Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Roman noir [PV Ryo]

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Rachele Florenza

Humain(e)

Roman noir [PV Ryo]

mardi 17 août 2021, 16:47:07

Ambiance: https://www.youtube.com/watch?v=y9uKFgcQtz0

Coupe de cheveux / couleur et maquillage de Rachele:
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Robe / chaussures de Rachele (sans le bandeau):
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Le cliquetis incessant et régulier de son briquet résonne tel le tic tac funeste d'une horloge dans les sombres collines de la décharge. Juchée sur un trône de pneus d'où ne dépasse que les têtes de ses invités, la Baronne contemple sans les craindre les ombres de cette vallée de la mort. Piliers de carcasses de voitures, déchets toxiques mal dissimulés, monticules bouffis de tout ce que la société défèque avec insouciance, ici, la pourriture qui ronge l'humanité pour s'en nourrir est chez elle.

Max hume l'air nocturne pour s'imprégner de ses fragrances nauséabondes avant de porter le briquet à sa cigarette, le gout âcre du tabac chasse la saveur putride de la décharge et la remplace par un gout familier et réconfortant. Elle exhale un panache de fumé dans un soupir de satisfaction et lève les yeux au ciel, vers les étoiles silencieuses... elle est enfin prête à rendre la justice des salaups et c'est définitivement une belle nuit pour mourir...

Un invité terrifié se dandine dans sa prison de pneus en gémissant. Dona Florenza baisse son regard vers les prisonniers mais ne semble pas les voir, témoignant ainsi de toute la peine et du mépris que leurs actes lui ont inspiré.

Max - Bonassera... Bonassera... qu'es je donc pu faire pour que vous me traitiez avec aussi peu de respect...

Elle marche sur le monticule de pneus autour de leur têtes comme un chat en équilibre sur une fenêtre, ses talons si près de leur visages qu'ils peuvent en sentir l'odeur suave.

Max - Vous seriez venu en ami me demander mon aide et vos créanciers, vos partenaires seraient déjà en train de vous craindre. Et si par hasard vous seriez venu vous plaindre d'un ennemi alors cet ennemi serait devenu le mien... et il aurait eu très peur de vous... alors pourquoi... pourquoi vous qui êtes de notre sang... m'avez vous traité avec aussi peu de respect...

Les lèvres scellées par le chatterton, l'homme ne peut que baisser les yeux, tachant tans bien que mal de ravaler ses larmes dans l'espoir de rester digne en cet instant qu'il sait être le dernier... il a trahi... il doit mourir... il le sait... telle est la loi...

Max - Mais vous avez préféré vous retourner contre les vôtres, contre la Famille, contre MA Famille. Et pour ce faire... pactiser avec mes ennemis...

Elle recommence à jouer avec le clapet de son briquet, les deux gaillards qui partagent le sort de Don Bonassera se débattent dans l'espoir d'échapper à la mort.

Max - Vous avez ouvert d'anciennes blessures, brisé le statut-quo grâce auquel tout le monde pouvait faire du Business dans Ma Ville sans qu'il ne soit nécessaire de se battre et de perdre ce qui nous est cher... Tu m'as brisé le cœur Bonassera...

Max descend du monticule de pneus, rejoint ses deux gardes du corps. Ils tiennent entre leurs mains un jeune homme tremblant de peur qu'elle prend par le colle et soulève pour l'obliger à affronter son regard de glace.

Max - Tout ce qui vous intéresse c'est l'argent... et j'ai dormi sur mes acquis depuis bien trop longtemps. Cette ville mérite une criminalité de premier ordre... et je vais la lui offrir.

Sans un mot elle se retourne et lâche dédaigneusement son briquet au pieds du bûcher du traitre qui s'embrase instantanément, emportant vers le ciel les hurlements de ses prisonniers.

Max - Va rappeler à ton boss que c'est moi son Patron... C'est ma ville...

Elle le relâche et le laisse s'enfuir. Sur sa route, le jeune homme manque de heurte dans sa course le véritable invité de Dona Florenza. Un homme qui a gardé le silence jusqu'ici devant le spectacle de cet étrange tribunal sans avocats. Il le regarde un instant, terrifié à l'idée d'avoir commis l'erreur de trop qui lui coutera la vie. Puis reprend sa fuite éperdue.

Une fois sa justice rendue, Rachele se tourne vers Ryo et lui adresse un sourire ravageur. Visiblement très satisfaite de voir que le "flic le plus dur de la ville" a accepté sa petite invitation, elle s'approche de lui d'un pas séduisant et félin. ELle lui tend le dos de la main comme si de rien n'était, comme s'il n'y avait pas trois hommes en train de bruler quelques mètres dans son dos.

Max - Vous n'imaginez pas a quel point je suis heureuse de vous voir ici Monsieur Nagata ou puis je vous appeler Ryo ? Comme vous pouvez le voir, j'ai été très... peinée par le comportement d'un de mes oncles, Don Bonassera. On ne peut plus faire confiance à la Famille de nos jours...

Les deux gardes du corps de la Sicilienne s'approchent pour l'encadrer, ils restent en retrait un mètre derrière elle, toujours une main posée sur leurs holsters. Mais contrairement à cette posture visiblement défensive et tendue, Dona Florenza semble d'humeur frivole et volage. Elle attend que Ryo l'ai saluée d'une manière ou d'une autre avant de venir passer son bras sous le sien, comme s'il étaient deux amants qui se promènent.

Max - Vraiment... je me demande parfois s'il n'existe aucun homme à qui je puisse faire confiance... a qui je puisse me confier, partager mes expériences et le boulot... Pensez vous qu'un tel homme existe ?

Ryo

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 1 mardi 17 août 2021, 20:36:09

Il fallait bien que ça arrive un jour. D'une manière ou d'une autre, l'élite du paysage criminel requérait toujours les services de la pourriture des bas-fonds. Quand le messager sortit du bureau crasseux qu'il occupait au commissariat, le grand flic resta affalé dans son siège de cuir défraichi et s'alluma une tige.

"Y'a quand même des gens qui viennent te voir Nagata? Je croyais que tu faisais peur à tout le monde?"

Ryo ne répondit pas au policier qui venait de passer la tête dans son antre pour lui balancer sa connerie. S'il savait qui était le type en costard qui venait d'en sortir, il se serait enfuit en se chiant dessus. Le sbire de la sicilienne avait le pouvoir de plier en quatre n'importe quel magistrat du palais de justice de Seikusu. Et ce pouvoir, il le tenait de la toute puissance de sa maitresse, en l'occurrence le problème de Ryo actuellement. Le message délivré avait été bref et courtois. Un nom, une invitation, un lieu et une heure. Ce n'était pas un piège car personne ne se risquait à jouer avec le nom qui avait été prononcé.

Fais chier... Ryo n'était pas prêt. A la Toussaint, il était chez lui et traitait les parrains locaux avec respect certes, mais sans crainte. Tous savait que le provoquer pouvait mener à une catastrophe. Là, Ryo sortait de sa zone de confort pour rejoindre les nuages où se perchaient les vrais puissants. Et au dessus de ces puissants, Rachele Florenza dictait les règles. Fatalement, il fallait bien qu'elle entende parler des "compétences" de Ryo et qu'elle s'y intéresse. Pas une seconde, Ryo n'avait songé à refuser l'invitation. On ne refusait pas une invitation de cette femme, et le messager repartait avec l'assurance que Ryo honorerait cette démarche amicale (avait-il précisé).

Le flic n'avait pas besoin de faire des recherches sur Rachele Florenza. Il savait qui elle était et les particularités de ses business. Elle siégeait au Rachele's, ce club qui accueillait des hôtes célèbres et prestigieux, des personnalités reconnues. Lui-même y était allé une fois, accompagnant un mafieux ayant besoin de conseils avisés d'un policier pourri pour y traiter une affaire. Ryo l'avait briefé au bar et y était resté pour l'attendre. Il était ressorti seul de l'établissement après deux heures d'attente. L'autre ne donna jamais plus signe de vie.

Bordel, qu'est-ce qu'elle lui voulait? Elle dirigeait un empire criminel et avait une armée de types compétents à son service. Elle avait besoin de lui pour la Toussaint. Ce territoire était âprement tenu par les yakuzas et recelait d'une ressource particulière : la viande fraîche. Une pute qui disparaissait dans les rues de la Toussaint ne présentait que peu d'intérêt. Par contre, kidnapper une lycéenne pour la transformer en objet de plaisir était une autre histoire et attirait l'attention de services de police bien différents du commissariat où officiait Ryo. Mouais ... ça devait tourner autour du commerce humain, pilier de la fortune de Florenza, à ce qu'il se disait. Le flic prépara néanmoins une liste de propositions qui pourrait lui bénéficier autant qu'à elle et étudia le cas des barons du crime de la Toussaint. Si une guerre éclatait, il lui faudrait être dans le bon camp.



La décharge, à l'heure prévue ...

Les lieux dégageaient une odeur pestilentielle et le caoutchouc brûlé des pneus crachait des volutes épaisses et nauséabondes. La démonstration de force était parfaite et impeccablement maitrisée. En retrait de la scène, Ryo avait observé et apprécié la qualité de l'exécution jusqu'à ce que le petit parasite vienne s'étaler à ses pieds pour ensuite s''enfuir, la tête pleine de cauchemars qui le suivraient toute sa vie.  C'était à son tour. Arrivé plus tôt, il avait été guidé par un gorille qui lui avait intimé d'attendre la Lady là où il se trouvait encore.

Donna Florenza en avait terminé avec les horreurs et affichait à présent une gourmandise curieuse tandis qu'elle glissait vers lui, indécente à crever. Une vraie chienne pensa t'il, le genre de salope qu'il adorait briser dans son pieu. L'élégance de cette beauté flirtait avec les bas instincts masculins de Ryo et il se vit un instant la tringler, attachée à n'importe quoi, tant qu'il pouvait ruiner cette robe obscène. Il afficha à l'objet de ses fantasmes un sourire froid et carnassier. Autant être naturel, elle devait déjà tout savoir de lui et il ne se ridiculiserait pas à se montrer sous un autre angle que le sien. Peut être un peu au début mais pas longtemps ... par courtoisie. Courtoisie mon cul ...

Dans ce décor puant, elle détonait. Belle à damnée un ange, ses cheveux blancs tranchants les ténèbres de la nuit . Maquillée comme il se devait, en l'état, elle aurai été parfaite attachée à un chevalet, sur le stage d'un club BDSM. Putain! Mais qu'il arrête de l'imaginer entravée bordel!

"Ryo ... Appelez moi Ryo" Il aurait aimé ajouté "c'est simple à gémir comme prénom"  mais se retint.

"Je suis ravi que vous ayez penser à moi pour assister à ce spectacle. Je comprends votre tristesse. La Famille représente tout."

 C'était d'une banalité affligeante venant de lui (il ne savait pas ce qu'était une famille) mais bien placée.

"Je vous présente mes sincères respects Lady Florenza".

Hors de question qu'il lui donne du "Donna", il n'était pas sicilien. Mais elle n'avait qu'à demander.

Elle se colla à lui comme une ventouse pornographique et ils firent quelques pas. C'était curieux de bavasser avec un Cobra. Le contact de cette femme était envoutant, vraiment dangereux. Ryo en fut excité.

Pour l'occasion, il avait changé son cuir râpé pour une veste propre mais il n'avait pu se résoudre à porter autre chose qu'un jean et ses grosses bottines. Il avait laisser son gros .44 sous le siège de sa voiture.

Une bise légère souffla.

"Approchons nous du feu, je n'aimerai pas que vous attrapiez froid."


Il guida la criminelle vers le bûcher et s'arrêta tout près, avant d'y tendre les mains. Les corps brûlaient encore, ça sentait le cochon grillé. les chairs fondaient et de petites cloques humides éclataient sous la chaleur. Ryo les regarda en hochant la tête et sourit, de ce sourire de requin. Il avait été poli, il avait utilisé des mots propres et une syntaxe adaptée. Maintenant le pourri reprenait sa place. Il grogna:

"Au moins ils auront servi à quelque chose, il commence à peler!"


Le loup des bas fonds lorgne sur sa voisine et son corps prodigieux.

Max - "Vraiment... je me demande parfois s'il n'existe aucun homme à qui je puisse faire confiance... a qui je puisse me confier, partager mes expériences et le boulot... Pensez vous qu'un tel homme existe ?"

Salope! Arrête de jouer et crache le morceau! Tu veux quoi?

Le grand flic se tourne face à elle pour lui répondre. A la lueur des flammes, il est immense et la domine de sa taille. Il pourrait lui briser la nuque d'un geste. Même si ce serait sûrement son dernier geste.

"Si cet homme existait, vous le tueriez aussitôt. Si en revanche, vous recherchiez un type sans foi ni loi, un type violent qui résout les problèmes avant qu'ils n'apparaissent et qui serait prêt à se montrer loyal tant que les bénéfices de cette ... coopération ... pèseraient lourds, alors ma personne pourrait toute vous satisfaire."

Il cacha de sa grosse patte la main fine de Florenza, toujours posée sur son avant-bras.

"Mais au delà de ces considérations, sachez que votre présence m'est très agréable."

C'était une dérive théâtrale, en vérité, il bandait. Dans le bûcher, un œil éclata avec un "plop" suintant.

"La Toussaint est un quartier de merde où j'ai toutes mes entrées, de quoi avez-vous besoin?"




Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 2 mardi 17 août 2021, 22:06:26

Ryo - Je comprends votre tristesse. La Famille représente tout.

A cette remarque Max lève un sourcil amusé et lance au grand flic un sourire entendu. Evidemment, il n'a pas de famille, Evidemment, il y a peut de chance qu'il sache vraiment ce que le mot "tristesse" signifie... et chacun d'eux sait que l'autre sait, il s'agit donc d'une simple formule de politesse.

Mais la baronne apprécie l'effort du sombre sire et le gratifie d'une pression légèrement plus forte de son bras contre le sien pour que sa poitrine effluer légèrement son biceps.  Elle s'était attendu à ce que Nagata ne sache pas faire preuve de subtilité, sa diplomatie toute en puissance retenue la surprend agréablement et lui donne par conséquent plus de... "valeur".

Celui qui ne devait être qu'un pion, une brute de plus dans sa manche, prend alors une dimension nouvelle, qui ouvre plus de perspectives et de débouchés pour le Cartel sur le terrain que Ryo occupe. En quelques mots, d'une banalité pourtant assumée pour le commun des mortels, Max à glanée des informations et a déjà ajusté ses opinions et ses plans pour le ripoux: il sera sa "Dame" sur l'échiquier de La Toussaint.

Et une "Dame" se traite avec des égards particuliers...

Ryo - Je vous présente mes sincères respects Lady Florenza.

Max - Je vous en prie, appelez moi Rachele, mes amis m'appellent Rachele et j'ai très envie de vous compter parmi mes amis

Quelques instants plus tôt, avant qu'il ne montre un talent inattendu, la mafieuse comptais lui demander de l'appeler Max, son nom de "Boss" pourrait on dire. Mais les choses avaient déjà changé et un homme de sa trempe méritait sans doute de la nommer par son nom de femme. Cette simple marque de promiscuité l'excite beaucoup et elle espère que c'est son cas aussi car le "jeu" vient de débuter entre eux.

Roy -Approchons nous du feu, je n'aimerai pas que vous attrapiez froid.

Max rit d'un voix enjôleuse, suave, séductrice et se serre un peu plus contre le bras du flic, écrasant toujours plus sa poitrine engoncée dans le vinil.

Max - N'ayez crainte mon si prévenant ami... si j'ai décidée de porter cette robe ce soir ce n'est pas que pour vous en offrir la vue, j'adore sentir la fraicheur de la nuit et la chaleur du feu me lécher la peau. Ca me donne l'impression d'être caressée tour à tour par des mains brulantes et par des glaçons, quelles sensations extraordinaires, n'est ce pas ?

La baronne n'attend pas vraiment de réponses. Ses affirmations sont pour elles et leur but est clairement de faire monter la température, elle n'essai d'ailleurs pas de s'en cacher. De part son mode de vie et son passé, la sensualité est son expression corporelle et la sexualité sa nature profonde.

Max - "Vraiment... je me demande parfois s'il n'existe aucun homme à qui je puisse faire confiance... a qui je puisse me confier, partager mes expériences et le boulot... Pensez vous qu'un tel homme existe ?"

Ryo - Si cet homme existait, vous le tueriez aussitôt.

"Touché" se dit intérieurement Rachele en lui souriant encore une fois pour le féliciter de sa vivacité d'esprit. C'est vrai, si quelqu'un devait en savoir antant sur Max, il finirait rapidement en jouet PEZ...

Ryo - Si en revanche, vous recherchiez un type sans foi ni loi, un type violent qui résout les problèmes avant qu'ils n'apparaissent et qui serait prêt à se montrer loyal tant que les bénéfices de cette ... coopération ... pèseraient lourds, alors ma personne pourrait toute vous satisfaire.

Là, la baronne hoche la tête sans briser une seconde le contacts de leurs yeux de prédateurs, montrant qu'ils en viennent précisément à la raison de sa présence ici. Jusqu'ici, Rachele trouve son nouveau partenaire reposant, il est poli juste ce qu'il faut et connait les rouages du système. Elle n'a rien besoin de lui expliquer, aucun long spitch à lui faire, ils parlent tous les deux la même langue.

Ryo - Mais au delà de ces considérations, sachez que votre présence m'est très agréable. La Toussaint est un quartier de merde où j'ai toutes mes entrées, de quoi avez-vous besoin?

Le colosse est un parfait équilibriste qui s'amuse à danser d'un coté puis de l'autre, tanto direct et brutal, tanto attentionné et diplomate, vraiment, Rachele à de plus en plus de mal à cacher sa surprise et son intérêt pour lui. La question ne se pose plus désormais, elle le veux à ses cotés pour étendre son influence dans le quartier de La Toussaint. Intérieurement, Max se promet de mettre le paquet pour l'avoir, si toute fois, il passe son teste...

Max - Je vous retourne le compliment Ryo très cher, je dois bien avouer que vous n'avez cessé de prendre de la valeur à mes yeux depuis que nous avons commencé cette charmante balade au coin du feu. Mais comme vous avez parfaitement bien compris la raison de votre présence ici: le quartier de La Toussaint, permettez moi de vous dire que c'est avant tout de confiance dont j'ai besoin. Et la confiance, vous ne pouvez pas me l'offrir par de beaux discours, francs et directs...

Rachele siffle entre ses doigts, la porte de sa limousine crème, garé au pied des monticules de déchets, s'ouvre pour laisser sortir deux femmes, visiblement d'origine Siciliennes comme Rachele, les mains menottés dans le dos. L'une d'elle semble âgée d'une cinquantaine d'années, l'autre semble tous juste majeure et ressemble beaucoup à la première. Deux gorilles les obligent à rejoindre le duo devant les corps en feu à la lueur desquels Ryo peut voir qu'elles sont bâillonnées avec un épais scotch noir.

Max - Laissez moi vous présenter Dona Bonassera et sa ravissante fille Lydia Bonassera, n'est elle pas ravissante ?

Rachele passe une main distraite dans la chevelure de la jeune femme, sa mère crie sous son bandeau et essai de s'interposer avant que le gorille derrière elle ne la retienne et la mette à genou devant le corps de son mari, déformé par la chaleur.

Max - Hélas, mille fois hélas, ma chère amie est tombée en disgrâce en ne m'avouant pas que son mari comptait me trahir... après tous ce que nous avons partagé ensemble, j'aimais tellement nos journées "ragots"...

Rachele tend à Ryo un petit pistolet équipé d'un canon très épais et d'un suppresseur de bruit, il reconnait ce type d'arme, du 22 long rifle en sous munition, d'une vélocité très faible certes, inefficace même a courte porté et contre un gilet par balle , mais parfait pour exécuter quelqu'un sans faire le moindre bruit...

Max - Je pourrais garder la mère et la louer dans la catégorie MILF de mon bordel de luxe, elle est encore belle. Mais ce soir, j'ai besoin d'une preuve de loyauté et de confiance... et il nous restera toujours sa fille pour fêter sa après, si mon nouveau cavalier compte vraiment danser avec moi bien sûr.

En entendant ces mots, la mère et sa fille se regardent, les yeux plein d'effroi essayant de se dire quelques derniers mots malgré le scotch sur leurs lèvres.

Ryo

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 3 mercredi 18 août 2021, 17:17:16

La confiance. Dans ce monde de merde, c'était bien la dernière des choses à accorder ou à demander. Et pourtant c'était peut être le mot le plus répété ou le plus justifié dans le Milieu. La confiance régnait, la confiance se brisait, la confiance permettait à tout un chacun de faire ou dire à peu près tout ce qu'il voulait ... alors qu'en vérité, c'était bien l'un des seuls mots qui n'avait pas sa place, vide de sens, au sein de l'univers du crime. Tout comme Famille d'ailleurs, mais il aurait inutile d'en débattre avec une sicilienne ...

Rachele Florenza ne dérogeait pas à la règle et usait du terme en toute sérénité. Et oui, il fallait bien un moment que "la confiance" s'établisse entre eux. C'était la condition sine qua none pour que Ryo quitte cette décharge vivant et il gratifia la sangsue qui pendait à son bras d'un sourire entendu. Peu habitué à cet exercice, il devait ressembler à un pitbull entrain de grogner.

Sa cavalière avait tout de la salope patentée. Elle maitrisait son corps aussi bien que les modulations de sa voix. D'ailleurs, elle devait faire gicler les mecs rien qu'en parlant ... Sa poitrine s'écrasait contre lui et il eut envie de la défoncer comme jamais. Putain mais qu'elle arrête ça! Bordel c'est pas de la confiance qu'il allait lui donner mais une sodo comme elle n'en avait jamais vécue!

Okay, ce serait donc Rachele, la familiarité s'installait, on avançait. Il en avait de la chance d'être son nouvel l'ami. L'inverse aurait entrainé un joyeux massacre. Le commentaire de la jeune femme au sujet de sa robe  passa sans l'intéresser. Déjà, il ne comprenait pas comment et par où on pouvait enfiler un truc pareil.

Heureusement, elle calma brièvement ses ardeurs en sifflant trivialement, comme un mec. L'apparition des deux femmes attachées signifiait la suite des festivités. Ryo ne fut pas surpris. Ca aurait été trop propre et Florenza n'était pas réputée pour sa subtilité quand il fallait régler un problème.

Max - "Laissez moi vous présenter Dona Bonassera et sa ravissante fille Lydia Bonassera, n'est elle pas ravissante ?"

"Rachele, avec vous à mes côtés, croyez-vous que je puisse trouver quelqu'un d'autre ravissant?"

La suite, il la devinait et chaque étape était gravée dans la destinée des Bonassera. Depuis l'avènement de la sicilienne, ils étaient de toute manière condamnés à mourir. Il passa sur les visages terrifiées, les gémissements étouffées, les yeux en larmes et la brutalité des gorilles. Il contemplait déjà deux cadavres de plus. Et leur mort lui reviendrait. C'était ça, le prix de la confiance. Assez peu cher payé se dit-il.

"Ma Lady, j'utiliserai un .22 le jour où les siciliens mettront de l'ananas dans leur pizza!"

C'était parfaitement clair. Il n'utiliserait pas ce petit jouet d'enfant pour abattre ces cibles. Même à bout portant, l'une d'elle pourrait survivre d'un de ces petits projectiles dans la tête. Il se ridiculiserait si ça foirait.

"J'ai d'habitude un outil bien plus gros, à ma dimension..." Il marqua une pause et sourit, le gros porc qui balance ce qu'il planque entre ses cuisses. C'était crû et tellement gros que bien à sa place dans cette scène d'hypocrisie.

"Mais ce soir, pour vous faire plaisir, je cimenterai notre union avec mes mains."

D'un geste brusque, il attrapa la mère par le cou et la traina sans encombre jusqu'au bûcher. Il l'éleva à l'horizontale, la tenant par le col et la ceinture, et lui enfonça la tête dans les flammes. La femme s'étouffa, muselée et battit des jambes dans l'espoir de .... de rien. Il la lâcha et posa sa grosse godasse sur son dos pour s'y appuyer. 110 kilos sur ce corps trop faible et elle ne put rien faire. Sa chevelure s'embrassa et quand le ruban qui obstruait sa bouche fondit sur ses lèvres, elle poussa un hurlement de souffrance à glacer le sang. De longs spasmes violents la parcoururent et elle se vida dans sa culotte. Elle vomit tandis qu'elle flambait et très vite, elle ne bougea plus. Ryo la retira des flammes et à l'aide d'un bout de drap crasseux qu'il récupéra tout proche, il étouffa la torche qu'elle était devenue. A nouveau il la souleva par le col et présenta le cadavre à Rachele et à la fille. La peau grésillait encore. Donna Bonassera n'avait plus visage humain. Ses paupières et ses lèvres avaient fondu, ses cheveux n'étaient qu'un souvenir et un œil pendait, cuit, hors de son orbite.

"Tu comprends la connerie de ta maman?"

Ryo balança le corps dans le bûcher qui s'anima d'une ardeur nouvelle. Il oublia instantanément sa victime. Elle ne serait pas la dernière de toute façon à crever de ses mains.

"Qu'est-ce qu'on va faire de toi hein? T'empaler sur une ligne d'échappement? Te chier dans la bouche jusqu'à c'que tu t'étouffes? T'as une idée?"

Lydia Bonassera n'était plus qu'une loque effondrée. Elle aussi avait vomit et n'arrivait pas à avaler sa gerbe.

"Ah putain mais t'es dégueulasse!"

Ryo arracha le ruban adhésif et elle termina de rendre ses tripes en pleurant, incapable de hurler tant la souffrance l'étrennait.

"Ouais je sais c'est dur, dis toi juste qu'elle est avec ton gentil papa ... et qu'elle est morte parce qu'ils ont trahi. C'est bien leur faute on est d'accord? Tu pourras plus jamais prononcer ton nom sans oublier cette soirée."

Ryo s'approcha d'elle et tandis qu'un des gardes la verrouillait, il la gifla. Elle hurla enfin.

"Putain t'as été longue ... Hé mec, tu dégueules pas hein?"

Le gus qui la tenait était verdâtre. Du jus de viande de la tête calcinée de Donna Bonassera fumait sur le cuir de sa chaussure.

"Argh, j'méclate même pas avec toi. On arrête."

La fille éteinte et larmoyante n'était plus là. Elle bavait. Devant l'horreur de la scène durant laquelle sa mère avait connu une fin atroce, son être s'était effacé, reclus dans les limbes de son esprit brisé.

"Balance là au feu!" dit-il en plaisantant au garde. "Non, j'déconne!"

A la lumière du brasier, il ressemblait à un psychopathe. Son regard se posa sur sa nouvelle "amie". Lui aussi passait des messages sans les dire et même s'il ne menaçait pas la sicilienne, elle devait savoir qu'il n'était pas toujours un homme raffiné.

"En vérité Rachele, je suis à présent très excité. C'est une nuit pleine de surprise et j'espère que vous m'en réservez d'autres."

Euh ouais, moyen. C'était peut être de trop mais il avait démontré qui il était. On baise Rachele? C'était pareil ou presque mais elle avait elle aussi prouvé son humeur frivole. Après tout, elle ne devait pas se lover contre chaque homme qu'elle rencontrait non? Encore un peu et il lui attribuerait la médaille d'or de la plus grande pute de Seikusu. Bon sang qu'elle était bonne!

« Modifié: samedi 28 août 2021, 19:31:24 par Ryo »

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 4 lundi 23 août 2021, 19:59:23

En regardant "travailler" son nouvel associé, Rachele découvre avec surprise que le portrait qui lui en avait été fait était bien loin de brosser toute la brutalité et la sauvagerie du mastodonte. Il est sans pitié, cynique même, au point d'être capable de faire de l'humour noir alors qu'il exécute sa proie de la plus monstrueuse des manières.

Le spectacle est à ce point odieux que la belle Baronne n'arrive pas à sourire de satisfaction en découvrant la vélocité de l'animal. Elle regarde le vrai Ryo, la Bête tapis sous sa peau, à seulement quelques millimètres sous la surface, prête à se déchainer dès qu'on lui en offre l'opportunité...

Et des opportunité, Max compte bien lui en offrir. Elle s'était demandé jusqu'ici de quelle manière elle parviendrait à instaurer SA loi dans le quartier de la Toussaint. En regardant l'Agent Nagata à l'œuvre, elle sait... ce sera la peur...

Il sera l'instrument de son courroux, le monstre tapis dans la ruelle, sous le lit, dans le placard, le psychopathe masqué qui marchera imperturbablement derrière ses victimes pour les clouer aux murs de leurs forteresse. La Famille de la Toussaint tremblera, ses gangs chieront dans leurs frocs, la terreur sera leur camisole de force et dans ce climat de paranoïa permanente, MAX règnera en maitresse absolue.

Ryo - Balance là au feu ! Non, j'déconne!

La belle brunette pousse un petit cris de détresse en se jetant dans les bras de Rachele qui l'accueil de manière réconfortante. La Baronne, très satisfaite de pouvoir jouer au "gentil flic méchant flic avec Ryo" lui passe les mains dans les cheveux et la serre contre elle de manière amicale, maternelle même.

Rachele - Allons allons ma chérie, tu ne crois quand même pas que je vais laisser le méchant méchant monsieur faire du mal à ma filleule ?

Totalement traumatisée par le spectacle que viens de lui offrir Ryo, la belle italienne, encore trop innocente pour comprendre ce qu'il se passe, ne réalise que sa marraine est en fait la maitre d'œuvre de l'exécution sordide de ses parents. En cet instant, elle ne la voit que comme une figure réconfortante et protectrice. Du point de vue du policier, cela donne l'impression de voir une ravissante petite libellule prendre dans ses bras l'araignée qui l'a piégée dans sa toile pour la dévorer.

Ryo - En vérité Rachele, je suis à présent très excité. C'est une nuit pleine de surprise et j'espère que vous m'en réservez d'autres.

En entendant sa voix, Lydia pousse un nouveau gémissement de peur.
Rachele de son coté, ricane intérieurement. Ainsi le bel étalon pense qu'il aura droit au "saint des saint" des son premier soir. C'est bien mal connaitre la mafieuse. Dona Florenza n'aurait pas tous les Puissants de la ville à ses pieds si elle se donnait ainsi, aussi facilement, sans donner à l'autre l'impression de se battre et de gagner quelque chose d'exceptionnel.

Le temps viendrait où elle gouterait avec plaisir au corps et à la bestialité de Ryo Nagata, mais avant, elle devait à tout prix lui le lui faire désirer plus que tout. Elle ne s'offrira à lui, qu'une fois qu'elle aura peuplé ses rêves enfiévrés au point qu'il n'en dorme plus la nuit...

Avant de lui répondre, Rachele raffermie son emprise psychologique sur sa petite prise tremblotante. Elle lui caresse les cheveux, lui embrasse le front, l'éloigne du brasier parental pour l'approcher subrepticement vers la limousine.

Rachele - Laaa laaa mon ange, il ne te fera pas de mal, ne t'inquiète pas, Marraine Rachele est là pour te protéger... viens avec moi, partons d'ici, je te raccompagne chez toi... tu ne seras plus jamais seule je te le promet...

Max lance à Ryo un regard plus brulant encore que les braises qui crépitent non loin de lui. Elle plisse légèrement les yeux et se mordille la lèvre en laissant très clairement descendre son regard vers le renflement de son pantalon. Puis elle lui offre le plus malicieux et pervers de ses sourires et fait un petit signe de tête pour l'inviter à les suivre. Un gorille leur ouvre la porte, Rachele fait monter Lydia, puis prend place à coté d'elle en prenant soin de laisser la porte ouverte à Ryo pour qu'il puisse les rejoindre.

Ryo

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 5 samedi 28 août 2021, 21:28:49

Une coulée de lave s'écoule du bas-ventre de Ryo jusqu'à son entrecuisses. Le regard que lui décoche Rachele est d'une lubricité sans nom. Il s'y lit des plaisirs que Nagata a deviné dès qu'il a posé les yeux sur les courbes de la criminelle. Celle-ci est une maitresse de l'hypocrisie et la manière maternelle qu'elle a de traiter sa filleule ferait froid dans le dos de n'importe qui. Alors qu'elle vient de faire exécuter les parents de la petite, elle joue avec elle comme elle le ferait avec un animal de compagnie. Le flic observe en silence le manège de Florenza et sait déjà que la suite réservée à Lydia sera du même acabit que le sort réservé à sa mère. Ryo revient sur son raisonnement et ce dit qu'il serait en fait préférable pour la petite de finir comme sa mère...

Qu'est-ce que la diablesse a en tête? De l'avis de Ryo, la preuve qu'il vient de produire est amplement suffisante mais Rachele a tout l'air d'aimer "jouer". Très bien, on repart pour un tour alors. Les mastards encadrent la berline pendant que Rachele s'y glisse, précédée de Lydia. Son invitation ne se refuse évidemment pas. Fais chier ... ma caisse ... Laisser une mustang dans un coin pourri comme celui-ci ne garantit vraiment pas qu'il la retrouvera. Le flic jette les clés de sa voiture à un gorille tout proche.

"Ma caisse est à l'angle de la rue, une américaine, une ancienne ... Débrouille toi pour me la ramener ... avec le flingue qu'est sous le siège conducteur."


Ryo se penche ensuite dans l'encadrement de la portière. Il a une vue plongeante sur le corps de Rachele, indécemment moulé dans sa robe de salope. De l'autre côté, Lydia est tapie comme une petite bête apeurée et tremble de tous ses membres. Pas besoin de l'effrayer plus encore, ca viendra bien assez tôt. Le grand flic se plie pour se poser sur la banquette aux côtés de la mafieuse. La limousine est large et confortable, il pourrait s'installer en face d'elle mais préfère profiter de la chaleur du corps de la chienne. Le temps qu'il cale sa haute taille et il a prit la mesure sexuelle  de la sangsue sicilienne. Elle représente un appel à la débauche et Ryo est prit d'une furieuse envie de la baiser sur le champ. Le moindre geste de cette femme incite à imaginer les actes les plus sordides. Bordel, il a besoin de lui faire mal, de lui retourner les entrailles à grands coups de boutoir. Hey calme toi connard! Tu parles de Donna Florenza là, pas d'une pute de rue. Un claquement de doigts et tu disparais de la surface de la terre. Tu finis en poussière et même comme ça, elle trouverait le moyen de te faire souffrir.

A regret, Ryo s'installe en face des femmes en jetant à son éventuelle future patronne en regard affamé en biais. Malgré la capacité de la voiture, il occupe une bonne partie de l'espace et touche le plafonnier du haut du crâne. Il se penche un peu en avant et la gamine couine une fois de plus. Il lui adresse un rictus désagréable, laissant à Rachele le soin évident de dicter la suite des évènements. Que lui réserve cette garce? Malgré ses œillades, il n'a aucune confiance en elle et sait qu'il doit mesurer ses ardeurs et s'en méfier comme de la peste. l ne sait pas où elle va les mener. A son repaire du Rachele's? A un autre lieu d’exécution? Quoi qu'il en soit, il dépend entièrement de la volonté de la mafieuse. La seule chose qu'il peut faire est de la surprendre quand il le peut. Mais là, en l'état, il ne peut qu'attendre de voir quelle idée tordue va sortir de cet esprit malade.

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 6 samedi 28 août 2021, 21:46:40

L'habitacle de la limousine est aussi spacieux que luxueux, les fauteuils sont épais et rembourrés de manière à pouvoir s'y enfoncer confortablement. Deux rangée de places se font face devant une petite plateforme central, les vides poches des portières ont été remplacé par un baque à glaçons dans lequel trône une bouteille de champagne. Il y a également un porte flutes de champagne et un boitier en cristal dans lequel est disposé quelques sachets de poudre blanche, des pailles, des cachets de différentes formes et couleurs ainsi que de petites seringues  que le flic reconnaitra sans peine, le parfait petit attirail du junky de luxe...

Rachele fait s'assoir la ravissante orpheline au milieux et s'installe juste à côté d'elle, bien que sa posture corresponde presque à "sur elle" tans la mafieuse l'enserre, l'étouffe presque et se colle à elle en la gardant dans les bras. Elle fait un nouveau signe de tête pour que Ryo s'installe en face d'elles.

En le voyant entrer à son tour, Lydia pousse un nouveau gémissement de terreur et se crispe, mais Rachele la retient dans ses bras et lui parle à nouveau d'une voix qui se veux apaisante mais à laquelle le flic reconnait des notes perverses...

Rachele – Détend toi ma chérie... détend toi... n'est pas peur, oubli sa présence, dans quelques instants tu te sentira mieux, tiens prend une coupe de champagne...

La Baronne serre trois coupes pendant que la porte de la limousine se referme et que le paysage de décharge disparait peu à peu derrière les vitres teintés. Elle offre une coupe à Ryo puis à Lydia qui la prend d'une main tremblante.

Rachele – Hooo... regarde toi ma chérie, tu as l'air de tellement souffrir, ça me fend le cœur tu sais. Attend, j'ai quelque chose pour te détendre, grâce à ça tu vas passer une bonne soirée tu vas oublier toutes les horreurs que tu viens de voir...

Rachele ouvre le boitier et prend une petite pilule rose fluoressante qu'étrangement, le flic ne reconnait pas malgré son savoir quasi encyclopédique sur les stups.

Lydia – Qu... qu'es ce que c'est marraine ?

Rachele - Fait moi confiance ma chérie, tu sais que tu peux me faire confiance... tu as plein d'horribles images dans la tête n'es ce pas ?

Lydia - *retient un sanglot* Oui...

Rachele – Avec ça... envolées les images, tu vas à nouveau être heureuse, tu vas te sentir bien... tellement bien...


La belle idiote fait un "oui" de la tête et prend le cacher entre ses doigts pour l'avaler  avec une rasade de champagne. Rachele accompagne son mouvement en poussant la coupe de Lydia vers sa bouche et lui fait vider sa coupe "cul-sec".

Rachele – C'est bien ma chérie... je suis si fière de toi... c'est une nouvelle vie qui va commencer pour toi... libérée de tes peurs, de tes souvenirs, de toutes ces pensées compliquées qui t'empêchent de profiter de la vie...

Lydia papillonne des yeux en regardant Rachele d'un air interrogatif, ses pupilles commencent à se dilater doucement.

Lydia – Nou.. nouvelle vie ? Quelle nouvelle vie ? Je... je veux pas... j'ai... mes copines... ma maison... mes parents...

Rachele rit en portant sa propre coupe à ses lèvres et fait un clin d'œil aguicheur à Ryo.

Rachele – Comme tu es amusante ma chérie... tu vas oublier tout ça.. n'ai pas peur... tu ne vas plus y penser.. en fait... tu ne vas plus penser du tout... tu vas enfin profiter de ton corps...

Dit la mafieuse en déboutonnant délicatement le chemisier de Lydia de bas en haut pour révéler son ventre plat et athlétique de jeune femme tout juste entrée dans l'âge adulte. Puis ses seins, déjà beaux et bien fait, portant la marque plus claire d'un soutien gorge sur un bronzage délicatement halé.

Lydia – Plus.. plus... penser ? Comprend... comprend pas... Maraine... qu'es ce que... tu... fais quoi ?

Les mains de Lydia essaient lamentablement de monter vers celles de Rachele pour chasser ses doigts de son buste, mais ses gestes sont mous, lent, son corps tout entier se détend progressivement à mesure que sa respiration devient plus forte et profonde. Sa peau se couvre d'une fine pellicule de sueur et l'odeur légèrement acide de sa vulve encore vierge se repend dans l'habitacle.

Rachele – Chuuuuu... ma chérie... oublie tout... laisse toi aller... tu vas adorer ça...

Répond langoureusement Rachele en passant une main derrière son dos. Ryo peut entendre un petit cliquetis. C'est une des attaches de sangles de sa robe moulante noire, probablement la première derrière son buste car son opulente poitrine se déverse soudainement du vinil noir pour venir encadrer, presque emprisonner le visage de Lydia entre ses masses généreuses. Ses tétons sont plus sombres et ses oréoles juste asse grosses pour être prise dans la bouche.

Rachele frotte son corps contre celui de la jeune femme tout en lançant des regards provocateurs à Ryo. Lydia ne parvient plus à  résister, ses yeux roulent de droite à gauche et de haut en bas à mesure que son esprit chavire en s'embrume. Elle reste consciente, mais sans parvenir à se défendre ou à se refuser à la baronne qui fait glisser lentement la jupe de sa proie vers ses chevilles.

Lydia – Nan... je... je nan... je...

Rachele – Chuuuuu... chuuuu... ne résiste pas... laisse moi t'aider... ta nouvelle vie commence petite pute... et tu as de la chance... ce soir tu as ton premier client...


Lui chuchote Rachele en lui écartant délicatement les cuisses pour offrir à Ryo le spectacle de ses doigts qui viennent tirer sur la mince ficelle de son stringue pour révéler sa vulve intacte et humide. Elle lance un nouveau regard langoureux au flic et utilise sa main encore libre pour venir caresser le tissu de son pantalon, là où sa verge dessine une bosse. Elle lui chuchote:

Rachele – Vous connaissez le prix d'une vierge de sang royal Monsieur le Policier ? Es ce le genre de paiement que vous aimez pour vos services ?

Puis sa bouche se referme sur le sein gauche de sa nouvelle esclave sexuelle qu'elle commence à masser entre ses lèvres pulpeuses.

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Lydia – Haa...hooooo qu'es ce que... je... hoooo... ma tête... je...

La belle captive commence à rougir et mouiller sur les doigts de Rachele. La baronne lui écarte les lèvres intimes pour révéler la porte de son vagin encore intact et fait un petit signe du doigt au flic pour qu'il les rejoignent...

Ryo

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 7 dimanche 29 août 2021, 16:19:27

Du champagne ... Ryo déteste le champagne. Il préfèrerait un bon whisky sec à la place. Néanmoins il accepte la flûte que la maitresse du crime lui tend. On ne refuse pas quand Rachele Florenza vous offre un verre. Donc autant faire semblant et la contenter. D'autant plus que la bouteille doit surement valoir un ou deux salaires du flic. D'un œil expert, il identifie les drogues disponibles. Du lourd, du très lourd même qui pourrait valoir quelques décennies de taule à Rachele si un magistrat avec une très grosse paire de couilles s'attaquait à elle. Le truc qu'elle fait ingérer à la gosse ressemble à une simple gélule sans rien de particulier. Il ne sait pas ce que c'est mais devine la suite. Apparemment ils n'auront pas le temps d'atteindre un nouvel endroit, ça se passera sur les banquettes de la limo.

Pauvre petite chose élevée dans la niaiserie et trop couvée par des parents moisis. Elle est trop conne pour sentir le danger alors que l'odeur de grillade d ses parents imprègne encore ses vêtements. Après tout, elle n'avait aucun avenir. Elle devait vivre jusqu'à présent sa petite existence confortable et protégée. Fallait pas merder papa, ta fille va tapiner maintenant. Elle resterait encore fraiche quelques mois avant d'être usée et remplaçable. Rachele allait en faire un sac à foutre pour hommes influents avant de s'en débarrasser et l'oublier, il en était certain.

C'était pathétique. Les questions de Lydia étaient balayées avec un mépris déguisé et la petite conne ne voyait rien venir. Même quand la pilule fit effet, l'idée ne lui vint pas qu'elle allait morfler. Florenza la désape et l'exhibe. Bordel, ce petit corps ferme ne demande qu'à être détruit. Ryo se voit déjà lui faire mal. Il pourrait la casser en deux facilement. Sa peau doit être délicieuse. Le flic salive devant le spectacle que lui offre la sicilienne même si des deux, c'est elle qu'il préfèrerait culbuter. Tu perds rien pour attendre salope!

Quand Rachele s'expose à lui, il manque lui sauter dessus. L'effort et violent et ses mâchoires se crispent autant que ses mains sur ses genoux. C'te paire de nibards! Et c'te chienne qui l'allume avec ses regards coulants ... Putain arrête de jouer!

La gamine est comme une loque. Sa marraine lui baisse la jupe pour offrir au grand flic la vue d'un joli petit abricot tout propre. Propre et déjà humide ... Toutes des salopes dans cette famille! Le manège dure et Florenza mène tranquillement son petit jeu. Ryo est prêt à exploser et quand Rachele pose sa main sur sa queue, il est déjà dur comme un bambou. Ses gros seins sont à portée de main. il se retient de les gifler.

"J'ai ..."

La connerie qu'il va sortir reste bloquée dans sa gorge ... J'ai envie de te sauter sale pute ... il se reprend.

"Je n'en ai pas la moindre idée Donna. Mais bien plus que ce tout ce que je possède. Vous m'honoreriez de ce cadeau."

C'est ta manière de dire que je viens du caniveau ou quoi? Le reste est furieusement excitant et explicite. Rachele veut qu'il se fasse la petite. ce n'est pas un cadeau ni une récompense, elle veut juste s'offrir un show. Son évaluation continue. A son invitation, le flic déboutonne son futal et fiat glisser sa braguette avec un zip définitif. Il sort son sexe, à son image, massif, lourd, imposant. Dur et raide, il est prêt. A ce stade, il pourrait être trop gros pour n'importe qui. C'est pour ça que les putes de la Toussaint le craigne. Il en a déjà déchiré pas mal, et souvent du mauvais côté.

Ryo n'est pas un tendre et jamais il ne lui est passé par l'esprit qu'il pouvait aussi donner du plaisir à une femme. Il est égoïste et ne pense qu'à lui, le reste il s'en branle. Aussi quand il se redresse, courbé sous le plafonnier, il saisit la gosse par le cou et s'affaisse sur elle de tout son poids. Il attrape sa queue qu'il guide entre les cuisses pâle et d'une poussée brutale, après avoir trouvé ce qu'il cherche, il la perfore sans ménagement. Il ne sent même pas qu'il la déchire. L'hymen de Lydia cède en craquant, pulvérisé par le passage du gland. Trois coups de reins brutaux terminent d'ouvrir la fille et il se loge au fond de son vagin. Lydia gueule. Elle est shootée mais la douleur, sa première douleur, est bien présente. Elle ne se débat pas, c'est tout. Écrasée sous le flic, elle encaisse, désarticulée. Ryo achève de la tasser dans le fond de la banquette, labourant les chairs meurtries et saignantes.

Il la baise violemment, chaque pénétration est sauvage et profonde. l'impression d'étroitesse du début laisse place à un trou béant dans lequel il bourrine. Tout en grognant, il mate Rachele. Depuis le début, il ne l'a pas quitté des yeux. Bordel qu'elle est bonne. Afin de ne pas faire l'erreur de la toucher, il serre ses doigts autour de la gorge de Lydia qui s'étouffe. La gosse glisse, il lui plaque le dos sur la banquette et relève ses jambes sur ses épaules. Il s'acharne en elle, transpire, la brise. Sa grosse queue entre en elle comme dans du beurre, et en ressort moite de sang frais. La Bête jaillit hors de lui et les yeux injectés, il martèle dans ce corps souple, comme un animal. Putain qu'il doit lui faire mal. II grogne d'une voix sourde.

"Le spectacle est bon?"

« Modifié: dimanche 26 septembre 2021, 09:20:40 par Ryo »

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 8 lundi 04 avril 2022, 17:45:49

Ryo - "Je n'en ai pas la moindre idée Donna. Mais bien plus que ce tout ce que je possède. Vous m'honoreriez de ce cadeau."

Rachelle lui sourit d'un air carnacier pendant qu'elle lèche les lèvres de sa filleule en perçant Ryo d'un regard pervers et lubrique. La noirceur de ses pupilles promettant l'accomplissement des fantasmes les plus fou comme des tortures les plus abominables.

Rachelle – Ce n'est pas un cadeau Monsieur le Policier, c'est un acompte... ton contrat... et tu vas le signer avec le sang de son Imène maintenant...

Dona Florenza n'a pas besoin d'en demander plus, la brute se jette déjà sur sa proie et paraphe son pacte avec le Diable. Profitant que Ryo saisit Lydia par le cou, Rachelle se laisse glisser derrière le dos de celle-ci pour que l'apprentie prostituée se retrouve coincée entre le corps puissant du flic et les seins obusiers de la mafieuse. Leurs deux corps presque nu sont maintenant l'un sur l'autre. Totalement désorienté, la jeune femme gémit faiblement  et tente de lever ses bras dépossédés de toute force. Mais Rachelle les lui saisit entre les siens et les bloque contre sa poitrine pour que sa victime soit totalement offerte à son premier client.

Avec une dextérité presque arachnéenne, qualificatif qui va fort bien à la mafieuse, Rachelle se sert de ses propres jambes pour obliger Lydia à écarter les siennes. Ainsi Ryo peut admirer le spectacle de leurs deux vulves, proprement rasées et offertes à son énorme queue, même si le baroudeur des bas fond sait que l'une des deux lui vaudrait une balle dans la tête.

Pas encore... Plus tard... peut-être, s'il arrive à dresser la baronne.

La position est astucieuse et perverse, car en se couchant sur Lydia, Ryo se retrouvera également face à Rachelle, et quand il pénétrera la petite chatte de la débutante, il aura l'impression de baiser la belle italienne en même temps... mais sans le pouvoir...

Lydia gémit à nouveau et rougit de honte, mais Dona Florenza capte son regard en plongeant ses pupilles langoureuses dans les siennes. Lentement, elle lui lèche le coup avant de lui susurrer:

Rachelle – Détend toi petite pute... tu vas adorer ça tu vas voir...

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Comme hypnotisée par le regard et le discours doucereux de Rachelle, Lydia regard le gland énorme de Ryo se présenter à la porte encore intacte de sa féminité avec de grands yeux pleins de peur et d'interrogation. Rachelle la regarde en souriant avec fierté, comme une dresseuse de chevaux admirant le premier galop d'une jument de son écurie. Et sans douceur ni ménagement, le flic enfonce sa poutre épaisse et déchire son innocence en la faisant hurler tans de surprise que de douleur.

Immédiatement, Ryo sent la chaleur et l'odeur cuivrée du sang se mêler à celle, plus acre et féminine de la ciprine alors que la belle droguée commence à mouiller abondamment autour de sa queue. Alors qu'il commence à aller et venir sans ménagement, à ramoner sa petite chatte toute serrée comme si c'était celle d'une pute usée par des kilomètres de bites, Rachelle écoute les premiers cris de souffrance mêlés de plaisir de sa "protégée" en se mordillant la lèvre inférieur.

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Le plaisir du spectacle, l'excitation, la concupiscence, l'envie de subir le même sort se lisent sur son visage. Des souvenirs flous se bousculent dans sa mémoire, sa première fois avait été si semblable. En lieux et place d'une limousine, des murs de béton décrépits et un vieux matelas taché de sperme et de sang en avait été le décor mais pour le reste tout était presque identique.

La cock et les amphétamines qu'on lui avait injecté pour la rendre chaude et malléable, la pute qui lui avait liés les bras et jouait avec ses seins pendant que la grosse queue de son oncle qui lui faisait pousser ses premiers cris de douleur et de plaisir...

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L'excitation de ce souvenir superposé au présent la fait vibrer et trembler de désir mais ce n'est pas à elle de jouir de ce moment. Pour que le flic lui mange dans la main, elle doit peupler son esprit de mec du fantasme de la baiser, pour ne leur accorder cette délivrance qu'une fois qu'il se sera damné pour elle...

Ryo - "Le spectacle est bon?"

Rachelle essai de garder sa contenance mais sa voix vibre et tremble d'excitation.

Rachelle – Je suis satisfaite... pour le moment, j'adore regarder baiser mes galgos... continuez comme ça et...

Elle passe un bras le long de son corps et vient caresser les bourses de Ryo  avant de remonte vers la base de sa queue qu'elle accompagne à chaque fois qu'il s'enfonce en Lydia...

Rachelle – vous aurez peut-être la chance de m'avoir à vos pieds une de ces nuits...

Ryo

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 9 lundi 04 avril 2022, 21:07:17

Il existe plusieurs expressions pour décrire la situation dans laquelle se trouve Ryo: entrer dans la tanière du dragon, sauter dans un nid de serpent, prendre rendez-vous avec le diable ... Dans cette limousine, à moitié à poil, il risquait sa vie autant qu'il prenait un malsain plaisir à détruire la gosse. L'invitation était un piège mortel. Le jeu continuait et la maitresse des morts l'évaluait toujours, à sa manière. Qu'ils avaient dû être nombreux les crétins qui avaient cru que l'italienne serait leur consommable le temps d'une partie de jambes en l'air. Ces débiles devaient peupler des fosses profondes à nourrir les vers et pourrir lentement.

Rachele était une tarée de première, le genre de nénettes qu'il fallait éviter de regarder avec insistance malgré sa plastique de rêve. C'est elle qui choisissait qui elle allait baiser, et pas l'inverse. On pouvait toujours s'imaginer lui faire subir les pires saloperies mais surtout, il était primordial que ça ne suinte pas de votre esprit sous peine de vivre ... et donc mourir de mille morts atroces. Cependant, de troncher une femme pareille devait relever du divin. Elle avait une bouche à tailler des pipes interminables et un cul à damner n'importe quel ange. La salope usait de son charme comme d'une arme. Elle maitrisait la moindre expression, la plus simple mimique et la gestuelle la plus sophistiqué. Son message disait "baise-moi" mais quelque chose rappelait "n'essaye même pas..."

Rachele Florenza était donc une superbe salope aussi dangereuse qu'un cobra en colère.

Et là, dans cette putain de bagnole, la mafieuse qui faisait trembler bien au-delà de Seikusu, écartait les cuisses pour exhiber sa chatte parfaite au flic en rut qui tringlait la gamine. L'italienne s'était glissée sous sa nièce et l'offrait comme on offre un cadeau à un enfant. La sangsue se délectait de la fausse détresse de la petite qui, complètement shootée, ne savait plus si elle devait gueuler de plaisir ou chialer toutes les larmes de son corps. Elle morflait méchamment. Sa chatte saignait, pulvérisée par le gros braquemard de Ryo qui la charcutait sans merci. Lydia venait de perdre sa virginité de la plus horrible des façons ... ou presque ... A part se faire sauter par un âne ou un cheval, elle vivait ce qu'il se faisait de plus brutal en terme de descente aux enfers.

Ryo ahanait, s'acharnait, réduisant la gosse à l'état de loque. Il s'en branlait. Lui, ce qu'il kiffait, c'était le regard de Dona Florenza rivé dans le sien, l'haleine chaude de la macaroni contre son visage bestial, son odeur omniprésente, mélange de vice et de mort. Putain qu'il lui baiserait la gueule s'il le pouvait. Il se jura de la troncher elle aussi dès qu'il pourrait et quand elle saisit ses couilles pour le branler alors qu'il limait toujours, il sut que ce jour viendrait. Et ce jour-là, Rachele Florenza deviendrait sa pute. La maitresse des mafias s'agenouillerait pour lui avaler le chibre jusqu'à ce qu'elle dégueule de l'avoir trop bouffer.

Mais pour l'instant, elle promettait la mort s'il la touchait. Elle était si proche pourtant, si accessible. Ses rondeurs pulpeuses et ses courbes de mannequins volaient tous les souvenirs de gonzesses de Ryo. Comment une nénette pareille avait-elle pu finir comme ça? Oh bien sûr il avait lu son dossier et connaissait à peu près son parcours malgré de nombreuses zones d'ombres. Certains détails pouvaient et seraient utiles mais pour les exploiter, il fallait sortir vivant de se traquenard. Aussi, abandonnant une énième fois l'idée de violer Rachele séance tenante, il grogna et rendit à la femme son sourire de requin. Elle était très claire quand elle s'exprima et plutôt que de se perdre dans une fausse civilité, Ryo répondit sans prendre de détour.

"Si cette chance arrivait Rachele, vous regretteriez peut être de vous être laissée aller à vos envies. Je suis agressif quand quelqu'un me plait."

Pour ponctuer sa phrase, il se ficha violemment au plus profond de Lydia, lui arrachant un hurlement. Il reprit, vicelard malin.

"Non ... en fait vous ne regretteriez rien, vous adoreriez..."

Il rua encore une fois dans le corps désarticulé de la petite.

"... vous faire prendre comme si c'était votre dernière fois."

Il se libéra à ce moment-là. En fait, il n'en pouvait plus et il se déversa en Lydia en flots massifs, inondant sa petite cavité, laissant son sperme déborder sur les doigts de Rachele. Le grand flic s'extirpa de ce fourreau gluant et s'affala face à l'italienne, lui offrant la vision de son énorme sexe couvert des fluides de la gamine dépucelée et de son propre foutre. Il soufflait comme un bœuf et une rigole de sueur perlait le long de sa tempe. Les yeux en feu, il matait celle avec qui il venait de sceller un contrat à sens unique ... pour l'instant.

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 10 jeudi 07 avril 2022, 00:25:51

Subjuguée par trop de sensations pour  les gérer, les comprendre, les supporter, le pauvre petit esprit de Lydia, dérivant sur un océan huileux de narcotique, se fracture et se dissous durant l'effort. Les quelques bribes de mots ou de phrases qu'elle tentait de formuler avant que sa psyché ne devienne un maelstrom se transforment en gémissements inintelligibles et cris de démence.

Ses pupilles, dilatés à l'extrême roulent dans ses orbites pour lui faire fixer intensément le plafond de la limousine pendant que Ryo continue de la désarticuler comme un pantin aux ficelles coupées. Et pendant tout ce temps, Rachele fait tout avec les yeux, regardant le flic comme si s'était elle qu'il besognait, alternant regard brulant, soumis au plaisir que lui inflige un mâle dominateur et  regard rieur de la femme qui maitrise le jeu de bout en bout.

Ryo - "Si cette chance arrivait Rachele, vous regretteriez peut être de vous être laissée aller à vos envies. Je suis agressif quand quelqu'un me plait."

A cette idée, le regard de Rachele s'embrase plus encore, comme si elle cachait au fond d'elle-même le secret désir que cela arrive mais sans pouvoir en concrétiser le fantasme par nécessité de bien faire. Toujours le même adage, les lettres d'or de la mafia: "rien de personnel, c'est le bisness". Aussi la baronne reste t'elle maitresse d'elle-même bien que sa voix tremble légèrement et que son odeur se face soudain plus forte dans l'habitacle, preuve indéniable qu'elle s'est elle-même mise à mouiller abondamment.

Rachele – Ho ? Il y a des moments où vous ne l'êtes pas ? Agressif ?

Ricane la perfection italienne, à la peau halée et diaphane.

Ryo - "Non ... en fait vous ne regretteriez rien, vous adoreriez..."

Les yeux de Rachele forment soudain deux fentes vicieuses au dessus d'une bouche légèrement entrouverte, comme celle d'une amante sur le point d'embrasser fougueusement son partenaire, ou comme un serpent sur le point de mordre...

Rachele – Je n'en doute pas...

Murmure t'elle alors qu'elle semble maintenant plus menaçante encore que quand elle fit bruler vif ce pauvre Bonnassera. Mais le piège s'est déjà refermé, et le loup ne peut plus empêcher la vipère de frapper.

Ryo - "... vous faire prendre comme si c'était votre dernière fois."

Rachele – Ho ? Vraiment ? Quelle coïncidence...


A l'instant même où Ryo commence à jouir en Lydia, Rachele, avec une vivacité terrifiante, saisit un sac plastique transparent dissimulé entre les banquettes et le passe sur la tête de sa filleule. La jeune femme plonge ses grands yeux terrifiés et plein d'incompréhension dans ceux de Ryo alors que sa tentative de respirer ne fait que plaquer le sac contre ses lèvres et son nez, épousant à la perfection les traits de son visage.

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Les secondes suivantes semblent s'étendre à l'infini. A chaque convulsion du corps de Ryo, que ses couilles crachent une rasade de sperme brulant dans le corps de la jeune femme, la poitrine de Lydia se soulève et se bloque, faute de trouver l'air nécessaire à sa survie, lui faisant ouvrir toujours plus grand ses lèvres pulpeuses.

Rachele – Chuuuu... chuuuu... laisse toi aller esclave... c'est presque fini...

Son corps pantelant, totalement détendu par la drogue, ne résiste même pas. Ses bras en croix reposent, inertes, sur la banquette de la limousine pendant que ses lèvres bleuissent. Encore quelques coups de reins, quelques longues et délicieuses éjaculations, quelques contractions du corps tremblant et faiblissant de la victime. Soudain, elle se cambre doucement en arrière et un filet de ciprine commence à gicler sur le torse du flic.

Rachele – Voila... voilaaaa... c'est très bien... et maintenant on dit au revoir... au revoir Lydia... au revoir...

La baronne maintiens le sac plastique sur le visage de sa protégée pendant que celle-ci s'affaisse, le corps agité de derniers soubresaut de vie. Ses yeux roulent dans ses orbites et la giclée de ciprine de son ultime orgasme se transforme en petit filet d'urine qui s'écoule lentement hors de son corps inerte.

Rachele laisse glisser le cadavre de la jeune femme à leurs pieds et se réinstalle confortablement sur la banquette, face à Ryo, sans prendre la peine de réajuster sa robe, préférant garder sa poitrine et ses cuisses nues, lui offrant toujours le spectacle excitant de sa vulve parfaite et délicatement ourlée de quelques goutes d'une mouille odorante. Elle prend une nouvelle coupe de champagne et la porte à ses lèvres, léchant d'abord les goutes sur le rebord, le regard toujours sombre et brulant braqué sur Ryo.

Rachele – Que disiez vous à propos de baiser jusqu'à la mort ? J'étais distraite...

Ryo

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 11 jeudi 07 avril 2022, 17:57:57

Il est des vies qu'il est préférable de ne pas vivre. Le sort qui attendait Lydia si Max avait fait preuve de clémence aurait été bien pire que celui qu'elle venait de subir. l'agonie de la gosse avait été courte et elle n'avait surement pas compris ce qui lui arrivait. Certains jeux pratiqués par les adeptes du BDSM consistaient à asphyxier l'un des partenaires pour décupler la force de l'orgasme à venir. Ryo se foutait de ces conneries mais la théorie était viable aux vues de la jouissance qui avait dévasté la fille avant qu'elle crève. Dans l'étroit couloir de sa mort, elle avait tellement compressé la queue de Ryo qu'elle lui avait arraché quelques giclées de plus. Ses spasmes avaient été délicieux à savourer et Ryo  avait frémit de plaisir au point d'en avoir le visage déformé par l'avidité.

Max avait surpris le flic. Il pensait sincèrement que La gamine finirait vivante à tapiner pour le compte de sa tante. Sa mise à mort avait été ... excitante. Putain ouais! Le coup du sac plastique était une sale idée  perverse et dégueulasse et il avait adoré voir le visage bleuir alors que l'oxygène manquait. Cette pute de Rachele était la dernière des salopes. Elle mouillait dans son délire de domination malsain et dégoulinait du résultat de son méfait. Cette femme n'avait rien à perdre, son âme ayant depuis longtemps basculé au service du Mal. Un violent spasme secoua le corps de Lydia tassé au pied des banquettes, comme s'il allait se relever.

"Que disiez-vous à propos de baiser jusqu'à la mort? J'étais distraite..."

Ryo lui accorda le bénéfice de la victoire des mots et ne fit que sourire. Il restait un tout petit rien frustré car il pensait qu'il pourrait un peu se faire sucer le poireau par la gamine. Maintenant, elle était encore chaude. Le grand flic l'attrapa par les cheveux et enfourna son sexe dans la bouche de  ce qui avait été une fille vraiment mignonne. Il s'affaira à la faire bouger autour de lui en guidant sa tête avaec précision. Comme il n'y avait plus de résistance, il lui défonça la gorge jusqu'à s'y vider. Il n'avait pas cesser de mater Rachele. Clairement, il ne fallait aucune subtilité pour comprendre que c'est a elle qu'il voulait faire subir ce traitement. Ouais, qu'elle baisse sa garde ne serais-ce qu'un instant et il en ferait une bouche à foutre de première catégorie ... bien qu'elle le soit surement déjà ... Mais pour l'instant, avant d'être un réceptacle à semence, elle restait Dona Florenza et était la patronne. Ryo termina son show et s'essuya la queue avec les cheveux de Lydia avant de l'abandonner. Les yeux morts de la gosse le fixait comme ahuris qu'il est osé faire ça. Ryo se refagotta,  cachant aux yeux de la mafieuse la vision de son mandrin. Il avait déjà buté des putes pendant qu'il les baisait mais jamais il ne s'était amusé à jouer avec ... un corps.

Les jeux étaient faits et chacun avait prouvé à l'autre ce dont il était capable. Mais mieux encore, l'attirance qu'ils éprouvaient n'étaient pas un secret qu'ils cherchaient à cacher. Pour Ryo, il faudrait juste être patient et éviter de faire un faux-pas. Plus facile à dire qu'à faire mais il plaisait à Rachele, il le voyait bien.

Ca sentait le foutre et la pisse dans la bagnole mais pas question de la quitter sans l'assentiment de la folle. Ryo sert donc du champagne dans deux flutes, bordel ce qu'il ne donnerait pas pour un whisky qui cogne plutôt. il attend qu'elle commence à boire pour suivre. Si elle s'habille pas dans trente secondes, qu'importe les conséquences, il la viole!! C'est ce qu'il se dit et fournit un effort intense pour se maitriser. Son corps puissant est tendu à se rompre. Il faudra que Rachele apprenne aussi qu'i ne faut pas tirer la corde trop fort. Si elle pète, ce sera un carnage.

Le liquide pétillant rafraichit la gorge du flic qui garde pourtant un timbre rauque.

"Je pense pouvoir m'avancer en disant que notre collaboration sera fructueuse. J'ai déjà ma petite idée sur ce qui pourrait vous intéresser mais quit à ce que vous me fassiez part de vos ... souhaits ... pourrait-on le faire dans un endroit plus approprié?"


Le club de Rachele était ciblé bien évidemment. La curiosité malsaine de Ryo le poussait à vouloir explorer ce lieu de débauche dont beaucoup parlaient en termes édifiants. Que ce soit maintenant ou plus tard, de toute manière, elle ordonnait et il exécuterait.

Il désigna la gamine.

"J'aimerais bien conserver son visage si vous le voulez bien. C'était une première pour moi."

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 12 samedi 16 avril 2022, 22:26:53

Impressionnée par la capacité du flic à surmonter sa surprise et même à surenchérir dans la monstruosité, Rachele lève un sourcil en le regardant se finir une seconde fois avec la bouche de leur victime. Rarement dans sa courte vie de baronne du crime, elle n'a rencontré quelqu'un qui pousse le vice et la noirceur de son âme dans de tels retranchement. Ce constat fait naitre en elle deux sentiment profondément liés dans son esprit par son passé, un sentiment de familiarité et aussi, de crainte. Car cet homme lui ressemble en tout point, il est brutal, pervers, impitoyable et intelligeant. La différence majeur qui les séparent est qu'il porte tout cela sur lui quand Rachele les dissimule derrière le masque de la beauté.

Ce cocktail de peur et de désir lui brule l'entrejambe tans cet homme représente tous ce qu'elle aime et tous ce qu'elle redoute. C'est un Jucio, mais jeune et beau, quand son oncle lui, déclinait déjà quand il avait fait d'elle une esclave. Et bien qu'elle se refuse à l'admettre, aucun homme ne l'avait plus fait jouir que ce monstre libidineux qui avait détruit son esprit, quelques années plus tôt.

Rachele dissimule son trouble et son désir derrière un sourire en acceptant la coupe de champagne que Ryo lui tend, elle la vide d'un trait en voyant que leur courses est presque terminée, dehors, la porte en acier d'un souterrain s'ouvre sur leur passage.

Ryo - "Je pense pouvoir m'avancer en disant que notre collaboration sera fructueuse. J'ai déjà ma petite idée sur ce qui pourrait vous intéresser mais quit à ce que vous me fassiez part de vos ... souhaits ... pourrait-on le faire dans un endroit plus approprié?"

Rachele – Comme c'est étrange... encore une fois vous semblez lire dans mes pensées... à moins que ce ne soit moi qui lise dans les votres... mais je commence à penser que nous lisons peut-être l'un en l'autre comme dans un livre ouvert...

La baronne fait signe à Ryo de regarder par la fenêtre, il a juste le temps d'apercevoir l'enseigne lumineuse du Rachele'S Club avant que la limousine ne s'engouffre totalement dans le passage souterrain. Visiblement, le flic n'a pas simplement droit à une petite visite de la partie émergée de l'Iceberg mais bien de son véritable cœur, celui que les pires dépravés de la ville ne chuchotent qu'à demi-mots: "l'Asylum"...

Ryo - "J'aimerais bien conserver son visage si vous le voulez bien. C'était une première pour moi."

Rachele sourit et pousse le cadavre de Lydia du bout du pied. Il s'affale entre leurs jambes, comme un simple sac de détritus que l'on jette après usage.

Rachele – Rassurez vous, je compte en garder bien plus que son visage...

Sur ces paroles énigmatiques, Rachele se terre dans un mutisme total en caressant le visage figé de la défunte du bout des orteils jusqu'à ce que la limousine atteigne enfin un large parking souterrain au plus profond de la structure. Le véhicule s'immobilise devant un grand sas à double battants portant les lettres "SOUS-SOL 5 - AZYLUM" peintes en gris délavé. Deux femmes vêtues d'une curieuse tenue d'infirmière en vinyle blanc qui auraient plus leur place dans un film porno BDSM que dans un hôpital sortent par le sas et s'approchent de la voiture pour ouvrir les portières à leurs occupants.

Rachele – Esclaves, mettez ça au frigo.

Dit la baronne en poussant le cadavre de Lydia d'un coup de talon. Sans un mot, les deux "infirmières" saisissent le corps par les bras et les jambes et l'emmènent vers le sas. En les regardant de plus près, Ryo peut remarquer que leurs pupilles sont totalement dilatés et leurs paupières semblent lourdes et tombantes. Rachele se retourne alors vers lui et lui lance à nouveau son regard prédateur.

Rachele – N'y voyez aucune malice mon ami... c'est juste une assurance, pour le bien du business, pour le cas où vous voudriez revenir sur notre amitié, ce qui m'attristerais vraiment beaucoup...

C'était un "coup classique" de la mafia, faire commettre un crime à un allié et conserver la preuve au frais pour le cas où, mais il avait été perpétré avec maestria. Max disposait désormais du corps violé et assassiné d'une jeune femme, plein de l'ADN du flic et dont les parents avaient été brulés vif.

Rachele – Mais rassurez vous, je ne vous ai pas fait venir ici pour vous prendre au piège mais bien pour vous faire découvrir mon "petit" univers, les petits cadeaux que j'ai préparé pour vous et bien sûr, discuter de ce que je voudrais que vous faciez pour moi...

Comme pour valider ses paroles, un nouveau véhicule arrive par la pente souterraine, une ambulance curieusement, bien que ce genre de véhicule soit un excellent moyen  de déplacer un corps ou des objets sans éveiller les soupçons. Elle s'immobilise a coté de la limousine et les battants arrières s'ouvrent.

Elyse – Pitié laissez moi ! Je ne suis pas folle ! C'est une erreur !

En entendant cette voix, Ryo comprend sans nul doute à quel point Rachele à bien étudié son dossier avant de l'inviter à sa folle nuit de rencontre. Elle a utilisée chaque points notables de son passif, chaque connaissance, chaque contacte pour préparer ses réjouissances et ses "cadeaux" afin que le flic ressente un profond désir de lui plaire et de lui être fidèle.

Car cette voix, délicate et chantante bien qu'érayée par la peur n'est autre que celle d'Elyse Catsy, LA Némésis des fric pourris de cette ville. D'abord jeune policière idéaliste qui bossait dans l'unité de Ryo, elle avait tenté de balancer les méthodes de ses collègues. Mais l'affaire ayant été étouffée elle avait rejoint l'Inspection Générale des Services, la Police des Polices, dans l'espoir de le faire tomber lui et les autres ripoux. Depuis ce jour, elle les surveillait de près et bien des fois, une affaire ou une prise n'avait pas pu ce faire de crainte qu'elle ne se tienne en embuscade pour les faire tomber.

Infirmière – Allons Allons patiente numéro 720, calmez vous, nous allons vous soigner n'ayez crainte.

Elyse – Me soigner ?! Mais je ne sgooogl... goooo ... gooo !

Les paroles de la flic s'étouffe dans sa gorge, probablement à cause d'un bâillon qu'on lui a passé. Une nouvelle équipe de deux infirmières, vêtues de manière plus "classique" cette fois-ci, probablement pour capturer leurs victimes sans éveiller les soupçons, sortent de l'ambulance en tirant avec elle un brancard sur lequel est sanglée la belle brunette qui a causé tans de tors aux ripoux de la ville.

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En voyant Ryo et Rachele devant "son" ambulance, la belle flic comprend le piège dans lequel elle est tombé, la raison de son internement pour "burn-out professionnel et risque de suicide" comme il est stipulé sur le faux dossier que tiennent les infirmières. Et elle se débat de plus belle en hurlant dans son bâillon, le regard brulant de rage et de haine envers la mafieuse toute puissante et son ancien collègue pourri jusqu'à la moelle.

Tout a été fomenté par Max pour offrir à son nouveau pion une raison supplémentaire de jouer dans son équipe. Encore une fois, les règles immuables de la mafia: "travail pour moi et on te protègera, tue pour moi et on  te vengera, tes ennemis deviennent mes ennemis"...

Les sangles qui retiennent Elyse à son brancard tiennent bon et les infirmières ignorent les récriminations de leur patiente en passant devant leur "Directrice" et son invité.

Rachele – Beau travail les filles, installez la aux admissions, dites à Curie et Sonia de venir l'ausculter dès que possible pour savoir ce qu'elles peuvent faire.

Elle se retourne vers Ryo. Les deux infirmières poussent la civière au travers du sas pendant que la flic incorruptible continue de se débattre et de grogner sous son bâillon.

Rachele – Vous voyez, pas de piège entre nous, juste des assurances. Trahissez-moi et j'utilise Lydia, satisfaisez moi et j'utilise mademoiselle Catsy... pardon, la patiente 720...

Ryo

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 13 dimanche 01 mai 2022, 17:58:17

Entrer au Rachele'S Club, c'est pénétrer le premier des cercles infernaux. La réputation de l'établissement court sur toutes les lèvres à Seikusu, mais de manière discrète. Ce sont des rumeurs chuchotées, des ont-dit mystérieux. Le folklore local attribue à cet endroit l'origine de nouvelles légendes urbaines mais personne n'est capable d'en dresser une réalité édifiante. Pour ceux qui ont de l'argent à dépenser, le club est un havre de luxe ou tout un chacun, dans le respect total de la légalité, peut venir s'y ressourcer. Les services proposés sont les mêmes que dans des centaines d'autres club de ce monde mais au Rachele'S, tout y plus ... sophistiqué. Pour ceux qui ont de l'argent à dépenser, beaucoup plus bien sûr que les premiers, et sans être trop regardant envers les lois, un panel de distractions sera mis à disposition pour la plus grande débauche du client. L'accès à ces services n'est pas à la portée de tout le monde mais une fois entré dans ce cercle de privilégié, la garantie d'une offre extraordinaire et d'un voyage dans l'irréel est à prévoir. Et enfin, pour les sales bâtards de pervers friqués qui peuplent les hautes sphères du pouvoir mondial, ceux qui n'ont peur de rien et qui pensent pouvoir se hisser aux niveaux des dieux, il y a la fosse, l'immonde cœur de l'établissement, ce qui se cache en dessous des apparences luxueuses et feutrées, il y a l'Azylum. Ce nom est connu dans les bas-fonds. On ne le murmure pas, on le cite à mots cachés, prudemment. Si quelqu'un le décrit précisément en donnant des détails précis de ce que c'est ... et bien c'est un menteur qui plus est, suicidaire. L'Azylum est la somme de toutes vos peurs, l'abîme atroce duquel on ne ressort pas. Et pourtant, il attire, ce trou sans fond. On s'y intéresse comme si les trésors qu'il recèle sont aussi faramineux qu'on l'imaginerait. Mais chaque trésor à son gardien et s'y heurter signifie l'horreur avec un grand H.

Et c'est là, là où personne ne souhaiterait être, que Ryo entre, accompagné par la maitresse de ces gardiens qui font frémir l'imaginaire de chacun. La limousine disparait dans les entrailles du Rachele'S et les lourdes portes d'entrée se referment sans un bruit. La descente rappelle à Ryo la scène d'un mauvais film où rien de bon n'attend en bas. Mais contrairement au film, le héros du jour n'a rien à craindre de ce qui l'attend. Ils descendent de la voiture et Ryo arrache sa tenue et passe ses doigts dans ses cheveux. un vague odeur de viande trop cuite flotte encore un peu sur ses vêtements et il se masse les poignets en regardant les infirmières s'occuper de feu Lydia. Drôles de nénettes ces deux là ... Dans le genre scène timbrée, c'est pas mal. Il se racle la gorge et acquiesce sans changer d'expression quand au chantage de Rachele.

"J'aurais fait la même chose Milady, je vous rassure."

De toute manière, quoiqu'il arrive, il était cuit depuis qu'elle s'était intéressée à lui. Elle n'avait pas vraiment besoin de preuves pour l'inculper de quoi que ce soit. A la limite, elle monterait une petite manœuvre pour s'amuser, et lui, qui serait mort de toute façon, n'en verrait pas le dénouement.
On approchait du but. Le petit univers de Rachele, des petits cadeaux ... Mon cul ma vieille, montre moi encore tes nibards et vient agiter ton cul sous mon nez! Ca remplaçait n'importe quel cadeau ça! Et ... OH PUTAIN!

Elyse Catsy! Bordel!

Une crampe étreint les entrailles du flic qui fait l'effort de ne pas réagir. Néanmoins ses pupilles se dilatent à l'extrême, la tension qui anime son corps monte de trois crans et la Bête tapie en lui semble prête à s'extérioriser. La jolie minette est prise en compte de manière très professionnelle. Ses protestations ne font même pas sourire Ryo. Il peut souhaiter tout le mal du monde à ses ennemis, mais ce qui attend la petite ici n'est enviable pour personne. Que pense Rachele? Qu'il est un monstre sans foi ni loi? C'est pas faux mais là, c'est avec une flic qu'elle s'amuse ... et qu'il aura peut être l'occasion de tourmenter aussi. Il est de notoriété presque publique qu'Elyse et lui sont en très mauvais termes (pour ne pas dire autre chose). C'est lui qui l'a coachée quand elle a commencé sa carrière. Elle était idéaliste, volontaire, pétrie de valeurs, obstinée, bref, tout ce qui pouvait l'emmerder lui et ses petites affaires. Elle avait tenu un an avant de péter un plomb et foutre le bordel dans son business. Il ne s'en était sorti que grâce à l'intervention d'un magistrat obligeant à son égard. Mais depuis Elyse lui menait la vie dure et lui collait aux basques. Apparemment, c'était fini.

Le scandale se termina dans un grognement étouffé et la petite équipe disparue assez vite avec le brancard. Les deux flics eurent un bref échange de regard. Elyse avait peur et derrière son masque de haine, elle n'en menait pas large. Ryo ne montra aucune satisfaction qui aurait pu faire croire qu'il était heureux de la voir comme ça. Elle avait été dans son équipe et ils avaient partagé des moments sympas aussi.

Encore une fois, il hocha la tête pour signifier qu'il avait bien compris. Il roula ses épaules sous sa lourde veste et se tourna vers Rachele. Jusqu'à présent, elle menait la danse. Lui, observait et enregistrait tout ce qu'il voyait. Aucun détail ne lui échappait. Il était plus grand que Rachele, beaucoup plus grand.

"Je ne veux pas qu'elle meure. Ni qu'elle devienne tarée. Si quelque chose doit lui arriver, ça viendra de moi."

Putain que c'était con d'être flic dans ces moments-là. Rachele avait le pouvoir, Ryo la puissance. Il laissa planer sur la signora un regard indéfinissable qu'elle pourrait interpréter comme elle le voudrait. Il n'était pas un gentil toutou et pouvait lui aussi faire de gros dégâts. Il fallait qu'elle cesse son petit jeu avant qu'il s'énerve. Les veines de son cou pulsaient sous l'afflux de ce retour sanguin et ses pupilles s'empourprèrent de quelque chose d'aussi dangereux que cet endroit, contrastant avec le sourire qu'il décida finalement d'afficher.

"Pas de pièges non, ce n'est pas nécessaires, vous avez déjà toute mon attention ... pour vous seule."

Il lui donna le bras, attendant de voir où elle allait l'emmener.


Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Roman noir [PV Ryo]

Réponse 14 mercredi 01 juin 2022, 21:09:50

Rachele passe délicatement ses doigts sur l'avant bras puissant de Ryo et le caresse jusqu'à ce que sa main  atteigne le renflement de son muscle. Elle le presse légèrement et le guide à la suite de la civière sur laquelle est sanglée la belle incorruptible, véritable ange de justice, rayonnant de sa droiture et de son idéalisme, prise dans les toiles d'une araignée venimeuse.

Elyse se débat dans sa camisole de force, contracte ses jambes galbées et athlétiques dans l'espoir de libérer ses chevilles de leurs épaisses sangles de cuir. Elle grogne des insultes sous son bâillon en lançant en tout sens des regards tantôt courroucés, tantôt terrifié, parfois elle croise celui de Ryo.

Des moments ressurgissent dans leurs mémoires, les bons, comme quand elle sortait à peine de l'académie de police et vouait une admiration à ce loup solitaire, si sombre et viril qu'était Ryo. Ces moments où il lui apprenait le métier, comment survivre, comme apprécier, comment vivre comme un flic. Leurs fou rire devant les petites racailles qui les défiaient, leur peine quand un ami se faisait buter...

Puis les mauvais moments, quand elle avait refusé la corruption, l'argent facile, le pouvoir, pour rester "pure". Et pure, elle l'était toujours, un parangon, tout ce que Ryo ne serait plus jamais. Elle l'avait traqué, d'affaire en affaire, tous les autres pourris étaient tombés, mais à chaque fois, pour Ryo, son ancien mentor, elle n'avait jamais eu le cœur de bosser aussi bien... et les avocats du flics avaient toujours flanqué ses procédures par terre... acquitté... acquitté... acquitté... jusqu'à maintenant.

Les infirmière ignorent ses gesticulations inutiles et poussent sa civière jusqu'à la double porte flanquée des lettres ASYLUM. Elles s'ouvrent sur leur passage et un torrent de sons et d'odeurs assaillent toute la petite bande. Des hurlements, parfois de douleur, parfois de plaisir, mais le plus souvent de démence pure s'échappent des diverses portes vitrés et numérotés qui flanquent un long couloir central inondé d'une lumière d'hôpital, blanche et crue. Une étrange odeur de désinfectant se mêle à celle, prégnante et âcre du sexe féminin, de la sueur, du sang, de la chaire brulée et des narcotiques.

Rachele – Qu'elle meure ? Quelle grossièreté voyons... je ne me serais pas donnée tans de mal si j'avais voulu qu'elle meure. Non, comme je vous l'ai dit, si je suis satisfaite de votre travail elle fera partie de vos "récompenses"... Laissez moi vous expliquer...

La civière arrive devant la premières portes vitrés. Ryo voit Elyse tourner son regard vers celle-ci et écarquille les yeux d'horreur en gargouillant sous son bâillon-boule:

Elyse - Hog ?! Ho... (m)on  (d)ieu... ho (m)on (d)ieu !

Rachele et les deux infirmière ne font même pas attention à ses cris étouffés par la boule entre ses lèvres et continuent leur route en discutant:

Rachele – Chacun de mes "Champions", comme vous, dispose d'une "hôtesse privée" à chaque fois qu'il vient se détendre et parler affaires au Rachele'S Club.  Une esclave qui lui plais particulièrement et qui lui est réservé quand il vient.

Ryo et la mafieuse arrivent à leur tour devant la porte vitrée et le flic peut voir le spectacle qui a frappé d'horreur la belle flic pourtant si courageuse. Une esclave ou plutôt une cobaye livrée aux savants fou de l'Asylum, le corps enchâssé dans une machine infernal, subit les assauts sexuels brutaux de gods monstrueux pendant que des tubes fichée dans ses cuisses l'abreuvent en permanence de drogue, d'aphrodisiaques et de d'hormones sexuels. Ses seins on gonflé de manière surprenante, ils crachent a chaque orgasmes de la prisonnière de petites giclées de lait récolté par les ventouses d'une machine à traire le bétail.

Mais plus que son corps, c'est son visage qui choque sans doute le plus les spectateurs non initiés. Ses yeux révulsés et fou submergés par le plaisir ne laissent aucun doute sur la démence pure qui fragmente son esprit. Sa bouche ouverte d'où pend sa langue, gesticulant de manière obscène sur ses lèvres. Elle hurle de plaisir, à s'en briser la voix, elle en demande encore plus, toujours plus. Des électrodes, enfoncés directement dans son cerveau par les oreilles, grésillent a intervalles réguliers à chaque fois qu'une impulsion électrique vient ravager ses neurones.

Contenu explicite:
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Pendant qu'il regarde, Rachele continue son discours, mais en venant lui susurrer à l'oreille:

Rachele – Nous avons de nombreuses méthodes pour faire de bonnes hôtesses, mais je ne vous cache pas qu'il faudra accepter la folie dans le contrat... même si ce n'est qu'un tout petit peu... croyez moi, vous ne serez pas déçu et vous pourrez même participer à sa... formation...


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