Une journée comme une autre, le son des cloches de l'ordre qui résonne au petit matin, les rayons de soleil traversant les nombreux vitraux, colorant et éclairant les lieux. Je marchais sur les dalles d'un blanc éclatant de la cité-état, mon petit tour dans cette ville ou capitale comme ils aiment l'appeler commençait pour aujourd'hui. et, j'avais bien envie de faire un tour par les bas-fonds, histoire de plutôt bien commencer la journée.
Ne nombreux escaliers et route pavé me menèrent en dehors de la cité-état pour m'immiscer dans la capitale, tandis que le blanc du marbre laissait place au gris de la pierre classique avant de, petit à petit devenir de plus plus noir, sale et couvert de détritus.
La fange, les bas-fonds, la marre au mendiant, tel était cet endroit, un endroit ou les gens n'ont plus grand chose à perdre, à part leur vie, un endroit qui ne devrait pas exister, mais qui existe partout et existera toujours. Mais au détour d'un escalier resserré parmi les maisons presque entassées les unes contre les autres, obscurcissant le soleil de part leur toiture et le linge en piteuse état tendu entre les murs, je pouvais ressentir quelque chose d'étrange. Une sensation qui ne m'étais pas inconnue, loin de la et je ne put que sourire. Il y avait une faille non loin de moi et, ma curiosité ne pouvait que me mener à la chercher.
Cette sensation de picotement, de gresillement, de sens qui s'engourdissent, de poil qui s'irissent, elle se faisait de plus en plus forte et levant la main, je pouvais la sentir toute proche, à peine quelque pas pour l'atteindre. Il était plus que temps de découvrir où cela me mènerait de nouveau, la Terre ? Un autre coin de Terra ? Un autre monde ?
Je ne me fis donc pas prier pour traverser cette faille et ... l'on peut dire que la sensation était toujours la même, désagréable, fatigante, comme absorbant mon énergie avant de me la rendre. Sous un clignement de paupière, j'aurais bien pu croire que je n'avais pas changé d'endroit, mais il y avait des signes qui ne trompait pas.
Le ciel n'avait pas du tout la même couleur arborant un orange rougeâtre, tandis que, levant un peu plus le regard, je pouvais voir cet astre rouge et noir se tenir dans le ciel.
Je pouvais dire que, intérieurement je trépignais d'impatience de découvrir quelle nouvelle chose j'allais bien pouvoir trouver en ce monde et, sans perdre de temps, j'utilisai le masque de Dolos pour prendre une apparence plus .... amicale. J'étais maintenant, aux yeux de toute personne sans grande capacité mental, un homme tout ce qu'il y a de plus normal, habillé de vetement simple et je me mis donc en route.
L'architecture et les habits du reste de ce village ressemblaient à un âge féodal, classique, sans surprise. Puis, je put entendre que non loin, il y avait beaucoup de bruit, de parole et de pas. Une fête ? Non, les tons ne me paraissaient pas joviaux et il n'y avait pas assez de rire pour cela. Je choisis de marcher vers tout cela et, je ne pus découvrir qu'un attroupement d'un peuple mécontent, tandis que d'autres s'afférait à monter un buchet. Aaaaah, c'est fou comme certaines sentences était si classique qu'elles étaient présente même dans d'autre planète.
Mais au détour d'un groupe de personnes et d'un regard, je pus découvrir la personne qui devait être le futur feu de joie. Une jeune femme, un beau visage, une taille respectable pour une femme, mais quelque chose clochaient dans sa tenue, je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je m'approchais donc de ce pilori en serpentant la foule qui, petit à petit revenait à discuter entre eux, attendant que le clou du spectacle se passe et je pouvais donc aller discuter tranquillement avec, la condamner avant qu'elle ne finisse à point.
" Je vois que vous avez bon nombre d'admirateurs Mademoiselle, qu'avez vous fait pour avoir autant de monde pour vous toute seul ? "
Dit-je sur un ton amusé, curieux et souriant, sans la moindre peur, haine ou autre sentiment négatif.