssa a le temps de préparer la table du petit déjeuner et cette fois-ci, trouver le mot laissé bien en évidence.
Quand la porte s’ouvre, la brune se tourne vers l’entrée. Rafael peut la découvrir, vêtue d’une jupe courte, d’un chemisier ample mal ajusté.

« Dépêche-toi de te laver ! J’ai faim ! râle-t-elle après un bonjour lancé rapidement. »

La table préparée est une façon, à sa manière, de se montrer attentionnée.

Courir me fait un bien fou, j'oublie complètement toute pensée hors de ma course. Mon esprit se vide et je ne suis plus que focus uniquement sur mon corps, la sensation dont les poumons se remplisse de l'air frais. Où bien la contraction de mes muscles durant l'effort.
Prenant garde à avoir un rythme régulier, plutôt qu'une course rapide et puissante, mais qui s'éteindrait trop rapidement à bout de souffle. C'est vraiment la maîtrise du souffle qui fait que je tienne ou non ma course !

Je rentre alors satisfait de moi, cependant... Arriver devant la porte, la nuit dernière me saute au visage et je rougis. Que dois-je faire ? Mince, j'espère franchement que Alyssa ne se souvient de rien ! Commençant à paniquer, je me mets une gifle et prend mon courage (de lâche) et ouvre la porte. Alyssa est là... en une tenue charmante. Elle grommelle et je souris, je suis tenter de l'embrasser, comme un homme rentrant chez lui, et accueillit par sa fiancée.

- Oui patronne. La taquinais-je, me versant un verre d'eau frais.

Elle me fixe en silence, mais je peux sentir qu'elle attend bien que je dégage dans la salle de bain. Je lui tire la langue et passe à côté d'elle, là, mon esprit pête un câble ! Ce fut rapide, mais je lui mis tout de même une main au fesse ! Une petite tape taquine, mais comme même !
Incapable d'assumer, je ne m'arrête pas et file dans la salle de bain avant de la voir réagir.

- Mais qu'est-ce que je fous ?! Grognais-je contre moi-même devant le miroir de la pièce à eau.

Un soupire et je me déshabille, l'esprit ailleurs, je n'ai pas fait attention à ce que la porte n'était pas fermé, tout juste entre-ouverte.
Laissant l'eau se chauffer, je me glisse dans la douche, une plaque vitré protégeant la salle de bain, j'ai l'habitude de la laisser un peu entre-ouverte ainsi que la fenêtre, pour évacuer en temps l'humidité, il ne suffit de pas grand chose et quelque peu économe, mes douches sont consises. Cependant... J'essaye d'oublier que Alyssa à prit sa douche ici... à dormir en se touchant, en me touchant là... Et pour finir, mon corps réagit plus rapidement que moi.
Comme les fameuses érections matinale, certains dise qu'on a des rêves érotiques mais... parfois je me réveil sans me rappeler d'une telle chose et pourtant j'ai le barreau, donc j'émets quelque doute...

Rah, me voilà parti si loin, je rigole à cette pensée idiote et profite de l'eau chaude, avant de me passer le shampoing sur le corps. Je fini par ne même plus faire attention à mon environnement, ni à la porte ouverte et au regard un peu trop curieux de mon amie, qui n'a pas besoin d'allez bien loin. Juste à profiter du miroir face au mur qui renvoi une vision sur la douche. Parfait pour mater en toute discrétion.

C'est ainsi qu'a mon insu je pouvais être épier, ayant moi-même résister hier... ou pas ?

Vint le moment de m'occuper de mon membre ériger sans pensée graveleuse... jusqu'à la. Fixant mon sexe, je me laisse tenter par me rappeler la soirée et me toucher comme Alyssa l'a fait.

- Hum... Alyssa... oui.

L'eau s'écoulant sur mon corps faisait son petit cocon, je ne me doutais pas d'être vue me procurant un petit plaisir. Toutefois... Ce n'est pas assez et trop court. Alyssa va m'étrangler si je ne me presse pas. Alors malgré moi, un soupir et je termine ma douche.
Je me sèche et...

- Merde. J'ai oublié mes vêtements de rechange.

Gromellant, j'oscile, la salle de bain est la seule pièce fermé de mon appartement... Me mordant la lèvre.

- Alyssa ? J'ai oublié ma tenue, tu peux me prendre au moins un jean et un caleçon ? Lançais-je à la porte.

Le temps qu'elle m'apporte ça, il faut que mon barreau redescende, car bon, là la serviette ne cache pas le chapiteau...