Guider et servir ! Jusque dans ton lit - ft Tilla [abandon]

Héritier d'un puissant clan de terranide, que je préfère appeler hybride, mon espèce, les Lourenas étaient une race de bon combattant, agile, fort et espiègle. Notre territoire avait bien grandis ce dernier siècle, de sorte à faire de l'ombre à d'autre clan.

Et ce qui en résultat fut plutôt intéressant, le Royaume humain voyant notre force et nos conquêtes s’inquiéta que l'on devienne une potentielle menace et... ce n'était pas faux. Nous n'étions pas conquérant, mais nous avions le sang chaud et très territoriale. Alors, ils envoyèrent une requête d'alliance, afin d'éviter d'avoir à gérer un autre front. Ils avaient déjà assez à faire de leur côté, pour ne pas avoir à s'enquérir d'un nouvel ennemi !

Ce fut donc à moi qu'incombait le rôle de "diplomate" et de trouver un arrangement, ou du moins une raison suffisante pour accepter cela. Cela me permettrait aussi de voir la force de leur soldat et de m'amuser un peu.
Ainsi, j'avais rendez-vous avec une escorte humaine à la frontière de notre territoire. J'étais le petit dernier de la famille, mais je n'en n'étais pas moins puissant, juste trop flemmard et amoureux de liberté pour montrer mon potentiel.

Mon escorte se tenait prêt à accueillir les humains, ont avait choisi les terranides les plus ouvert aux humains et sociable, sinon un conflit aurait risquer de se produire rapidement. Car nous voyons en ces êtres, des personnes faibles, leur seuls point fort était la magie et d'ailleurs... pour conclure le contrat, il avait été proposer que je me fiance avec la fille du grand mage de la tour. Rien n'était encore écrit, mais c'était dans les négociations ! Reste à savoir si l'intéresser était au courante...

Poser sur un arbre couper, je vis les humains arriver en calèche, la douce effluve de femme me parvint. Serait-elle déjà présente ? Je ne pensais pas que les frêles femmes humaines pouvait être soldat à ce moment-là.
Notre espèce est plus grande, en moyenne, un petite Lourenas adulte mesure 1m80, ce que je fais, tandis que les grands mesure 2m10 et avec une forte constitution, je paraissais ainsi moi-même frêle à côté de ma garde, surtout en armure et pas moi. Si je n'étais pas vêtu de vêtement d'une indéniable qualité, de dorure et de mon drapeau, je pense que les humains se serait trompés d'héritier.

Un homme descendit de la calèche, nous saluant avec la garde. L'odeur de la femme n'en provenait pas, mais d'une autre, la seule de l'équipe d'ailleurs. J'aurais pu me méprendre, mais sa tenue militaire me fit vite comprendre qu'elle n'était pas un cadeau... Les Lourenas ayant beaucoup d'énergie, on copulait beaucoup lorsque ne c'était pas assez donner en journée. Etait-ce une erreur de la part des humains de laisser une femelle avec nous ? Ou bien ils étaient très confiant dans ses capacités à se protéger et défendre ?

Elle m'intriguait, son regard fini par rejoindre le mien et je lui souriais charmeur.

- Je n'ai encore jamais rencontré de femme humaine soldat. Puis-je avoir votre nom ?

Depuis l’aube des temps, les humains méprisaient leur voisin terranide, considéré comme inférieur. Or, ce dernier siècle, la montée en puissance fulgurante des hybrides inquiétait le roi Gervis. Il avait pris le pouvoir depuis une vingtaine d’années dans un contexte tendu où des guerres intestines menaçaient l’équilibre de son royaume. Des seigneurs frontaliers aux puissants lourenas avaient des vues indiscrètes sur leur fertile terre. Un nouveau conflit avec eux achèverait l’union bancale de son peuple.

Ainsi, le roi se devait d’engager la diplomatie avec ses voisins. Avec leur appui, il consoliderait sa propre position face à ses plus virulents détracteurs et obtiendrait un allié de poids. Tous deux éviteraient de provoquer un carnage inutile.
Ses requêtes diplomatiques avaient reçu un accueil favorable. Mais elles étaient loin d’être concrétisées par un véritable traité et leur rencontre visait à le signer en bonnes et dûes formes. Pour se faire, le prince héritier avait le chemin en compagnie de quelques gardes. Il n’était que cinq et le cortège se peuplait majoritairement d’érudits et de nobles.

Parmi eux, Tilla se distinguait de son impeccable uniforme blanc. Il était bien rare que des femmes arrivent à son rang mais elle s’était illustrée par ses prouesses guerrières dans la répression d’un seigneur rebelle. Elle avait mené à bien une petite troupe et gagné grâce à une stratégie audacieuse. Elle n’était présente qu’en tant que garde du prince.

La blonde n’avait pas été l’un des premiers choix du roi ; la chevaleresse avait dû insisté pour obtenir sa place. Elle avait grandi dans un des comtés frontaliers au royaume des terranides et depuis son enfance, les hybrides la fascinaient. Pour être plus précis, Tilla ne ressentait aucune attirance envers les humains. Avec son physique, il était aisé de comprendre qu’elle était souvent courtisée. En vain.

Arrivé à destination, le prince se présenta en premier, suivi de près de Tilla. Les regards se tournaient vers elle… La garde était littéralement la seule femme.
Après de brèves mais polies salutations, le prince s’excusa et la laissa derrière. Il se détourna pour s’assurer que ses serviteurs montent bien la tente et créaient un espace propice aux échanges. Les négociations pourraient durer plusieurs jours et il fallait s’assurer que les deux partis soient pleinement satisfaits. Le roi était prêt à faire de nombreuses concessions aux lourenas.

La blonde resta donc à côté de l’hybride, sous les ordres de sa majesté. Elle avait fixé quelques minutes leur représentant avant de détourner le regard. Il était totalement son genre… Or, Tilla devait garder son sérieux, elle n’était pas venue s’amuser.

 « Tilla, Messire. Peu de femmes intègrent la chevalerie et encore moins possèdent l’honneur d’accompagner le prince lors d’un événement si important. Existe-t-il des femmes dans votre armée ? »

La garde se dévoilait plutôt grande pour une humaine, avoisinant le mètre soixante dix. Mais elle se sentait minuscule à côté des gardes de l’héritier. Seul le charisme de cet homme l’intimidait vraiment. Elle ne montrait que peu d’émotions à même de garder son sérieux et son professionnalisme dans cette situation. Enfin, tant que l’hybride ne se mettait véritablement à la chercher, elle était capable de rester stoïque.

Le prince, fils du roi était venu m’accueillir, à peine plus petit que moi, il arborait une tenue bien plus riche et décorative que la mienne. A peine deux générations plus tôt, nous ne nous intéressions pas à la broderie, alors autant dire que nos tenues n'était que fonctionnelle. Puis on a commencer à faire nos propres ornement, grâce à l'ancien, qui souhaitait montrer que nous n'étions pas (que) des barbares aiment s'affronter.

Mon tissu était ainsi de très bonne qualité, mais niveau richesse et dorure, le prince n'était pas comparable et je n'ose imaginer le palais. ... Y aura-t-il des choses à... disons faire tomber par hasard dans nos valises.
Le prince Charles IX, on me dit que c'est neuf et non i et x à dire, c'est plutôt étrange... mais bon, chacun sa culture.
Après une brève présentation, il désirait faire monter une tente pour que nous échangions un peu sur les préparatifs, notre voyage et ce que j'attendais de ma visite.

Mais ma curiosité arriva à la jeune femelle, la seule du groupe d'ailleurs. Par courtoisie, elle évita mon regard et se présenta. Tilla... pas de nom de famille ? Pas de noblesse ? Elle était en tout cas honorer de suivre son prince et me posa la question sur mon propre royaume. Ce qui me fit sourire, je me retournais et fit un petit signe.

Avança alors un lourenas de bonne taille, aux cheveux longs mauve et aux traits fermes, ainsi qu'au regard suspicieux (alors qu'elle était née avec ce visage là).

- Je te présente Fha'lha, une lourenas.

Il eut un hoquet derrière les humains, un garde ouvrait de gros yeux en comprenant que l'étrangeté de ce lourenas était... qu'elle était une femelle ! Tellement musclé que sa poitrine faisait torse, elle n’exsudait aucune féminité (pour les humains en tout cas). Seule sa voix d'un rauque un peu clair poserait plus de question que sa tenue trop neutre pour donner un genre. Et son hallebarde aussi grande qu'elle n'arrangeait pas les choses.

- En tant que peuple combattant, nous ne faisons pas de différence entre femelle et mâle. Sauf durant les périodes de chaleur, ce serait un vrai chaos sinon. Rigolais-je tandis que ma garde se recula en silence.

Bien que cette information pourrait passer pour un point faible, le déchainement de "violence" que ce genre de chose agite calme plutôt les ardeurs de quiconque pourrait penser profiter de ce moment de faiblesse. Personne de sain d'esprit n'irait affronter des lourenas en état de berserk, même diviser entre mâle et femelle, la force et violence qui nous habite rend très difficile une approche, discrète (alors que nos sens sont aux aguets) ou directe, quand notre appétit est à son paroxysme...

Je crois même que nos voisins on appeler ça, la "paix calorifique", qui insinue que même durant un affrontement, l'adversaire fait revenir ses troupes pour éviter d'être pris entre deux feux. Même si les dégâts chez nous seraient haut, la bestialité qui en résulte fait frémir bien des soldats humains qui n'ose plus bouger, de peur de devenir une proie.

Le Prince Charles revint alors, coupant la conversation, pour m'inviter à une table pour des rafraichissements et parler... Politique. Pour éviter de mettre de l'huile, inutilement, sur le feu, je demandais un rapide court sur la culture de ce Royaume, afin d'éviter une bourde. J'aime les défis, mais se retrouver au centre de l'ennemi et l'insulter en public n'est pas la meilleure des idées.

En guise de réponse, l’héritier fit avancer l’une de ses guerrières pour la lui présenter. Tout chez elle inspirait autant la force que le respect. Ses comparses et quelques diplomates assistants à la scène ne purent retenir des commentaires irrespectueux sur l’absence, à leurs yeux, de féminité de la lourenas. Ils n’en récoltèrent qu’un regard noir de la jeune Tilla. Cette dernière s’opposait à eux en portant un regard admiratif et profondément respectueux envers elle.

L’hybride ajouta quelques détails sur son peuple. Contrairement aux humains, les femmes possédaient donc leur propre place dans l’armée ? Elle les jalousait un peu. Obtenir la sienne n’avait pas été une tâche facile et elle se confrontait, encore, à des remarques stupides et misogynes en privé. Les autres gardes ne l’assumeraient devant leur prince mais dès qu’il tournait le dos…

Enfin, Tilla ne s’en formalisait plus.
Puis, elle tiqua sur la mention des chaleurs. Elle s’était bien renseignée sur les lourenas avant de venir, autant pour aiguiller le prince que par intérêt personnel. Mais la chevaleresse peinait toujours à concevoir l’impact de cette période sur leur race. Ce n’était plus l’heure de poser des questions étant donné que son prince les appela pour les rejoindre à la table des négociations.

« Avant de commencer, mes subordonnés vont élever deux tentes pour vous et vos guerriers. Il est trop tard pour reprendre la route et il serait plus judicieux de passer la nuit sur place. » Le Dauphin avait clairement besoin de repos après le chemin effectué et une courte halte leur ferait le plus grand bien. Dans le même temps, il tentait de se montrer le plus prévenant possible. Les directives de son père avaient été claires : n’en faire sous aucun prétexte des ennemis. « Il y a autre chose qui pourrait vous améliorer votre confort ? »

Il s’enquit des désirs du lourenas.
Tilla restait silencieuse debout derrière son supérieur. Elle était la seule humaine à être entrée dans la tente ; elle possédait la confiance du prince et ses connaissances pouvaient se révéler être un véritable atout. Mais surtout, la garde esquivait le regard de l’héritier hybride ; la blonde ne posait même pas les yeux sur lui. Elle connaissait trop bien sa faiblesse et son charme ne la laissait déjà pas indifférente.

« Nous allons pouvoir commencer les discussions. Désirez-vous que je fasse sortir Tilla ? Demanda-t-il tout de même toujours ancré dans cette perspective bienveillante. »

Des rires moqueur... si puéril, j'en avais reçus quand j'étais plus petit, plus chétif, pourtant je restait invaincu. J'aurais pu avoir un titre plus impressionnant, mais j'avais arrêter de me battre et d'accepter les duels afin d'éviter de grossir mes exploits, cela pouvait paraître stupide, mais être sous-estimé à du bon... Et mes serviteurs suffisaient à imposer le respect côté force chez nous.

La lourenas ne broncha pas, elle eut même un rictus sadique, j'allais devoir prendre garde à ce qu'elle ne propose pas de duel "amical" au risque de broyer leur armure et fêlé les os. Elle n'irait pas les tués, elle n'est pas stupide, mais elle risquerait bien de les torturer un peu pour voir leur visage s'effondrer de peur à ses apparitions futurs.

J'aurais aimé parler plus avec Tilla pour en apprendre sur elle mais... Le prince revint, avec une approche futile, que j'acceptais d'un faux sourire. Nous avions le sang chaud, pour nous la nuit était tout juste fraiche. Cependant, refuser l'hospitalité du prince serait le mettre dans une situation délicate, sans compter qu'on serait vue comme des barbare à dormir dehors.

Et savoir qu'ils étaient épuiser, déjà... après si c'est vraiment loin... J'enjoignais mes gardes de s'entraîner calmement, afin de se fatiguer discrètement. La proposition suivante manqua presque de se terminer par la demande de me laisser Tilla, sauf que... ce serait mal vue ? Et je ne savais pas quel relation il avait avec elle. J'entendais facilement que les femmes proches de la royauté était des concubines ou amante. Et puis certains clan Terranide on bien leur garde harem... Alors pourquoi pas côté humain ? Sans vouloir dégrader son titre acquis, rien ne l'empêchait de fricoter avec cette très belle femelle. Alors si je lui demandais ce qui était sien...

- Non, je vous remercie mais je suis sûr que le confort que vous nous apportez sera largement suffisant.

Un plateau et à boire et à manger était poser entre nous sur une table. C'était un apéritif, on appel ça comme ça il me semble. Dire qu'ils mangent et boivent tout le temps... Tu m'étonne que leur appétit semble frugale, leur estomac doit pas se reposer entre temps.
La femme était au côté  Charles IX et... elle me frustrait un peu. Par politesse je ne regardais uniquement devant moi, mais elle me regardait puis ailleurs, la dérangeais-je ? Où vraiment, la Royauté ne doit jamais être regardé... pour un assassin sa aidait si tu dois gardé la tête baisser constamment.

Il me demanda alors si Tilla devait sortir. Un test ? Elle était sa garde, sa protection. La faire sortir demandait confiance ou était-ce se soumettre ? Mon regard vint sur elle, silencieux quelques secondes avant de revenir sur lui. Buvant une coupe, dont j'humais le nectar afin de savoir si aucun poison n'y était, puis pris une bonne gorgée (je ne connaissais pas le fait de siroter une boisson, mais évitant le cul sec tout de même, trop familier).

- Tant que nous ne parlons pas de secret d'état, je ne vois aucun problème à sa présence.

Sur ces bonnes paroles, nous commencèrent à parler ou romancer. Chacun sa petite histoire sur sa lignée et l'admiration du camp humain/lourenas qui faisait qu'ils voulaient devenir des alliés. Bref, on se passait la pommade, c'est la bonne expression ?
Discrètement nous parlions un peu de notre culture, de nos marchandises, commerce pour savoir ce que chacun pourrait apporter. Ce petit jeu de "je te dis, mais pas directement" était amusant. Quoi que soulant à la longue... Pourquoi les humains sont si polies et pas directe ?

Malgré tout, après une bonne heure à cerner (indirectement) ce qui pouvait nous intéresser. Le "combat" commença, enfin, j'aurais appeler cela un combat si Charles n'était pas si conciliant et peu avare. Alors... Soit je ne connais vraiment pas (leur) la valeur des marchandises, soit c'était un petit louveteau terrifié par mon clan. Je le sentais un peu stresser, mais confiant. Je me faisais peut-être avoir alors ?

Si en soit on se moquait bien de crouler sous les richesses, j'apprécierais bien moins que par la suite on nous prenne pour des pigeons ! ... Ma visite dans une ville commerciale humaine semble impérative à ce niveau là.
Nous avions avancer nos pions et maintenant le temps de la réflexion, ainsi que du repas était arriver.

Étouffant quelques peu dans sa tente et sous cette comédie politique, je fus heureux de couper court à cela pour sortir allez manger, le repas préparer par les humains. Qui au niveau quantité irai à un enfant (et encore, je n'avais pas vue les plats de luxe/gastronomique ou je serais mort de faim). Heureusement que nous n'étions pas des morfales sinon on se serait plaint de nos portions ridicule, qui convenait aux humains.

Charles IX terminant un rapport ne vint pas manger en même temps que nous, alors j'observais les agissements entre mes gardes et ceux des humains. Quelle relation cela donnerait-il ?

Les discussions commençaient. Tilla avait été invitée à y assister ; pourtant, la jeune chevaleresse exécrait la politique et ne trouvait guère sa place dans ses paroles flatteuses et ses combats pour obtenir le plus d’une alliance future. Surtout que le prince ne pesait la valeur de ses acquis. Pour elle, l’entendre céder sans discussion s’était un véritable supplice, tant son acte reflétait une stupidité et un manque de respect envers l’héritier lourenas.

Or, sa participation silencieuse possédait un aspect positif. A cette table, elle pouvait observer, détailler Ain sans que cela ne passe pour un manque de respect. Son regard innocent oscillait entre l’hybride et la table, sans jamais se tourner vers le prince. Comme beaucoup d’autres hommes, il la convoitait mais ce désir n'était pas partagé. Il l’avait fait venir pour la séduire mais prenait un vent inégalable.

Il ne lui plaisait ni dans son physique, ni dans son caractère.

Enfin, la réunion fut mise au terme par le repas. Tilla prit la peine de sortir avec l’héritier, laissant Charles derrière eux. Le repas était simple et elle fut rapidement rassasiée. Autour d’eux, les lourenas et les humains ne se mélangeaient guère. Comme si une frontière invisible les séparait. A l’exception de la chevaleresse, qui avait pris la peine de se joindre à quelques gardes hybrides pour le repas, avec l’idée d’apprendre à les connaître.

Leur compagnie était bien plus agréable que celle de ses hypocrites compagnons d’armes.

Quelques minutes après la fin du repas, la chevaleresse se leva et se dirigea vers Ain. Un sourire fendit ses lèvres quand elle fut à sa hauteur. « Puis-je vous accompagner jusqu’à votre tente ? Cela va aller pour vous ? J’ai appris que votre peuple a toujours besoin de se dépenser et les négociations avec le prince… Ont duré. » Elle avait failli être désobligeante mais avait retenu des propos regrettables de peu.

D’ailleurs, Charles était arrivé en décaler par rapport à eux. Il était rare qu’il se joignait aux troupes mais prenait surtout l’exemple sur le lourenas.D’ailleurs, si pour lui les négociations s’étaient bien passées, il fulminait de jalousie à voir l’attention que lui portait Tilla. Mais il se consolait en qualifiant cela de fausses politesses. Il ne faudrait pas que son égo en prenne un coup.

Je fus surpris que la garde sort avec moi, un autre garde repris sa relève ainsi. Et encore surpris qu'elle vienne avec nous. Devait-elle se joindre à nous ou était-ce de sa propre initiative ? J'avoue douter un peu, comme elle est la seule femme, je commence à me dire que c'est soit un cadeau masqué, soit une tentative de m'approchez et de me séduire pour me faire baisser ma garde. ... Amusant.

Mes gardes parlèrent de chasse, alors que je restais silencieux, repensant à ce que je venais d'apprendre sur Charles et comment je pourrais utiliser tout cela pour mon clan. Je ne fus ainsi que peu attentif à ce qui se fut dit, ou au regard sur moi.

Fha'lha fut toutefois très intrigué par l'humaine et changea de position pour être à ses côtés et lui demander un peu sa vie de chevalière, garde. Ne montant pas des animaux... de notre taille, on n'a pas de "chevalier", uniquement des soldats et ses belles armures étaient plus gênante dans nos mouvements que protectrice.
Elle fut donc curieuse de savoir comment c'était de chevaucher un cheval, se battre avec et ce que sa faisait de porter ses lourdes "breloques" protectrice d'humain. Nos armures en général n'étaient pas complètes, beaucoup de point faible, seul les côtes de fer minimisait alors les dégâts. Mais tous étaient compensé par notre force et notre peau plus épaisse qui faisait déjà office d'armure en cuir.

Le repas terminer, je me levais pour partir, c'est alors que Tilla me confus. Un doux sourire charmeur et une demande ambigüe, presque, elle voulait m'accompagner jusqu'à ma tente, pas dedans... Le truc, c'est qu'elle parlait bien de se dépenser et je n'arrivais pas à savoir si elle se proposait de se dépenser intimement dans ma tente ou si naïve elle ne s'en rendait compte.

Je ne sentais aucune odeur de poison sur elle, mais restons vigilant. Savoir si nous étions fatigué permettrait à de potentiel assassin d'entré en action.

- Bien sur.

Je repris ma route, d'un pas tranquille, observant le ciel et les étoiles.

- Nous avons fait une bonne marche, un peu d'exercice et Lok'huna viendrais nous bercer. Il s'agissait de la déesse lunaire de nos légendes. Et vous ? Les humains ont moins d'énergie que les lourenas, vous tenez le coup ?

Je me dirigeais vers un endroit plus plat et débarrasser d'arbre, quelques gardes s'affrontaient au corps à corps, pour éviter l'entrechoquement des armes et armures de fer qui dérangeraient la faune et la flore. Il se faisait des prises, s'entremêlait, sans chercher à se donner de coups, moins efficace, mais plus difficile et donc plus épuisant.
Je ne comptais pas me battre ainsi, non, je venais simplement voir comment cela se passait. De plus, j'aurais eu peur de lui briser les os en y allant vraiment fort, n'ayant pas l'habitude de me battre contre moins solide que moi.

Discutant un peu de nos différences raciales, nous reprirent notre petite "promenade" nocturne. Ce n'était pas fatiguant, mais assez tranquille pour calmer les tensions des muscles et se détendre.
Pour ne pas nous éloignez de trop, on fit le tour du campement, pris un peu d'eau dans un ruisseau proche et enfin revinrent à ma tente.

- Sur ce, je vais vous souhaitez une bonne nuit chevaleresse Tilla.

J'ouvris le tissu de ma tente et commença à m'y engouffrer avant de tourner mon visage vers elle, un sourire malicieux aux lèvres.

- A moins que vous ne souhaitiez vous dépensez un peu plus dans ma tente. La taquinais-je.

Un regard, et j'entrais dans ma tente, la laissant à l'entrée avec cette "invitation" plutôt explicite. J'étais curieux de savoir si elle allait rentrer ou non. Que cela soit maintenant ou plus tard d'ailleurs, elle voudrait peut-être se changer, se préparer... se faire discrète et peut-être se faire attraper par des curieux ou un prince un peu trop jaloux.

D’un pas serein, Tilla emboitait celui d’Ain. Avant de rejoindre sa tente, l’héritier faisait quelques détours. Il offrit ainsi à la chevaleresse l’occasion d’observer les lourenas entraînements. Le respect de la nature, leur force… Ils détonnaient tant avec les cupides humains mais lui inspirait une véritable admiration. Ses pupilles brillaient dans la nuit face à ce spectacle.

« La fatigue a pris place dans nos rangs mais elle annonce une bonne nuit de sommeil. »

Il leur faudrait des forces pour rejoindre le château le lendemain et n’être des poids dans l’avancée des lourenas.

Puis vous continuez votre petite balade à travers le camp paisible. Enfin, quelques gardes saoules croisaient votre chemin et leur regard en disait long sur le peu de considération qu’ils donnaient à Tilla ou la forte haine ressentie envers les lourenas. La blonde ne s’en souciait guère, profitant de la halte au ruisseau pour remplir à son tour sa gourde. Autant elle savait se défendre, sortir de sa tente en pleine nuit n’était guère une bonne idée. Ils finirent devant le couchage d’Ain.

Sa bouche s’ouvrait pour lui souhaiter une bonne nuit à son tour mais son invitation ne la laissa de marbre… Elle était loin d’égaler les femmes de son peuple mais il l’invitait tout de même à pénétrer dans son habitation pour la nuit. Tilla n’hésita qu’une seconde qu’importe ce que renfermait sa proposition, elle décida d’entrer. Elle appréciait autant sa compagnie pour une simple discussion qu’elle était intéressée pour un peu d'exercice…

La blonde  entrait et croisait une dernière fois le regard du prince fulminant. Il n’avait jamais eu le droit à une réponse positive. A plus d’égard que son rang l’obligeait à lui en donner.  Elle ne s’arrêtait que rarement pour discuter en sa compagnie, le trouvant profondément ennuyeux.

« C’est un confort rudimentaire, vous serez mieux accueilli une fois au château. »

La garde retira son épée de sa ceinture pour la poser à l’entrée. Avec elle, ne représentait aucun danger pour l’héritier mais préférait tout de même montrer patte blanche.
A l’intérieur, se présentait un grand couchage et une table avec quatre chaises. Une corbeille de fruits était délicatement posée dessus et accompagnée de vin. Un présent pour que l’héritier se sente à l’aise.

Tilla se saisit d’un grain de raisin qu’elle amena à Ain et le pressa contre ses lèvres, d’un geste sensuel : « Le raisin est délicieux, goûtez ! »

La jeune humaine me suivit, ce fut une petite balade tranquille et agréable avec la petite brise (pour moi) fraîche. Elle semblait apprécier de voir les lourenas se battre, mais je pouvais être sûr de si c'était le combat ou bien les combattants...

Elle avouait que son équipe était fatiguée, mais ne semblait pas l'être ou du moins juste calmé. Pour ma part, je tombais plutôt une fois posé sur mon lit, le corps se relâche et le sommeil nous prend sans préavis.
En reprenant notre route, je suis déçus de voir des gardes ayant bu plus que de raison... j'espère qu'ils ne sont pas de garde, ce serait un motif à être jeter de son rôle chez les miens. Mais ce que j'appréciais moins, c'est ce regard sur moi, comme sur elle. Je m'en serais bien moquer, mais encore une fois... être incapable de cacher sa négativité, pitoyable.

On récupérait à boire et revint à ma tente, préparer par les humains, je lui proposais alors de passer la nuit avec moi. Honnêtement, je m'attendais à ce qu'elle refuse ou n'ose se décider. Je fus donc surpris qu'elle me suive aussitôt, surtout après avoir sentir la présence du prince. Elle ne semble point lui être lié donc cela devrait allez.

La tente avait un superbe tissu bien décoré, mais l'intérieur était plutôt vide, rudimentaire. Mais ce n'était rien, ce n'était que de passage.

- J'ai hâte de voir cela alors. Avançant vers le lit, je lui lançais un regard curieux.

Elle retira son arme, se montrant encore plus démunis, cela me fit sourire. L'odeur du vin était agréable, mais je n'avais pas envie de m'enivrer, préférant rester en alerte.
C'est Tilla qui se rapprocha de moi et pressa un raisin sur mes lèvres, son regard pétillait. Je croquais le raison et agrippait son poignet avec délicatesse, mon autre main attrapait sa hanche. Mes lèvres mordillèrent ses doigts et embrassèrent sa paume de main, avant que mon regard ne se pose sur elle avec un sourire malicieux.

- Je suis sûr que tu dois aussi être délicieuse.

Mon regard brillait, malicieux et curieux de découvrir ses courbes. Ma main sur sa hanche la tira sur mes genoux, alors que j'étais assis sur le rebord du couchage et je viens l'embrasser de "force".
Le parfum des humains étaient plus délicat que celui des lourenas, c'était agréable, plus douceureux, fleurit et j'en vins humer son cou, avant de la repousser sur mon lit et me relever.

- Si tu veux t'en allez, c'est maintenant. M'exprimais-je avant de retirer mon haut, dévoilant un corps bien taillé, svelte et une peau légèrement bronzé. ... Ou tu vas devoir tenir le rythme. Souriais-je un peu moqueur, alors qu'une "tension" commençait à s'appercevoir petit à petit sur le bas de ma tenue.

Si nous avions une bonne endurance sexuelle, les femelles lourenas étaient encore pire, si on ne les comblait pas, c'était de vrai plaie. Du coup, j'étais curieux de découvrir celle d'une humaine, combien d'assaut tiendrai-t-elle ? Qui tombera le premier ?
A cette pensée, je commençais à me caresser un peu, sans la quitter du regard, attendant sa réaction pour savoir si j'allais devoir m'amuser seul ou passer la nuit à deux.

L’invitation formulée par l’héritier ne souffrait d’aucun sous-entendu. En toute confiance, Tilla l’avait accepté ; la  garde avait décidé de procéder aux premiers pas, réduisant la distance qui les séparait. Le grain de raisin croquait, le lourenas jouait avec ses graciles doigts. L’attention s’éléctrisait entre l’hybride et l’humaine. Ses mots ne laissaient guère place au doute ; seules ses joues se teintèrent d’une nuance rosée.

Aucune hésitation n’entravait ses gestes. Elle s’assit sur ses genoux, tirée par Ain. Sa poitrine se pressait contre lui alors que sa langue trouvait son chemin vers sa comparse. Il était à l’initiative de ce baiser fougueux mais par son répondant, Tilla lui faisait comprendre le désir qu’il l’animait.

Il se leva. La blonde se trouva allongée sur le lit, sur le dos à l’observer dans un regard fiévreux. Il tomba un premier habit ; elle pouvait se délecter de la vue offerte, de ses muscles divinement bien dessinés. « Je n’ai aucun intention de partir… » Sous l’attention de la jeune humaine, Ain prenait déjà un plaisir solitaire.

Elle ne laisserait s’affairer seul longtemps. Ses doigts se portaient sur son uniforme dont les boutons commençaient à sauter un à un. A son tour, la garde dévoilait sa peau laiteuse et ses sous-vêtements dentelés à l’approbation d’Ain. Par le tissu défait, il pouvait admirer sa plantureuse poitrine. Tilla se relevait pour lui faire face.

Ses doigts agiles trouvèrent leur chemin dans son bas. Sa queue entre les mains, elle la libéra de sa prison. La blonde lui prouverait qu’elle était capable de tenir le rythme pour une nuit sportive… Peut-être même plus. Avant  de commencer, Tilla désirait lui montrer l'étendue de son désir. Ses genoux tombèrent très vite au sol.

Devant ses lèvres se manifestaient l’érection naissante de son amant. Elle les ouvrit pour l’accueillir au chaud. Son gland s’immisçait lentement dans sa bouche ; sa langue le caressait avec envie. Ses doigts cajolaient sa peau encore inaccessible.

La jolie couleur rose des joues de l'humaine était séduisante, je l'aurais bien croquer... Mais je vins la tirer à moi, pour l'embrasser. Si tout cela n'était pas assez claire, j'aurais eu à faire avec une jeune vierge n'ayant jamais entendu parler des relations hommes/femmes !

Je ne sais pas comment est l'éducation sexuelle chez les humains, mais chez moi, on en parle facilement et on montre. Plus précisément, les femmes montre et explique à leur filles comment leur attribut féminin marche, et inversement pour les mâles. Il y a quelques orgies pour ceux n'ayant pas trouver leur dominant/e et donc rien de tabou. Côté humain, je sais juste qu'on est vue comme des bêtes de sexe sauvage pour ceux qui connaisse nos pulsions et ose en parler. Si j'avais su que certains roman "coquin" parlait d'une femme se faisant kidnapper et déflorer sauvagement par un lourenas (les petits fantasmes) j'aurais bien ris !

Je fus heureux que Tilla réponde à mon baiser, sa langue venant chercher la mienne pour un baiser langoureux et dynamique. Ce baiser ressemblait assez à chez nous, le côté très fougueux et désireux de ce contact linguale.
Je décidais alors de passer à la suite, commençant à me dénuder et lui laisser une dernière porte de sortie, confirmant d'ailleurs son désir pour la suite.

J'appréciais d'ailleurs beaucoup se regard sulfureux sur moi, m’exaltant. Chez nous, ils étaient plus marqué par, soit la soumission, la truffe basse, soit un regard encore plus ardent, un prédateur regardant sa proie. Elle me regardait avec envie et re-affirma vouloir rester pour la nuit.

Le prouvant en déboutonnant son uniforme, ce côté lent chez les humains étaient stimulants et frustrant à la fois. Les vêtements sont souvent déchirer pour plus de rapidité, soit déjà retiré pour montrer son envie de s'unir.

Elle se dévoilait donc plus lentement et j'aimais bien. Cette tension grimpante entre nous, me fit me mordre ma lèvre et me toucher avec envie sans la quitter du regard. Le petit plus, les sous-vêtements humains, très jolie et finement décorer, c'était une pièce à elle seule. j'admirais ainsi autant ses courbes que ce tissu, dont j'aurais été triste de déchirer par empressement.

- Soit donc mienne pour cette nuit Tilla. Sussurais-je avec délice.

Alors que j'allais me r'avancer, ce fut elle qui vint à moi, je m'attendais donc à ce qu'elle vienne m'embrasser, mais elle glissa ses mains dans mon bas et me toucha, me faisant soupirer de plaisir à ses doigts tiède sur mon membre ardent. Ma main gauche vint caresser sa joue et glisser dans sa chevelure. Quand elle "tomba" au sol.

Surpris, j'allais lui demandé si tout allait bien, mais elle fit quelque chose qui me troubla fortement. Elle prit mon gland en bouche, je m'apprêtais à l'arrêter, lui disant que c'était sale, mais un frisson parcourut tout mon corps à cette sensation.
Pourquoi j'étais confus ? Les lourenas ont un odorat développés et si les phéromones peuvent attirer, la base, l'entrejambe, féminin comme masculin sent fortement. C'est dérangeant pour nos truffes, si on y donne des coups de langues, c'est bien le mieux que l'on puisse faire avant d'être presque "répugné" de l'odeur. Il n'y avait donc pas cette pratique dans notre espèce, il ne m'était donc même pas venu en tête que cela ne gêne pas les humains.
Sans compter que le risque de mordre par inadvertance était fort.

Je glappis légèrement, troublé par ce préliminaire. Ne comprenant pas comment Tilla pouvait faire ça sans gêne, voir même pourquoi le faisait-elle ? Les humains avaient une drôle de façon de faire du sexe... Est-ce par là ? Moi qui pensais que les humains étaient assez proche de nous, le doute me vint, n'arrivant pas franchement à me concentrer pour y réfléchir, je tressaille, mes mains naturellement poser sur sa tête, alors que mon bas tombait au sol, le lacet défait.

- Ah... Hmmm... Tilla.

Si j'arrivais encore à contrôler mes pulsions, mon désir était à son paroxysme et le pré-sperme se mit plus rapidement à couler que d'habitude. Le sexe avec les humains étaient-ils si différents ? Quelle expérience avait-elle pour se montrer si assurée ? Ma confiance en moi s'effrita un peu face à cette nouveauté et ses questions intimes.

« Cette nuit… Et autant d’autres que tu le désires. »

Tilla n’avait guère conscience des pratiques sexuelles des lourenas, mis à part leur proportion à la bestialité et leur grande endurance. Elle-même était en réalité peu expérimentée. Ses connaissances se basaient sur quelques ouvrages romantiques et les grossiers commentaires des autres gardes. Ils appréciaient décrire leurs expériences et louer les vertus des gaupes rencontrées au hasard de leur mission. A la théorie s’ajoutaient de rares flirts, qui n’avaient conduit qu’à des préliminaires baclées, repoussant pour la chevaleresse.

Dans le royaume, la chasteté jusqu’au mariage était une valeur fondamentale. Or, cette règle tacite pesait sur les femmes, aisément déshonorées et jetés aux rebus si jamais elles ne respectaient les conditions. Les hommes, eux, se faisaient bien plus libres dans leur expérience et la découverte de leur sexualité.
La garde ne prêtait que peu d’intérêt à ces coutumes. Malgré le souhait ardent de sa famille de lui passer la bague au doigt, elle avait toujours rejeté le mariage pour se consacrer à sa carrière.

Souvent rabaissée pour son sexe, dans une société machiste, Tilla devait constamment prouver sa valeur. Le comportement de ses comparses l’avait dégoûté des humains. Au contraire, de plus son plus jeune âge, elle admirait la société lourenas, l’organisation plus égalitaire que leur rang possédée. L’aspect guerrier et leurs valeurs la fascinaient ; elle dévorait tous les ouvrages les concernant.
Son attirance et son désir pour Ain étaient nés naturellement, sans qu’elle n’y force le destin.

Poussée par une extrême confiance en elle, qui dissimulait derrière des gestes un peu maladroits et un appétit vorace, les lacunes de la garde n’apparaissaient guère. Elle-même était déroutée par cette volonté de donner du plaisir à son partenaire.
Elle s’appliquait à la tâche, avec une infinie précaution. Ses lèvres glissaient sur sa peau tendue, sans que ses dents ne l’eraflent une seule fois. Sa langue caressait langoureusement le gland gonflé.

Au fur et à mesure, l’humaine prenait ses aises dans la fellation ; l’érection s’enfonçait plus profondément dans sa gorge. Elle n’arrivait toutefois pas à l’accueillir entièrement entre ses petites lèvres. Ses mouvements s’accéleraient. Tilla tentait d’avaler les premières gouttes qui remplissaient sa bouche.
Ain avait sous ses yeux une vue des plus ravissante : la chevaleresse qui se donnait à coeur sur la longue queue, dans une petite tenue ravissante. Un soutien-gorge blanc soutenait sa généreuse poitrine et une jolie culotte immaculée cachait sa féminité.

L'humaine était à l'aise et s'offrit, bien plus d'une nuit... Etait-ce son désir ou la mission qu'on lui aurait donnée ? Je ne savais pas trop, elle avait l'air plutôt naturelle. Etait-ce alors une "croqueuse d'homme" comme je l'avais entendu ? Sautant sur tout ce qui bouge ? Trop de question inutile !

Une me restait malgré tout en tête, qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Honnêtement, chez nous cela sonnerai ambigüe, presque une demande pour être le mâle unique, se soumettant à celui-ci. On ne parle que d'un futur décidé, couchant à sa guise et... assez bestialement, voir violent. Le sexe n'est pas toujours de tout repos, voir agréable quand on a vraiment que juste besoin de se défouler. Ainsi niveau contraception et respect d'autrui, on est en avance d'autre peuple. Par contre niveau pratique diverse, c'est plutôt limité.

En tout cas, il faudra que je lui demande s'il y a quelque chose à comprendre là dessous ou si c'est juste ce que sa veut dire. On couche quand on veut, point. D'autre lourenas ne se poserai pas autant de question, je suis vraiment un cas chez moi, mais aussi pour sa que je suis le plus ouvert, à sa questionner et à montrer de la curiosité.

Tilla ayant l'air sûr de ce qu'elle faisait, je me tus et apprécia cette... pratique très étrange. Mon membre turgescent entre ses lèvres, cette chaude et douce bouche autours de mon phallus me procurait un bien fascinant et dérangeant de nouveauté. Sa langue jouait avec mon point sensible auquel je n'aurais cru être si... sensible.
Je glapis tel un petit lourenas, me retenant à peine sur la jouissance qui arrive plus vite que jamais.

Je ne sais pas si elle veut que je vienne dans sa bouche ou non. Non, nan ? Cette idée m'intimide d'ailleurs, j'ai l'impression de faire une connerie. Moi qui pensais tout savoir du sexe, me voilà comme un ado découvrant l'intimité, doutant et ne sachant que faire.

Mon regard se perdit sur l'humaine, avait-elle toujours été aussi belle ? Désirable ? Est-ce le plaisir qui me fait la fantasmer un peu plus ?
Le plaisir monte, je grimace sous l'effet, n'arrivant pas à me décider sur ce que je dois faire. Vite vite ! Mon érection palpite entre ses douces lèvres et sous sa langue, je me crispe.

- A-attention ! Gémis-je, ne trouvant autre chose à dire.

Cela ne lui laisse que peu de temps pour réagir, si elle n'a pas senti la chose arriver. Malgré ma main poser sur sa tête, je ne la bloque pas. Je me retiens pourtant, lâchant de bon jets chauds de ma semence.
Tremblant, je reprends mon souffle, me surprenant à avoir fait de l'apnée, ce qui m'a essouffler, alors que je ne fais jamais ça cela.

- C'est... une pratique courante ? Soufflais-je les joues rouges d'embarras, reposant les yeux sur elle.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Pour un peu avancer, voilà sa réaction à son "choix" de comment finir.
Si sur elle, il panique et cherche de quoi l'essuyer en s'excusant
Si en bouche, embarrassé, il lui demande si ce n'est pas dégoûtant.

Autant que pour Ain, cette pratique était nouvelle pour la belle Tilla. A entendre son amant, le plaisir était au rendez-vous ; l’effet procuré par la fellation l’amenait bientôt vers la jouissance. Entre satisfaction et désir, elle redoublait d’efforts alors que l’érection palpitait entre ses fines lèvres. Sa virilité s’enfonça presque jusqu’à sa garde quand la semence se déversa dans sa bouche. Avec maladresse, la chevaleresse avala le contenu et retira le membre pour pouvoir respirer.

Encore surprise de cette nouvelle expérience, la blonde resta quelques secondes supplémentaires au sol. Le lourenas, bienveillant, s’inquiète et l’interroge. « Oui… Enfin, c’était la première fois que je le faisais, j’espère ne pas t’avoir déçu. Et non ! Ce n’était pas dégoûtant ! » Un sourire rassurant fleurit sur ses lèvres et elle se leva pour lui faire face.

Or, avant de continuer, Tilla se saisit d’une coupe de vin ; elle en retira quelques lentes gorgées pour disparaître l’arrière-goût âpre, demeurant entre ses lèvres. Un grain de raisin s’accompagna à sa boisson. Elle était prête. Ses bras se déposaient autour du cou de l’hybride et ses lèvres rencontraient les siennes. Sa langue se fraya un chemin pour rejoindre sa comparse dans un lent et langoureux baiser.

Elle le guida jusqu’au lit où elle le fit s’asseoir. La blonde s’installa sur les genoux. D’un poids plume, le lourenas n’aurait de mal à la renverser si l’envie lui prenait. Ses doigts entourèrent sa virilité, d’une délicate étreinte. Elle était déjà positionnée contre sa culotte et le gland frottait contre le tissu protecteur pendant que sa main s’affairait à la réveiller une seconde fois.

« Si tu ne veux pas aller plus loin, dis-le moi… » Sait-on jamais. L’inexpérience de Tilla effrayait peut-être Ain ? Ou cette pratique humaine l’avait répugné ? Les doutes étaient nombreux.

Je ne m'attendais pas à venir aussitôt, je pense que j'aurais pû tenir plus longtemps, mais le plaisir que me procurait cet acte inconnue m'avait submergé. Voir la belle Tilla entre mes cuisses, à genoux, soumise et pourtant si active était une chose troublante, surprenante, mais aussi bien agréable.

Je vins entre ses lèvres, à la fois pleinement heureux et satisfait et aussitôt gêner qu'elle ai dû goûter à "ça". Je ne tarde pas à m'enquérir de si tout va bien, et si ce n'était pas dégoûtant. Aucun lourenas n'aimant ça à cause de notre odorat, je ne savais ce qu'il en était des humains. Cependant la femelle sourit, un ravissant sourire, qui me fit lentement rebander avec son jolie minois et sa tenue pure.

De plus j'apprends que c'est sa première fois, je ne m'y attendais pas, vue que je ne lui avais rien demandé et qu'elle n'avait pas hésiter. Je note que la pratique commune chez les humains et souris en retour.

- Non, c'était très agréable. C'est la premières fois qu'on me fait ça, alors je ne suis pas déçus.

Ne m'attendant à rien, il aurait été difficilement de l'être. Je profite d'une petite pause en la relookant, pour reprendre mon souffle, cela me fait sourire de réaliser que j'avais arrêter de respirer sous l'action surprise. J'ai encore des choses à apprendre des humains ont dirai...

L'humaine revient contre moi, ma queue remuant dans mon dos, mes oreilles droites, mes mains se posent en retours sur son jolie fessier alors que nous entamons un nouveau baiser langoureux. Je peux y sentir le parfum du vin sur sa langue, ce qui n'est pas trop mal, alors que doucement, elle me pousse à reculer durant cet échange. Elle est plus délicate, plus lente qu'une femelle lourenas. C'est bien agréable de changer, voir de ne pas être brusquer.

Sentant le lit derrière moi, je romps le baiser pour m'y asseoir, faisant attention à ne pas écraser ma queue touffue, Tilla vint alors sur moi. Elle était vraiment si légère, j'étais heureux de ne pas être une masse de muscle, j'aurais craint de lui briser quelques os lors de l'acte.

- Tu es vraiment belle et sexy Tilla. Lui soufflais-je en venant humer son délicat parfum, alors que sa main vient enrober mon érection, qui se tend contre elle et le tissu la protégeant encore de ma virilité.

Sa question/demande, m'arrache un petit rire surpris, je lève ainsi la tête et plonge mon regard dans le sien. Est-ce que ma réaction à son acte buccal lui fait croire que je suis encore un jeune lourenas ? Elle me renvoit la même question que je lui avais poser, cela m'amuse, j'embrasse du bout des lèvres les siennes.

- Oh si, j'ai envie d'allez beaucoup plus loin. D'écourter ton sommeil et te faire chanter mon prénom, Tilla.

Pris dans l'action, je ne me disais pas si elle avait ou non de l'expérience, que ce soit une, deux, trois, cinq ou dix fois. Non, elle se sentait prête et c'est tout ce qui comptait.
Je reviens à son cou, l'embrassant, le léchant avant de lui faire un suçon, j'ai envie de laisser ma marque sur son corps. Ses soupirs coupler à sa main sur mon phallus, m'échauffe fortement et je ne compte pas m'arrêter là. Ce soir je vais la faire mienne...

Avec cette idée en tête, j'agrippe son bassin et la surélève pour la faire s'allonger sur le lit. Sans attendre de question ou autre, je tire sa culotte, afin de dévoiler le jardin que je vais bientôt arroser. Là encore je suis bien surpris, la pilosité (fourrure oblige) des lourenas, comme tout hybride est plus développer que chez les humains, si moi cela se voit moins, c'est qu'ils sont courts et blond. Chez les femelles, cela reste en dessous de chez les mâles, mais je dirais qu'elles peuvent être aussi "poilus" qu'un mâle humain, et que, sans rasoir ou crème, difficile d'être lisse comme une peau de bébé. Là, j'ai la jolie vision d'une pêche humide, délicate. J'en suis fasciné, je la caresse avec douceur.

- C'est beau. Soufflais-je en rapprochant mon visage d'entre ses cuisses

Mise à part cela, je suis heureux de voir qu'elle reste similaire à notre espèce, je sais donc comment m'occuper d'elle. Le tissu tombe sur le côté du lit et mes doigts font le contour de sa fleur, avant que je ne l'embrasse avec légèreté. C'est une des rares parties ou les femelles de mon espèce sont capable de se montrer vulnérable sans avoir besoin d'y allez abruptement. Alors je suis confiant, mais reste attentif, toutes les femelles n'y sont pas réactive. Qu'en est-il de Tilla ? Quels partie de son corps est sensible aux toucher ?

Ma langue goute délicatement à ce nectar perlant de sa pêche, tandis que d'un doigt expert, je stimule son bonbon rose, appuyant avec douceur dessus et lui faisant de petit cercle. Tilla me semble de plus en plus belle, à chaque seconde qui passe et pourtant je ne l'ai pas encore mise complètement à nue...