Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

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Kara Desco

Humain(e)

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    Description
    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^
Sous la douche, en rentrant de cette journée vraiment hors norme, Kara était restée immobile, les bras le long du corps, la tête penchée vers le bas en regardant dans le vide. Elle avait du mal à savoir comment elle se sentait, là, maintenant…

Une fois propre, elle avait passé un bon moment à s’observer dans le miroir, se considérant avec une sorte de dégoût. Sa poitrine avait des traces de succion appuyées, sa joue était encore bleutée de la veille, ses genoux écorchés, et elle avait encore l’intérieur des cuisses vifs. Soupir. C’était tellement fou.

Totalement incapable de trouver la motivation pour faire quelque chose de productif, Kara passa une bonne partie de sa soirée sur son smartphone, répondant aux quelques messages, puis chaussa son casque pour faire passer sa frustration, son dégoût d’elle-même et son envie de contrôle en martyrisant des pauvres noobs en ligne. Elle était déchaînée, et ils n’avaient aucune chance !

oOo

- T’as tellement assuré Desco, ce quartier pue et toi t’as fait des ventes.

Pour une fois que Tetsu ne se foutait pas d’elle, Kara jubilait. Devant l’imposante machine à cafés, un gobelet en main, elle replaça une mèche châtain d’un air de diva en ricanant. Il avait prospecté dans un quartier chic, lui, parce qu’il était super bien vu par Phil parce que leurs enfants allaient à la même école, et qu’ils avaient un mode de vie assez proches. Pourtant, Tetsu ne quittait pas le service des Ventes, alors qu’on lui avait plusieurs fois proposé des promotions. Il avait ça dans le sang, il était doué et savait qu’il fallait rester dans un secteur que l’on maîtrise.

- T’as dû encore t’en prendre plein dans la bouche, pour rapporter tous ces BDC, hein ?

Elle sursauta. Merde, il savait ? Comment avait-il su ? Est-ce qu’il était dans le parc hier ? Kara paniqua, balbutia en regardant autour d’elle une sortie de secours, rendant perplexe Tetsu. Son collègue n’avait pas tenu bien longtemps avant de revenir à un mode de dialogue classique entre eux. Globalement, les commerciaux étaient des ordures, elle le savait…

« La ferme, Murakami, sois pas jaloux parce que j’suis meilleure que toi. » Elle n’avait pas su quoi répondre, était rouge, et s’enfuit alors jusqu’à son bureau. Mais la crainte d’avoir était vue la rendait nerveuse. Fort heureusement, elle avait beaucoup de travail et fut happée par les dossiers toute la journée, ce qui avait l’avantage de ne pas lui permettre de repenser à la veille.

Au déjeuner, elle s’était dirigée machinalement vers le petite restaurant et bloqua devant la porte. La serveuse si attentionnée derrière la vitre lui faisait de petits signes en songeant qu’elle hésitait à entrer… Kara déglutit et après un petit sourire désolé, fit demi-tour pour remonter dans son open space.

Un repas équilibré de biscuits et de café devant son ordinateur plus tard, elle se replongeait dans les passionnantes évaluations, préconisations et analyses. Phil passa en personne la féliciter, elle s’inclina face à lui avec respect, mais plutôt fière…

« Merci Phil, je t’avais dit que je gérais. »

C’était arrogant, mais sincère, et Phil lui tapa dans le dos en se marrant, avant de retourner dans son bureau personnel, non sans un petit mot pour Tetsu du style « Ta fille a battu mon fils à la course, revanche ce week-end au stade ». Elle leva les yeux au ciel.

oOo

- On va au karaoke, tu viens Desco ?

Elle releva la tête de son clavier. Hein ? Quoi ? Merde, c’était l’heure ça ?

« Ah non, désolée, j’vais chez un… » Un mec. Sa collègue, toute fraiche, toute jeune, sautillait pour mettre sa veste, s’arrêta et plissa les yeux.

- Hé Murakami, Desco a un rancard !

Kara grogna, referma un peu vite son ordinateur portable et se leva d’un bond pour enfiler son manteau et soupira en leur lançant une grimace qui tordit son visage.

« Dans vos rêves, j’vais jouer chez un gars et boire des bières, c’est pas un date. »

Merde, est-ce que c’était un rancard ? Cela la perturbait à mesure qu’elle marchait jusqu’au métro pour atteindre finalement le bas de l’immeuble de Souta. Levant le nez jusqu’aux fenêtres de son appartement, elle resta les mains dans les poches un petit moment, à se demander si elle devait entrer ou pas. Elle se mordit l’intérieur de la joue. C’était sans doute une erreur. Elle monta l’escalier et frappa à sa porte, encore hésitante.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 1 jeudi 24 décembre 2020, 11:20:28

En me levant ce matin un drôle d'état que je croyais appartenir à un lointain passé revient me déranger : celui provoqué par les courbatures. Il n'en faut pas beaucoup pour qu'elles reviennent à la charge ces saloperies. Un passage à vide aux niveau des entraînements sur quelques jours associé à un stress trop important et prolongé des muscles ne font pas des chocapic. Non, ça vous fait chier. Et accessoirement mal si celles-ci sont importantes.

La séance de reprise est donc plus légère et je me contente d'une petite heure de course et d'étirements pour filer ensuite sous la douche. En chemin je tombe sur Lucius et tout le reste de sa famille qui part à l'école. On croirait presque voir un maman canard avec ses petit qui suivent en file indienne avec une démarche des plus singulières.

- Tiens, t'es pas avec ta copine ?
- Non, je m'entraîne toujours seul, tu le sais.
- Ca veut dire que c'est toujours mort ?
- Pour t'entraîner ?
- Ouais !
- Dans quelques années ptète.
- Allez, sois cool !
- J'suis cool. D'ailleurs tu devrais passer cet aprem si t'as pas cours, tu vas en voir des trucs cools.
- Ah ouais ? Même si j'viens avec tout le monde ?
- Ouais, venez tous.


Après deux ou trois autres échanges assez bref, tout le monde reprend son chemin. Faut pas qu'ils arrivent en retard à l'école et moi j'ai un entraînement à boucler. Même si ce quartier est pourri et dangereux on peut s'y sentir chez soi.

En fin de compte je suis resté dehors quasiment une heure et demie. Un bon décrassage en règle comme on dit dans le milieu du sport. Se retrouver seul permet de se vider la tête, se vider le corps en transpirant et en se concentrant sur sa propre respiration tout du long. Ca m'a même fait penser à la veille. Mon but était de pousser Kara à se lâcher. Mais ça se trouve j'ai été trop cash ? Je devrais sans doute changer de stratégie.

De retour à l'appart je tente de filer à la douche... sans me cogner aux meubles. Va me falloir plusieurs jours pour m'habituer vu que suis passé d'une pièce vide où le moindre son résonnait à un endroit complètement meublé. Au moins j'aurais aucune excuse pour ne pas laisser trainer mes saletés au sol maintenant.

|------|

Au milieu de l'après-midi Lucius passe comme prévu avec toute la marmaille. On peut voir immédiatement leurs yeux s'illuminer et pratiquement sauter de leurs orbites en voyant le nombre de cartons de consoles et jeux qui sont entassés les uns sur les autres à côté du meuble télé dans lequel se trouve un écran hyper def de K. Enfin, un truc du genre. J'ai rien capté au charabia du vendeur. J'ai juste vu que l'image était bonne et ça me suffisait largement.

- T'as trouvé ça où ? C'est tombé d'un camion ?
- Nan, ça vient de la boutique ***.
- Sérieux, j'ai jamais vu autant de jeux.
- Justement, je compte sur toi pour installer un truc. Ce que tu veux. Et après vous pourrez jouer.
- N'importe laquelle ?
- Ouais.
- Alors attends...


De toute ma vie je ne crois pas les avoir vu travailler ensemble aussi rapidement et sans se gueuler dessus. Faut croire qu'avoir un but commun permet de voir des miracles se produire. Jusqu'à.... ce que la dispute des manettes arrive. On ne peut jouer qu'à quatre on dirait. Et vu qu'ils sont six...

- Okay, okay, on se calme. Il y n aura quatre qui jouent et les deux premiers qui perdent passent leur manette.
- Ouais, il a raison.
- Mais Lucius il pert jamais !
- Ca c'est votre problème.


Deux ou trois heures passent dans la joie et la bonne humeur. Jeux vidéos, sodas, gateaux et bonbons. Le paradis des ados visiblement. Il en faut peu pour les contenter en même temps.
Sauf que toutes les bonnes choses ont une fin. Je les renvoie donc logiquement chez eux dans les plaintes et les pleurs pour les deux plus petits. De toute façon ils savent qu'ils peuvent passer quand ils veulent du moment que j'suis dispo.
De toute manière ils ont pas le choix. Même dans les écoles publiques des quartiers populaires il y a des devoirs. Et leurs parents ne se tuent pas à la tâche pour élever des cancres.

Je profite de cette brève période de calme pour ranger, nettoyer en attendant Kara qui arrive plus vite que prévu. Pile à la seconde où je termine. Quel timing, digne d'une série télé.
Je fonce lui ouvrir en la saluant rapidement pour retourner rapidement mettre deux meubles à leur place.

- Salut ! Vas-y, rentre ! J'viens de finir de ranger. Mets tes affaires où tu veux.

Ca doit lui changer d'il y a deux jours. Et au moins, cette fois, elle est pas tombée en entrant. Enfin, je crois. Les meubles à leur place je pars dans la cuisine récupérer deux bières et je lui en tends une directement en déposant la seconde sur la table basse.

- Soirée bouffe et jeux vidéos, ça te va ? Par contre j'suis un... Comment il a dit déjà ? Un moob ?

La console est restée allumée sur un jeu où quatre bonhommes se tapent sur la gueule pour s'éjecter de plusieurs plateformes. Parait que c'est à la mode et qu'on comprend vite comment ça marche. En théorie, car avec moi c'est pas gagné.

- D'ailleurs, si tu veux commander un truc, le téléphone est là.

Kara Desco

Humain(e)

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    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 2 jeudi 24 décembre 2020, 13:46:58

Kara entre dans un appartement métamorphosé, se disant encore une fois que d’un jour à l’autre, ce n’était ni le même homme, ni le même lieu. Une faille dimensionnelle comme dans sa série préférée ? Elle fait quelques pas et retire ses escarpins bon marché, avant d’observer tout autour d’elle les changements. C’est le jour et la nuit.

Le salut rapide, naturel, comme s’ils n’avaient pas baisé comme des bêtes sauvages la veille la perturbe ; Mais en réalité, c’est parfaitement logique, du peu qu’elle connait le personnage. Pour lui, c’est peut-être normal, tout ça ? Est-ce que cela lui arrive souvent ? Elle pose immédiatement ses yeux sur les consoles qu’ils ont acheté ensemble et son sourire apparaît enfin, jusqu’alors un peu mal à l’aise. La situation était bizarre, hein ?

Une bière fourrée dans une main, elle caresse le cuir du canapé distraitement, admirant la qualité des meubles qu’il a choisi. C’était un ameublement de luxe, et l’appartement s’était transformé de taudis en foyer témoin.

« Bouffe et jeux-vidéo, ah oui, c’est le programme de toutes mes soirées, donc… » Elle pinça les lèvres.

Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Pourquoi elle avait dit oui, et était venue de son plein gré ? Il était évident que Souta, lui, n’avait aucun cas de conscience, pas de problème, et pas mille questions en tête… Pour se donner un peu de courage, elle ouvrit sa bière et but plusieurs gorgées fraiches.

Mais elle se souvient alors de ce qu’il a dit et ricane d’un air moqueur, c’est plus fort qu’elle. Le naturel de Souta l’aide à se détendre, un peu.

« Noob, t’es un noob, ouais. T’inquiète pas, on a tous commencé un jour. J’vais t’enseigner, petit Padawan. »

Kara se sent un peu mieux, et cela se voit, malgré l’uniforme classique qu’elle porte actuellement, le même que l’avant-veille en réalité. C’est qu’il faut bien être conforme et tout normé dans son travail, après tout. Phil aime bien qu’ils soient tous de bons petits soldats… S’approchant de la console, elle observe le jeu en marche et semble ravie.

« Oh, trop bien, c’est le jeu que je t’ai conseillé ! T’as déjà joué un peu à ce que je vois. » Elle se penche pour regarder les scores des quatre petits avatars. Glousse. « Je parie que t’es le rouge, toi, hein ? » C’était évidemment le plus bas niveau, le plus bas classement. Que ce soit lui ou non, se moquer de lui lui faisait une sorte de bien un peu malsain.

Tout en regardant le téléphone désigné, Kara lève un sourcil interrogateur. Appeler pour commander ? Il vivait à quelle époque ? Elle sortit son smartphone et le secoua bien haut devant lui, en le narguant.

« Tu rigoles, jvais commander sur une appli, déjà que je dois téléphoner à des trous du cul toute la journée au bureau, c’pas pour parler avec des gens en dehors… »

Elle pianota rapidement, les doigts agiles, sachant visiblement parfaitement où aller, que choisir, comment procéder. « Thaï ça te va ? » Elle n’attendait pas vraiment de réponse, car elle songeait que Souta n’était pas un mec difficile, qu’il devait manger environ tout et n’importe quoi, sans se prendre la tête. Un peu le contraire d’elle, en fait. Pourquoi elle était là ?

« Ça arrive dans 15 minutes. » Fit-elle en tournant son écran vers le jeune homme, où s’affichait un plan de la ville, un petit point avançant lentement pour suivre le livreur en temps réel. Une invention horrible, elle espérait que Phil ne les ferait pas suivre par puce GPC bientôt.

Se saisissant de la manette, Kara se sentait toujours assez gênée, sans pouvoir expliquer pourquoi. C’'était très bizarre d’être ici, de causer comme à un pote, vu ce qu’ils avaient fait hier. Et elle ne savait pas dire s’il s’en fichait ou non, c’était perturbant pour elle. Elle se gratta la joue.

« T’as… t’as bien dormi ? » Une méthode maladroite pour tenter de diriger la conversation sur leurs ébats hard de la voiture et du parc. Mais elle ne savait pas comment s’y prendre.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 3 jeudi 24 décembre 2020, 14:48:02

Ah oui, les applis. Ces machins carrés sur les écrans de smartphone qui font tout et n'importe quoi. En l’occurrence ça peut être utile ici. Un programme qui permet de commander et payer rapidement sans passer deux heures au téléphone car la personne à l'autre bout du fil n'entend rien à cause du bordel en cuisine est pratique. Mais celle qui reproduit le bruit d'un pet comme me l'ont montré les gosses plus tôt, j'ai des doutes. Ca semble con mais faut le programme le truc. Que ça demande une heure ou une journée, j'suis pas convaincu du truc.

Quand elle me demande si je veux un truc précis en m'indiquant qu'elle optait pour du thaï je me contente d'un rapide "C'est toi la patronne." en terminant de remettre les coussins en place sur les fauteuils.
En me redressant je me retrouve nez à nez avec l'écran de son portable qui affiche une carte et visiblement l'endroit où se trouve le livreur en temps réel.

- C'est aussi flippant que pratique la technologique. En tout cas t'as l'air de gérer.

Je me doute que le mec est suivi par un programme de son propre chef. Une question de sécurité pour lui et le client. Du moins c'est de cette façon qu'ils doivent vendre la chose auprès de leurs employés durant les entretiens. Ce qui est pas faux dans l'absolu. Sans pour autant être entièrement vrai.
Je termine le rangement en réunissant les manettes qui étaient posés un pu partout pour les déposer à leur tour sur la table basse.
Tout me semble bon pour passer une bonne soirée. Tranquille et relaxe.

Je rejoins alors le sofa pour "poser un cul" comme disait un petit vieux que je connaissais. Cette expression a toujours été amusante et étrange à la fois. Et c'est là que Kara engage la conversation.

- Après ce qui s'est passé hier... Ouais, comme un bébé. Faut dire que tu m'as bien fatigué.

La phrase sort tout naturellement avec un petit sourire sincère. Faut dire que je l'imaginais pas comme ça au fond. Dans un coin de ma tête je me dis que j'y suis allé un peu fort. Et dans un autre qu'elle s'est aussi lâchée, du moins en partie. Comme les gifles par exemple. Libérer son côté animal de temps est une excellente chose.

- Et toi, le boulot ? Vu tes fringues t'es venue directement ici.

La soirée commence tranquillement avec une conversation assez banale. Le tout est de la faire se sentir à l'aise. Quand on est de repos on veut s'amuser, passer de bon moment, ne pas se prendre la tête pour quoi que ce soit. Et je compte bien faire ça ce soir.

Quand le livreur arrive je me lève et pars lui ouvrir, récupérer la commande et le payer.

- Euh... La commande est déjà payée monsieur.
- Ah bon ?
- Oui, via l'application.
- Ce sera ton pourboire alors.
- Merci, vous êtes très généreux. N'hésitez pas si vous avez besoin de quelque chose.


Je me saisis des sacs et les dépose sur la table passe en repoussant légèrement les manettes. Puis je file dans la cuisine afin de rapporter deux packs de six qui se trouvaient dans le frigo.

- T'en fais pas, il en reste encore pas mal d'où elle viennent.

Pour le moment j'ai pas très faim. La faute aux saloperies que je me suis enfilé dans l'aprem avec les gosses. De toute façon on est là pour un moment et je peux bien manger plus tard. C'est à ça que servent les micro-ondes.

A la place j'attrape une manette qui n'est... pas celle qui permet de contrôler le jeu. J'en change et la seconde ne fonctionne pas plus. Heureusement je passe moins pour un con avec la troisième.

- J'ai juste regardé les enfants jouer t'à l'heure. Mais je connais les touches... en gros.

Avec un mal évident je parviens à revenir à l'écran de départ. De là je me trompe ou deux fois dans les menus en cherchant à lancer une partie à quatre en ligne. Nous deux et deux inconnus. Mais en mode chacun pour soi.

- On pourrait ajouter un jeu au jeu. Genre, celui qui meurt en premier aura un gage décidé par l'autre. Surtout que tu pars avec un gros avantage vu que c'est ma première partie.

Enfin, en théorie. Même si elle arrivera probablement à se servir de moi comme paillasson 9 fois sur 10, je veux au moins tester un truc.
Pour cette partie je choisis un espèce d'alien rose tout petit et rond. Il a pas l'air super fort, mais de toute façon je cherche pas à gagner car j'y arriverai pas.
Non, j'ai aucune chance de finir vainqueur de ce combat.

Et... J'avais raison. Je termine 3ème. Sauf que Kara s'est faite avoir avant moi. A défaut de balancer des coups j'ai opté pour la célèbre technique du lâche. A force de fuir en permanence les autres joueurs en eu marre et se sont ligués sur Kara qui semblait chercher à m'avoir. Ils l'ont salement prise en traître pour me dégommer dans la foulée.
A moi donc d'imposer le premier gage. Je me retourne alors dans sa direction avec un immense sourire aux lèvres. Le genre à te faire bien flipper car tu vas t'attendre à un truc tordu sorti de nulle part.

- Bon, j'ai un peu triché. Alors au lieu d'un gage j'vais te demander plutôt... Raconte-moi la plus grosse connerie que t'as faite.

Cool et relax, comme j'l'avais dit. C'est juste une question à la con. Rien de bien méchant dans le fond.

Kara Desco

Humain(e)

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Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 4 jeudi 24 décembre 2020, 15:49:18

C’est bien ce qu’elle pensait, Souta n’avait aucun problème avec ce qui s’était passé la veille. Il en rigolait, même. Pour Kara, c’était déstabilisant, mais jouer lui fit le plus grand bien. Durant la partie, elle se révéla concentrée, hargneuse, tacticienne et sans pitié. Mais les deux autres étaient clairement plus forts, elle pensait pouvoir gagner facilement, malheureusement à un contre deux, aucune chance. Elle grogna lorsque sont petit personnage trouva la mort, insultant les adversaires avec une bonne dose de mauvaise foi.

Elle n’en revenait pas que Souta ait gagné ce petit jeu supplémentaire pour pimenter les choses… Et elle s’attendait à ce qu’il lui réclame une faveur sexuelle, à vrai dire. Sa demande la surprit, elle cilla en penchant la tête sur le côté comme un gentil cocker, avant de hausser les épaules.

Sa plus grosse connerie… Est-ce que c’était ce qui c’était passé la veille ? Elle ne pouvait pas encore juger, les conneries, les vraies, avaient des conséquences sur le long terme. Enfin, c’était son point de vue. Et en cherchant dans sa mémoire pour répertorier les passages idiots de sa vie, Kara semblait avoir du mal à trouver un seul épisode digne d’être raconté comme étant « le plus gros ».

Parler de cela n’était pas évident pour elle, elle prit plusieurs grandes gorgées de bière pour se donner un minimum de contenance.

« Hm… J’ai voulu me flinguer, ado, et j’suis allée dans un centre glauque pour les dépressifs... » Elle ignorait s’il fallait qu’elle développe, elle ne parlait jamais de ce passage de sa vie, et pinça les lèvres, reposant sa boisson sur la table basse, et voulant immédiatement effacer ce qu’elle venait de dire.

« J’ai couché avec un de mes patrons, c’était une grosse connerie, il m’a virée ensuite. » Petite moue, elle ricana pour effacer la tentative de suicide. Autant parler de choses plus légères, non ? C’était tellement plus facile, elle se sentait plus à l’aise, même si c’était en effet une bêtise conséquente, cet épisode.

« J’ai été bête, il était plus âgé, charismatique, sûr de lui… » Elle soupira en se tapant du poing le crâne. « Je tombe dans le panneau à chaque fois ! C’est tout moi ! Il me faisait des avances depuis des semaines, j’étais comme une folle… Je savais que j’aurais dû poliment refuser ou l’ignorer, mais … la cravate, peut-être, je sais pas. Bref, j’ai craqué, il m’a utilisée, et après bah. Pouf, bye bye Kara. J’ai même pas eu d’indemnités ! Ca devait pas lui avoir plu... »

C’était risible, ou déprimant, elle choisit de rire nerveusement, même si raconter cela lui brisait le cœur et faisait fondre sa dignité, en réalité.

« C’est pathétique, hein ? » Elle ouvrit une seconde bière pour essayer de noyer le poisson, en tendant une à Souta. « Et toi ? Toi t’as dû buter pleins de gens, rouler des cadavres dans des tapis, ou ce genre de choses ? »



Souta et Janus

Humain(e)

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 5 jeudi 24 décembre 2020, 16:30:41

En lui posant la question je m'attendais à une connerie liée à son boulot. D'une nature moins grave en tout cas. Genre s'être gourée sur une commande en entrant 2000 au lieu de 20. Mais là... Putain, elle a pris cher. Pas étonnant qu'elle ait autant de mal à se lâcher et qu'elle flippe pour un rien. Va y avoir du boulot. Beaucoup de boulot.

On me dit souvent que je suis un peu trop cash, con, incapable de comprendre ce qui m'entoure. Que ce soit en causant quand il faut pas, en rigolant quand il faut pas, en... Bref, de faire un truc quand il faut pas. La majeure du temps quand on est en groupe. Là on est deux, donc c'est plus simple.

Je me contente de la regarder sans rien dire en buvant ma bière tranquillement. La fin du cours, mais lourd, récit arrivé je me contente de répondre.

- Pathétique ? Nan, c'est pas le mot que j'aurais choisi.

Mais je m'arrête là. Des conneries lourdes à porter on en fait tous. Songer à se foutre en l'air durant une période difficile également. Dans mon cas j'étais plus jeune qu'elle. Se retrouver à la rue quand t'es encore gamin avec tous ces tordus qui cherchent à profiter de tes faiblesses peut te pousser à commettre les pires saloperies qui soient.
La peur peut te sauver dans certaines situations lorsqu'elle est maîtrisée. Ou alors devenir la cause de ta perte quand elle domine chacun de tes gestes.

Quand elle va pour me poser une nouvelle question sur mes activités je l'arrête en rigolant doucement. Principalement pour détendre l'atmosphère.

- Tututut ! Il y a des règles. Faut gagner pour avoir le droit de demander.

Et c'est quasiment aussitôt annoncé que je me fais éclater par un certain d4rK_Sas7Ke. J'ignore si Kara voulait prendre les choses en main pour s'assurer de gagner et obtenir une réponse. Mais le destin à décidé que j'aurais pas le choix. Me suis pris un combos de 50 coups dans la gueule sans pouvoir réagir. Et ma manette n'avait aucun problème de batterie ou de boutons.

- Ah ouais, 50 coups quoi.

Tout en gardant la manette en main je laisse Kara finir la partie pour répondre à sa question. Même si elle l'a posée avant de gagner, on peut pas changer un gage. C'est la règle. Une règle cachée, qui n'existe pas, mais qu'on respecte quand même. Parce que !

Mon regard est un peu fuyant et un sourire nerveux se dessine sur mon visage quand je prononce la seconde phrase de ma réponse.

- Pour commencer, non, j'ai encore tué personne à ce jour. Pas directement en tout cas. Pas de mes mains si c'est ce que t'entends par là. Je fais pas non plus dans la dissimulation de cadavres. Ca c'est le boulot des nettoyeurs. Comme pour les scènes de crimes, mais pour les criminels.

Je prends un air plus sérieux en la fixant droit dans les yeux.

- J'ai fait un paquet de trucs dont j'suis pas fier et pour lesquels je pourrais sûrement jamais me rattraper. Ca vient sûrement de mes gênes. Parait que certains comportements peuvent être transmis par les parents si on en croit les scientifiques.

La dernière phrase est accompagnée d'un regard froid, presque haineux. Le fait de repenser à ma mère fait remonter pas mal de choses qui me dérangent. Kara n'est pas du tout responsable de ça. Déjà parce que j'ai lancé le sujet le premier. Et ensuite parce que la seule responsable est celle qui m'a forcé à finir dans les rues.

- C'est clair que j'suis ni un homme d'affaire, ni un sportif, ni un artiste. Ce que je fais est pas toujours légal et je me retrouve presque toujours dans des situations merdiques. Mais t'as rien à craindre de moi si c'est ça le problème.
Tu peux le vérifier en me collant une baffe. On est plus à un près maintenant. Ah ah !


Cette fois je termine ma phrase en me marrant sincèrement.

Kara Desco

Humain(e)

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Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 6 jeudi 24 décembre 2020, 17:47:24

Le récit de Souta la fit souffler doucement, elle posa instinctivement la manette, le jeu n’était plus sa priorité. Son attitude semblait tellement différente, avec son regard fuyant d’abord, ses signes de nervosités évidents… Elle est tout de même extrêmement rassurée que ce ne soit pas un meurtrier, un tueur à gage ou une profession horrible comme dans les films de mafieux.

Mais dès qu’il plante un regard froid dans le sien, pénétrant, comme insensible, Kara frissonne, un long frisson le long de sa colonne vertébrale. Il a un regard de fauve sans état d’âme, qui la pétrifie sur place. Elle en a froid dans le dos, il semble ressentir une haine glacée envers ses parents, si elle en croit le passage sur les gênes. Il doit venir d’une famille de psychopathe, et s’en est visiblement prit plein la figure, c’est obligé.

Au fond d’elle, Kara ressent immédiatement de la pitié, en plus de la peur il faut avouer. Il est terrifiant de magnétisme gelé quand il parle, l’air grave et sérieux. Pendant tout son discours, elle fixe ses lèvres qui bougent lentement. Il a l’air d’avoir beaucoup souffert. Sa vie à elle lui semble idyllique d’un coup, alors qu’il n’a pas révélé grand-chose.

Sans l’avouer, la fin de son intervention les sauve un peu d’un silence gênant et lourd. Il finit hilare en voulant la rassurer sur sa dangerosité. Même si elle en doute, parce que Kara n’accorde pas facilement sa confiance par peur de souffrir, il lui semble que Souta est sincère : elle ne l’a jamais encore vu mentir, il faut dire. Il n’a pas l’air d’être quelqu’un de fourbe ou qui falsifie la réalité à sa guise. Son rire est communicatif, elle sautille en riant à son tour pour l’accompagner.

« Une baffe hein ? » C’était l’issue de secours à un échange pesant sur les nombreuses erreurs de leur vie respective, elle allait la saisir au vol. Armant son geste dans un mouvement théâtral, comme si la gifle qui allait suivre allait être monumentale fut l’envergure, elle menaça.

« Attention, t’es prêt ? Tu vas morfler, prépare-toi. »

Elle prend de l’élan et balance sa paume contre sa joue, sans retenir son coup. De toute façon, il faut avouer que Kara a des muscles de chips, elle ne fait pas le poids face à la résistance de Souta. Quand elle le cogne, c’est elle qui grimace, une phalange a heurté trop vivement sa mâchoire carrée.

« Aïe ! Merde ! »

Elle secoue la main vivement en grognant, morte de rire.

« Rah, la vache, même ça je sais pas le faire… » C’est tellement pathétique, elle n’est pas douée dans la vie, voilà tout. « Attends, attends, encore. »

Cette fois, elle souffle sur sa paume avant d’armer à nouveau son bras.

« C’est bon ? Attation misérable, tu ne peux rien contre ma force de mouche ! »

Et sa main part de nouveau dans un grand éclat de rire.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 7 jeudi 24 décembre 2020, 18:30:28

- Ouep, une bonne grosse gifle.

Je l'encourage à y aller franco. Les fois précédentes elle avait agis par instinct, rage, voir envie. Mettre un coup est généralement plus simple et efficace quand le geste n'est pas traiter trop longtemps par le cerveau. L'anticipation peut nuire à son efficacité.
Ce qui finit par arriver ici...

- Ah ah, t'es pas censée te faire mal.

Assez rapidement elle va pour retenter sa chance sans me demander mon avis. Il y a pas à dire, je suis en train de former une sériale gifleuse. Je vois son geste partir et je l'évite à la dernière seconde pour remplacer ma tête par ma main dans laquelle elle frappe comme un high five.

- Faut pas abuser des bonnes choses. J'avais dis une gifle, pas deux.
T'aurais sûrement d'autres occasions plus tard. Même ce soir. On sait jamais.


J'attrape la manette et la lui lance pour voir si elle va la rattraper par réflexe tout en rigolant. On a une longue soirée devant nous et laissons celle-ci reprendre son court dans la rigolade.

Nouvelle partie, nouveau personnage et... nouvelle défaite. Le combat a par contre duré bien plus longtemps que prévu. Je suis parvenu à mourir en second pour m'offrir la troisième place devant un FortnikeBouleRoyale à qui j'ai même pu placer une attaque ou deux.
Je ne dois mon salut qu'au second inconnu qui s'est chargé de bien l'allumer vu que Kara ne semble pas intéressée le moins du monde à me venir en aide.
La fourbe, elle veut profiter de son avantage et me refiler un tas de gages ce soir. Ce qui n'est pas volé après les deux derniers jours durant lesquels j'ai mené la danse.

Je dépose ma manette sur la table basse et baisse la tête face à Kara après m'être tourné vers elle.

- Je m'incline. Tu peux me demander ce que tu veux. Enfin, dans les limites du raisonnable.
Et pas de seconde gifle, histoire de pas imposer deux fois de suite le même gag, sinon c'est pas drôle.


Reste à voir ce qu'elle aura en tête cette fois.

Kara Desco

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    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 8 jeudi 24 décembre 2020, 18:47:23

L’ambiance est bien plus détendue désormais, et Kara ne s’en plaint pas, au contraire. Il évite sa seconde baffe sans mal, il a d’excellents réflexes, en plus d’être baraqué, et elle fronce le nez en lui tirant la langue. Ce doit être les arts martiaux le coupable, c’est sûr. Elle ricane, mais est un peu mouchée par sa petite remarque et surtout sur ‘même ce soir’. Est-ce que c’est une allusion sexuelle ?

Kara se racle la gorge et reprend rapidement la partie, mais pour cela, il faut une manette. Elle relève le nez au moment où l’une d’entre elle se dirige rapidement vers elle, elle essaye en vain de la récupérer au vol, loupe avec brio et le périphérique rebondit sur sa poitrine. Sa dignité est sauvée, elle réussit tout de même à la rattraper avant qu’elle ne tombe sur ses genoux. GG Kara !

Cette fois, Kara est décidée à gagner. Elle s’est trouvée bête d’avoir avoué sa plus grosse bêtise avec cet enfoiré d’Akihiko, et d’autant plus en ne réussissant ni à le baffer convenablement, ni à attraper la manette. Alors elle va se venger lâchement. Tant pis pour l’honneur. Elle laisse les deux adversaires s’occuper de lui, même qu’il tient plutôt bien, le bougre ! Kara se contente alors de se réserver pour la fin, attaque sournoisement les deux autres joueurs qui était focalisés sur Souta, avant de s’occuper d’eux avec hargne, tirant la langue tant elle était concentrée.

Dès qu’elle joue sérieusement, c’est-à-dire tout le temps, Kara semble totalement happée par l’enjeux, les yeux fixes, sans ciller, gigotant et commentant. Une boule de nerfs.

Quand elle gagne la partie, un cri dément sort de sa gorge, elle se lève d’un bond en hurlant à la télé :

« Tiens ! Aller ! Prends-ça connard, fallait pas t’attaquer à moi ! »

Se rendant compte de son accès d’orgueil, elle sourit un peu et se rassoit pour accueillir la petite courbette de Souta. Après la séance d’hier où il a été aussi brutal, Kara songe que le voir à sa merci est assez agréable… Des tonnes d’idées lui viennent en tête, qu’elle ne peut évidemment pas demander. Son regard s’illumine d’une petite lueur brillante, et elle penche en avant vers lui, le désignant de l’index.

« Chante-moi une chanson d’amour. »
Elle ricana d’un air narquois.

« Aller, sois doux et tendre, casanova, je veux vibrer comme une ado boutonneuse devant son chanteur pubère préféré. » 



Souta et Janus

Humain(e)

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 9 jeudi 24 décembre 2020, 19:18:26

A cette nouvelle demande des plus étrange je ne trouve qu'une seule réponse.

- J'avais dis "dans les limites du raisonnable" pourtant. T'étais prévenue, alors viens pas te plaindre après.
Tu peux mettre de la musique avec ton téléphone, non ?


Après une minute ou deux à chercher comment lancer une chanson rétro avec les paroles à côté je me lève au milieu du salon. Du tibia je repousse légèrement la table basse pour ne pas renverser ce qui est dessus en plus d'un des fauteuils.
Mais les préparatifs ne sont pas terminés, oh non. J'attrape ma bière et la descend d'une traite pour reposer la bouteille vite aussi rapidement que je l'ai récupéré.

La musique démarre enfin et je me lance :
♫ Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer ♫
♫ Et la Terre peut bien s'écrouler ♫
♫ Peu m'importe si tu m'aimes ♫
♫ Je me fous du monde entier ♫


La chanson dure trois longues minutes durant lesquelles je ne me défile pas. Chaque syllabe sort de la mauvaise manière. Je chante horriblement faux et ce n'est pas volontaire une seule seconde.

Au milieu de mon interprétation je pose un pied sur le fauteuil en levant une main en l'air, comme pour implorer le ciel. Elle voulait la totale, non ? Sans fleur à portée de main pour jouer au casanova, j'improvise et ramasse une bouteille de bière pour me tourner ensuite d'un geste fluide et doux vers Kara pour me retrouver sur les deux genoux face à elle.

♫ Nous aurons pour nous l'éternité ♫
♫ Dans le bleu de toute l'immensité ♫
♫ Dans le ciel, plus de problème ♫
♫ Mon amour, crois-tu qu'on s'aime? ♫
♫ Dieu réunit ceux qui s'aiment ♫


Je lui tend la bouteille du bout des bras en prolongeant volontairement la dernière phrase de la chanson avant de lui saisir la main droite et de la baiser comme dans les films.

- Je t'avais prévenue. Alors inutile de m'envoyer la facture si t'as perdu l'audition ce soir.

Sans attendre plus longtemps je me prends une autre bière et la descend d'une traite pour la faire claquer légèrement sur la table basse en annonçant que cette fois je vais gagner. Ce qui... n'arrive pas. J'étais super motivé, remonté, prêt à tout faire péter sur mon passage. Ce que j'avais pas prévu c'est que mon adversaire esquive mon attaque et que je tombe tout seul hors du décor sans avoir faire quoi que ce soit.
La tête baissé, complètement dégoûté par cette partie pourrie je soupire en souriant.

- Bon, j'ai perdu, encore.

Kara Desco

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Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 10 vendredi 25 décembre 2020, 10:45:23

Kara explose de rire dès que Souta se lance dans une parodie affreuse d’un crooner en mal d’amour, on dirait un matou malheureux qui hurle à la lune, une patte coincée dans un truc rendant sa voix horrible. C’est qu’il chante faux, à chaque note, cela fait vibrer ses tympans et elle grimace dès qu’il monte un peu plus. C’est une torture, mais elle est morte de rire, ça commence à lui faire mal au ventre tellement c’est drôle, il n’est pas crédible une seule seconde.

Plus il surjoue, et plus Kara entre dans son jeu, les mains sur le cœur, elle cille avec force comme une biche de dessin animé, soupire et crie son nom d’une voix aigue à l’image d’une groupie dans un concert d’adolescentes. Cette bière offerte est le comble du romantisme et lorsqu’il baise le dos de sa main, Kara place l’autre sur son front et fait semblant de s’évanouir sous les vapeurs provoquées.

Après un bon moment dans un coma où elle glousse encore, les larmes aux yeux, la jeune femme se relève et frotte son oreille.

« T’es le pire chanteur que j’ai jamais entendu, Souta, le romantisme c’est vraiment pas ton truc ! » Elle se frotte les abdominaux qui brûlent encore sous hilarité, mais les choses redeviennent sérieuses immédiatement !

Pas le temps de s’appesantir sur sa prestation, l’heure est à la lutte, et Kara dégaine à nouveau sa manette, l’œil de nouveau fixe et concentré. Souta semble décidé à tout exploser et gagner, cette fois, et elle compte bien lui mettre des battons dans les roues. C’est un jeu, c’est sérieux, elle se penche en avant sur sa manette pour ne rien laisser au hasard. Elle s’apprête à l’attaquer frontalement mais…

« Euh. »

Le petit personnage vient de tomber lamentablement hors du niveau. Kara a une seconde de battement en silence, avant d’éclater de rire, un grand rire peu élégant, sincère, naturel, très moqueur.

« Oh mais merde, tu sais que le but c’est de rester sur la plateforme ?! »

Mais bien sûr le temps d’être une peste, elle se fait laminer par les deux adversaires, sans aucune pitié pour la vipère. Elle se lève d’un bond. « Putain, les enfoirés, c’est déloyal ! »

Puis tourne la tête pour constater l’état de délabrement de Souta, et immédiatement, se calme, venant se mettre à genoux près de lui. Doucement, elle pose une main sur son épaule, le visage compatissant, l’œil doux, et caresse sa cuisse avec tendresse.

« Oh, mon pauvre trésor… C’est pas grave, ce n’est qu’un jeu. » Son regard brille soudain d’une lueur narquoise qui trahit alors ce qui va suivre.

« Tout le monde n’est pas doué pour les jeux vidéo, toi t’es juste pas doué de tes dix doigts, vraiment nul avec une manette dans les mains, c’est pas grave, hein, t’as d’autres qualités, comme celle de chanter comme une casserole et t’habiller comme un sac. »

Son petit visage de fouine avait l’air vraiment pervers à cet instant, fourbe et cruel, mais elle était hilare à ses pieds.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 11 samedi 26 décembre 2020, 08:38:30

Ouais, j'en faisais des caisses pour plaisanter. Mais c'est rien à côté d'elle quand elle vient remuer le couteau dans la plaie en se posant devant moi. Quand elle parle de mes autres qualités je me mets à rire en relevant la tête. Nos visages sont sacrément proches l'un de l'autre. Au point de pouvoir sentir son haleine et sentir son souffle chaud sur ma peau.

Un immense sourire sur le visage je me dis que ça va... que ça doit se payer.

- Ah ouais, tu veux la jouer comme ça ?

Je l'attrape par le poignet pour la faire se relever à mi-hauteur pour ensuite la faire tourner sur elle même afin qu'elle recule ensuite pour atterrir sur mes genoux. On va pimenter la prochaine partie et on verra si elle s'en sortira aussi bien que ça, madame la gameuse.

- Je vais te filer un handicap pour la prochaine partie. On verra si ce sera aussi facile.

Contrairement aux précédentes elle se retrouve seule face à trois joueurs et devra finir dans les deux premiers. Donc interdit d'être dans les deux premiers joueurs à se faire expédier hors de la plateforme de combat.

De mon côté je ne bouge pas, les bras allongé et posés sur le sofa tout en la gardant sur mes genoux. J'attends le moment propice pour la déranger. La partie démarre, chaque joueur commence tranquillement en s'envoyant des attaques de loin.

Alors qu'elle tente de prendre les devants, mes mains se posent alors sur ses cuisses pour remonter en emportant sa jupe avec elles dans le mouvement.

- Aaaah, on reste concentrée sur la partie !

D'abord sur la surface extérieure de ses jambes, je change rapidement de côté pour venir voir si l'intérieur est tout aussi sensible. Ce qui me semble être le cas vu sa façon de gigoter. Elle a du mal à rester sur place. Mais faut voir si c'est de ma faute ou celle du jeu étant donné que les parties précédentes déjà elle ne se retenait pas de jaillir du sofa pour gueuler sur l'écran.

La partie avance et un premier joueur fini par se faire éliminer. Il n'en reste plus qu'un pour que Kara remporte son défi. Ce qui me pousse, logiquement, à augmenter la difficulté. Sinon c'est pas drôle.

- Tu t'en sors bien. Heureusement que je sais pas me servir de mes dix doigts, sinon t'aurais déjà perdu.

Ma main droite reste en bas et s'approche dangereusement de sa culotte en lui caressant l'intérieur de la cuisse doucement. La gauche, elle, remonte le long de ses hanches par-dessus ses fringues pour venir se poser juste en-dessous de sa grosse poitrine. Sans se poser dessus. Non, je préfère jouer avec l'idée que cela pourrait se produire à tout instant. Que cette possibilité lui trotte dans l'esprit durant sa partie. Du bout des doigts j'effleure sa culotte. Le dos de mon autre main, elle, se frotte à ses imposantes jumelles pendant que je caresse le haut de son ventre.

- Ca y est presque, ouais...

La remarque est clairement à double sens. Et au final... Kara parvient à dégager un second joueur et même à remporter la partie. Eh ben, à croire que ça l'a boosté au lieu de la déstabiliser. J'avoue ma défaite. La seconde d'affilée. Je retire mes mains doucement en lui annonçant doucement à l'oreille.

- T'as encore gagné. A toi de me refiler deux gages. Sauf si tu préfères m'en refiler un plus gros.

Kara Desco

Humain(e)

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Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 12 dimanche 27 décembre 2020, 20:37:35

Dès que Souta avait sourit avec une sorte d’expression malsaine dans le regard, Kara avait su qu’elle regretterait sans doute ses excès. Elle avait été blessante et fanfaronne, c’était justice, sans doute… La réaction du jeune homme fut tellement vive qu’elle n’eut pas le temps de répliquer ni même comprendre tout de suite ce qui lui arrivait. Kara se retrouva se retrouvait sur ses genoux.

Bien, elle va donc juste devoir gagner cette partie-là, sans avoir son avatar dans les pattes, songe-t-elle. Elle se dit alors que ça sera facile et qu’il allait faire moins le malin lorsqu’elle serait première. Se laissant immédiatement prendre au jeu, elle avait été déconcentrée une seconde par le fait d’être si proche de lui, contre ses cuisses, mais le démon du jeu la happait vite.

Mais Kara est également une fonceuse dans ce genre de partie, alors les attaques à distance l’agacent rapidement, elle s’avance vivement, convaincue qu’elle va prendre le dessus, sûre d’elle. Souta ne va pas en croire ses yeux ! Elle sursaute dès que ses mains se posent sur ses cuisses, et elle baisse le nez pour constater qu’elle n’a pas rêver, reprise immédiatement par le jeune homme qui lui rappelle qu’elle doit être concentrée.

« Hé ! Mais… »

Elle frémit de sentir le tissu de sa jupe se relever à mesure que les doigts de Souta remontent lentement, et c’est un frisson plus fort qui la parcoure au contact de l’intérieur de ses cuisses, un réflexe les fait se rapprocher l’une de l’autres comme si elle voulait arrêter son mouvement mais… Cela ne sembla pas le cas. Merde, elle a peur de comprendre parfaitement quelle vengeance il opère et… Elle réalise à quel point la situation semble excitante.

Merde, elle se prend un coup, sursaute sur ses genoux, se penche pour tenter d’oublier la chaleur de ses paumes. Allons, allons, elle doit gagner, c’est son honneur qui est en jeu ! Kara fixe l’écran, tire le bout de sa langue, trucide un adversaire et lâche un grognement victorieux.

Souta fait le fanfaron à son tour, elle tente de ne pas l’écouter, mais sa bouche semble très proche de ses cheveux, juste derrière elle. Il faut dire que l’enjeu se corse, elle sait qu’elle a encore un ennemi à éliminer, mais son bassin a un soubresaut, et à cet instant elle sent comme par anticipation les doigts de Souta approcher se son entre-jambe. L’autre main la perturbe aussi, elle a du mal à se concentrer sur ces trois points d’attention… le jeu… son bas-ventre… juste sous ses seins… La frustration la rend nerveuse, elle fait des erreurs, se trompe de boutons, manque de tomber hors du décor.

Elle a beau se dire que tout va bien, qu’il est bien loin de la caresser à des endroits si sensibles, les imaginer la fait légèrement onduler, elle se mord vivement la lèvre, ayant arrêté de ciller depuis un moment, et ses yeux lui piquent. Il faut qu’elle gagne, elle va lui rabattre son caquet. Ce sont juste des mains, rien de bien méchant… Des mains qu’elle meurt d’envie de sentir à quelques centimètres plus haut qu’actuellement. D’autant qu’elle se souvient parfaitement des talents de Souta… Elle se sent défaillir, manque de succomber, ‘Ça y est presque’… et d’un coup, se redresse d’un bond, la jupe remontée et les fesses à hauteur du visage de son tortionnaire.

Elle s’acharne sur la manette, explose totalement le dernier survivant dans un râle, avant de se tourner vers lui en lâchant ce qu’elle tenait. Le périphérique tombe lourdement au sol, mais Kara s’en fiche, tout comme elle semble ne pas avoir entendu ce que vient de dire Souta… Ses bras enlacent son cou et elle vient s’asseoir à califourchon sur lui, avant de plonger pour l’embrasser comme une assoiffée.

« Ça suffit de me torturer. »

Elle se détache de sa bouche puis soupire.

« T’as dit que t’allais te rattraper aujourd’hui, alors ça c’est mon dernier gage. Fais-moi jouir, je repartirai pas avant. » Gronda-t-elle en venant mordre sa lèvre inférieure. C’est lui qui avait cherché la bagarre, il s’était engagé la veille. Il fallait assumer, maintenant.

Elle venait d'oublier ses bonnes résolutions et son impression de s'être faite avoir en quelques minutes, comme par magie. Quelques caresses à peine... Elle était vraiment trop faible. Elle le regretterait plus tard mais, pour l'heure...



Souta et Janus

Humain(e)

Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 13 dimanche 27 décembre 2020, 22:59:45

Je m'attendais à ce que la soirée finisse plus ou moins de cette façon après ce qui est arrivé hier. Parce qu'elle avait beau tenter de me faire croire le contraire, Kara avait prise son pied dans ce parc. Ce n'est pas pour frimer ou mettre en avant ma façon de faire. La chose s'est simplement produite.

En tout cas l'ordre est lancé et je ne compte pas me défiler. Bien au contraire, la nuit s'annonce folle. Un rictus nerveux m'est même arraché quand elle s'attaque à ma lèvre lorsqu'elle prend les devants en se collant à moi pour m'embrasser sans aucune retenue. La passion et l'envie pourraient prendre être visibles dans ses gestes. Qu'elle est loin la petite vendeuse hésitante.
Avec ses bras autour de ma nuque le message est clair : je n'irai nulle part.

- Les désirs de madame sont des ordres.

Mes mains se posent sur ses cuisses un bref instant pour faire remonter sa jupe au maximum et faire du coup ressortir ce cul bien rebondit. Le fait d'avoir été pris par surprise me force à respirer de façon moins sereine. En associant ça a mon état d'excitation qui grimpe assez rapidement et on obtient un mélange bien salace.
De la main droite je viens foutre une claque sur sa fesse gauche tout en empoignant les deux afin de faire remonter et coller son corps aux formes si généreuses sur le mien.

Sa grosse poitrine est la seule barrière naturelle qui éloigne nos corps l'un de l'autre. Pourtant je peux sentir cette dernière s'écraser contre mon torse. Même déjà comprimée sous son haut et sa veste.
Il fait une chaleur pas possible sur ce sofa. Entre son souffle brûlant quand nos lèvres se séparent quelques secondes pour que l'on puisse respirer, le mélange de nos deux salives chaudes qui coule sur moi, sa peau brûlante quand nos corps se touchent ou encore la friction du tissu de nos habits.

Tout en gardant une main enfoncée dans la chair tendre de son cul, je dirige l'autre sous sa culotte pour constater qu'elle commence déjà à mouiller. Pas de perte de temps inutile pour la chauffer ce soir. Ce n'est clairement pas nécessaire vu qu'elle sait ce dont son corps à besoin.

Mes lèvres échangent un dernier baiser avec les siennes pour plonger et jouer avec son cou au goût salé à cause de la transpiration. Cela me permet de vérifier les zones sensibles de son corps que j'aurais pu négliger la première fois tout en m'ouvrant un meilleur angle qui me permet de glisser trois doigts dans sa fente chaude et humide.

En la repoussant légèrement pour que son dos se redresse, j'attrape un de ses poignets avec la main qui jouait jusque là avec ses fesses pour la glisse sous mon boxer sans chercher à ouvrir mon jean.

- Tu la sens durcir entre tes doigts ? Garde la main dessus jusqu'à ce que je bande complètement pendant que tu repenses à toutes ces sensations d'hier.

Je la lâche aussi tôt pour poser les deux mains sur sa veste et son haut que j'arrache d'un coup pour me saisir de ses seins à pleines mains. Ses deux obus à la peau si douces et élastiques se font presser légèrement pressés l'un contre l'autre pour que leur mamelons se retrouvent collés.
Et là je fonce dessus bouche la première pour les sucer. Les deux petites pointent sensibles rencontrent mes dents dans la foulée.

Jouer avec la poitrine d'une femme m'excite beaucoup car cela les fait souvent gémir de manière assez audible. Dans d'autres situations il s'agit aussi d'un excellent moyen de les plonger dans l'ambiance. Sauf que Kara n'en a pas forcément besoin là. Non, je veux juste que ses gémissements et autres couinements qui résonnent dans mes oreilles fassent remuer ma queue sous mes fringues pour qu'elle sente tout ce qui se passe avec sa main.

La pointe de mes cheveux effleure sa poitrine et viennent parfois s'écraser sur mon front quand je joue plus avec un sein que l'autre maintenant que j'ai recraché de façon volontairement vulgaire ses deux tétons couverts de ma salive. Je m'amuse à alterner entre l'un et l'autre. Traiter le premier de façon agressive en le pinçant ou le mordant tout en caressant ou léchant tendrement l'autre offre une sortie de double traitement opposé amusant et excitant.

Ceci dit, les minutes passent et je suis bientôt en état de m'occuper d'elle directement.

Kara Desco

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Re : C'est qu'elle en redemande, la petite [Souta, Janus, Kara]

Réponse 14 dimanche 27 décembre 2020, 23:38:48

Il semblait que Kara n’aurait toléré aucun refus de la part de Souta, et cela ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Elle qui doutait quelques minutes auparavant était désormais incapable d’imaginer autre chose que son amant se jetant sur elle. Son imagination travaillait tellement efficacement qu’elle se mit immédiatement à ronronner, dès qu’elle avait senti les mains de Souta peloter ses fesses, électrisée par ses baisers avides.

Il avait fallu une seconde à peine pour qu’il se révèle aussi chaud que la veille, à croire qu’il n’attendait que cela, qu’elle craque, elle lui saute dessus ? Elle se sent si vite brûlante, c’en est presque automatique. Dès qu’il se glisse en elle, la forçant à adapter sa position pour plus de confort et de plaisir, Kara glisse ses mains dans ses cheveux en cherchant à nouveau ses lèvres… Mais elles se dérobent à elle, venant lui dévorer le cou. Elle frémit, vocalise en frissonnant de plaisir. Elle a toujours adoré cela…

C’est à contre-cœur qu’elle sent sa bouche délaisser sa carotide, pour mieux descendre en piquet sur sa poitrine qu’il vient de dévoiler avec brutalité.

Son geste sec et franc la fait sursauter, mais sans doute d’autant plus à cause de son souffle si chaud et de ses lèvres sur ses tétons qui s’érigent immédiatement. Elle se sent déjà fiévreuse, elle se sent déjà bouillante, comment fait-il ? Cette partie handicapante l’a excitée plus qu’elle n’aurait dit… Sa paume serre doucement son sexe qu’elle a été obligée de sentir, orientée avec force par Souta. Sa peau est chaude, douce, le contact l’électrise tellement. Son bassin a déjà commencé à se dandiner pour orienter ses doigts, et désormais, sa respiration est rauque, sonore.

« O… Oui, je la sens… » Essaye-t-elle de lui répondre, mais elle a du mal à parler correctement tant ses dents la font chavirer. Elle en raffole, elle râle de plaisir. « Oh. Oh oui. » Kara couine, se crispant dès que son attention embrase l’un, puis l’autre de ses seins. Il est difficile de savoir où donner de la tête…

Doucement, sa main gigote avec la faible latitude à sa disposition entre son boxer et sa peau bouillante, sentant son sexe durcir de plus en plus, l’excitant d’un coup. L’anticipation sans doute, le sentir grossir dans sa main la fait soupirer d’aise et balancer la tête en arrière avec un frémissement fébrile. Plus il semble s’acharner sur un de ses tétons, et plus il paraît doux avec le suivant, la rendant folle. Elle a l’impression de passer son temps à roucouler tendrement, puis geindre d’une douleur délicieuse, sans savoir sur quel pied danser. C’est délicieux.

C’était le meilleur des gages, elle commençait à se sentir vraiment trempée, et haletante. Lorsqu’elle sent sous sa main son sexe pulser et les soubresauts qui la serre contre son pantalon, elle relève le menton de Souta de sa main libre, et dévore sa bouche avec passion. Les doigts en elle la font onduler de plus en plus, elle se sent mal installée, grogne contre sa bouche, croque sa mâchoire, frustrée. Quelque chose d’insoutenable pulse au fond de ses tripes, comme un rugissement longtemps étouffé, qu’elle contrôle à peine.

Son corps monte en température et Kara glisse sa bouche humide jusqu’à son oreille.

« Baise-moi. » Implore-t-elle, prouvant là encore que la patience n’était pas son fort. Elle avait déjà des frissons le long de la colonne vertébrale, elle en voulait plus, et la sueur collait déjà sa frange à son front comme après des ébats endiablés. Elle était monté si vite dans les tours que la tête lui tournait. Alliant la parole au geste, elle empoigna bien fort ce membre épais pour le caresser du mieux qu’elle pouvait ainsi entravée.




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