Que le début ? Oh la vache, elle soupire en l’entendant souffler ces quelques mots, d’autant que connaissant désormais un peu Souta, il ne plaisante pas là-dessus. Il est sérieux.
Le visage dégoulinant, Kara accueille son sexe avec un sourire fatigué mais excité, ouvrant la bouche et le léchant peu importe quel fluide pâteux il transporte jusqu’à sa langue. Il ne peut pas s’empêcher de parler de nettoyage, comme lorsqu’ils se trouvaient dans ce parc, mais cette fois, étrangement, cela ne la dérange pas. Les choses ont un peu changé, et il se montre beaucoup moins salopard depuis…
Le suçant consciencieusement, bien que sans doute un peu trop mollement pour en faire une bonne fellation en règle, vu le niveau d’épuisement, Kara se trouve pourtant ragaillardie par ses soupirs. C’est fou, dès qu’il s’exprime ainsi, elle se sent pleine d’énergie.
Le visage crasseux, elle sent goutter le foutre à chaque mouvement, en fermant une paupière parfois pour s’éviter d’en prendre dans l’œil, grimaçant autant qu’elle peut avec une queue dans la bouche, avant d’avoir un répit lorsqu’il se retire. Elle le regarde s’éloigner, les yeux fixés sur cette hampe encore dure… Ce mec est pas humain. Il doit avoir des besoins sexuels vraiment hallucinants… Kara déglutit, mi effrayée, mi excitée.
« Ouais je vois ça… » Elle ricane, la pâte sur son visage commence à sécher par endroit, ça gratte. « Hey, me mets pas la pression, okay, c’est pas de ma faute si t’es un gros pervers. »
Cela aurait pu être un reproche, mais la jeune femme éclate de rire, avant de regretter un peu d’être aussi enthousiaste, quand ses abdos qu’elle pensait ne pas avoir se réveillent sous les contractions de ses muscles.
Quand il se penche vers elle, Kara écarte les bras et l’enlace pour se laisser porter. Tout près de lui, elle colle sa joue dégoûtante contre le sienne en ricanant.
« Oups, pardon, pas fait exprès. »
Comme pour se faire faussement pardonner, un baiser claque immédiatement sur sa mâchoire carrée avec un rire qui trahit qu’elle est fatiguée, mais la malice atteste combien qu’elle détesterait aller dormir maintenant.
« T’aimes bien me porter, toi, hein ? A chaque fois qu’on se voit, je finis dans tes bras comme une princesse. »
Bon, et après, il défonce la Princesse.
Mais c’était sans doute un Conte de Fées bien plus sympa à vivre.
La salle de bain est immense. Elle se demande si elle ne fait pas la taille de son appartement, même… La douche est assez grande pour être un sauna, Kara écarquille les yeux face à autant de luxe, c’est le rêve ! Souta la dépose sur le carrelage luisant, on se voit dedans tellement c’est beau et propre… Et on peut visiblement la suivre à la trace, par petites gouttes. Merde, elle se mord la lèvre, un peu coupable, mais oublie assez vite ce sentiment en voyant l’immense miroir lui renvoyait son reflet.
« Oh merde… » Elle avait l’air…
L’air de ces filles dans les films pornos.
Un mélange de dégoût et d’excitation la gagna et pour éviter de sortir de cette humeur d’ivresse sexuelle, Kara se détourne vite, pour aller ouvrir le jet de la douche. Les jets de la douche, même. Ils sont plusieurs, diverses pressions, diverses directions, et même que le pommeau principal est lumineux. Elle sautille en riant.
« Oh la vache, regarde, mais c’est trop beau ! »
Comme une gamine, elle sautille jusqu’à Souta et l’embrasse, furtivement, pour lui souffler en plissant les yeux. « Merci. Merci pour cette soirée. C’est le pied. »
Ah ça, c’était vrai… Lui prenant les mains, elle le tire en marchant à reculons jusqu’à l’immense douche, le fait asseoir sur un des blancs en marbre, en marbre putain ! La température est idéale, ils sont sous de nombreux jets d’eau et rapidement, debout, elle lève la tête pour recevoir tout le liquide sur le visage, le frottant de ses mains.
La sensation de propreté, c’est quand même assez agréable… Kara revient alors vers Souta pour fondre sur son cou, le léchant et de mordillant, ses mains de leur côté caressent ses épaules, puis ses bras. En gémissant immédiatement, de nouveau excitée par le corps de son coach sous l’eau chaude, et par la vision de son sexe bien tendu et offert, elle procède à un nettoyage délicat de ses lèvres sur sa peau. Sa clavicule, qu’elle croque en rigolant, son torse où elle s’attarde longuement, tant il est excitant d’embrasser et laper un buste aussi musclé !
« T'es tellement bien gaulé... »
Ses doigts descendent jusqu’à son ventre avant sa bouche, et s’emparent de son membre pulsant, pour le branler avec vigueur, contrastant avec la douceur de ses baisers. Les deux rythmes s’opposent et n’aident pas à se concentrer sur l’une ou l’autre des sensations.