Identité : Saori de son vrai prénom Kimimo Atshi
Age : 18 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Bisexuelle
Physique : Saori est une jeune demoiselle dans la fleur de l'âge, elle respire la fraîcheur, le bonheur et avec de l'anticernes on ne remarque pas le surmenage sous ses yeux. Son visage d'adolescente est une aubaine dans ce qu'on peut qualifier son métier. Adepte des lentilles de contact décoratives pour élargir ses yeux, Saori en a une importante collection. Elle prend soin de ses longs cheveux, héritage de sa mère, ils lui arrivent au milieu du dos et les laissent sans entrave une grande partie du temps.
Saori ne dépasse pas le mètre soixante, sa petite envergure la rend ravissante vers la gent masculine et très populaire. Certains la qualifient de chubby, ce qu'elle trouve erroné. Elle a des formes certaines qu'elle doit mettre en valeur dans son travail, pourtant Saori est loin d'être potelée. Plutôt svelte, elle a des petites hanches, un ventre plat laissant voir quelques abdominaux, des bras sans excédents qui frétillent quand elle les lèvent. Saori est soumise à une diète spéciale, ne pouvant se faire plaisir qu'une fois dans le mois, ce qui ne l'empêche pas de dissimuler des bonbons et des barres de chocolat dans sa chambre.
Caractère : Les parents de Saori lui ont constamment dit de ne pas répliquer, de se faire toute petite et de se plier aux règles. N'étant pas du Japon, famille d'immigrés, ils voulaient pouvoir se mélanger facilement dans la foule de la basse ville. Elle a suivi de longues années les recommandations de ses parents, le fait de ne pas parler japonais à aider à les écouter. Ils évitaient au maximum de se mêler aux Japonais, sortant en ville exclusivement pour remplir des papiers avec l'aide d'un traducteur.
Saori n'avait pas une grande connaissance de cette nation ni même de son pays natal, un flou qui ne l'a pas aidé quand elle a dû commencer à interagir avec des clients. Des collègues à son activité lui ont appris les bases de la langue pour pouvoir se débrouiller. Et lui ont signalé qu'elle ne devait pas tout tolérer, qu'elle devait avoir du tempérament si elle voulait s'en sortir.
Même après des années, Saori a encore du mal à s'imposer entièrement dans ce métier surtout face à des fortes personnalités, mais elle ne démérite pas ! Quand elle peut prendre les devants elle le fera sans peur et sans hésitation comparée à sa jeunesse. Et ça même dans un japonais approximatif.
Histoire : La famille Atshi a quitté la Corée du Nord avec énormément de difficultés, ils avaient rémunéré un contrebandier qui s'est enfui ultérieurement avec l'argent sans laisser de trace. Dans l'urgence, ils ont jeté leurs ultimes économies à un homme moins sûr et surtout au chemin plus périlleux. Si bien que le petit frère de Saori périt dans la traversée emportée par le courant suite à une tempête…
Suite à des multiples péripéties, la famille arriva au Japon sans papiers et ne parlant pas un mot de japonais ils n'ont jamais réussi à s'intégrer. Ils avaient élu domicile dans un quartier pauvre non loin de la ville, ils vivaient à l'aide du troc et des services rendus. Ce n'était pas la vie de rêve qu'ils imaginaient, pourtant comparé à la Corée c'était un eldorado. Saori n'aimait pas sortir de la tente familiale, les gens à l'extérieur lui faisaient peur. C'est en grandissant qu'elle commença à se risquer à l'extérieur et constamment de journée pour être un minimum en sécurité.
C'est vers ses quinze ans que sa vie changea radicalement, une femme magnifique arriva dans la boue du bidonville perchée sur des hauts talons rouge. Une image irréelle dans cet univers sombre, des hommes en noir la suivait pour regrouper tous les filles ainsi que leurs parents. Saori et sa famille était là, devant la femme sans savoir ce qu'il allait arriver jusqu'au moment où elle commença à parler, ses hommes venaient à traduire dans différentes langues son monologue.
Cette dame, Li Hua venait proposer un futur pour les enfants oubliés, elle se proposait de s'en occuper, de leur offrir une nouvelle vie. Elle prenait en charge, le logement, la nourriture, l'éducation, elle proposait un travail pour les plus grands. Et pour les parents qui venaient à accepter l'offre, ils recevaient une somme d'argent considérable pour les réamorcer dans la vie. La demande camouflée sous des paroles mélodieuses voulait juste dire qu'elle venait acheter les enfants. Des papillons dans les yeux de nombreux parents venaient à approuver, ceux de Saori en outre.
Ce jour-là un dernier aurevoir, Saori se retrouva dans une voiture pour quitter le bidonville pour la grande ville. Un jour dans un hôtel à manger à sa faim, prendre un bain, dormir dans un vrai lit sans les puces. Et le lendemain, elle se retrouva dans un bordel à rencontrer son premier client qui lui prit sans hésitation sa virginité. Madame Hua n'avait pas la moindre intention de s'occuper des enfants, c'était seulement de la marchandises à moindre coups. Si les enfants étaient rentables elle les gardaient sinon ils venaient rejoindre les donjons d'opium.
Saori était populaire avec son jeune âge, ses formes naturelles, son accent coréen et le fait qu'elle ne comprenait pas la langue. Les clients pouvaient tirer parti de sa naïveté pour faire ce qu'ils voulaient. La prostituée grandit dans le même bordel, elle avait le droit de sortir en dehors de ses heures de travail toujours en groupe. Si elle venait à déserter, les hommes de Li seraient prêts à la retrouver pour l'abattre. Ici, on ne rigole pas avec les fuyardes… Le seul moyen de partir était d'acheter sa liberté, de réunir une somme colossale pour retrouver un semblant de vie. Saori était déterminée à sortir de ce bordel, la tête haute et non les pieds devant, économisant tous les centimes possibles.
Autre : Saori travaille dans une maison close de la famille Hua.
Comment avez-vous connu le forum ?Double compte de Li Hua.