Le Grand Jeu
L'entre-deux Mondes => Base Spatiale => Discussion démarrée par: L'empire Sildurien le dimanche 07 mars 2021, 18:01:18
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@Decimus Octavius
Ah le vaste univers, tellement vaste qu'on pourrait s'y perdre tant il est immense. Si les humains conçoivent qu'il est grand, la plupart d'entre eux n'ont aucune idée de son étendue réelle. Entre les multiples dimensions, la taille des univers dans ces dimensions, c'est bien au-delà de leur compréhension. Mais pas au-delà de celle de l'Empire Sildurien, une race mécanique qui a conquis des milliers d'étoiles et encore plus de planètes. Malgré son nom l'Empire n'a rien de maléfique ni de tyrannique, c'est une espèce qui vit pour s'étendre sans chercher à détruire ces voisins, ce qui est rare ! Et aujourd'hui la preuve en est qu'une de leurs unités Edrassa est sur un monde viable et habité par des humains. Enfin ils ne s'appellent pas des humains de leurs points de vue, mais dans le catalogue des espèces rencontrées par l'empire, ça sera des humains ! Personne ne sait exactement comment ça se fait que les humains soient presque partout dans l'univers, alors que la plupart d'entre eux en sont encore à l'âge médiéval. Mais le fait est qu'on les croise souvent, à croire que la vie aime cette forme ou qu'elle est bien optimale pour la survie ! Bien sûr l'humanité ne peut survivre que sur un nombre infime de monde dans l'univers, leur race malgré tous ses avantages, est fragile !
Enfin, ce n'est pas le sujet du jour, ou presque pas, car là il est question de tenter de sauver cette race d'une mort imminente ! Un but noble et simple, rien d'anormal et aucune race ne refuserait cela, pas vrai ? Bha faux, la race présente sur cette planète n'a qu'un but pour le moment, détruire le messager en le sacrifiant pour que leur dieu les pardonne et remette le soleil en ordre ! Autant dire que l'Empire ne s'attendait qu'à moitié à cela, l'unité Edrassa qui est sur place a tenté de leur expliquer, mais bon... Il est difficile pour l'Empire de trouver les mots justes face à des fanatiques enragés par l'idée que la venue des machines de l'Empire était un signe de l'apocalypse à venir ! C'est pourquoi Edrassa en était réduite à courir hors du village et tenter de trouver un abri tout en voyant les flèches et pierres voler autour d'elle ! Et tout irait bien en temps normal, car elle serait équipée d'arme sous sa jupe et d'un pistolet à la ceinture, mais... pas là ! Après tout ce monde était pacifique et elle leur aurait fait peur avec des armes à feu !
C'est donc une course poursuite simple et efficace, l'androïde est plus rapide que les humains qui la poursuivent, mais pas autant que les étalons ! Rattrapée elle se fit chopper les pieds dans des bolus et la course fut terminée ! Heureusement elle a eu le temps de transmettre une demande de secours à L'Empire tout en expliquant la situation. Elle se laisse donc capturer, des hommes musclés la soulevant, lui arrachant sa robe pour la promener en dessous moderne vers la place centrale où l'exécution sera en route dans les heures à venir ! Le temps d'amener le prêtre, de préparer un rituel et puis pouf ! On l'attachera au bois en croix et on mettra le feu ! Pour le moment on l'attache simplement à un pilori en bois qui malgré sa technologie précoce, est suffisant pour empêcher l'androïde de s'enfuir ! Bien attachée, le cul vers le public la tête face au bucher qui est en train de s'assembler, elle soupire et attend donc les renforts, mais il y a de fortes chances qu'ils ne soient pas là à temps ! Et si le feu ne la tue pas rapidement, elle craint quand même les dommages à son endosquelette, pour sûr sa peau et ses dessous sont réduits en cendres...
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Une journée comme une autre, le son des cloches de l'ordre qui résonne au petit matin, les rayons de soleil traversant les nombreux vitraux, colorant et éclairant les lieux. Je marchais sur les dalles d'un blanc éclatant de la cité-état, mon petit tour dans cette ville ou capitale comme ils aiment l'appeler commençait pour aujourd'hui. et, j'avais bien envie de faire un tour par les bas-fonds, histoire de plutôt bien commencer la journée.
Ne nombreux escaliers et route pavé me menèrent en dehors de la cité-état pour m'immiscer dans la capitale, tandis que le blanc du marbre laissait place au gris de la pierre classique avant de, petit à petit devenir de plus plus noir, sale et couvert de détritus.
La fange, les bas-fonds, la marre au mendiant, tel était cet endroit, un endroit ou les gens n'ont plus grand chose à perdre, à part leur vie, un endroit qui ne devrait pas exister, mais qui existe partout et existera toujours. Mais au détour d'un escalier resserré parmi les maisons presque entassées les unes contre les autres, obscurcissant le soleil de part leur toiture et le linge en piteuse état tendu entre les murs, je pouvais ressentir quelque chose d'étrange. Une sensation qui ne m'étais pas inconnue, loin de la et je ne put que sourire. Il y avait une faille non loin de moi et, ma curiosité ne pouvait que me mener à la chercher.
Cette sensation de picotement, de gresillement, de sens qui s'engourdissent, de poil qui s'irissent, elle se faisait de plus en plus forte et levant la main, je pouvais la sentir toute proche, à peine quelque pas pour l'atteindre. Il était plus que temps de découvrir où cela me mènerait de nouveau, la Terre ? Un autre coin de Terra ? Un autre monde ?
Je ne me fis donc pas prier pour traverser cette faille et ... l'on peut dire que la sensation était toujours la même, désagréable, fatigante, comme absorbant mon énergie avant de me la rendre. Sous un clignement de paupière, j'aurais bien pu croire que je n'avais pas changé d'endroit, mais il y avait des signes qui ne trompait pas.
Le ciel n'avait pas du tout la même couleur arborant un orange rougeâtre, tandis que, levant un peu plus le regard, je pouvais voir cet astre rouge et noir se tenir dans le ciel.
Je pouvais dire que, intérieurement je trépignais d'impatience de découvrir quelle nouvelle chose j'allais bien pouvoir trouver en ce monde et, sans perdre de temps, j'utilisai le masque de Dolos pour prendre une apparence plus .... amicale. J'étais maintenant, aux yeux de toute personne sans grande capacité mental, un homme tout ce qu'il y a de plus normal, habillé de vetement simple et je me mis donc en route.
L'architecture et les habits du reste de ce village ressemblaient à un âge féodal, classique, sans surprise. Puis, je put entendre que non loin, il y avait beaucoup de bruit, de parole et de pas. Une fête ? Non, les tons ne me paraissaient pas joviaux et il n'y avait pas assez de rire pour cela. Je choisis de marcher vers tout cela et, je ne pus découvrir qu'un attroupement d'un peuple mécontent, tandis que d'autres s'afférait à monter un buchet. Aaaaah, c'est fou comme certaines sentences était si classique qu'elles étaient présente même dans d'autre planète.
Mais au détour d'un groupe de personnes et d'un regard, je pus découvrir la personne qui devait être le futur feu de joie. Une jeune femme, un beau visage, une taille respectable pour une femme, mais quelque chose clochaient dans sa tenue, je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je m'approchais donc de ce pilori en serpentant la foule qui, petit à petit revenait à discuter entre eux, attendant que le clou du spectacle se passe et je pouvais donc aller discuter tranquillement avec, la condamner avant qu'elle ne finisse à point.
" Je vois que vous avez bon nombre d'admirateurs Mademoiselle, qu'avez vous fait pour avoir autant de monde pour vous toute seul ? "
Dit-je sur un ton amusé, curieux et souriant, sans la moindre peur, haine ou autre sentiment négatif.
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@Decimus Octavius
L'androïde était coincé, forcé d'attendre son heure ou les renforts, avec une grande probabilité que ça soit son heure avant les renforts. Quant à l'idée de séduire ces gens ? Aucune chance, elle serait prise pour une démone de la luxure, donc ça serait encore pire, vraiment, pas de grandes solutions ! Elle était ma barrée c'est la seule chose certaine ! Plus qu'à réfléchir pour trouver un moyen d'augmenter le temps avant sa mort ! Elle regarde donc le soleil qui se couche au loin et le ciel qui change de couleur, car oui même si on est loin et dans un autre monde, beaucoup de choses sont les mêmes ! Enfin sauf le soleil par ici qui est plus rouge et avec des taches noires froides à sa surface indiquant qu'il est en mauvaises santé ! Ele attend donc et finit par entendre une voix, un homme étrange et plus grand que les autres se présente alors à elle, il semble amusé du sort de l'androïde, mais il l'appelle aussi "mademoiselle", il n'a peut-être pas remarqué qu'elle est une machine. Et qui pourrait lui en vouloir ? C'est le principe même d’androïdes de ressembler aux humains puisqu'ils sont créés à leur image, enfin l'étaient.
- J'ai tenté de leur expliquer que cette étoile va bientôt s'éteindre, et que d'ici quelques jours de ce monde la lumière va virer au rouge, que les plantes vont mourir et eux ensuite. Mais ils semblent persuadés que je suis la messagère du mal.
Elle tourne un peu la tête pour lui parler évidemment, et sans que cela ne se voie particulièrement elle l'analyse rapidement, mesurer sa taille, déduire sa forme, s'il est humain ou créature similaire, par exemple savoir s'il a des dents de vampires ou des parties animales. Et elle relève aussi sa température corporelle via les infrarouges. Il faut dire qu'elle n'a rien de mieux à faire face à un être qui lui est encore inconnu.
- Vous ne voulez pas m'aider à me sortir de là par hasard ?
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Et bien et bien, une jeune femme qui en savait beaucoup apparemment. Je levais le regard vers le dit astre dont elle me parlait et je me disais que il y avait sûrement des chances pour ce qu'elle dise soit vrai et, si je me souviens bien, cet endroit allait brûler bien plus qu'avec un simple buchet.
S'ils étaient réellement condamnés et qu'elle les avait averti, c'est qu'elle devait avoir un moyen de les aider, sinon cela serait vraiment stupide, vous ne pensez pas ? Donc, maintenant, ma curiosité en était plus que piquée par elle, et j'avais le temps, les questions et le fait qu'elle ne puisse pas bouger d'un pouce pour moi.
Mais, la voyant me regarder, je put l'entendre me demander si je n'allais pas l'aider à la sortir de là. C'était une bonne question, allait, je le faire ? mmmh dans un sens, ce serait assez intelligent de ma part, car à mon avis, la faille que j'avais pris pour arriver là avait déja dut se refermer et donc, elle devait avoir un moyen pour fuir cet endroit, si elle disait réellement la vérité bien sur. Et puis, il y avait d'autre point important dans tout cela.
" J'en serais ravi, mais au vu de la foule encore bien présente et ayant hâte de vous rôtir sur place, cela serait risqué, après, si vous me dites réellement la vérité, vous pouvez sûrement me dire comment vous auriez pu faire pour sauver toutes ces personnes de leur .... Extinction ? Etes vous d'ici, une magicienne ou etes vous d'ailleurs ? "
Je laissais un sourire apparaître sur ce qui était actuellement mon visage aux yeux de tous, et ma curiosité avait hâte d'être étanché par sa réponse, qui me ferait sûrement pencher pour l'aider ou non à ce sortir de ce mauvais pas.
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L'endroit ne brulera pas bien au contraire, il va mourir à cause de la fin de sa flore et sa faune ensuite. Les humains n'auront plus de nourriture dessus et finiront par s'éteindre longtemps avant que le soleil n'entre dans une phase d'expansion. Enfin, ce n'est pas le moment de débattre, mais plutôt de se sauver d'ici ! Entendant alors la question elle hoche la tête et répond alors tranquillement :
- Hé bien je venais leur proposer de les transporter vers une nouvelle planète habitable pour eux. Et non je ne suis pas une magicienne, et je ne suis pas d'ici, j'ai été déposée il y a quelques semaines déjà, avant que le soleil ne change de couleur pour les prévenir.
Et ça n'a pas marché c'est une évidence ! Elle est là attachée sans défense sur un pilori comme une esclave le serait sur le marché ! Elle n'a pas précisé encore qu'elle est une machine, de toute façon ça ne servirait à rien si la personne est aussi de ce monde ou d'un monde médiéval, autant ne pas la perturber et juste obtenir de l'aide ! Elle gigote un peu sur son pilori, mais ça ne se détache pas facilement ces trucs, même avec une force d'androïde... Enfin sa force est sans doute équivalente à un homme bien musclé, pas un dieu non plus ! Elle a beau analyser partout autour, rien ne l'aide à sortir de là hormis ce gars éventuellement ! Peut-être que de l'argent l'aidera à se faire un vais !
- Vous serez récompensé si vous m'aidez, il nous suffira de fuir vers la forêt et attendre mon transport, quelques heures, ou jours j'attends encore la réponse.
Mais une réponse par qui, et où ? Et surtout comment ? Elle est seule ici ! C'est quand même étrange cette histoire !
@Decimus Octavius
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Un transport pour une nouvelle planète .... mmmh et elle n'était donc pas d'ici, ce qui ne me surprend pas vraiment. Apparemment, elle avait donc était un émissaire venu pour les prévenir avant le grand cataclysme, quelle bande d'imbéciles.
Mais comment leur en vouloir, ceci est la loi de la nature non ?
Après cela, je pus l'entendre tenter d'attirer ma curiosité et surtout ma cupidité, ce qui ne manqua pas de me faire rire intérieurement. L’appât du gain, de la récompense, cela marche pour beaucoup de monde parfois pour moi aussi, mais le prix est souvent bien trop élevé pour le reste du monde. Et on peut dire qu'elle avait l'air de ne pas avoir beaucoup de cartes dans son jeu tout de même, passant d'un délai d'attente de quelques heures à plusieurs jours, cela restait très vague.
Mais j'étais tout de même curieux de voir la suite et ce feu de joie allait sûrement être d'une banalité sans nom alors, je pris la décision de choisir de l'aider.
" Ne bougez pas, je reviens dans quelques minutes."
C'était une phrase assez drôle étant donné sa situation et je ne put que lui décrocher un sourire taquin à cet instant avant de repartir dans la marre de foule se trouvant devant moi. Il me fallait une diversion et j'avais quelques idées en tête qui serait sûrement parfaite. Je commençai donc par marcher en direction du bûcher, passant du côté le moins visible de celui-ci et bien sur du moins bonder. A cet instant, je pouvais voir qu'il était encore en train d'être étoffé de branches et de paille et je profitai donc de l'occasion pour les aider. Je pris une bonne poignée de foin et la déposa dans son réceptacle, je refis quelques fois cette opération pour ne pas éveiller les soupçon et au dernier, je vins utiliser un peu de magie pour venir déclencher une toute petit braise au creux de mes mains, la plaçant parmi tout ce parfait combustible. Après cela, je repris ma route, laissant la braise démarrer lentement dans son coin.
Je fit le tour de la foule se trouvant sur la place, sondant un peu toute ces âmes, cherchant le parfait cobaye et ooooh, une personne parfaite. Un homme violent, brutal, son ame couverte de vice et de hargne. Je m'approcha donc de lui, venant murmurer quelques mots au moment où je vins le frôler, venant le forcer à ressentir ses pulsions ses déviances, grimper, le ronger petit à petit parmi la foule. Maintenant que mon lot d'amusement était fait, je pouvais retourner à notre prisonnière.
La, je vint faire semblant de m'appuyer nonchalamment sur le pilori, les mains croisées sur mon torse, mon biceps gauche venant cacher ma main droite qui se posait sur le verrou du dit pilori, commençant à le faire chauffer pour qu'il cède sans pression.
" Lorsque tout le monde commencera à s'agiter, préparez-vous à vite courir."
Et, tandis que la chaleur bouillonnait sur le cadenas de sa prison, le bûcher se mit à grandement fumer, puis commença à s’enflammer tandis que certains s’efforçaient à l'éteindre, mais, un autre incident se mit en route pour compliquer leur petite fête. L'homme touché par ma marque, maintenant à point sous la force de ses propres vices, se mit à hurler, à frapper des gens au hasard en les insultant et commença à déchirer les vêtements de certaines femmes avant que les gardes ne commencent à intervenir sous l'agitation, le brouhaha et les cries de certains.
La, je pus entendre le cadenas céder, tombant lourdement, rougeâtre et blanc par endroit sur le sol, puis je souleva rapidement la parti haute en disant
" Et c'est parti !"
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Rassurée l'androïde hoche la tête et attendra l'aide, c'est parfait ça ! Elle a au moins une solution à court terme pour rester en vie ! Reste plus qu'à prévoir le long terme, bien sûr elle continue de transmettre à l'Empire sa situation les pressant à envoyer un transporteur ! Elle n'a clairement pas envie de trainer ici, en plus si ce gars ment elle sera brulée dans moins de deux heures vu l'avancement ! Elle l'observe un peu, mais le perd rapidement de vue, il part dans un angle où elle ne voit pas ! Saut quand il passe rajouter du combustible sur le feu ! Mais il joue à quoi ce gars ? Elle fronce un peu le regard avant de comprendre quand elle détecte une source de chaleur dans sa paume ! Le feu prend et elle comprend vite le plan, mais comment il compte la libérer ? Enfin de l'extérieur ce n'est pas dur ! Souvent il suffit de soulever un loquet ! Mais visiblement cela n'était pas un loquet cette fois, faut dire que les villageois ont un forgeron, il a dû vouloir s'assurer qu'elle ne puisse vraiment pas partir !
Enfin, dès qu'elle entendit craquer le cadenas elle fut rassurée, il était temps de partir d'ici et vite ! Elle souleva le bois lourd de la menotte comme si ce n'était rien et puis se redressa pour hocher la tête et tracer un sprint pour sa vie ! Et elle courrait vite, plus vite qu'une humaine et avec une stabilité déconcertante ! Elle évitait les obstacles, sautait, démontrait une agilité qu'on pourrait presque qualifier de surhumaine ! Bon elle n'a pas ses habits, et c'est ennuyant, mais courir ainsi avec une robe ne serait vraiment pas facile ! Du coup c'est un mal pour un bien au final ! Elle s'éloigne donc rapidement du village et fonce vers la forêt, là bas ils pourront semer les habitants et se faire perdre de vue grâce à toutes les branches et feuilles, puis les buissons aussi ! Elle regarde parfois derrière pour voir si l'homme arrive à la suivre, et s'il a l'endurance pour la suivre ! Sinon elle ralentira pour ne pas être perdue de vue par l'homme. Et surtout il faut bien reconnaître qu'elle pourrait courir ainsi toute la journée et la nuit sans se fatiguer si sa vie en dépend, et ce n'est qu'une fois certain d'être à l'abri qu'elle se stoppera. Elle cherche en plus à trouver un lac ou une clairière assez grands pour y poser un petit transporteur !
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Mais c'est qu'elle était rapide la belle. A peine le pilori était soulevé qu'elle avait prit une allure de sprinter. Mais je ne pus m’empêcher de d'abord salué la foule avant de faire de même. Courant donc dans les ruelles de ce village, nous n'avions que quelques dizaines de seconde d'avance avant que tous ces villageois ne se rendent compte que la " Sorcière ", c'était échappé.
La dizaine de secondes étaient donc passé et le bruit provenant des ruelles derrière nous me laisser deviner qu'ils étaient aussi brûlants de haine que leur bûcher. Après quelques ruelles, on pouvait même entendre quelques bruits de sabot commençant à se mettre en route après eux. La forêt était donc le chemin et je la suivis donc enfin, je suivais ses pas. Elle courait vite, mais son endurance était bien plus impressionnante. Oh ça non elle n'était pas un simple humain, car garder une telle cadence sans s'arrêter voulait soit dire qu'elle était une athlète surhumaine ou qu'elle n'avait pas besoin de se reposer.
Certes, je n'avais pas besoin de respirer non plus, donc j'étais plutôt tranquille de ce côté-là, mais on peut dire que mon armure, pour le moment invisible sous mon sort que je n'allais pas tarder à couper, me ralentissait quelque peu pour ce genre d'escapade forestière.
C'était une bonne idée, cela serait plus compliqué pour eux de nous retrouver dans les bois et la cavalerie aurait d'autant plus de mal à se mouvoir. Je pouvais alors voir que la jeune femme avait ralenti, m'attendant apparemment, ayant ralenti sa course sans une once d'essoufflement ou de respiration plus prononcé. Quelle personne fascinante, ma curiosité n'en était qu'augmenté.
" Sacré vitesse que vous avez là. Cela m'étonne qu'ils aient réussi à vous attraper la première fois. Quelle est donc notre destination maintenant ? "
Lui dis-je en continuant de courir, sans une preuve d’essoufflement à parler en pleine course.
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@Decimus Octavius
Edrassa courrait pour sa vie, ce qui explique qu'elle ne trainait pas en chemin ! Village perdu de vue, foret tout autour d'eux, voilà qui semblait un bon plan ! Ça et trouver un lieu d'atterrissage pour le transporteur ! En tout cas son compagnon d'infortune semble la suivre sans trop de mal, elle le regarde arriver et lui parler, lui non plus ne semble pas trop essoufflé ! Parfait pour continuer la course un poil plus lentement pour qu'il puisse la suivre tout en parlant, un être fascinant que voilà, sans doute un grand sportif !
- Il faut dire que la première fois j'étais en train de tenter de les raisonner, pas de les fuir, je ne m'attendais pas à finir dans une menotte tout simplement.
Elle regarde encore autour et puis renifle l'air cherchant des traces de plus grande humidité ou d'odeur de poisson frais, quelque chose indiquant une rivière ou un lac. Elle ne trouve rien de particulier et ralentit donc jusqu'à se stopper près d'un grand arbre centenaire au minimum.
- Je vais aller voir en altitude, la vue sera plus dégagée, je cherche un lieu d'atterrissage.
Et ni d'une, ni deux, elle prend un peu d'élan et commence à sauter d'une branche à l'autre même si son poids relativement "humain", mais tout de même au-dessus de la moyenne laisse un doute, soit elle est "grosse" et le cache bien, soit elle a des os plus denses que la moyenne ! Ou elle n'est pas humaine, c'est au choix ! Elle monte donc de branche en branche semblant avoir une chance diabolique pour qu'aucune ne craque, ou peut-être que c'est dû à ses calculs rapides. En tout cas elle finit par aller assez haut pour voir au loin et après avoir balayé les directions elle triangule la position d'un petit lac ! Elle redescend donc, mais pas comme on pourrait l'attendre d'une humaine, elle se laisse simplement tomber d'une hauteur qui briserait pourtant les os les plus solides du corps humain !
- Bon, j'ai trouvé une direction, y'a un lac assez grand pour y poser un Navyra, de là on partira vers le Mother le plus proche, on sera ensuite dispatché où l'on voudra.
Elle prend ensuite en marchant la direction du lac bien tranquillement !
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Je ne pouvais que m'amuser de la situation, ainsi que de la réponse de la jeune femme, qui était assez logique en somme. Mais pendant notre course, je put la voir se mettre à tourner la tête un peu dans tous les sens, comme un chien de chasse, ralentissant petit à petit jusqu’à s’arrêter.
Elle me dit qu'elle allait prendre de l'altitude pour mieux voir les environs et trouver un lieu d’atterrissage. Je hochai simplement la tête pour montrer le fait que j'avais bien étendu ses propos, puis je put la voir avec une rapidité déconcertante et une force puissante la propulser du sol, venant sauter de branche en branche sur le vieil arbre se trouvant prêt de nous.
Cela faisait beaucoup d'espèces possible de faire cela, mais aucune en tête ne me venait avec des traits aussi proches et similaires d'un humain ou plutôt d'une humaine. Cette jeune femme restait pour l'instant une délicieuse curiosité à mon goût. Mais pendant qu'elle cherchait notre chemin, il ne valait mieux pas que je reste stupidement debout au milieu de la forêt.
Je me séparait donc de mon apparence de jeune homme et reprenait ma véritable identité, le noir se camouflant bien mieux dans les ombres de la forêt. Je m'accroupissait aussi contre un arbre, ma cape venant s'affaisser sur le sol, épousant celui-ci, créant une forme trop lointaine de celle d'un humain pour attirer le regard d'eventuel personne à notre recherche.
Quelques minutes plus tard, la jeune femme revint de son perchoir, en tombant tel une pierre au sol, mais sans aucune trace à part celle de ses pieds sur le sol ainsi que l'impact sur celui-ci. Je me releva donc pour la regarder et pour l'écouter, des mots assez inconnu sortant de ses lèvres, mais qui pouvait être plutôt traduit en " J'ai le chemin pour sortir de là."
" Et bien ne perdont pas de temps, mettons nous en route !"
Sur ses mots, je fis un geste de la main comme pour l'inviter à reprendre notre course vers la sortie de ce monde en perdition, puis je me mis de nouveau à courir moi aussi.
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Il n'était même plus nécessaire de courir quand on y pense, ils ont assez d'avance sur les habitants du coin, on ne les entend même plus au loin ! Elle ralentit donc et va vers le lieu possible pour un atterrissage, mais pour le moment aucune idée du temps d'attente avant les renforts, elle doit encore être recontactée par les siens et cela peut prendre un peu de temps, ils vont donc devoir trouver une occupation ! Elle note aussi qu'il a changé de forme, il n'est donc pas humain, loin de là même, mais quoi ? Elle se stoppe près d'un vieil arbre pratiquement mort et semble réfléchir, elle tourne autour et puis fini par aller vers le lac bien propre et clair. Elle trouver un rocher et se pose alors dessus pour s'assoir :
- Hmm, vous n'êtes pas humain, si ? Je n'ai jamais vu votre variante d'humanité.
En effet, elle est certaine qu'il n'est pas humain, son corps à des choses qui clochent, beaucoup trop de petites choses, son souffle, son apparence, le fait qu'il ait changé d'apparence et aussi sa température corporelle, tout est faux ! Et puis il y a la manière dont il a allumé le feu lors du bucher également, c'est de la magie elle en est certaine !
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Elle avait ralenti sa course, beaucoup plus que simplement pour m'attendre, avait-elle à ce point confiance sur la distance entre nous et les villageois ? Nous le verrons bien. La, après quelques dizaines de minutes de marche, je la vois s’arrêter, se mettant à tourner alors autour de moi et d'un arbre mort.
Je pouvais bien voir qu'elle m'observait, mais je n'en avais aucun problème et je pouvais aussi faire de même en observant ses mouvements. Puis quand elle dut avoir assez analysé ma personne, elle repartit paisiblement, nous faisant arriver près du lac en question que l'on cherchait.
La, je put la voir s'asseoir paisiblement sur un rocher au bord de l'eau, me regardant en reprenant la parole. Elle me demandait si j'étais humain, me disant qu'elle n'avait jamais vu quelqu'un comme moi.
Je souriais derrière mon masque, me trouvant amuser par cette demoiselle et, en gentilhomme, je ne pouvais que lui répondre.
" Peut-être que oui, peut être que non. Peut être que je l'aie été et que je ne le suis plus désormais, peut être que je ne l'ais jamais été et que je le deviendrais. Dans tous les cas, rares sont ceux qui ose devenir comme moi et d'autant plus ceux qui en ont la force."
Oh ça, les personnes arrivant à transcender la mort n'était pas bien nombreux et encore moins ce qui conservait leur esprit intact, mais loin de moi de dire que j'y étais arrivé bien sur. Puis, je me mis à mon tour à tourner autour d'elle, bras dans le dos, pliant ma cape entre mes bras, laissant bien apparaître mon armure aux apparences morbide et squelettique, noir comme l'obsidienne. Mes pas se faisait lent, grand et silencieux, tandis que mon regard se braquait sur le sien.
Je plongeais dans ses yeux, cherchant son esprit, ses désirs, ses fantasmes, mais rien ne venait, comme un épais brouillard ce qui m'intriguait d'autant plus, alors je me mis à chercher quelque chose de plus subtil et plus important. Et là, j'avais une réponse, une réponse qui me plaisait et qui me faisait m'intéresser encore plus pour cette personne, m'arrêtant devant elle de nouveau.
" Vous, vous n'êtes pas humaine non plus, je dirais presque sans trop me perdre que vous n’êtes même pas vivante, au sens biologique du terme."
Déduction en déduction, une personne vivante, mais sans âme pouvait exister, mais il y avait toujours une étincelle au fond d'eux, leur passion, leur vice, leur désir, mais chez elle, il n'y avait rien de si flagrant. Était-elle donc une création de toute pièce ? Une marionnette ? Un golem ?
Il y avait bien sur une bonne chance pour que je me trompe et je n'aurais bien-sur pas honte que ce soit le cas, on apprend à tout âge comme ont dit.
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Elle écouta donc la réponse de l'homme, il tente de se la jouer mystérieux, mais elle est certaine qu'il n'est pas humain. Elle se demande ensuite de quoi il parle par la force et ce genre de choses, pour une machine cela n'a aucun sens effectivement. Après tout elle n'a jamais dû se demander que devenir dans sa vie, sa destinée était choisie à sa création ! De même que la notion de mort et de vie est toute relative pour une machine, peut-elle mourir autrement qu'en étant détruite ? Et quid de si elle est sauvegardée sur un réseau ? Elle le regarde tourner autour d'elle, peut-être par perversion qu'il fait cela ? Elle en doute cependant, même si elle est simplement en dessous et ressemble trait pour trait à une humaine de l'extérieur. Par contre sous la peau c'est une autre histoire, muscle mécanique, articulation motorisée, un mélange complexe de pièces hydraulique et mécanique avec un gros soupçon d'informatique ! Et ses yeux si vus de très près laissent entrevoir des comportements non humains, même un peu de lumière quand il fait tout noir. L'entendant elle se dit que sa définition est correcte, elle n'appartient pas au monde du vivant, et pour la plupart des gens ça suffit à la catégoriser.
- Il n'y a rien d'organique en moi, je ne dispose même pas d'une matrice effective pour la reproduction.
Oui ça veut dire qu'elle n'a pas d'utérus, quant au vagin bas faudrait vérifier, mais elle en a bien un ! Mais tout ce qu'elle peut produire comme sécrétion ou autre n'est qu'un simulacre du vivant créé par des technologies de pointe. Mais ce qui est sans doute le plus curieux est de savoir qui à créer cette machine ? Des golems sont faits par des magiciens et devraient avoir au moins de la magie en eux, mais pas elle. Une marionnette n'agit pas seule et est contrôlée par le marionnettiste, mais ici aucun fil, et elle semble bien autonome. Il reste la création de toute pièce, le choix le plus probable, mais comment une chose faite ainsi peut-elle imiter ainsi le vivant ?
- Nous avons plus de six heures d'attente d'ici l'arrivée de mes renforts, d'ici là il fera nuit. Les habitants ont peur de la forêt la nuit, je doute qu'ils tentent de nous poursuivre, donc si vous avez besoin de préparer un feu fait donc. Personnellement je n'ai pas besoin de lumière pour voir.
En effet, elle voit parfaitement dans le noir, de plus même si la lune brillera rouge et moins fort que d'habitude, cela est plus que suffisant pour ses capteurs. Il ignore cependant si son compagnon à autant de chance qu'elle dans le noir. Ni s'il doit manger, elle se redresse donc et va vers le lac pour y poser une main dans l'eau après s'être accroupie.
- Quinze virgule huit degrés, il y a aussi des poissons dans ce lac, vers le fond si vous avez faim.
Comment elle le sait ? Elle ne voit sans doute pas les poissons dans l'eau de si loin. Mais elle peut les détecter par leurs vibrations dans l'eau elle-même ! Elle se relève donc et regarde encore un peu autour, le bois pour le feu ne sera pas un souci, il faut juste occuper six heures de temps. Dommange qu'elle n'ait pas avec elle de quoi analyser plus en profondeur l'homme qui l'accompagne, quelques prélèvements non invasifs ne seraient pas du luxe pour la base de données.
- Vous avez une idée de quoi faire en attendant les renforts ? Et n'ayez crainte, si les habitants essayent de se rapprocher je les entendrais de loin.
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Bien, au moins je ne m'étais pas trompé sur ce qu'elle était. Mais en réalité, qu'elle différence cela fait entre un être organique ou non ? Pour moi, aucune.
Dans tous les cas, ma curiosité me piquer fortement pour cette demoiselle, même si, de par sa nature, on ne pouvait pas réellement lui donner de sexe, elle en restait sous l'apparence d'une femme et elle n'avait fait aucun reproche lorsque je l'avais nommé ainsi, donc pourquoi changer.
C'est ensuite qu'elle m'annonça l'arrivée de son transport dans six heures. Elle devait avoir un lien télépathique ou tout autre chose en elle pour communiquer avec ses confrères, car rien n'avait laissé voir un quelconque objet pour communiquer. J'en fus ensuite un peu déçu, de savoir que tous ces habitants, si motivé à la faire brûler en place publique, en perdait aussi facilement leur courage fasse à la nuit. Pathétique. Cela ferait une animation en moins dans l'attente du transport malheureusement, mais je gardais tout de même un espoir, ou peut être une raison à cette peur, une créature dangereuse rodant dans les bois à la tombée de la nuit peut être ?
" L'obscurité me va très bien."
Lui répondis-je lorsqu'elle me proposa de faire un feu si j'en avais besoin. Pas de besoin de manger, ni de se réchauffer et elle n'avait pas besoin de lumière pour voir non plus. Un vrai petit merveille en somme cette personne. Je ne répondis pas à son analyse sur le lac, me laissant d'autant plus soif de curiosité envers elle, la regardant des pieds à la tête avant de jeter un œil sur le paysage environnant.
C'était tout de même dommage un tel gâchis, toute cette nature, qui allait mourir lentement jusqu'à disparaître, mais c'était bien le destin de toute chose en cet univers. J'entendis de nouveau sa voix, lorsqu'elle me demanda si j'avais une idée pour nous occuper pendant ces six heures, tentant aussi de me rassurer sur le fait qu'elle entendrait les habitants bien avant qu'il ne soit ici s'ils étaient toujours après eux.
" Oh, ne vous en faite pas, je n'ai pas de crainte actuellement."
Même bien au contraire. Je me retournai ensuite vers elle, la regardant de nouveau dans les yeux, à une dizaine de pas d'elle.
" Je suis très curieux de vous et de ce que vous êtes. J'aimerais en apprendre le plus possible sur vous."
Ma demande était posée, cela occuperait un peu de temps si elle acquiesçait, sinon je n'aurais qu'à me lancer dans une méditation pour passer le temps et booster un peu ma magie.
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En effet la plupart des androïdes de l'Empire sont des femmes en apparence, même si elles peuvent facilement changer cela en changeant de corps ou en modifiant le corps pour être d'un genre ou d'un autre, voir les deux à la fois ! Mais nombreuses sont les unités à se contenter d'un seul. Quant aux habitants ils ont peur du noir, et puis ils ne savent pas de quoi est capable un androïde en combat rapproché, ou même à distance ! Bonne chance pour eux elle n'est pas un modèle de guerre, juste un modèle d'aide aux personnes gentil et doux ! Et comme les deux voient dans le noir elle cesse de préparer un feu, le froid ne le gène pas, et elle doute que cela gêne son compagnon du jour. Edrassa regarde donc son compagnon en silence pour le moment, il semble attentif à la nature autour, peut-être triste de la savoir condamnée ? Ce n'est pas une chose qui inquiète l'androïde, si elle veut voir de la flore elle peut trouver une planète qui n'a que cela ! Enfin il semble vouloir en apprendre sur elle, ça tombe bien elle aussi ! Enfin sur lui ! Elle se demande juste comment procéder le noir ne va pas aider à voir clair, un feu serait finalement utile !
Aussi Edrassa se remit en marche pour lancer rapidement un feu de bois et l'alimenter de son mieux, ça ne sera pas la meilleure lumière du monde, mais ça sera mieux que rien pour eux deux.
- Bien, nous avons de la lumière, reste à décider comment procéder pour moi le plus simple serait de vous faire scanner une fois à bord de notre vaisseau-mère. Donc si vous voulez on débute par moi ?
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Je pus voir que mon intérêt pour elle ne l'avait pas laissé de marbre et que, au bout du compte, elle changea d'avis sur le feu de camp, commençant à amasser des branchages et à en faire un tas pour y créer un feu. Je fis quelque pas dans sa direction lorsque tout cela fut fait et, comme le bûcher de la ville tout à l'heure, je donnai un léger coup de pouce à tout cela pour que les flammes prennent vie en aussi bonne forme qu'une plante pourrait l’être dans un sol bien fertilisé.
La lumière tapissait de nouveau l'endroit, cette fois par ce petit foyer dansant dans la nuit, laissant seulement apercevoir les contours de celui-ci ainsi que la jeune femme à proximité. Mon armure laissait se refléter timidement la lumière de ce doux feu, de par sa noirceur, faisant jouer les formes et les ombres qu'elle projeter sous mes reliefs.
Et donc elle souhaitait m'étudier elle aussi .... Intéressant. Mais est ce que je lui laisserais le plaisir de le faire ? C'était une bonne question que je me garderais de répondre jusqu'au dernier moment bien sur.
" Oh, des paroles me suffiront pour l'instant."
Pour le moment, commençais-je à dire quand elle m'offrit le premier tour, me laissant lui faire une révérence, de remerciement. Je revenais ensuite plus prêt d'elle pour mieux l'observer, voir ses réactions et ce qui la composait.
" J'aimerais que vous m'en disiez le plus possible sur vous, sur d'où vous venez. Le moindre détail m'intéresse."
Oui, j'étais très curieux de son espèce et en même temps, nous avions du temps à tuer non ? À défaut de tuer autre chose.
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Edressa notera qu'il allume le feu du bois des doigts, en effet il fait partie des magiciens, un ordre de créature dans le classement de l'empire. Général considérer comme des êtres vivants capables de faire des choses qui vont à l'encontre des lois de l'univers. Pas inquiétée par l'idée de voir venir les villageois elle regarde donc l'être étrange qu'elle souhaite étudier ! Enfin il semble vouloir des réponses, mais il ne se doute pas que sa question est si vaste qu'elle demande une réponse longue et explicative. Elle ignore si la créature aura l'intelligence de tout suivre si elle lui transmet toutes les informations à la suite. Elle va donc devoir découper sa réponse e plusieurs segments pour que l'information soit assimilable. Ce qui serait vraiment plus simple si elle était une unité de communication et non de surveillance et protection rapprochée.
- Je vois, on va débuter par moi alors.
Elle va s'installer sur un rondin de bois et s'installe face au feu pour être bien éclairée :
- Je me nomme Edrassa, je suis un androïde, c'est-à-dire une machine à l'apparence humaine, j'ai pour mission de protéger des gens précieux pour l'Empire Sildurien. Ma mission actuelle était de prendre des nouvelles de ce monde suite à des relevés étranges dans ce secteur spatial.
Elle marque une pause, puis sembler chercher la suite de la réponse en restant le plus simple possible dans son langage. Elle finit par trouver la suite et reprend alors :
- Je viens du secteur 134-428-56 d'une usine spatiale orbitant autour d'une planète morte riche en adamantium et iridium. J'ai été fabriquée il y a cinquante-mille-sept-cent-trente-cinq jours de vingt-quatre heures. Et en année terrienne ou Terranienne cela fait 139 ans
voilà qui répond sur qui elle est, sans toute fois rentrée dans la description technique longue et ennuyeuse, sauf si c'est ce qu'il veut savoir ?
- Je ne sais pas s'il faut d'autres détails, que ce soir sur mon fonctionnement ou Mo histoire peut-être ? L'empire en lui-même éventuellement ? Ça ferait sens.
Elle se relève donc et va tripoter le feu du bout d'un bâton mimiquant les humains et leurs manies de jouer avec le feu :
- L'empire est une puissance cybernétique qui est répandue dans presque tout l'univers connu, nous avons découvert l'existence de Terra il y a déjà quelques dizaines d'années et nous avons entamé une lutte contre les Formiens, une race d'aliens inhospitaliers. Nous ne sommes pas natifs de cette dimension, mais nous commençons à y avoir une certaine influence. Bien sûr nous somme une race pacifique sauf si l'ont nous provoque, mais nous ne répondons pas aux provocations des races dont l'évolution et les menaces ne représente rien, comme les habitants de ce monde, ils n'auront pas a craindre de représailles et s'ils changeant d'avis quant à notre proposition de les déplacer, nous les aiderons.
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J'avais donc droit à un bon nombre de réponses assez rapidement. En résumé, j'avais à faire à un androïde de 139 ans servant plus ou moins de messager et diplomate ainsi que de protectrice pour un empire inter dimensionnel. Je l'avais écouté dans un silence royal de ma part, ne bougeant pas d'un cheveu et il me venait un bon nombre de nouvelles questions que ce soit à son sujet et sur le reste.
" Très intéressant tout cela, mais qu'est ce qui, dans la population de ce monde vous a pousseé à les classer dans la case précieux ? "
Je laissais quelques secondes s'écouler, puis je repris.
" Je suis tout de même très curieux sur vous-même. Est ce que vous êtes pourvu de ressenti ou non ? Ressentez-vous la peur, la colère, la joie ou la douleur ? "
C'était tout de même une composante importante, s'il se voulait proche de la vie organique, ils en avaient besoin, sinon il y a une bonne partie de ce qui compose l'univers qui leur échapperait et un énorme nombre de plaisirs qui serait inconnu pour eux. Mais je m'égare dans mes propres pensées.
" Mais, cela me fait penser, vos Formien, j'ai déjà entendu leur nom, mais je n'ai jamais eut le plaisir de les rencontrer. Qu'ont-ils de spéciale et comment s'en débarrasse t'ont ? "
Oui, cela faisait beaucoup de questions, mais cette jeune femme ouvrait grandement mon appétit de connaissance et j'étais le grand inquisiteur non ? Je me devais de poser bon nombre de question, surtout sur de possibles futur danger. Je n'avais pas bougé d'un pouce pendant tout ce temps, je n'en avais pas l'utilité, mais mon regard, masqué, continuait de l'observer sous toute les coutures et je peux dire que c'était tout de même une preuve d'une remarquable technologie et sûrement d'une intelligence à la hauteur de tout cela.
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Edressa avait noté l'absence de mouvements, en même temps un mort ne respire pas, et si cette créature est un genre de corps tenu en vie par magie, elle ne peut pas vraiment l'analyser avec son équipement actuel. Mais ça ne l'empêche pas d'expliquer son histoire à cette créature, qui aura sans doute un nom a donné plus tard. Elle écouta donc ensuite ces questions et y répondit au fur à mesure pour une conversation plus fluide et aisée.
- Je protège normalement des VIP, personnes importantes, cette population est une population que nous avons voulu sauver d'un funeste destin. Protéger les V.IP est ma mission normale, là je fais du travail supplémentaire.
En effet l'empire ne considère jamais un peuple important au point d'aller contre leur propre volonté. Si le peuple ne veut pas être déplacé ailleurs et souhaite mourir avec son monde, bas c'est son choix ! Enfin l'écoutant elle répond donc à la question suivante qui peut faire sens vu le niveau d'intelligence des unités de l'empire.
- Oui et non, nous simulons des émotions pour faciliter le contact avec les autres espèces conscientes, nous avons remarqué que sans cela ils prenaient plus vite peur de nous. Mais par exemple nous n'avons pas peur de mourir, déjà à cause de nos systèmes de sauvegarde, la conscience est régulièrement sauvegardée quand on est à nos bases, et puis, car on sait que si on meurt... Bha, nous reviendrons juste à une version précédente de notre conscience unique.
En effet l'Empire n'est pas comme l'essaim des Formiens qui à une sorte de conscience collective avec plusieurs représentants qui se délèguent les tâches pour le contrôle des troupes et du terrain ?
- Les Formiens sont une race biologiquement avancée, ils fonctionnent sur un modèle de ruche avec des consciences collectives, chaque grande ruche semble gérée par un esprit-maitre, et dans chaque ruche il y a ensuite des unités, le plus souvent humanoïdes, qui sont indépendantes, mais qui peuvent communiqué avec tout le réseau de leur ruche. En général le plus rapide pour les tuer est des simples balles de fusils lourds, mais pour les plus grosses montres de leur race il faut des bombardiers ou des mortiers. Ce qui les rend coriaces est leur capacité à assimiler les autres créatures vivantes et les transformer en membre de la ruche, ils utilisent aussi les femmes des peuples vaincus pour se reproduire via oviposition forcée.
Elle ne va pas rentrer dans les détails sordides l'explication devrait être assez claire, la ruche c'est les méchants, et encore plus si on est une femme ! Se sentant observer elle le laisse continuer sans crainte et pourra sans doute se déshabiller s'il le demande, ils ont encore du temps avant l'arrivée du transporteur. Mais c'est vrai qu'ils seront plus à l'aise à le faire dans une base Sildurienne plutôt que de se faire attaquer par la population au milieu d'un cours d'anatomie !
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Une réponse qui n'en ait pas réellement une. Mmmmmmh, je m'en contenterais pour le moment. Son travail était donc de base d'être un garde du corps, intéressant. Vint ensuite la réponse sur leurs émotions et, encore une fois j'étais à moitié satisfait. Est-ce quont leur disaient que dans certaines situations ils devaient faire semblant de montrer tel émotions ou est ce que ce cela était directement montré sans qu'ils n'aient réellement de controle ?
Mais j'apprenais aussi que se débarrasser d'eux était un poil plus compliquer que la moyenne des gens. Le meilleur moyen serait de faire sauter leur base pour se débarrasser de leur sauvegarde. Pourquoi est ce que je pense à cela me dirait vous surement, et bien c'est assez simple. Il faut prévoir beaucoups de choses dans la vie et connaitre les points faibles des gens en fait parti.
Vint enfin la conversation sur ces ennemies qu'elle me décrivait, les formiens. Un nom bien étrange et, en l'écoutant parler, me faisait vraiment penser à des fourmis esclavagiste géante. Un paquet de nuisible de l'univers en somme, une de plus.
Je l'avais écouté de bout en bout sans la couper une seule fois, restant silencieux et immobile, jusqu'à ce qu'elle ait fini. Ma curiosité toujours bien aiguisé, j'avais bien sûr d'autres questions en tête à son égard.
" Et vous donc, est ce votre premier corps ou vous avez déja dut en changer ?"
C'était tout de même interressant cette faculté à pouvoir revenir dans un autre corps, sans besoin de magie, s'en était assez proche de ma méthode, sauf que ma mémoire n'est pas une copie, contrairement à eux de ce que j'en ais compris.
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Edrassa écouta donc sa question et relis rapidement ces archives, ce n'est pas son premier corps en effet, maitre ceux changés pour maintenances, et ceux perdus au combat. Et puis il y a toujours la possibilité de changer de corps par pure envie voire même de changer son rôle dans l'Empire. Mais ça serait trop complet à expliquer, aussi elle se contentera dans la version courte et effective :
- Non j'ai déjà changée de corps, plusieurs fois d'après mes enregistrements, souvent pour cause de dommages en mission.
Et oui les machines ne sont pas immortelles, mais elles ont de solides avantages bien sûr ! Bien sûr parfois elle perd une partie de ses souvenirs les plus récents en cas de sauvegarde mal synchronisée et ce genre de chose. Elle le regarde donc en silence, se demandant s'il se pose encore des questions ou si elle a été utile.
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Elle n'en était donc pas à son premier essai, et pas de son plein grès apparemment. Maintenant bien assied, je me détendais un peu, mais je gardais un œil très curieux sur cette personne. Beaucoup de choses à apprendre et à découvrir sur elle. Je jetais ensuite un œil au feu maintenant bien allumé, presque seul source de lumière dans cet endroit, couplé à la faible lueur d'une petite lune.
Je jouais un peu avec le foyer, me servant de ma main, faisant tournoyer, danser les flammes autour d'elle, comme des tentacules rougeoyante venant lécher ma main avant de leur rendre leur liberté de consumer le bois qui leur donnaient vie.
Je me tournais ensuite de nouveau vers elle, de nouveau pour en savoir un peu plus sur elle et le reste de son espèce.
" Et donc, vous avez une préférence sur vos réincarnations ? Des options en particulier."
Car oui, je ne suis pas né de la dernière pluie, si elle est mécanique, elle doit bien pouvoir choisir ce qui la constitue et cela me fait même demander ce qu'elle peux bien cacher à cet instant sous cet aspect de jeune femme. Son choix était loin d'etre dénué de beauté, ça je vous l'accorde, mais en y reflechissant un peu sur sa façon de penser, il devait y avoir une raison pratique pour qu'elle ait choisi celle-ci.
-
Edrassa attendait donc le transporteur avec Decimus, discutant de choses et d'autres pour le renseigner sur l'empire et faire une bonne publicité. Elle le regarde aussi faire avec le feu et trouve qu'il fera un bon sujet d'étude pour les pouvoirs paranormaux ! Elle l'écoute donc et réfléchit aux fameuses options, ça ne lui était pas vraiment venu à l'esprit de vouloir changer son apparence ou d'autres choses.
- Pas à ma connaissance, pourquoi je changerais ce qui me convient ?
Elle n'avait jamais eu besoin de trop y penser de toute manière. Les seules mises à jour qu'elle a faites étaient des mises à jours de matériel dû à de nouvelles technologies acquises par les Silduriens.
- Et vous, j'imagine que votre apparence doit effrayer plus d'un être vivant, non ?
-
Je penchais ma tête en l'écoutant, le feu venant éclairer la moitié de mon masque macabre, faisant danser les lumières chaude du foyer sur ce métal froid, mais, grâce à la magie qui j'y avais apposé, n'affichait en rien mes yeux qui se trouvaient derrière, seulement un voile d'un noir impossible. Je souriais à sa réponse, me disant que tout lui allait avec ce qu'elle était et me demandant au passage pourquoi elle voudrait changer ce qui la convient.
" Pour rien au monde, si votre apparence et celle que vous aimez, n'en changeaient pas, elle vous va à ravir."
C'était une belle sculpture, ça, on ne pouvait le nier, un savant mélange d'athlétisme et de finesse qui rendait son apparence très agréable à regarder, et donc très pratique pour ses missions diplomatiques en somme. Puis, se fut de nouveau à mon tour de me faire questionner, me demandant à juste titre mon choix d'apparence, déviant que cela avait un impact sur les personnes autour de moi.
Je riais doucement sous cette phrase, car elle était vraie et il était vrai aussi que cela m'amusait.
" C'est un bon outil pour faire réfléchir à deux fois les simples d'esprit que ce soit en bien ou en mal et d'établir une base, mais lorsque l'on est un peu plus intelligent ou constituer, ce n'est rien de plus que ce que c'est, un masque parmi d'autres."
Sur ses mots, je passai ma main devant mon visage, faisant apparaître celui d'un jeune homme à la place, puis de nouveau un passage de main, celui d'un vieillard, avant de finir par celui de mon interlocutrice, lui empruntant sa voie au passage.
" Donc étant donné votre intelligence et votre avancée technologique, ce n'est qu'un tour de passe-passe, c'est dans ces moments-là que je ne peux pas que me reposer sur mon apparence et ma réputation."
Sur ce, un nouveau passage de ma main pour finir mon tour et je retrouvais le sourire macabre du crâne de mon masque, reposant ensuite mon bras sur mes genoux.
" Je sais que c'est un élément assez complexe au vu de sa définition extrêmement changeante selon les lieux, mais quel age avez vous au juste ?"
-
Pour les Silduriens, le changement inutile n'a pas besoin d'être, ils ne sont pas du genre à changer pour des raisons esthétique ou cosmétique, mais juste par pur besoin évolutif. C'est pourquoi l'empire a si peu de renouvèlement dans ces unités, du moins leurs apparences, bien sûr elles sont de plus en plus performantes en dedans, mais en dehors elles ont la même tête depuis des générations ! Elle écoute donc sa réponse qui ne la surprend pas vraiment non plus. Quant à lui, il prenait son apparence pour faire fuir des gens ? L'intimidation est aussi dans les tactiques Silduriennes, mais il y a clairement une leçon à prendre de lui, est-ce que des unités ressemblant à des cadavres seraient utiles ? La question traversa l'esprit de l'unité Edressa un court instant, mais la réponse fut vite trouvée, non, ils font déjà assez peur de par leur nature mécanique.
- Mon age ? Hé bien, d'abord il faut savoir que nous utilisons un temps synchrone entre les unités au sein de l'Empire. Il est basé sur la rotation de notre planète mère autour de son astre et sur elle-même. Il est pour le coup similaire à celui de la Terre ou de Terra, à quelques secondes de différences. Mais en simple j'ai été assemblée il a quatre-vingt-trois ans. Je fais partie de la première génération de mon modèle, et on est toujours en production.
En effet, l'unité Edrassa a rejoint l'armée pour aider dans les négociations avec des peuples civilisés et culturellement avancés ! C'est pourquoi elle a une apparence moderne, de femme mature avec une jolie robe de servante et de longs cheveux de jais. Si elle a allait sur Terre aujourd'hui, on la prendrait pour une fana qui aime se déguiser en servante, tant son costume bien que récemment fabriqué, semble daté d'une époque archaïque.
- On m'informe que le Navyra (http://nsa37.casimages.com/img/2017/01/29/170129080536130076.jpg) est là, il termine une orbite et se posera à cent douze mètres d'ici dans la plaine.
Elle le regarde alors et pointe la direction où atterrira sous peu le véhicule qui les transportera vers un plus gros vaisseau encore.
- Il nous transportera à bord du vaisseau Spears le plus proche, de là nous ferrons un saut vers une base spatiale de l'empire et de là nous vous trouverons un moyen de rentrer chez vous.
Elle semble convaincue de pouvoir lui trouver un vaisseau pour rentrer en tout cas, et une fois à bord il rencontrera nombre d'autres modèles d'androïdes de l'empire, surtout des Vita qui sont produites par milliers en ce moment.
-
Quatre-vingt-trois ans hein. Pour un humain, ce serait presque le bout du monde, mais là j'ai en face de moi quelqu'un qui ne l'ait pas et donc qui possède la jeunesse éternel en quelque sorte. Ah le nombre de personnes qui rêve de cela sont nombreuse et ça a été plus ou moins mon but fut un temps.
Mais c'est après cela, sans son ni indice apparent d'une communication qu'elle m'informa que l'on est bientôt prêt à partir de cet endroit. Très bien, au moins, tout serait réglé rapidement et cette planète pourra changer tranquillement sans notre présence. Je me levais donc tranquillement jetant un regard dans le ciel étoilé, puis vers elle, avant de m'arrêter sur le feu de camp.
" Tres bien."
Comme toute chose à une fin, celui-ci y venait aussi et c'est donc d'un geste de la main que je l'éteignit, plongeant de nouveau nos yeux dans les ténèbres de la nuit. Les minutes passèrent, puis en levant le regard, le dit vaisseau faisait petit à petit son apparition dans le ciel venant lentement se poser sur la dite plaine. Une fois, cela fait, je jetai de nouveau un regard vers mon interlocutrice.
" Et bien après vous Mademoiselle. Je vous suis."
-
En effet elle n'est pas humaine, sans doute pas plus que lui, Decimus et l'Android ont au moins cela en commun, ils ne peuvent mourir de vieillesse ! Le noir revenu elle repasse aussi en vision nocturne par infrarouge à fin de ne pas se prendre tout ce qui traine sur le chemin. Elle marchera donc dans la forêt avec Decimus en direction des plaines, pas de villageois enragés à leur trousse pour le moment. Elle atteindra donc la pleine avec la créature et il put y voir déjà poser un Navyra (https://nsa37.casimages.com/img/2017/01/29/170129080536130076.jpg), transporteur léger de cinquante mètres de long, tout de même imposant le machin ! Et ça, c'était un petit transporteur pour l'empire ! Oh bien sûr ils doivent avoir des engins plus petits encore, mais combien pourraient faire une entrée atmosphérique et du combat aérien ? L'appareil clairement futuriste semble flotter au-dessus du sol sans créer d'air chaud ou de courant d'air. Un bruit assez grave presque inaudible, mais pourtant bien là résonne pourtant, le système antigravité du vaisseau sans doute. L'Android s'avance donc encore allant sous l'engin qui pourrait s'il se posait la réduire en une plaque de fer plate... Elle lui fait signe de suivre sous ce qui semble être un anneau en relief dans la coque inférieure. D'un coup l'anneau s'ouvre et une série d'anneaux d'un diamètre de trois mètres descendent et les entoure comme s'ils étaient dans un trou ! L'instant d'après, ils sont dans le vaisseau face à des androïdes Vita (https://nsa38.casimages.com/img/2017/01/30/170130022644328346.png) qui leur souhaite la bienvenue en uniforme militaire blanc ces jeunes brunes toutes identiques les unes aux autres leur font un salut et puis s'en vont à leurs affaires. La salle d'embarquement est une grande pièce carrée d'au moins quinze mètres cubes, avec deux couloirs à chaque bout donnant quatre sorties en tout. Des labels au-dessus des portes semblent indiquer où aller, mais cela est dans une langue inconnue de la liche, le Sildurien.
- Nous y voilà, compter quelques jours de trajet à bord et nous serons sur le prochain vaisseau. Où voulez-vous aller au fait, Terra j'imagine ? Si vous le souhaitez, je peux trouver un autre androïde pour vous tenir compagnie à bord.
Elle se met à marcher prenant la sortie qui était face à leur droite lors de l'embarquement, cela mène à un couloir assez large, d'autres Vita sont au travail une faisant l'inventaire, une autre portant une caisse en métal avec des indications de menace radioactives dessus. Au fond de la coursive, une porte en métal leur fait face, sans aucun geste l'Android l'ouvre et les voilà face à une autre coursive perpendiculaire cette fois. La prenante elle s'enfonce vers l'arrière du vaisseau, monte d'un étage par un ascenseur clairement assez large pour transporter des biens. Cela les mène à un étage plus décoré, des plantes bien vivantes et réelles, des murs sobres en noir matte avec des lignes blanches donnant une apparence futuriste, mais sobre. Parfois une pointe de rouge velours vient rendre cela plus chaleureux et elle semble clairement le guider vers les quartiers. On pourrait penser que les androïdes n'ont que faire du confort... Mais cela serait une grosse erreur ! Elle rentre dans une nouvelle allée de nouveau perpendiculaire, s'il a un bon sens de l'orientation il saura qu'ils sont désormais face à l'avant du vaisseau et au-dessus du point d'entrée. Mais sur les côtés extérieurs du vaisseau. Au-dessus de la salle d'embarquement se trouve donc une petite place commune avec des canapés, un grand logo de l'empire sur le sol au moins une dizaine d'unités Vita qui vont et viennent des puis les salles sur les côtés vers les coursives et les étages.
- Nous voilà aux dortoirs, une chambre vous a été attribuée.
Elle s'avance vers une porte en métal encore et elle s'ouvre, mais réalisant qu'il ne pourra en faire autant elle lui pointe du doigt un bouton avec un symbole universel d'ouverture, deux flèches vers l'extérieur tout simplement. Puis elle rentre lui dit que les portes se ferment toutes seules. La chambre est une petite pièce de deux mètres de long sur un et demi de large, clairement petit, avec deux lits superposés qui semblent pouvoir se replier contre le mur, ainsi qu'une table qui peut être dépliée. Une armoire directement dans le mur le plus court semble pouvoir accueillir des habits et autres affaires personnelles.
- Désolée pour la taille de la chambre, ce vaisseau est avant tout conçu pour débarquer efficacement un grand nombre d'unités, je crains que le confort soit minimaliste.
Par contre les draps sont brodés et aux insignes de l'empire ! Le souci du détail est bien présent, même les serviettes de bain sont brodées ainsi que les gants de toilette ! Des magazines sont posés sur la table, évidemment en Sildurien... Cela ressemble à des magazines de lingeries et de mode, sans doute appartenant à la précédente occupante. Un des autres magasine lui est un catalogue de véhicule civil, une sorte de guide avec des mots écrits en anglais dedans, sans doute pour aider les androïdes à choisir les bons véhicules sur Terre. Et pourquoi ils ne passent pas juste par leurs bases de données ? Ça, il faudra le demander à Edrassa !
- Je vais me renseigner sur le temps de trajet, puis-je faire autre chose pour vous ? Je ne sais pas si vous avez besoin d'une douche, car moi si.
En effet, courir sur une planète ça salit, et elle a clairement envie de laver son corps et changer ses habits pour quelque chose de plus pratique et moderne. Après tout elle portait cette tenue de servante pour la population là en bas... Ici elle peut être elle-même, un sentiment particulier pour une machine, surtout quand on voit que les autres sont toutes identiques à la mèche de cheveux près !