Je reste à terre, feintant la fille bourrée incapable de se remettre sur ses jambes, on m’entoure rapidement pour m’aider à me relevé, ils ne savent pas comme si prendre, mes secours sont des bras cassés. Un homme attrape mon bras pour le tirer vers le haut, me traînant sur le sol à la place, la scène vue d'un autre point doit être bordélique, un amas de jeune bourré avec des projecteurs de lumières, de la musique qui ne sait pas ce qu’ils font. J’ai envie de leur crier dessus, mais je dois continuer à jouer la comédie pour attirer mon pigeon, je sens qu’il ne va pas résister à me voir dans cette situation embarrassante. Il donnait l’air d’être indifférent, méprisant et je savais qu’il y avait autre chose, à comment il m’avait touché et emprisonné à lui si vite entre ses jambes.
Je commence à lever la voix sur mes secouristes. « Arrêtez, j'ai mal. » À force de me tirer les bras, j’ai l’impression qu’ils vont me les arracher, un des garçons s’approche de mes jambes posant ses mains poisseuses sur ma peau. « Pas ici. Hiiiiii. » J’allais me retourner pour le pousser, ce contact me dérangeant quand je vois l’homme du bar approcher pour chasser ceux qui m’entourent. Les autres hommes sont impressionnés et préfèrent s’écarter pour le laisser faire, regardant la scène de loin avec une certaine jalousie.
Ses mains se posent sur moi pour me retourner et me soulever pour me porter dans le creux de ses bras traversant la boîte de nuit. « L’homme du bar ? » La tête penchée, je fronce les yeux pour le regarder, je sais que c’est lui il n’y a pas de doute sauf que je dois toujours feinter la pauvre donzelle ivre sans amis. Je le laisse me déposer sur le canapé, ma tête entre ses mains pour me maintenir droite devant lui les yeux à peine ouverts. « Pourquoi tu m’as aidé, je croyais qu’il fallait payer pour avoir ton intérêt. » Je laisse échapper un hoquet à la fin de ma phrase à cause de l’alcool, cette fois ce n’est pas la comédie et c’est vraiment mon corps qui commence à réagir à tout ce que j’ai bu en début de soirée avec mes amis.
« Merci quand même. » Je marmonne en me dégageant la tête de ses mains pour me laisser tomber de tout mon long sur le canapé, mettant ma main sur un de mes genoux en grimaçant de douleur. Ma fausse chute était plus réaliste que prévu et je m'étais fait mal contre la marche en basculant, à la lumière des projecteurs j’ai une marque rouge qui apparaît sous mes bas. Je lève la jambe en l’air pour bien regarder, tirant sur mes bas pour voir à travers, mon jupon tombe sur mes cuisses à la limite de faire apparaître mon string. S’il n’était pas en face moi et assis sur le canapé à côté de moi il pourrait profiter de la vue que je lui offrais volontairement pour le faire craquer.
Allongée sur le dos, la jambe en l’air, mes seins sous mon débardeur qui n’était pas tenu tombent sur les côtés dépassant du tissu, mes petites pointes légèrement ressorties sont à la limite de dépasser restants coincés grâce aux coutures. « Tu vas faire quoi ? Me demander de prendre une chambre avec toi pour m’avoir relevé ? » Je frotte encore mon genou pour faire passer la douleur, avec un verre en plus je ne devrais plus sentir la douleur, dommage que mon pigeon à l’air d’être un vrai crevard qui ne veut pas sortir son portefeuille pour me payer des verres.