C'était assez intéressant de chauffer la Sainte et de voir sa réponse. Elle était si naive... si pur.
Je feints de ne rien sentir de ses réactions, retenant des sourires malicieux aux visions envoyer. Finalement, elle accepta, j'ouvris les yeux et souris.
- Sainte...
J'appréciais sa main sur ma joue puis son baiser à mon front, chaste et affectueux. Elle se laissai corrompre plutôt facilement... Il faudra y prendre garde. Je la remerciais et la prévins que d'ici quatre jours, je reviendrais la récupérer, qu'elle ai le temps de préparer son départ et informer son entourage. Puis après un baise-main, m'en alla, bien qu'en fait j'allais "lobotomiser" les prêtres pour qu'ils trouvent cela naturel qu'elle me suive, sans chercher à la retenir. Ce fut simple, leur transmettant un "ordre divin" pour leur faire accepter la chose.
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Ainsi que dit, quelques jours plus tard, je revins la voir, avec un chariot prêt à être utiliser, il était confortable et peut voyant, moins décorer que les plus riches fortunes de ce monde. Mais qu'importe...
J'avais ma petite armée et une Sainte à mes côtés, boostant le moral des troupes. Ainsi, nous commencèrent par faire le tour des villes de mon petit Royaume, lui demandant d'aider les blesser et les plus démunis. Ceci pour faire grimper sa côte et montrer au monde qu'elle était à mes côtés.
Cela prit une petite semaine et je pus faire le tour des problématiques de chaque ville. Puis nous nous éloignèrent en direction des barons voisins, passant d'abord au village, pour que la Sainte fasse son œuvre et impose indirectement une pression sur les barons à m'ouvrir les portes, et discuter.
Certains barons furent heureux de se mettre sous ma bannière sans avoir à se battre et trouver un leader bienveillant et soutenu par la Sainte. D'autres furent retissant et les derniers se battirent, ils eux malheureusement des blesser, mais aucun mort, ils furent mis aux cachots.
Tous les soirs, je m'assurais de manger avec la Sainte et de garder une bonne relation avec elle. Lui prenant parfois la main en ville pour montrer que nous étions unis... mais professionnellement.
Je ne lui envoyais plus que de petit songe, promouvant notre entente et son travail de guide de la population. De doux baiser discret, mais rien d'intime, lui laissant prendre le temps pour qu'elle amorce elle-même la chose... ou non si cela tarderait trop.
Ce qu'elle fini par faire un jour, profitant d'un peu de repos avant d'entrée sur le territoire d'un Duc, je lui fis découvrir une clairière, surmontant la ville, aux abords d'une forêt, au coucher de soleil, pour un pique nique à deux. Elle fut si ravie, que ce tournant vers moi, me sauta dans les bras et... m'embrassa. J'en fus surpris, mais l'étreignis doucement et prolongea ce baiser sans un mot.
A partir de là, notre relation pouvait évoluer petit à petit...