Oups ... [ Pv ]

L'idée était de boire. De boire jusqu'à plus soif. L'idée était d'en finir. De s'affaler, se battre, être viré du bar.

Tout du moins, pour les gens de ce bar. Mais pas pour Liliza. Elle poussa la porte, doucement. Dehors, il pleuvait averse, c'était désagréable. L'odeur du tabac et de l'alcool agressa ses narines tandis qu'elle entrait, vêtue d'une longue cape noire qui dissimulait son visage. Elle portait une robe noire, courte, avec un soupçon de dentelle pour l'élégance. Le raffinement, un instant. Elle se frotta le museau, déstabilisée par l'odeur. Une créature puissante de trouver ici. Et dans sa frénésie - celle de tuer un maximum de démon - elle était entrée, attirée.

Persuadée qu'un démon de haut niveau se trouvait ici. Caché. Dissimulé. Dans cette piéce. Dans ce bar insalubre, peu accueillant, qui crachait une agressive odeur de ... elle ne préférait pas savoir ce qu'était cette odeur. Elle se posa sur une table, rejettant sa capuche, dévoilant son visage. Un visage fin, et du mascara noir qui coulait sur ses joues. Affreux. Elle commanda une boisson au hasard, et se calla dans son siège.

Elle fit une rapide inspection : en bas, le bar, en haut, les chambres. Point. C'était une bonne idée, un bon plan que cet endroit. Elle y trouverait sûrement un démon à tuer. Un vicieu qui s'amusait avec une humaine, en haut. Elle sursauta. Elle venait de perdre la présence. Son regard affolé erra de personne en personne. Et meeerde ... Une soirée de gâchée ...

Tiamat avait le dessus et était partie dans sa partie de chasse habituelle et eut rendez-vous avec un client potentiellement intéressé par sa marchandise, il attendit dans une chambre à l'étage, utilisant son pouvoir en attendant, créant une liane de bois qu'il réduisait à l'état de cendre, puis au bout d'un moment cela fut trop long et il se mit à fracasser un meuble, de plus Alice avait eut la superbe idée d'avoir sur elle une tenue aguichante, Tiamat n'en avait que faire du goût vestimentaire de cette humaine, tant que cela ne l'empêchait pas de faire son boulot.sa tenue n'avait aguichante que sa façon de mettre en valeur son corps tout en gardant une certaine forme de pudeur, d'un coup il eut un vertige.

- Ne crois pas que je vais te laisser ce corps Alice.
*Tu l'as prit trop longtemps et j'ai envie de lire un peu Justine, cela fait un moment que je n'ai pas finit le chapitre avec Pierre qui va lui déclarer sa flamme.*
- Tss ! Ok, je te le laisse pour cette fois, mais sache qu'il n'y en aura pas de prochaine.

Alice reprit le contrôle du corps, sa poitrine reprit le volume initial et la verge dispsarut au profit de tout ce qu'une femme normalement constitué doit avoir.Elle ouvrit la porte et descendit les escaliers, tout en lisant sont bouquin, évitant de justesse une chope qui volait en direction d'un tricheur de cartes, elle rpit place à la table de Liliza, sans vraiment faire attention à cette dernière, trop occuper à lire le passage qui l'interessait essayant de deviner la suite, elle sentit une boule de feu naitre dans la paume de sa main et lâcha le  livre pour éviter qu'il ne brule, une fois la petite boule de flamme éteinte elle se mit à ronchonner.

- Rah, Tiamat, tu aurais du mieux m'expliquer comment on s'en sert.

Le dragon se mit à rire.

*Au lieu de te donner en spectacle tu devrais regarder la demoiselle qui te fais face, elle est très intéressante, jeune belle et un brin dangereuse, ce que j'adore.*

Alice regarda Liliza et se mit à sourire.

- Excusez moi si je vous  parait un brin dérangée.

Elle examina du coin de l'oiel la demoiselle, une jeune fille à première vue, rien de bien dangereux, alors pourquoi Tiamat avait décelé un danger venant de Liliza. Alice chassa cette impression de ce faire berner et commanda une chope de cidre doux, c'était le seul alcool qu'elle pouvait apprécier.

La jeune fille fronça les sourcils. Cette jeune femme semblait bien étrange, effectivement. Liliza en vint à se demander ce qu'elle faisait là. Elle but son verre, et grimaça - elle n'aimait pas l'alcool, quel malheur - non sans quitter des yeux l'étrangére qui semblait accaparée par un livre. Un fiction ... Les humains étaient bien étranges. Pour la petite démone, les seuls ouvrages dignes de ce nom était des grimoires ou traités de magies, des livres étranges et mystérieux.

Ce qui la fit sourire.

Elle plongea sa main dans sa cape, et en sortit un bon gros livre. Elle l'avait retrouvé. L'aprés midi même. Il trainait entre une encyclopédie poussiéreuse et un rat mort. Elle l'avait lue, relue, elle le connaissait presque sur le bout des doigts.

" Page 59 "

Elle ouvrit le livre, et posa son doigt sur un dessin noir et rouge. " Comment retrouver une source ". Tout ceci allait être sympathique. Elle ferma les yeux et appuya sur le dessin de son doigt. C'était une délicieuse sensation. Elle sentit une chaleur l'envahir, et ouvrit les yeux brutalement. Les orbites brillantes et rétractées. Elle cligna des yeux.

- Merde ... chuchota t'elle.

Elle sentait que la présence qu'elle avait sentie était ici, proche. Mais elle ne la trouvait pas. Elle soupira. Et se décida à répondre à la jeune inconnue, tout en se frottant les yeux.

- Etrange, oui, étrange ... Il y a tellement de gens étranges ici ... Les meilleures " étrangers " sont ceux qui surprennent. Alors vous voir parler seule ... ça ne me surprend guère.

... Oui, bon. Faut qu'elle fasse un grooos effort pour être agréable.

Alice ne fut nullement choquée par les dirent de Liliza, il faut dire que plus d'une personne l'a traitée de folle et j'en passe, pour l'instant elle s'en sortait bien, le jeune fille parlais un japonais assez basique et donc facilement compréhensible, l'avatar se félicitait d'ailleurs de ne pas avoir eux de grande difficulté à dire sa phrase. Pour Alice la phrase de la créature était son salut habituel, ce qui ne fit pas vraiment réagir Alice qui vit le livre de la demoiselle et voulut tenter de discuter un peu, il faut dire que la jeune femme aimait les livres et en voir un poussiéreux et ancien titillait sa curiosité. elle referma le livre et le mit a vue de Liliza, au cas ou elle voudrait jeter un coup d'œil.

- Vous êtes intéressante vieille (faute d'élocution : jeune) fille, mais il faudrait tourner vos bagages (pages) avec plus de délicatesse, sinon elle vont se mordre (tordre).

Il fallut une seconde pour que Alice se rende compte qu'elle avait foiré de façon royal sa phrase et essaya de se reprendre.

- J'ai du mal à parler le japonais.

Tiamat avait parfaitement les connaissances pour le parler, mais n'avait pas jugé nécessaire de l'apprendre à l'humaine c'est dire son parfait désintéressement de l'âme de ce corps.

- De quoi parle ce livre ?

Alice pointa sont doigt vers le gros volume que Liliza avait en mains

Liliza adopta un nouveau visage quelque peu étonné, puis soupira intérieurement. Les humains, ah, les humains ... Une race tellement inhabituelle ... Elle passa sa main dans ses cheveux blonds et regretta soudainement d'avoir mis une robe noire en dentelle, qui lui grattait affreusement la peau. Elle se retint de frotter avec ses ongles ses jambes, et adressa un sourire à l'humaine étrange.

" Aimable ou associable ? "

Elle eut un instant de réflexion. Sa méfiance était sans bornes.

- C'est un bouquin de magie. Il est vieux, il est recherché. Les dernières pages - celles qui m'importent malheureusement le plus - sont cellées, et je ne sais pas comment faire pour les ouvrir.

Grâce à ces pages scellées, elle pourrait enfin abattre un démon d'une puissance rare. Ou se défendre contre ceux qui voulaient sa perte. Rien que la veille, l'un d'eux l'avait surprise. Elle s'en était tirée avec une griffe dans le dos, un griffe énorme et violente.

Elle soupira. Il faudrait qu'elle devienne plus puissante si elle tenait à sa vie, éternelle ou non. Elle n'avait pas encore assez vécue pour crever comme un rat, entre les pattes d'un démon qui avait ruiné son enfance.

- C'est dur à comprendre, et je ne pense pas que vous possediez le niveau pour lire cet ouvrage, grinça t'elle, mais faite comme votre bon vouloir.

Elle donna une pichenette dans le bouquin, qui glissa vers l'inconnue.

*Fait attention petite, elle pourrait bien te tendre un piège*
-...
*Fait comme tu veus, mais si tu te sent bizarre n'hésite pas à la cramer jusqu'à al réduire à l'état de cendre*

Alice n'aurait jamais fait de mal à al moindre  mouche, aussi si cette dernière se révélait être venimeuse ou mortel. Elle prit le livre avec d'infini précaution, montrant qu'elle était habituée à manipuler des ouvrage aussi fragile que celui-ci voir plus, une page tenant par la saint esprit n'aurait pas put finir en cendre dans ces mains délicates. Elle lut le titre, elle le prononça avec une grande facilitée, comme-ci ce langage avait toujours été connut d'elle.

- Presselmyasse (La lumière des ténèbres). Intéressant comme nom pour un livre de magie.

Alice feuilleta le livre, en faisant attention à chaque fois qu'elle touchait et tournait une page, tels une mère fait attention à un nouveau née. Une fois arrivé à ces fameuse pages scellées, elle les touchèrent et un frisson la parcourut. Une peur, une noirceur habitait ces pages soigneusement confinée. elle regarda Liliza avec des yeux effrayés.

- Je sais comment les libérer de leurs sceaux d'emprisonnement, mais je crois qu'il serait plus sage de détruire ce livre.
*De quoi as-tu peur ? Ce en sont que des incantation à deux balles, rien de bien méchant.*
- Il y a plus que cela dans ces pages, il y a une âme d'enfermée, une âme qui pourrait bien être celui d'un être pire qu'un démon.

Alice regarda encore une fois dans les yeux de la créature lui faisan face.

- Vous voulez les pouvoirs que renferment ce grimoire n'est-ce pas ?

Liliza tiqua. De quoi se mêlait t'elle, cette humaine ? Certes, elle avait réussie à lire et comprendre l'ouvrage, ce qui avait franchement étonné - voir énervé - Liliza, qui avait eu du mal à comprendre les paroles énoncées au fur et à mesure de la lecture. Elle serra les poings. Mais elle devait lui répondre. Lui sauter dessus pour l'avaler toute crue ne servirait pas à grand chose et, de plus, elle se méfiait de cette humaine.

Si c'en était bien une.

Elle s'avança sur la table, posant ses coudes et avançant son visage vers la jeune fille. Un visage froid, fermé.

- Et quand bien même je désirerais faire ça, en quoi ceci vous regarde t'il ?

L'amabilité n'était pas de mise. Elle voulait faire tomber le manteau de la jeune fille, connaitre sa réelle vie, sa réelle situation, en bref, qui elle était. Elle cligna violemment des yeux, et ses cheveux sifflérent, réveillé par la colère. Elle les calma en remuant la tête, mais elle sentait bien que ses yeux devenaient d'un bleu violent et clair, agressif.

Non, il ne fallait pas qu'elle s'énerve.

Elle détailla du regard la jeune fille, décidée à jouer un peu.

- Quoi que ... si vous m'annoncez votre identité, je suis prête à vous donner la mienne, et ce que je compte faire avec ce livre ...