Doux câlins pour un grand et gros héros [Klaus]

Quelques mois seulement se sont écoulés depuis l'ouverture de ma boutique dans la ville de "Seikuzu", sur une planète nommée la "Terre". Ma vie a drôlement changé depuis que je suis parvenu avec les miens à quitter Saturne, notre lieu de vie originel. Et en fuyant nos tortionnaire, je suis parvenu aussi à revoir mes enfants. Le plus beau cadeau de toute ma vie! Mais tout ceci est une bien longue histoire et aujourd'hui je suis surtout heureuse, même si la vie et les dangers semblent rester présents partout, y compris ici. Le changement de planète ne s'est cependant pas non plus opéré en un jour, pour moi. J'ai du mettre du temps à m'adapter ici. Heureusement que la technologie de cette planète ressemble en revanche fortement à la notre, ce qui m'a permise de ne pas être totalement dépaysée non plus. Par contre, il semblerait que la magie dispose d'un status assez particulier ici. Tout comme ce que les espèces comme moi représentent ici, aux yeux des personnes de cette planète. Du coup, j'ai préféré m'adapter en conséquences.

Enfin me voilà à présent ici, avec ma nouvelle boutique et tous ses étalages de cristaux magiques que je mets fièrement à la vente. Ou plutôt d'ustensiles dans le traitement de la "lithothérapie". Un nom bien étrange, mais qui me permet au moins de trouver plus facilement des excuses sur l'exactitude de ma marchandise. Malheureusement, comme mon établissement semble être assez fluctuant depuis son ouverture, j'ai donc finis par opter pour faire à côté un petit "extra". Il ne s'agit en fin de compte que ni plus ni moins que de vendre mon corps aux clients, qui viennent me voir. Et je dois dire que ça semble même encore mieux fonctionner que la propre vente de mes cristaux, un peu à mon désarroi...

Toujours est-il que j'avais profité de faire un peu d'inventaire et du rangement, avant de partir vers l'heure du déjeuner pour aller me réapprovisionner un peu au marché du quartier.

Je quitte donc la boutique, paré de tous mes cristaux brillants et colorés de bien des éclats variés, pour aller y récupérer mon vélo qui était attaché à deux pas d'ici. Vêtue d'une veste aux tons verts bien chaude, avec un pull en laine blanc en dessous et d'un joli pantalon bleu foncé au vu la fraicheur, je commençais à pédaler le long des rues particulièrement fréquentées en ces heures de pointes. Je devais ainsi faire régulièrement attention, si je ne voulais pas me faire accrocher. Je trouvais ce mode de vie vraiment dangereux en bien des points de vues...

Et encore j'étais bien loin du compte! Car alors que j'étais pourtant certaine de connaitre un minimum le quartier, je me retrouve dans une rue qui m'était absolument étrangère. Une rue sale et délabrée, avec d'étranges vieilles maisons... Et puis surtout, elle n'était pas aussi bruyante et engageante que les autres. Même la luminosité s'était comme affaiblie. Bizarre...

Je n'avais d'ailleurs même pas fais une centaine de mètres dans cet endroit peu engageant, que je vois trois hommes presque comme sortis de nul part, venir se mettre en plein milieu du chemin, quelques dizaines de mètres plus loin devant moi. Comme ils ne me laissent pas passer lorsque j'arrive à leur portée, je suis donc obligé de devoir freiner...
J'ai à peine eu le temps de m'arrêter, que l'un d'eux me pose sa main sur mon visage et me regarde avec un sourire malsain... Je me raidis immédiatement de peur sur mon vélo et je commence à paniquer...

- Tiens tiens? Qu'est-ce qu'on a là? T'es mignonne toi tu sais? Ca te dirais de venir jouer avec nous?

- Ha! C'est encore une de ces sous races de Terranides! Quand je dis que les filles comme elles, elles aiment bien venir trainer par ici pour venir trouver leur maitre! C'est pas de blagues!

- Hahaha! Ouais c'est carrément ça! Bon allez, viens par ici poulette! On va te montrer c'est qui tes patrons ici! Espèce de suceuse va!

- Aie! Non! S'il vous plait, lâchez moi!

Deux des trois horribles individus qui sont restés devant moi m'attrapent et mon vélo tombe au sol. Je reste alors comme figée et mon coeur se met à battre à toutes vitesses. Je ne pouvais rien faire tellement j'étais terrorisée par eux...

- Arrêtez s'il vous plait! Laissez moi tranquille! Je... Je suis désolé si j'ai fais quelque chose de mal, je...

- Ferme ta gueule petite pute! Tu vas quand même pas nous faire croire que t'es pas venue ici dans l'intention de jouer les petites touristes innocentes?

- Aie!...

Un des hommes particulièrement odieux et menaçant avec moi, m'envoit une violente gifle, pendant qu'ils continuent de me tenir et d'essayer de m'entrainer avec eux... J'avais peur qu'ils me fassent vraiment du mal et je n'avais pas les moyens de me défendre...

Pourquoi les peaux fragiles ne pouvait pas le laisser tranquille, pourquoi voulait-il toujours l'attacher, lui faire du mal ou le mettre dans une boite en métal ?

Après de nombreuses évasions et re capturé, Klaus ne l'avait pas comprit et ne le comprendrait sûrement jamais et cela serait sûrement mieux pour lui comme pour les peaux fragiles. Nouvelle évasion, nouvelle escapade, nouvelle tentative pour quitter cette ville labyrinthe, cette fois-ci, sans se retrouver dans un endroit tout froid de préférence.

Klaus avait de nouveau suivi les odeurs néfaste de cet endroit, il avait bien retenu que ses meilleures chances pour pouvoir retourner chez lui et éviter les gardes se trouvait dans les quartiers qui sentait le plus la pourriture et les déjections. Là bas, au moins, il ne verrait pas beaucoup de monde et pourrait chercher la sorti plus tranquillement, sans avoir à être trop sur ses gardes. Ses pas lourd marchait donc avec une certaine rapidité, sa silhouette titanesque courbé vers l'avant pour se rabaisser un peu et se concentrer sur les parfums de la ville.

Après quelques dizaines de minutes, il y était enfin, cette endroit presque vide et sentant la puanteur. Maintenant, il lui fallait trouver la fin de cette ville, et il se disait que les rivières et les cours d'eau ne l'aiderait pas, où l'enverrait peut-être affronter d'autres épreuves.

Sa recherche continuait donc, respirant, écoutant autour de lui, quand, dans une ruelle qui sentait le régurgitait de peau fragile, il put voir un groupe d'entre eux, parlant, criant et riant. Les regardant du coin de la rue, il put voir qu'une autre petite personne était parmi eux, une petite personne qui sentait bien différemment et qui ne leur ressemblait pas. Elle possédait des petites oreilles pointu et touffues sur la tête, mais n'en avait jamais vu auparavant.

Se rapprochant d'abord doucement, il se mit à respirer un peu plus en leur direction, intrigué par leur ton de voix. Puis, les odeurs vinrent lui donner les informations qu'il cherchait. Des peaux fragiles, une odeur de malpropre, d'urine, de transpiration, mais aussi une odeur plus agréable, plus fleurie, plus douce, mais accompagnée d'une grande peur ainsi qu'une odeur qu'il ne reconnaissait pas du tout.

Un peu plus près, il pouvait voir que les peaux fragiles tentait de faire quelque chose qui n'avait pas l'air du tout de lui plaire, de la forcer, les voyant baisser leur pantalon. Klaus se demanda si les petites personnes avaient plusieurs saisons des crues chez eux pour en voir autant avoir envie. Eux, contrairement au tetard de la derniere fois, avait l'air plus ou moins adulte, du peu que Klaus pouvait en voir chez eux et avait donc sûrement passé le rite pour pouvoir se reproduire, mais apparurent, celle convoité n'avait pas du tout envie et ils avaient l'air de tenter de la forcer.

Cela ne se faisait pas, cela allait contre le rite de la déesse et il était à lui de corriger cela. Le saurien se mit donc à râler lourdement dans la ruelle un son bruyant, puissant et grave, résonnant dans sa gorge, son buste, faisant vibrer ses écailles les plus grandes, ainsi que l'ouïe des personnes les plus proche. Puis, après ce son de défi et d'avertissement envers eux, les voyant seulement se retourner sans bouger, il chargea à pleine vitesse.
Ses pas faisaient trembler le sol sous sa motivation, sa gueule ouverte, laissant la largeur de ses mâchoires et la taille de ses dents se faire totalement visible, son regard doré, fixer sur ses adversaires. Il se tordit ensuite un peu sur le côté, plaçant son bras gauche sur son coté droit avant de fermer son poing le ramenant viollement en l'air avec force et vitesse, venant frapper le premier venu. La violence du coup se fit entendre dans son geste comme dans le bruit de l'impact entre le revers de son avant-bras musclé et le peau fragile, le faisant voler de quelque mètre, se retrouvant à percuter son camarade. Quelques choses avaient dû se briser en lui, car son nez et sa bouche se mirent à saigner, laissant une trace sur le bras de Klaus.

Toujours surpris et maintenant choqué, les vauriens se mirent à crier de peur avant de partir en courant, l'un d'eux rattrapant un peu leur couardise en aidant leur ami bléssé à se relever difficilement pour partir avec eux.

Klaus respirait lourdement, rapidement et bruyamment, le goût du combat ayant pris le pas sur ses pensées avant de sentir l'odeur du sang sur son bras. Le sien ? Le leur ? il ne s'en était pas vraiment aperçu et lécha donc cela pour le vérifier, nettoyant son bras au cas où. Le goût du combat, le goût de l'honneur, voilà ce que cela sonnait en lui lorsque sa langue toucha le sang. S'il avait pu sourire, il l'aurait sûrement eut bien visible sur son visage, mais, à la place, claque simplement de la mâchoire.

La victoire était donc à lui, même si elle avait été plus que simple à son goût et, se releva de toute ça taille, comme pour affirmer cela et montrer sa position de dominant dans cet endroit. Mais bien vite sa mémoire lui revint de la raison, outre passant le plaisir de la bataille, l'odeur fleuri et inconnue revenant dans ses narines. Refermant sa gueule, il se tourna en direction de celle-ci, revoyant la petite personne aux oreilles pointues. Elle sentait toujours la peur aussi, mais en la regardant attentivement, elle n'avait pas l'air d'avoir été blessé.

" Ikosota toli Kada ?" *

L'interrogeat-il au cas où elle était blesse, mais qu'il ne le voyait pas et au cas où contrairement aux autres, elle le comprendrait.

* " Personne aux petites oreilles blessé ? "

- Non arrêtez! Non!... Arrêtez!

- Hahahahaha! Allez viens! On va juste s'amuser un peu avec toi on te dit! Tu vas voir, tu vas adorer ça, ma poulette!

- Ouais tu devrais même prendre ça pour un honneur parce qu'ici, tu vaux pas grand chose...

- Intéressant... La salope a une chatte bien chaude et douce en plus...

J'essayais de me débattre, mais ils me tenaient. Ces types voulaient visiblement me violer... J'avais beau être disponible pour offrir mes services corporels à ma boutique, le contexte n'était ici pas du tout le même. Et puis j'avais surtout peur de passer bien plus qu'un simple mauvais quart d'heure en leur présence...
Un des hommes va jusqu'à aller mettre sa main dans ma culotte. Je frémis encore plus en sentant ses doigts sales et horriblement froids, essayer de me tripoter! Je ne comprendrai jamais comment on peut forcer qui que ce soit, à faire ce genre de choses. Ca me dégoutait...

Pendant que je continue d'essayer de lutter désespérément, les horribles individus s'arrêtent brusquement dont moi avec, lorsque j'entends un étrange bruit venant d'un peu plus loin...
Prête à pleurer, je vois alors comme un... un crocodile géant courir de la manière la plus menaçante qui soit, pour ensuite aller frapper en plein visage un des hommes qui me tenait. Celui-ci crie et il tombe violemment à la renverse, quelques mètres plus loin...

Paralysée complétement par la peur, je regarde de façon ahurie le crocodile géant... Les deux autres individus qui n'en mènent visiblement pas large à côté de lui, s'en vont en récupérant leur ami avec eux. Je me retrouvais alors complétement seule face à la créature... Je n'avais aucune idée de quoi faire, ni des intentions réelles de cette être étrange que je n'avais jamais vu de toute mon existence...

L'immense créature qui semble comme rester sur place, finit par se redresser de tout son haut imposant, après avoir claqué son énorme mâchoire...
Je me recule de plusieurs mètres en plaçant mes mains devant moi, tout effrayée par ce spectacle. Je ne savais pas du tout où j'étais, mais tout juste avais-je l'étrange intuition de n'être plus du tout au même endroit que tout à l'heure... Pourquoi et comment? je n'en avais pas la moindre idée...

Le crocodile géant se met ensuite à renifler dans ma direction. Puis tout en se "tassant" de sa posture de géant, se met à me parler d'une voix aussi grave que rauque, sans que je ne parvienne à comprendre le moindre de ses mots...

- Je... je... je... je... S'il vous plait ne me faites pas mal! Je ne suis pas avec eux!...

Sauvée d'un danger, j'avais l'impression de me retrouver plongé directement au coeur d'un autre. Et celui-ci semblait beaucoup plus menaçant encore que le précédent...
J'avais toujours les mains devant moi et je tremblais comme une feuille... Un court instant après, je venais de m'apercevoir que la drôle de créature avait du sang sur elle. Sur son avant bras...

- Attendez je... je peux vous aider... je...

Je tentais désespérément de lui expliquer que j'avais possiblement les moyens de l'aider...

Décidée malgré tout à agir et parce que j'avais bien trop peu de chances de pouvoir fuir à présent, je baisse les mains et les bras, pour tenter de prendre une posture plus douce et apaisante. Doucement, très doucement, je me rapproche ensuite de lui. J'étais effrayée jusqu'au plus petit tréfond de mon âme! Seulement, penser à mes enfants suffisait à me redonner assez de courage pour tenter quelque chose...

Petits pas par petit pas, je me rapproche de la grande créature massive. Une fois à sa portée, priant de tout mon être pour que celle-ci ne m'attaque pas, je posais ma main près de sa blessure. Un instant après, j'irradie les miennes d'une douce lumière blanche pour aller le soigner. Rapidement, je voyais celle-ci se propager. J'espérais que la créature comprenne mon geste de bienveillance... Et moi qui croyais que cette planète était bien moins dangereuse que chez moi...

Mmmmmh, Klaus pouvait voir que la petite personne était complètement terrorisé à sa vue et, se demanda un instant s'il avait bien agis ou s'il avait mal comprit ce qu'il se passait. Il était prêt à repartir, trouvant que c'était une mauvaise idée de rester ici, sur place, pendant trop longtemps, surtout que ces peaux fragiles qu'il venait de faire fuir allaient sûrement alerter les frères plus armé.

Klaus la regardait faire de drôle de geste, rampant à moitie vers un étrange bout de métal avec ce qu'ils appellent des roues, mais vraiment petite et fine.

Le coeur du kroxigor battait toujours sous l'adrénaline que lui avait procuré ce petit échange et lui faisait en redemander, mais son fort intérieur lui disait bien que ce n'était pas une bonne idée. Il quitta du regard la petite personne apeurée, se mettant à sentir l'air pour essayer de savoir quelle future direction prendre, mais aussi si des effluves familière, telle que celle caracteristique des gardes allait vers lui. Pour le moment, il ne sentait rien, mais il savait très bien que cela ne voulait rien dire, surtout si le vent ne portait pas l'odeur dans la bonne direction, surtout de ce labyrinthe de hutte de pierre.

Mais sa concentration fut perturbée lorsqu'il sentit quelque chose toucher son avant-bras, jetant son regard vers cela, il fut surpris que la petite personne terrifiée se mette à poser ses mains sur lui, si petite comparé à ses bras aussi large qu'elle toute entière, même plus. Il sentit comme des picotements, mais ce n'était pas désagréable, en tout cas, pas totalement et, lorqu'elle arrêta de le toucher, il regarda son avant-bras, léchant de nouveau celui-ci et put voir que, le sang partait maintenant.

Il s'était donc fait mal en les frappant ? Étrange, se dit-il, peut être avait-il du métal ou des bout pointu sur eux, mais ce n'était pas bien grave à ses yeux, cela ne changeait pas qu'ils avaient perdu.

Il claque de la mâchoire en l'observant, son regard dans le sien, puis reprit la parole.

" Tanko Ikotoli."
*
Mais il n'eut bien le temps de dire plus, sa tête se tournant rapidement lorsque le bruit caractéristique du métal des solerets des gardes se fit entendre. Il arrivait à toute vitesse, ou en tout cas à la leur et il fallait donc pour Klaus qu'il parte. Sans prévenir, il se remit donc à courir, un pas lourd et bruyant le suivant. Mais, bien vite, après quelques pas, il se rappela d'une chose. La petite personne apeurait, elle avait quelque chose de spécial, ah oui, il se rappela, elle avait des oreilles pointu et touffues.

Il avait bien compris que des lors que l'on n'est pas une peau fragile tout lisse, ce n'était pas une bonne chose d'etre par ici et surtout de tomber sur des gardes. Il se dit aussi que ce serait dommage pour elle qu'elle ne perde sa liberté tout comme lui.

Il s'arrêta donc net, faisant demi-tour en jouant de sa queue pour garder l'équilibre dans une tel manœuvre pour un gabarit de sa taille et fonça droit sur elle. Sans crier gare, il l'attrapa, la saisissant de ses deux immenses mains, puis la plaça sur son épaule avant de faire demi-tour.

Ce fut malheureusement le temps suffisant pour qu'il puisse voir et surtout être vu par les gardes de la ville, qui se mirent à crier après lui et qui avait bien repéré l'appartenance de la personne sur ses épaules. Il lui fallait maintenant s'enfuir, réussir à les semer, mais aussi se cacher le temps qu'ils les oublient.

* " Merci petite personne."

Avec douceur, sans la moindre once de brutalité, je continue de propager mes soins au niveau de son avant-bras. La créature étrange m'observe faire... Quelques instants après, relâchant doucement mes mains de lui, je le vois regarder, puis lécher une fois de plus l'endroit de sa présumée blessure. Encore un instant après, son regard intense recroise une nouvelle fois mes propres yeux couleurs azur. Apeurée, il claque de sa mâchoire... Ce bruit me faisait immédiatement serrer mes petites épaules, autant que me faire raidir mes oreilles touffues sur ma tête...
L'immense créature imposante me redis de nouveau quelque chose dans son étrange langage, alors que j'entends soudainement un bruit de cliquetis... Complétement dépassée par la situation, je vois alors l'être immense commencer à partir, après avoir regardé dans la direction d'où se situait la provenance de ces curieux bruits... Jusqu'à ce qu'il s'arrête une dizaine de mètres plus loin, se retourne vers moi et revienne vers...

- A... attendez je... KYAAAAA...

Sans comprendre ce que me voulait encore la créature aux allures de crocodiles, il m'attrape par la taille avec ses immenses mains. De nouveau terrorisée, avec la crainte de me dire que ma tentative d'apaisement n'avait finalement pas fonctionné, je me laissais prendre sans pouvoir réagir... Quelques instants après, mains sur le visage, je me sentais comme posé et maintenue... Haletant de peur, alors que j'ose rouvrir timidement les yeux, je me voyais transporté comme une plume toute légère, sur l'immense épaule de cet être robuste fait d'écailles couleur verte...

A moitié rassurée, je me voyais tristement m'éloigner de mon véhicule de transport... Je n'y comprenais plus rien...
Pendant que je me faisais comme "enlevée" ou "transportée" dans cette folle aventure sans queue ni tête, je vois alors au loin des... des hommes habillées dans une tenue étrange... Je n'étais pas certaine, mais leurs équipements me rappelaient vaguement ce que j'avais déjà entendu ou bien encore vu en dessin dans des livres très discrètement, à l'époque où j'étais enfermée dans ce grand manoir, à servir d'esclave et de servante...

Rapidement et malgré la cadence de course de cet être aussi inquiétant que surnaturel, je voyais nos poursuivants nous rattraper doucement... Ignorant de l'action qui était la plus juste à faire, alors que tout s'enchainait à vitesse folle, je décide une fois de plus d'aider la créature qui me maintenait toujours sur ses épaules. Espérant que mon pouvoir fonctionne correctement, je lui administre le temps de quelques instants, un de mes autres talents de magie blanche. Celle-ci prenait alors une teinte verte, qui se répandait une fois de plus rapidement dans la créature. Il s'agissait cette fois-ci d'un pouvoir de constitution physique. Ce pouvoir permettait d'augmenter la vigueur et l'endurance, tout comme aider autant à la restituer, que d'aller jusqu'à même la faire diminuer plus lentement. Il y avait bien aussi un autre petit effet qui impactait tout autant sur les performances sexuelles, mais ce n'était rien d'autre qu'un détail insignifiant, dans une telle situation. Dans tous les cas, je priais pour avoir fais le bon choix...

De ce qu'il entendait, les gardes n'étaient pas beaucoup pour l'instant, mais comme toute mauvaise chose, il savait qu'ils seraient bientôt plus nombreux. Et le son de la corne qu'ils utilisèrent lui confirma bien cela, ne s'arrêtant pas de courir, prenant soin de bien tenir la petite personne aux oreilles pointues qu'il tenait sur l'épaule.

Dans le pire des cas, si cela devenait trop mouvementé pour elle, son dos, recouvert d’écaille bien plus épaisse que le reste du corps, en possédait même certaine formant comme des pics, pouvant facilement servir pour se maintenant à lui.

Le bruit du tintement de métal que produisait les gardes étaient assez facile à entendre, quelque soit la direction et Klaus avait bien appris à les reconnaître de tous les bruits que le petit peuple pouvaient faire. Il tournait dans certaines ruelles, faisait demi-tour à certains moments, faisait exprès de détruire certaines étale sur son passage pour brouiller les pistes.

Mais il n'avait pas l'air de lâcher l'affaire, continuant à en entendre non loin de lui. Il lui fallait continuer, il lui fallait trouver un endroit ou se cacher, que ce soit lui ou elle, et il savait le petit peuple endurant. Malheureusement, lui l'était en temps normal, mais la vie parmi eux était un défi pour lui, leu nourriture étant rarement assez conséquente pour lui surtout derrière leur cage en fer et la fatigue commençait à le gagner. Mais c'est alors qu'il fut surpris d'une sensation étrange, une sensation de force toute-puissante, d'un souffle puissance et cela devenait plus facile pour lui de courir, de se mouvoir et de respirer. Que ce passait-il ? Sobek ou Ankhti l'avaient-ils béni ? Approuvaient-ils sa fuite ou protégeaient-ils la petite personne qu'il portait ?

Il n'en savait rien, mais il était maintenant bien plus frais, reprenant une course effreiner, le corps dans une position plus fuselé et plus près du sol pour jouer de son poids et de son centre de graviter, ainsi que pour etre moins freiné par l'air.

C'est alors qu'il sentit une odeur qu'il avait déja rencontré, une odeur de monture, de plusieurs montures, tres forte. Une hutte à monture ! Il trouva l'idée de s'y cacher des plus pratique, car pour lui, il y aurait plus de place que dans une hutte de pierre de petite personne et il serait aussi un peu plus au chaud.

Il s'arrêta donc rapidement la où l'odeur le conduisit, prenant un tonneau qui trainait dans le coin de sa main libre, puis le jeta de toutes ces forces au loin dans une ruelle, produisant un grand son de bois explosant, cherchant de nouveau à brouiller les pistes.

Il s'introduit ensuite sans perdre de temps dans l'écurie, entendre dans une drole de piece rempli de paille, puis s'y accroupit le plus bas possible pour se dissimuler, gardant un regard attentif dehors. Mais il se souvint qu'il n'était pas seul et, dans un geste lent et délicat, vint posé sa main libre sur la petite personne sur son épaule, s'aidant de ses deux mains pour la reposer au sol avant de regarder de nouveau vers l'extérieur. Cette course-poursuite l'avait grandement amusé, son cœur battant à toute allure et, il se sentait même tres étrange, il se sentait très excité par cette situation, mais n'y réfléchissait pas plus que ça, préférant savourer le moment et faire attention au garde.

Tandis que je me voyais toujours transportée, la curieuse course poursuite continuait. Et plus cela durait, plus j'avais la conviction que cette créature ne devait pas être la bienvenue par ici. Un peu comme moi dans un autre genre... Par chance, à peine je termine d'administrer mon pouvoir de regain d'endurance dans le corps massif et imposant de cet être fait d'écailles verdoyantes, que celui-ci semble aussitôt regagner du poil de la bête. Sa posture se faisant alors plus rapide et plus agile.

Gardant le silence, je devais à présent m'accrocher sur ses curieuse piques dorsales, pour pouvoir parvenir à rester en équilibre, malgré qu'il me maintenait fermement. Encore quelques passages dans ces étranges traverses et ruelles sales et étroites, que je sens mon étrange "ravisseur" ralentir et s'arrêter. Utilisant une fois de plus sa grande force, il lance un tonneau dans une direction que je ne pouvais voir depuis son dos.
Sans perdre de temps, la créature géante s'introduit dans ce qui ressemble être une grande étable remplie de chevaux. A l'intérieur, le curieux crocodile va pour s'abriter toujours avec moi, derrière une grande motte de foin... Tandis que j'entendais des gardes crier et courir non loin de nous, celui-ci me repose au sol avec une étonnante délicatesse.

Prise d'un soudain vertige suite au fait d'avoir été transportée et ballotée dans une telle course, je me retrouve aussitôt à perdre pieds. Le changement de gravité et de posture, me faisait tomber sur la grosse motte de foin, heureusement sans aucune gravité. Celle-ci amortissant ma chute dans un bruit sourd, sans aucun problèmes...

- Ouf...

Aussitôt je soupire une fois les gardes enfin passés. Oreilles aux aguets, dressées comme des antennes sur la tête, j'alternais entre regarder le colosse qui me faisait de nouveau face, avec l'extérieur que je ne pouvais voir. Une fois que tout semblait être redevenu pleinement silencieux, je remerciais une fois de plus la créature de m'avoir aidé, face à ces brigands.

- Me... merci beaucoup pour votre aide monsieur. Sans vous je... ces types m'auraient fais du mal...

Préférant ne pas revoir des choses horribles que j'avais eu à subir par le passé, je ne quittais pas ma position. Accompagnant toute ma gratitude avec un sourire doux, je restais ainsi toujours enfoncée dans la grosse motte de foin. J'espérais que les choses allaient enfin se calmer. Et surtout, que j'allais pouvoir comprendre quelque chose à tout ceci. Malheureusement, la communication avec cette créature n'allait pas être des plus simples. Aussi une partie de moi n'était pas encore non plus totalement rassurée...

Les bruits des gardes augmentaient de plus en plus, le laissant savoir qu'il y avait beaucoup de monde cette fois-ci. Il avait bien l'impression que plus il arrivait à s'évader, plus il y avait de monde à ses trousses. Mais combien de personne vivait dans cette ville et combien d'entre eux était des gardes se demanda t-il.

Klaus resta donc là, figé sur place, guettant le moindre mouvement et prêt à repartir. Il avait posé la petite personne et dans tous les cas, s'il se faisait repérer, il savait qu'il serait trop occupé avec lui pour la remarquait. Mais il n'arrivait pas à se contrôler comme d'habitude, il avait beaucoup trop d’énergie, beaucoup trop de sensation étrange et lancinant en lui.

Mais malgré tout, les bruits de pas devinrent de moins en moins nombreux, se faisant de plus en plus éloigner avant de disparaître, ne laissant que son souffle et le bruit des chevaux se trouvant dans l'écurie comme son d'ambiance. Il se détendit alors un peu, en tout cas autant qu'il le pouvait, ressentant toujours cette tension en lui, cette sensation étrange et dévorante dans son bas-ventre tandis que son cœur battait aussi fort qu'un moteur v8. Il ne savait pas du tout ce qui lui arrivait, quand, il entendit la voix de la petite personne qui se trouvait à ses côtés.

Il avait bien compris ses premièr mots, l'entendant le remercier, mais le reste était un charabia total pour lui. Son regard se tourna donc vers elle, ses yeux doré, muni en son centre d'une fine lame noir verticale comme Iris se braquant dans son regard. Klaus se mit à respirer plus lourdement, sentant la petite personne à nouveau. Il y avait un grand mélange d'odeur, certaines inconnu au Saurien, mêlé à de la peur, un peu de transpiration, et une odeur étrange, une odeur .... si délicieuse, si particuliere et si ennivrante qu'elle commençait à faire tourner l'esprit du Saurien.

Il s'approcha donc d'elle, continuant de la sentir, commençant par ses cheveux, sentant une odeur de fleur légère et de produit étrange, puis son visage, descendant petit à petit, son souffle venant glisser sur elle, sa gueule se trouvant désormais à quelques centimètres à peine d'elle. Plus il baissait sa tête et plus l'odeur se faisait forte, arrivant au niveau de son bas-ventre, il sentit cela si fort que son dos se releva sous son inspiration profonde. Cette odeur l'excita, ses muscles tressaillant de spasmes sous cela. Il ne comprenait pas ce qu'il ressentait, mais tout cela lui rappelait ce qu'on lui avait appris plus jeune.

Étais-ce ça la saison des crues ? Était-elle perte pour ça ? Est ce que les Kroxigor peuvent se reproduire avec d'autres peuples ? Klaus se les posa un instant, mais son esprit s'embua de plus en plus sous son instinct et ses pulsions primaire. Une sorte de grondement pouvait se faire entendre sortir presque de tout son corps, puis, son regard se releva droit vers le sien.

Il y pensait tout de même un peu, mais, cela ne se passait pas comme on lui avait dit, il n'avait pas cette grande frénésie de vouloir se battre comme ont lui avait dit qu'il subirait à sa première saison des crues, mais il était tout de même totalement contrôlé par ses hormones le torturant

Il voulait s'accoupler, ou plutôt tout son corps lui disait de le faire, dictant maintenant ses faits et geste, il se mit à quatre pattes devant elle, reculant un peu pour qu'elle puisse le voir en entier avant de prendre une énorme inspiration. A la suite de cela, un rugissement long et grave se fit entendre, faisant vibrer tout son corps et les alentours de leur boxe, sa gueule se relevant dans les airs en cambrant le dos, son regard braqué dans le sien. Il devait l'impressionner, il devait lui montrer sa force, sa puissance pour qu'elle l'accepte comme partenaire, son excitation finissant aussi par être trahis, lorsque les lamelles d'écaille de son bas ventre se mirent à s écarter sous la pression de son membre venant s'exposer entièrement pour montrer tout de sa personne.

Après que j'aie remercié avec gratitude une nouvelle fois la grande créature étrange, celle-ci me regarde intensément. Mal à l'aise, je me mets à déglutir bruyamment sans répondre et sans bouger. En silence, alors que j'entends sa lourde respiration, il se rapproche de moi et commence à me sentir. Ma respiration ainsi que mon coeur s'accélère une fois de plus, alors qu'il venait me renifler la tête... Dans l'incapacité de bouger le moindre muscle, je ne parvenais toujours pas à bien comprendre ses intentions. Qu'est-ce que la créature qui avait parut m'avoir sauvé tout à l'heure, attendait-elle réellement de moi à présent?...

- Je... amie... a... amie...

Tout en me montrant la plus docile possible, je lui répondais des plus naivement avec une petite voix ne lui vouloir aucun mal...
M'ignorant probablement en partie, parce que nous ne parlions en plus pas le même langage, il passe alors son énorme gueule vers mon visage. Puis sans s'arrêter, il continue de descendre toujours plus bas, jusqu'à arriver au niveau de mon entre-jambe. A cet instant, il se redresse presque aussi sec. Prise d'inquiétude, avec les traits de mon visage qui se crispent légèrement, je remets aussitôt mes mains devant moi, dès l'instant où il grogne. Mes oreilles se remettent à se durcir, alors que mes deux queues kitsune vibraient. J'étais une nouvelle fois encore tétanisée, avec la peur de m'imaginer pouvoir lui servir de repas. Surtout que je n'avais aucun moyen de lutter contre lui. Comme souvent, je disposais de bien peu de moyens de défenses pour lutter...

Sans le quitter des yeux, toujours apeurée face à cette créature aux intentions m'étant entièrement imprévisibles, il se met ensuite à quatre pattes et recule de moi. Sans me lâcher du regard, il grogne de nouveau de manière lourde et grave en se cambrant... Le temps que je comprenne, je remarque alors quelque chose qui me sidère. Au niveau de son entre-jambe, je pouvais voir qu'il était en érection!

- Je... je...

Passé l'effet de surprise, je comprenais ce que la créature attendait de moi. Elle me désirait. En me reniflant, l'odeur que je devais porter au niveau de mon corps ou même certainement celle mon entre-jambe, avait sans doute réveillé chez lui des pulsions.
Ne quittant pas son énorme sexe de mes yeux, je finis par le regarder timidement. Je n'étais pas certaine, mais j'envisageais la possibilité que mon pouvoir que je lui avais administré durant notre petite course, y était en partite pour quelque chose...

Avec hésitation et tout en gardant le silence, je me redresse légèrement. J'étais décidée à faire ce que je devais, pour faire plaisir à cette créature si telle était son désir. Et je doutais qu'un quelconque compromis puisse être envisagé si je n'obtempérais pas... Avec difficulté et maladresse, sans quitter son regard probablement synonyme de désir et d'embrasement pour moi, je baisse lentement mon pantalon, jusqu'à le retirer complétement. Toujours avec lenteur, yeux dans les yeux, j'abaisse ensuite ma culotte qui finit par rejoindre mon pantalon déposé à côté. Ensuite je me rallonge entièrement sur la paille tout en déglutissant et en écartant les cuisses. Mais même si j'avais toujours peur, je comprenais parfaitement la situation, avec ses enjeux. Et surtout je n'oubliais pas qu'il m'avait aidée.

Klaus resta dans sa position un instant sans bouger, la laissant le regardait, le jauger, voir s'il était un partenaire à son gout. Il pouvait voir son regard le parcourir et, faisait ce qu'il pouvait pour faire apparaître sa musculature et sa taille à la jeune petite personne pour qu'elle tombe sous son charme.

Il put la voir se relever un instant de la botte de foin qui couvrait la grande majorité du boxe. Il dut alors se reculer pour qu'elle puisse toujours le voir en entier, gonflant de nouveau son torse, il se remit à faire la même parade nuptiale, prenant son mouvement comme une envie d'en voir plus, essayant de se mettre le plus en valeur malgré le peu de place qu'il lui était alloué pour se vendre.

Chez les Kroxigor, l'odeur, ainsi que certains critères physiques, comme la musculature et la puissance vocale était un point qui jouait beaucoup sur le choix des femelles. Un Kroxigor mâle devait être puissant, protecteur, devait avoir un crie puissant pour pouvoir alerter son peuple ou effrayer ses ennemies sur un bon kilomètre. Sa forme physique devait être parfaite pour être sure d'assurer une descendance nombreuse et aussi forte que leur deux parent réuni.

Pour ce qui est de Klaus, il savait très bien qu'elle était très petite, peut être même trop, mais son odeur corporelle en disait long, elle avait déjà eut une progéniture et, était en pleine période pour se reproduire convenablement. Cela, couplé à l'adrénaline ainsi qu'au pouvoir qu'elle avait utilisé sur lui sans qu'il ne le comprenne, il ne pensait pas à se paramètre de compatibilité des espèces, son instinct lui disant seulement de la fertiliser.

Là, il put la voir après sa deuxième démonstration, se mettre à enlever les tissus qui se trouvaient autour de ses jambes, ce qui ne voulait pas dire grand-chose pour lui, car, pour les Kroxigor, les vêtements des petits peuples sont quelques choses qu'ils n'arrivent pas à comprendre.

C'est quand il la vit s'allonger à nouveau sur la paille, les jambes écarté que là, il comprit. Sa mâchoire se mit alors à claquer avec une rapidité extrême par trois fois dans les airs sous la joie d'être choisi pour la première fois. Il se releva donc sur ses jambes pour s'approcher avec enthousiasme et désir d'elle, son membre dur comme l'acier, sursautant, pulsant sous les effets aphrodisiaque de son odeur corporelle ainsi que de sa magie.

Il était maintenant au-dessus d'elle, la toisant de toute sa taille avant de se mettre à genoux devant elle. La botte de paille la relevait un peu du sol, ce qui n'était pas une mauvaise chose. Sa respiration était puissante, tel un courant d'air, faisant bouger les brins de paille qui ne tenait pas sur la pile et replaçant la chevelure de sa futur première partenaire.

On pouvait entendre un roulement en lui, trahissant son excitation tandis qu'il se baissait au-dessus d'elle, venant la sentir de nouveau de part et d'autre. L'odeur était bien plus forte dorénavant sans ce bout de tissus et par réflexe, sa grande langue vint lécher le corps de la petite personne aux oreilles pointues, venant, de la grande taille de celle-ci, lécher autant son entre-jambe, son intimité et le bord de ses cuisses ainsi que son bas-ventre sous un seul coup de langue.

Un rugissement se fit entendre à cet instant, le goût de sa peau, de son intimité et de ce qu'il en disait d'elle avait eut raison de son esprit, sa gueule venant se rapprocher à nouveau de son visage, tandis que son dos se courbait, rapprochant son bassin du sien. Ses bras aussi larges que des troncs étaient posé de part et d'autre de la botte de foin, avant que son bras droit ne se relève, venant prendre en main son membre pour le guider vers l'intimité de sa partenaire.

Que ce soit sa taille ou celui de son appendice reproducteur, il faisait tout les deux beaucoup trop gros pour elle, mais, Klaus n'était plus en état d'y réfléchir du tout, envoûté et enivré par le parfum de fertilité qu'elle dégageait. Il vint alors presser la pointe de son membre sur son entre-jambe, son cœur frappant plus fort que des coups de canon dans son buste massif, venant lécher la joue de sa concubine.

La créature à la carrure aussi puissante qu'effrayante, se redresse et se rapproche de moi pour venir pratiquement me coller, sitôt que je me suis mise en position de soumission pour m'offrir à lui. Le temps de quelques instants, je pouvais voir parfaitement l'amplitude de son sexe, ce qui contribuait encore à m'effrayer d'avantage. Malgré qu'il ne me semblait pas être paré de mauvaises intentions, je me préparais mentalement à ressentir plus de douleur que de plaisir, en voyant la taille imposante de son pénis en comparaison à celle de mon vagin...

Alors que je continue de déglutir, bras posés au dessus de ma tête, je ressens son souffle à la fois rauque et puissant, venir balayer mes cheveux et mon visage en même temps. Nos pupilles se croisent, avant qu'il s'intéresse une fois de plus à mon intimité entièrement offerte et dévoilée. Avec surprise, je gémis bruyamment lorsqu'il se met à me lécher l'entre-jambe. Sa langue chaude et toute humide, va jusqu'à tremper de salive, tout ce qui se trouve jusqu'au-delà de mon intimité elle-même. Cependant, celle-ci me procure en retour un effet qui me fait fourmiller.

Je n'ai cependant pas le temps d'observer la situation et de la comprendre, que la créature qui me fait face se met à rugir, avant de venir rapprocher son bassin du mien, avec l'envie plus que jamais évidente de venir s'accoupler avec moi pour de bon. J'écarte par réflexe encore davantage mes cuisses pour pouvoir faiblement enlacer ses flancs, alors que je sens son sexe s'appuyer contre le mien. Encore une fois peu rassurée de la situation, avec les deux bras calés au dessus de ma tête en signe de soumission, il me lèche la joue avec son énorme langue. Tout en fermant les yeux et en grimaçant, j'espérais que je parviendrais à le recevoir en partie en moi, sans en ressentir trop de douleur...

La respiration du saurien était lourde et puissante, faisant vibrer les brins de paille se trouvant le plus au-dessus du matelas improvisé de la petite personne aux oreilles pointu, certaine s'envolant même. Toutes les hormones et le sort qu'elle lui avait prodiguaient, faisaient frapper son cœur dans son buste gigantesque.

L'odeur et le goût qu'il percevait d'elle n'aidait pas non plus à le calmer, car tout chez elle indiquait à son instinct qu'elle était en bonne santé et prête pour l'accouplement et la fertilisation, que ce soit son goût, trahissant ses hormones et tout ce qui se passait en elle, son odeur, douce et maternelle, cela cochait de bon points pour Klaus sur le fait qu'elle ferait une bonne partenaire

Il vint donc presser son membre entre ses jambes, les sentant se poser autour de ses hanches d'écaille, maintenant bien posé, il pouvait remettre la main dont il s'était servi pour s'appuyer de nouveau sur ses deux bras de chaque côté d'elle, la couvrant entièrement de son ombre. C'était maintenant le moment pour lui et, d'un mouvement de bassin, commença à presser bien plus sa lance contre son intimité. Il pouvait sentir que cela forçait, même beaucoup trop, arrivant à peine à laisser quelques petits centimètre s'immiscé difficilement en elle. Étais-ce normal se demanda t-il ? La regardant avec inquisition. Les kroxigor n'avait pas d'éducation à proprement parler la dessus, se fiant seulement à leur instinct. Il se demanda alors si elle était vraiment prête, mais cela voudrait dire qu'elle ne sentirait pas ce qu'il avait pu respirer.

Klaus s'arrêta alors un instant, puis recula. Il se rappela qu'eux le faisaient toujours dans l'eau. Peut-être que c'était cela qu'il manquait pour pouvoir s'accoupler avec elle. Mais il ne voyait pas d'eau autour de lui à ce moment-là malheureusement. Il trouva alors une autre idée, un substitue et, se recula donc un peu plus à nouveau. Sa gueule passa de nouveau entre les cuisses de la petite femme, venant passer sa langue lentement sur son intimité. Cela l'excitait encore plus, goûtant, submergé par toutes les informations que son cerveau lisait en léchant son corps. Sa langue passa longuement plusieurs fois de cette manière, cherchant à bien l'humilier pour simuler l'effet de l'eau avec sa salive, puis, revint de nouveau en position pour retenter le coup.

Me sentant étrangement désireuse, malgré mon inquiétude qui pouvait facilement se lire sur mes traits, la grande créature recouverte d'écailles vertes attrape mes poignets en les enlaçant dans sa propre main, aux proportions colossale. Sentant le grand moment arriver je me contracte, alors qu'il commence à appuyer son sexe particulièrement  imposant, contre ma petite intimité. Ne cherchant pas à réfléchir, j'essayais tant bien que mal de me laisser aller pour qu'il puisse entrer en moi, bien que je stressais horriblement. Tout en fermant les yeux, l'être massif s'arrête rapidement et recule encore. Soucieuse de le ressentir en permanence imprévisible, je le vois devenir comme confus, avant de revenir lécher mon sexe...

- Je... Oh!...

Comme à tout à l'heure, la créature se met à me lécher l'entre-jambe mais avec d'avantage d'intensité. Ses puissants coups de langues qui caressent mon sexe me font rapidement gémir. Son contact à la fois doux et râpeux, me procure des sensations agréables qui parviennent en même temps à m'apaiser. Au point que j'écarte entièrement les cuisses, pour pouvoir le ressentir au plus fort en moi. Et à chaque fois qu'il me lèche avec sa langue aux proportions délicieusement interminables, j'étais envahie par une forte sensation.

Lorsqu'il termine de probablement me préparer et que je cesse de soupirer, l'énorme créature écailleuse revient vers moi dans toute sa posture. En position d'accouplement, d'avantage détendue grâce à ce nouveau préliminaire beaucoup plus intense, je le vois revenir appuyer son gros sexe animal contre le mien.

Klaus trouvait qu'elle offrait vraiment des couinements amusants et en venait à se demander si les Kroxigor en faisaient autant. Mais l'heure n'était pas à la réflexion pour lui, mais à l'action.

Maintenant, qu'il avait bien mouillé son entrejambe, il se disait que cela devait être bien mieux, même si le faire dans l'eau aurait été le meilleur endroit. Mais quand les hormones frappent, on ne peut les nier, surtout pour lui.

De nouveau en position d'accouplement avec cette petite personne, son membre prêt à l'emploi, il commença de nouveau à en presser la pointe sur son intimité. C'était toujours aussi dur, mais, il sentait petit à petit de la chaleur autour de lui, continuant de presser. Puis, au bout de quelques secondes à persister, il sentit comme un relâchement, comme s'il avait passé un cap, sentant une chaleur intense, un confort indescriptible et une sensation inconnue, mais qu'il aimait beaucoup.

Toute cette sensation s'empara d'autant plus de son corps et de son esprit, claquant de la mâchoire avant de grogner lourdement en lui. La force de son ronronnement de plaisir faisait vibrer tout son corps, puis, son regard se posa à nouveau sur sa partenaire de reproduction. Il n'aurait jamais imaginé que cela soit comme ça. C'était très serré, peut être trop, mais en même temps si chaud et agréable que cela lui donnait envie d'en avoir plus. Il se mit de nouveau à renifler la petite personne aux oreilles pointues, les effluves de son corps et de ses hormones lui revenant de plein fouet pour reconfirmer ce qu'il savait déjà et, ses mains bien ancré au sol, il reprit les rennes de cette danse.

Son bassin se mit à bouger en sa direction, venant faire glisser en elle un peu plus de son attribut viril, mais, arriva bien rapidement au bout, sans pour autant être en elle complètement, mais ça, l'esprit de Klaus n'y étais pas à y penser ou à y réfléchir, continuant donc dans sa lancé, pressant son membre en elle avant de se mettre à commencer ses va et viens amplis de désir de la féconder.

Tout en essayant de rester détendue, mes oreilles se mettent à bouger. Elles perçoivent chacun de nos bruits. Chacune de nos respirations. Et pendant que je me prépare pour la première fois de ma vie à me faire pénétrer par une créature au membre si développé, il continue de presser le bout de son sexe contre le mien. Pendant que je reste en position de soumission, mains une nouvelle fois placées au-dessus de la tête, je le ressens rentrer de plus en plus à l'intérieur de mon intimité. Lorsque je ressens l'effet de relâchement, signe caractéristique que mon sexe est en train de céder face au sien, je me mets immédiatement à gémir encore. Je pousse un fort soupir de plaisir, sans même m'en rendre de suite compte. Et pendant que la grosse créature semble grogner de satisfaction, je ressens une pression. Prise en même temps par une bouffée de chaleur, l'imposante créature me regarde, puis elle se met encore une fois à me renifler. Je lui souris timidement tout en le laissant faire. Pendant que je continue de m'offrir à lui, il finit par glisser tout au fond de moi et je gémis encore. Lorsque je le ressens presser de long en large toute mon intimité qui enserre la sienne, ou du moins une partie, je place mes jambes autour de ses flancs massifs. Dès qu'il se met à reculer pour revenir ensuite en moi, je gémis de nouveau. Puis sans attendre, il recommence encore et encore et à chaque fois, je continue de soupirer en rythme. Je me laisse volontiers aller à couiner, à chaque fois qu'il vient plonger virilement son engin dans le fond de ma petite intimité.

- Oh! Oh oui!...

Contrairement à mes craintes, mon vagin parvient à vite se détendre et je reçois beaucoup de plaisir en retour. Je ressens la chaleur de son gros sexe qui se fait enserrer par le mien, à chaque fois qu'il renouvelle ses vas et viens. Et plus il allait et il venait, plus je me laissais aller bien volontiers à soupirer fort.