Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Lied Mueller

Humain(e)

C'était un bordel sans nom, pour rester polie. Les mains dans les cheveux, enfermée dans son bureau, Lied Mueller essayait d'ignorer les martellements sur sa porte alors qu'on devait, encore, demander à poser une énième pile de documents sur son beau bureau de bois massif. Le Sénat fermait toujours ses portes un mois durant l'été, histoire de forcer les sénatrices à prendre du repos puisque beaucoup d'entre elles, pour ne pas dire la quasi-totalité, ne prenaient jamais de vacances. Sauf que, pendant ce temps, le monde continuait de vivre, de tourner, et de se casser la gueule. Les papiers s'accumulaient, les plaintes se superposaient, et le tout se retrouvait à attendre sagement le retour de sa victime après qu'elle se soit reposée. Et Lied, elle, refusait que cela arrive.

Barricadée dans son bureau, une chaise bloquant la porte dont la poignée s'agitait frénétiquement alors qu'on demandait de plus en plus fort, dans le couloir, à ce que madame la sénatrice veuille bien ouvrir. Chose qu'elle refusait. Elle était déjà sur ces foutues pile depuis deux semaines, avait pensé que ça irait, qu'elle en voyait le bout ! C'était avant qu'on ne vienne lui amener tout ce qui avait été stocké dans une autre pièce, du fait du manque de place dans son bureau. Dès la quatrième pile, elle avait condamné l'entrée. Des projets de loi, des amendements, des requêtes des différentes assemblées, des documents à signer, des factures, des rendez-vous, des lettres, des demandes de particuliers.... Un véritable enfer sur le bureau de la jeune sénatrice aux cheveux roses.


« Sénatrice Mueller, ouvrez s'il vous pl-
- Non ! Allez vous-en ! Je n'ouvrirai pas ! Jamais ! »


Envoyant voler une pile de papiers, la jeune femme se cacha sous son bureau, comme si quelqu'un la menaçait. Elle refusait d'avoir autant de travail. Pourquoi devait-elle en avoir autant ? Sa voisine n'avait-elle pas moins de papiers qu'elle ? Ou s'était-elle encore fait rouler, comme l'an passé, par un cercle de sénatrices qui auraient encore décidé de perdre leurs affaires sur son bureau ? Sa première réaction avait été de composer le numéro de sa mère, Myriade, pour essayer de trouver du réconfort. Mais elle n'avait pas laissé la première tonalité se faire qu'elle avait déjà raccroché. Ce n'était pas raisonnable, et elle savait combien elle tenterait de la motiver au travail. Ce qu'elle ne voulait pas. A la place, Lied appela la seule membre de la famille qui pouvait comprendre son irrépressible envie de fuir, de ne pas avoir toute cette paperasse nulle, et surtout, qui avait sans nul doute les moyens de la cacher juste le temps que, dans l'urgence de la situation, le travail soit délégué à d'autres pour pouvoir être effectué. L'attente que l'on décroche était horrible. Enfin, un bruit sec indiqua que quelqu'un avait répondu.


« Belphy ? ….. Belphy ? »


Il n'y avait aucune réponse, pas un son, absolument rien. C'était inquiétant, stressant, et Lied avait envie de hurler. Sauf qu'au bout d'une dizaine de secondes, elle entendit discrètement le bruit de quelqu'un en train de déglutir, et fit enfin le lien avec la situation.


« Violette ? C'est Lied, tu es là ?
- …. Li.... Lied ?
- Oui, c'est le téléphone de Belphy. Est-ce que tu peux me la passer ?
- Oh.... Oooh.... Oui je... De suite. »


C'était à peine si elle entendait Violette, qui avait sans doute paniqué en entendant la sonnerie et répondu, par réflexe, peu importe le téléphone. Elle ne s'en était pas rendue compte. Léger bruit de chiffonnement, indiquant que l'appareil avait quitté son oreille, alors que la sénatrice entendait le bruit de ses pas, avant que sa petite voix n'appelle la mercenaire propriétaire du téléphone, indique qui appelait, et lui donne délicatement l'appareil. Aussitôt qu'elle fut certaine d'être avec sa cousine, entendant celle-ci parler, elle éclata.


« Belphyyyyyyyyy je t'en prie sors-moi de là par pitié pitié pitié pitiééééééééé !
- Hein ? Quoi ? De quoi ?
- Du travaiiiiiil ! Je t'en priiiiiiiiiie ! »


Lied renifla bruyamment, essuyant du bras son nez coulant et ses quelques larmes tant elle était stressée. Sa cousine semblait à la fois perdue et amusée de sa situation. Lied lui fit part de son désir de fuguer du Sénat, juste quelques jours, quelque part où personne ne viendrait la chercher ! Et elle savait que Belphégor avait parcouru des mondes étranges, accédé à des lieux inatteignables en temps normal, et qu'elle était sans doute la seule à pouvoir l'y envoyer ! Bien sûr, elle n'était pas trop d'accord, disait combien c'était dangereux, déjà pour elle, mais d'autant plus pour elle et sa santé. Chose que Lied refusa, demandant simplement à ce qu'elle s'assure de son arrivée et de son départ. Juste quelques jours, que pouvait-il lui arriver en l'espace de quelques jours, hein ? Absolument rien !

C'est ainsi que quelques heures plus tard, Lied et Belphy étaient toutes les deux, après une exfiltration discrète, dans un des entrepôts de la famille où l'on rangeait toutes leurs babioles plus ou moins grosses, y compris l'espèce de double demi-cercle qu'était le portail dimensionnel inventé par sa mère pour aller vers un autre monde. Il était poussiéreux, un peu rouillé, mais en parfait état de marche. Lied n'avait jamais vraiment passé beaucoup de temps hors de chez elle, alors dans un autre monde, c'était plus qu'une nouveauté ! La mercenaire la mit en garde, concernant la tenue à adopter envers les créatures qu'elle allait rencontrer, le temps qu'elle allait y passer, tout un programme qu'elle enregistra mentalement et scrupuleusement. Certes, Lied ne voulait pas travailler, mais pas à n'importe quel prix. Elle lui embrassa alors la joue, et se dirigea vers le portail, dont la lumière lui brûlait presque les yeux.


________________________________________________________________________


Il faisait nuit noire, plus encore en raison des averses qui s'étaient abattues subitement sur la ville. La météo avait bien parlé de pluie, mais pas d'un tel rideau, qui obscurcissait la vue de tous les habitants, comme un voile claire dans cette nuit sombre et pleine. Surpris pas la pluie, certains trottaient sur le bitume trempé, se cachant sous les devantures pour progresser vers leurs destinations. Tellement pressés qu'ils ne voyaient pas cette jeune femme, là, trempée jusqu'aux os, qui s'était réfugiée sur les marches qui menaient à l'entrée d'un immeuble. Il suffisait de porter attention à son joli visage pour remarquer en quelques secondes ses yeux bleus, perdus, qui suivaient frénétiquement quelque mouvement qui passait sous son nez. Personne ne s'arrêtait, elle n'osait pas aborder quelqu'un, elle ne faisait, visiblement, qu'attendre que la pluie s'en aille, aussi bien au dehors que sur ses habits.

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 1 samedi 28 novembre 2020, 15:35:07

Kaito jura, insultant copieusement l'automobiliste qui venait de rouler dans une énorme flaque alors qu'il passait à côté. Presque au sec sous son grand parapluie, le jeune homme avait jusqu'alors échappé à la chape d'eau qui se déversait sur la ville. L'incivilité manifeste du conducteur venait juste de le faire passer de présentable à trempé et miteux. Son jean droit lui collait aux jambes, ses sneakers en tissu dégorgeaient à chaque pas et le côté gauche de son  sweat à capuche était tellement imbibé d'eau qu'il pendait mollement sur son flanc. Rien n'annonçant un tel déferlement de pluie, il s'était rendu au club pour prendre son service au bar habillé légèrement. L'établissement lui-même avait souffert. Sur les coups de vingt deux heures, une verrière avait cédé, créant une onde de panique chez la clientèle de ce vendredi soir. Par mesure de sécurité, le staff avait fait évacué le club et le personnel de salle n'étant plus utile, Kaito avait été libéré plus tôt que prévu.

Les transports étant saturés, il avait dut se résoudre à rentrer chez lui à pied. Bien qu'il n'habite pas si loin que ça de son lieu de travail, il devrait néanmoins compter une quarantaine de minutes avant d'y arriver. La tête rentrée dans les épaules, il s'était aventuré sous des trombes d'eau, bien à l'abri sous son parapluie et tout allait à peu près bien jusqu'à ce que cet abruti de chauffard le trempe jusqu'aux os. L'accès de colère passa néanmoins rapidement, le caractère naturel du jeune homme reprenant le dessus. Pas fataliste mais plutôt calme et tendant à la sérénité.

Kaito leva les yeux pour contempler le carnage autour de lui. Des rivières d'eau sale débordaient des caniveaux, les bouches d'égouts refluaient, de nombreuses voitures s'arrêtaient, à cheval sur les trottoirs, attendant une accalmie. Les passants étaient des ombres, se mouvant d'un pas pressé, désireux de quitter au plus vite ce désastre aquatique. Le rideau de pluie tombait dru et compact, balayé par instant de rafales de vent intrusives et glaciales. Rien n'annonçait cette tempête, pour une fois les services météo s'étaient plantés en beauté. Les responsables auraient des comptes à rendre.

Un homme bouscula Kaito par inadvertance et grommela une excuse, le visage figé sur une expression d'agacement. Le mauvais temps rendait les gens désagréables. Le jeune homme, lui, aimait les journées d'orage. Il se cloitrait dans sa chambre et passait son temps collé à son ordinateur ou à l'une de ses consoles. Ou encore, affalé dans ses coussins à gratter les cordes de ses instruments. Ou encore mieux, à s'évader dans un bon roman d'heroïc fantasy où des armées d'elfes combattaient des légions de monstres dirigés par un mage sanguinaire. Ou choix encore plus fréquent, relire et relire encore ses collections de mangas, d'où chaque héroïne le....  Non, non, non ! Pas maintenant! Il fallait rentrer !

Un éclair fendit le ciel dans un fracas assourdissant. La ville se figea un court instant avant de reprendre son activité nocturne. L'éclat de lumière avait révélé au jeune homme l'ampleur du chantier que serait rejoindre son domicile sous cet ouragan. La rue n'était que dévastation. Impossible de continuer comme ça, d'autant plus que personne ne l'attendait à la maison. Ses parents étaient partis chez sa grand-mère pour le week-end et ne reviendraient pas avant lundi matin. Comme à son habitude en cas d'absence, la mère de Kaito avait rempli le réfrigérateur de plats "faits maison". Mais c'est plutôt l'idée de profiter du sauna qu'avait construit son père dans le fond du jardin qui emballait Kaito en ce moment.

Le jeune homme secoua la tête et revint au moment présent. Une rafale de vent faillit lui arracher son parapluie des mains aussi le replia t'il et se précipita t'il à l'abri. La frange collée au front et la capuche trempée en place, des gouttes d'eau pleins les cils, il grimpa vivement quelques marches avant de percuter dans l'obscurité ambiante une douceur empreinte d'un parfum délicieux. Son visage plongea entre deux masses humides qui collèrent à ses joues, tandis qu'il glissait à genoux et se rattrapait à ... ce qu'il pouvait. Le souffle coupé, il leva son regard et par dessus une poitrine magnifique, perçu d'immenses yeux bleus dans lesquels il aurait adoré se noyer ... Il n'en était pas loin... Avec horreur, il s'aperçut qu'il tenait fermement par la taille la jeune fille qu'il venait de bousculer et qu'il n'avait pas vu. Maudite pluie ! Voulant parler, il souffla pour se dégager des vêtements collés à sa bouche et n'obtint comme résultat qu'un ...


"Siouzez mwwaa moimsielle"

Il décolla son visage de la poitrine de l'inconnue et rouge de honte, se leva, tout penaud, à ses côtés. Tout son être lui hurlait de s'enfuir tant cette situation le gênait mais un nouvel éclair choisit cet instant pour claquer dans la nuit. Inconsciemment le jeune homme se rapprocha de la jeune femme, regardant le ciel avec appréhension.

"Euh salut ! Bonsoir pardon! Je ... Je suis désolé, je courais, je ne vous ai pas vu et ... et ..."

Une goutte d'eau perla le long de l'arête de son nez, le chatouillant. Il loucha et soufflant, essaya d'ôter l'intruse. Devant l'échec de cette tentative, il finit par se gratter piteusement le bout du nez. Cette capuche trempée ne l'aidait pas aussi la glissa t'il en arrière libérant sa tignasse blonde et exposant des yeux bleus aussi grands et purs  que ceux de l'inconnue.

"Je vous prie de m'excuser ... pour ... avoir touché vos .... votre ... "

Il bégaya un peu, s'enfonçant dans un argumentaire qui pour une oreille extérieure aurait été drôle, mais pour lui terriblement embarrassant. Finalement, il ne dit plus rien, mortifié et se tint droit à côté de la jeune fille qui .... wahou, était superbe. Du coin de l'oeil, il l'observa et malgré qu'elle soit aussi trempée que lui, remarqua que ses vêtements n'avait pour fonction que de mettre ses courbes en valeur. Lui qui adorait les gros seins, il avait devant lui deux poids lourds de la catégorie. Fine avec une grosse poitrine, gracile, un visage charmant , et ces longs cheveux roses ... Quel look ! Elle aurait pu être l'héroïne de n'importe lequel de ses mangas.

Bien que ce ne soit pas utile, il ouvrit son parapluie et le pointa au dessus d'eux. Le néon du porche grilla partiellement et se mit à clignoter en grésillant. Une dame d'un certain âge sortit de l'immeuble à ce moment-là et leur sourit. Sous la lumière blafarde, sa bouche édentée, sa tenue d'un autre âge et sa canne tordue lui donnait un air de mauvaise sorcière. Elle leur souhaita bonsoir et leur dit qu'il étaient un petit couple très mignon...
Kaito répondit poliment puis pouffa une fois qu'elle se fut éloigner.


"Elle m'a fait peur ... On aurait dit Chuckie !!! J'ai eu une de ces frousses..."

"Euuuh, tu parles pas ? Je t'ai fait mal ? Je ... je peux m'en aller si tu veux . Mais ... je me mêle de ce qui me regardes pas, mais tu vas être malade si tu restes comme ça. Tu attends quelqu'un ou ..."


La jeune femme devait avoir le même âge que lui à eu près aussi  le tutoiement s'imposa sans qu'il s'en rende compte, un peu comme au club quand il officiait pour une population de sa génération. Il prit une grande inspiration et en même temps son courage à deux mains.

"Si tu veux, je peux t'accompagner un peu jusqu' ...où tu veux, j'ai le temps, personne m'attend chez moi. Y'a de la place sous mon parapluie ... et je te promet que mes mains resteront ... enfin ..."

Re-plongeon abyssal dans les limbes de la connerie. Il se dit qu'il était vraiment mauvais pour se présenter convenablement devant la gente féminine. Déjà prêt, il s'attendait à prendre une bâche mémorable.

Lied Mueller

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 2 samedi 26 décembre 2020, 18:19:06

La pluie était fulgurante. En arrivant, Lied avait débarqué en glissant dans une flaque et s'était retrouvée trempée. L'eau qui tombait du ciel n'avait pas arrangé la chose, d'ailleurs. Assise là, à même les marches, elle grelottait et observait, à la recherche de quelqu'un pour l'aider. Mais l'aider pour quoi ? Elle ne savait pas où aller, ni vraiment comment les choses se déroulaient en ces lieux. Elle n'avait pour elle que le micro-traducteur confié par Belphy qui lui permettait de se faire comprendre et comprendre ces gens. Ils étaient si étranges, si différents ! Beaucoup d'hommes en costume aussi élégants que similaires, quelques femmes, deux ou trois jeunes... D'ailleurs, elle en remarqua un, non loin, perdu dans ses pensées. Une rafale de vent souffla, lui envoyant ses mèches roses dans la figure, et le temps qu'elle les enlève, ce fameux jeune homme avait débarqué et lui tombait dessus. La jeune femme glapit en tombant en arrière, se retrouvant avec un visage au milieu de ses seins. Elle vira au rouge, la bouche ouverte, incapable de prononcer un seul mot. Oh elle ne lui en voulait pas un seul instant, ne comptait pas même le gifler ou quoi que ce soit alors qu'il se redressait maladroitement, tout penaud.

Un éclair zébra le ciel, apeurant davantage la demoiselle qui se rapprocha un peu de la seule forme de vie à portée, vers lequel elle leva son visage inquiet. Il était visiblement profondément désolé et gêné pour ce qui venait d'arriver, c'était adorable et lui étira un petit sourire. Dire que sa première rencontre avec un habitant de ce monde était un être masculin ! Une vieille femme sortit de l'immeuble, disant quelques mots qui entamèrent le dialogue entre les deux jeunes gens. Chuckie ? Qu'est-ce que c'était que ça, Chuckie ? Ca ressemblait à une marque de céréales... Elle ne savait que lui répondre, le fixant un instant pour ensuite baisser de nouveau les yeux sur ses genoux collés l'un à l'autre, humides et froids. Que faire... Mais le jeune homme, aussi mignon était-il, fit encore démonstration de ses talents, arrachant un nouveau sourire à l'étrangère, qui releva ses yeux bleus vers lui, la mine peinée.


« Je.... Pas endroit où aller. »


Lied se racla la gorge. Elle avait vraiment du mal, avec cet appareil ! Sa voix sonnait étrange, un accent haché et des syllabes mal prononcées. Au moins, cela ne faisait que lui donnait un air plus encore hors du commun. Elle se releva, tirant un peu sur ses habits mouillés.


« Excuse-moi. Je... Ne connais pas bien cet endroit. Je suis euh... étrangère ? et n'ai pas de maison ici. Je ne voudrais pas t'empêcher de rentrer te mettre à l'abri par ma faute. Mais c'est très gentil de ta part. »


Etrangement, elle s'attendait à ce qu'il parte, puisqu'il ne lui devait rien, mais il ne bougea pas vraiment. Elle était même presque sûre qu'il n'approuvait pas de la laisser là, toute seule dans ce coin, dans le froid et l'humidité. Elle le rejoint sous son parapluie, sans trop savoir quoi faire d'autre, et le suivit simplement sans poser la moindre question. Il devait avoir dit quelque chose, mais un nouvel éclair l'avait empêché d'entendre, mais jamais, au grand jamais, elle n'aurait osé lui demander de répéter ! Il avait l'air légèrement plus jeune qu'elle, cela se voyait aux traits doux de son menton, son léger manque d'assurance et la façon qu'il avait de rougir aussi facilement. Une envie de le taquiner un peu prit la jeune femme, qui profita d'un éclair pour sursauter – non, elle n'avait pas du tout peur de l'orage, pas du tout... – et se presser à son bras en frissonnant. Sa poitrine humide se cala parfaitement autour de son bras alors qu'elle s'accrochait comme une désespérée à une bouée. Elle se recula ensuite, bredouillant vaguement une excuse, toute aussi rouge que le pauvre garçon, alors qu'au fond, elle trouvait ça charmant. Une lumière apparut à la vision de la jeune femme aux cheveux couleur de bonbon, une lumière rouge qui représentait un petit bonhomme. Qu'est-ce que c'était que cette chose ? Un bras la retint avant qu'une voiture ne lui passe dessus, la ramenant dans les clous alors qu'elle clignait des yeux, aussi perdue qu'effrayée. Son esprit n'avait pas fait le lien entre la lumière et ce qui semblait être un passage piéton. Elle venait tout bonnement de manquer se jeter sous quatre roues humides qui n'auraient fait que glisser plus amplement sur le bitume mouillé et son sang plutôt que s'arrêter.

Ses yeux bleus écarquillés, elle resta plantée là, aussi sage que pétrifiée, sur le trottoir. Son retour à la réalité fut grâce au jeune garçon, auquel elle répondit vaguement qu'elle allait bien. Ils traversèrent le passage piéton. La jeune femme se rendit alors compte qu'elle ne connaissait même pas son nom, et qu'elle risquait, parti comme c'était, de passer la nuit dehors. Aussi ouvrit-elle la bouche timidement.


« Au fait je.... Je m'appelle Lied. Je venais à la base en échange universitaire, mais quand je suis arrivée, ça ne s'est pas fait. C'est pour ça que je suis dehors. Et toi ? »


Il s'appelait apparemment Kaito. C'était aussi étrange que doucereux à son oreille, comme une guimauve qu'on laisserait fondre sur la langue avant de la mâcher mollement. Au fur et à mesure qu'ils marchaient, Lied lui expliqua venir de loin, d'un pays appelé Allemagne, qu'en réalité elle ne connaissait pas le moins du monde, mais que Belphy lui avait soufflé à l'oreille pour le mensonge que serait son histoire le temps de cette fugue sur Terre. Son regard se perdait parfois devant quelques magasins devant lesquels ils passaient, emplis d'outils plus surprenants à ses yeux les uns que les autres, ou sur une fenêtre où elle apercevait la chaleur de ces foyers un peu rudimentaires à son goût. Est-ce qu'elle parviendrait à trouver un lieu où se réchauffer, voire même manger ? Et le pauvre Kaito qu'elle avait presque pris en otage, ne voulait-il vraiment pas juste rentrer et la laisser se débrouiller comme une grande fille ? En y pensant, la demoiselle aux cheveux roses prit un peu les devants, au risque de provoquer une montée de sang au visage de son compagnon de route.


« Tu ne voudrais pas que l'on aille chez toi ? Que tu puisses au moins.... te réchauffer. Si ça ne te dérange pas bien sûr ! Je ne voudrais pas m'imposer. Même si... j'avoue que je pourrais en profiter un peu. »

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 3 mercredi 30 décembre 2020, 16:42:09

OOOhh! Quel accent adorable! Il a donc affaire à une étrangère. Dans les quelques mots qu'elle baragouine avec hésitation, Kaito comprend plus ou moins ce qu'il en ai de la situation de cette jeune femme. Elle parait perdue et tout comme lui, s'est laissée surprendre par la pluie. Elle est trempée et pendant qu'elle parle, kaito peut confirmer qu'elle a un corps splendide, mis en valeur par ses vêtements collés à sa peau. La véhémence de l'orage les rapproche plus encore et il frémit de la sentir s'agripper à lui, plus particulièrement lorsqu'elle cale son bras entre ses seins. Il vit en cet instant un moment de bonheur suprême et plus encore lorsqu'elle lui emboite le pas sans avoir mentionné où elle voulait aller. A l'approche d'un passage piéton, Kaito, toujours prudent prend soin de s'assurer qu'il n'y aucune voiture qui passe mais la jeune fille continue sans même tourner la tête et s'engage sur la chaussée. Le cri de Kaito s'étrangle dans sa gorge et il se précipite pour la retenir. La voiture qui les frôle ne les a pas vu. La circulation est terrible et dangereuse, les lumières de ville se réverbérant sur le bitume humide forment une nappe lumineuse et humide dans laquelle les conducteurs évoluent à l'aveuglette.

"Hey attention!!! Il faut regarder avant de traverser! C'est pas le même système chez toi?"

Il la prend par le bras et la fait traverser avant de continuer un peu et de rechercher l'abri d'un surplomb où ils peuvent à nouveau se protéger. Maintenant qu'elle parle, elle ne s'arrête plus. Collés l'un à l'autre pour s'entendre, il comprend enfin le fin mot de l'histoire.

"Quoi ?? Et ils te laissent là en plan? Sans solution de secours? Mais qu'est ce que c'est que cette histoire, de quelle université il s'agit?"

Etant vendredi soir, les établissements scolaires publiques seraient fermés jusqu'au lundi matin. La jeune fille était dans la panade. Mais ... elle se présentait; Lied, c'est très joli ça Lied, ça sonne mélodieusement lorsqu'elle le prononce. Une allemande ? Kaito fait rapidement un tour de ses connaissances sur l'Allemagne et s'aperçoit qu'il n'en connait pas grand chose, à part le nom de la capitale et les vidéos porno taggée "German" qu'il a déjà pu voir. Ce souvenir éveille son instinct de petit obsédé, les allemandes sont toujours des cochonnes dans ces vidéos. Est-ce que Lied ... Non! Il se reprend, c'est mal d'associer cette fille à ses hobbies personnels. Néanmoins ... l'idée se cale dans un coin de sa tête et attend son heure pour ressurgir. Le jeune homme ne sait plus trop quoi faire, peut être aller au commissariat signalé ce problème? Peut être la police pourrait-elle contacter le consulat allemand pour la tirer d'affaire? Lied propose elle même une solution qu'il n'osait envisager. Qu'il lui offre l'hospitalité? Il souffle un instant dans la noirceur de l'orage. Il n'a jamais ramené une fille chez lui, il n'a d'ailleurs jamais osé proposer à une fille de l'accompagner. Alors là, qu'une superbe étrangère le lui demande, son cœur bat à tout rompre. Il réfléchit rapidement, au Japon, l'hospitalité est sacrée. Ses parents sont absents pour le weekend, le réfrigérateur est plein, toutes les conditions sont réunies pour que ce miracle se fasse.

"Euh oui, oui bien sûr, tu ne peux pas rester là dehors toute seule. Avec plaisir, tu peux passer le weekend chez moi, je n'habite pas loin, tu verras, c'est très accueillant."

Enthousiaste comme pas deux, il passe un bras autour de sa taille et la guide vers sa demeure. Lied est plus petite que lui aussi à chaque fois qu'il tourne la tête, il peut sentir l'odeur délicieuse de ses cheveux. Cette couleur rose lui plait, ça fait un peu EMO. Les deux jeunes gens sont trempés donc autant ne plus perdre de temps. De ce quartier très urbanisé, bruyant et animé, il passent à une zone résidentielle beaucoup plus calme et traditionnelle. Les petites maisons japonaises se côtoient, séparées par des jardinets impeccablement entretenus. Bien qu'il fasse nuit et orage, la sérénité des lieux s'affiche sous la lumière des lampions rouges et blancs. Après une dizaine de minutes de marche supplémentaires, ils s'engagent dans une petite impasse pavée au fond de laquelle se trouve la demeure de Kaito. Il pousse un portillon en bois ouvragée et ils s'engage sur le petit chemin en pierres rondes que son père à posé. En quelques pas, ils se retrouvent enfin sur le perron du pavillon. Des lampions supposés chassés les mauvais esprits brillent, accrochés aux poutres du auvent. Le jardin est sombre mais on peut quand même deviner son élégance. Le père de Kaito ne laisse aucuns détails au hasard.

"Voilà! Nous y sommes. Bienvenue chez moi Lied!" Il lui fait une petite courbette respectueuse. C'est très protocolaire mais la tradition est ce qu'elle est.

"Tu peux laisser tes chaussures ici, je les nettoierai plus tard."

Il l'invite à entrer. Le pavillon n'est pas grand  mais confortable et bien aménagé. C'est largement suffisant pour trois personnes. Kaito se précipite chercher des serviettes et lui en propose une. Dans la lumière de l'entrée, leur état fait peur à voir. Leur vêtements détrempés gouttent sur le paillasson d'intérieur. Normalement, Kaito se serait déshabillé là, pas question de mouiller le parquet ciré! Le jeune homme hésite. Sa mère travaille beaucoup pour entretenir cette maison. Et puis ... comme il le pensait plus tôt, les allemandes n'ont pas froid aux yeux? Et puis il est chez lui aussi après tout!

Sans un mot et en évitant de la regarder, il retire ses affaires, tout en gardant son boxer et passe une serviette autour de sa taille.

"Je vais chercher une bassine, tu mettras tes vêtements dedans."

Quand il revient à elle .... Mince, ses yeux ... magnifiques! Il rougit et plus encore juste après.

"Je .... voilà ... écoutes ... La salle de bain est là, prends le temps qu'il te faut pour te réchauffer sous la douche, les produits sont dans ce petit meuble là. Moi je vais me doucher dans ma chambre et je prépare un truc à manger."

Kaito fuit aussitôt. Mince! Il est chez lui avec une bombe pas sauvage du tout. Tout un tas de trucs obscènes lui passe à l'esprit. Dans un hentai, la fille devrait normalement le rejoindre sous la douche et ... et ... Arrête Kaito! Dans sa chambre, il se douche rapidement puis passe un short et un t-shirt.  En passant à côté de la salle de bain, il entend l'eau couler.

"Ca se passe bien ??" demande t-il à travers la porte.

Impeccable! Il se rend à la cuisine et ouvre le réfrigérateur. Il est bien sûr trop tard pour préparer un vrai repas mais sa mère a prévu de quoi nourrir un régiment. Le jeune homme prépare donc juste un thé parfumé et dispose sur la table tout un assortiment de Wagashis, des pâtisseries japonaises succulentes, d'autant plus que sa mère est une experte en cuisine!

La table basse prête, les tasses de thé fumantes, il installe deux coussins côtes à côtes et s'assit en tailleur sur l'un deux. Quand elle aura terminé, Lied pourra découvrir l'hospitalité japonaise.


Lied Mueller

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 4 dimanche 10 janvier 2021, 19:28:41

Quel jeune homme entreprenant ! Surprise par cette prise d'assaut, où il venait ni plus ni moins que de lui agripper les hanches pour la tirer dans la direction de son logis, Lied ne pouvait être plus rouge et gênée, du moins, c'était ce qu'elle pensait. Les hommes sont bien étranges, se disait-elle tout en fixant ses pieds menus tenter de suivre ceux de Kaito en évitant les flaques d'eau sur le goudron. Cela fait des petits bruits délicats lorsqu'elle pose ses chaussures dedans, alors que quand lui le fait, le son est un peu plus prononcé, il parvient à envoyer des vaguelettes s'échouer sur les bords du trou où gisait le liquide tombé du ciel sombre.  Les couleurs du soir dansaient sur ce petit miroir, du rouge, du rose, un peu de bleu, et quelques tâches étoilées, issues des néons de la ville et de la vie nocturne, les enseignes et quelques voitures qui passaient. Un joyeux petit chaos sombre qui étonnait la jeune femme, plus habituée à moins de chahut ; elle ne sortait guère la nuit tombée de toute façon, trop dangereux, peu de choses à faire, mais surtout ce danger qui planait au dessus d'elle qui la contraignait encore à faire attention.

Les flaques d'eau finirent pas se rétrécir, être de plus en plus éparses, jusqu'à presque disparaître. Non qu'il ne pleuvait plus, mais le sol défoncé laissait place à une rue de pavés où l'eau ruisselait joyeusement, chatouillant les blocs grisâtres pour venir couler le long de la chaussée. Quand avaient-ils quitté la ville ? L'avaient-ils seulement quitté ? Ce n'est qu'en relevant les yeux qu'elle manqua s'arrêter. Tout était si particulier ! Des petits bouts de jardins soigneusement entretenus, elle pensait même voir par là un potager dans la pénombre. Chaque petite maisonnée était identique et différente à la fois : des lampes de couleurs et de formes différentes, des décorations, des pots de fleurs, les boîtes aux lettres personnalisées, les arbres qui venaient jalousement couvrir le logis des propriétaires... Lied s’émerveillait chaque fois qu'elle voyait ces végétaux grandioses. Tekhos n'avait guère assez de place pour les laisser s'épanouir au cœur de la cité technologique, alors elle les avait d'abord côtoyés dans des livres, en photographies prises par sa chère cousine lors de ses missions, puis on lui avait rapporté une plante un jour, un cactus, qui survivait encore sur le coin de la fenêtre de son appartement. Le pauvre avait bien failli succomber de nombreuses fois, entre les mains délicates mais maladroites de la sénatrice ! Heureusement que Sylphe savait en prendre soin. Par un incroyable miracle, celle-ci savait gérer les tentatives de meurtre de Lied, comme la noyade, l'insolation, … Ils approchèrent finalement d'une maisonnette dans un renfoncement, comme dissimulée des autres pour essayer de s'en cacher. Il ne semblait effectivement y avoir personne à l'intérieur, aucune lumière n'était allumée. Le suivant avec précaution, ils entrèrent.

Le jeune homme semblait fort enthousiaste, faisant rire  Lied quand il se pencha vers le sol pour l'accueillir. La dernière fois que c'était arrivé, c'était lorsqu'elle avait rendu visite à une famille royale pour la signature d'un accord de commerce de minerais, et une pauvre servante la pensant elle aussi de sang bleu lui avait fait une plate révérence. Aussi vif qu'un éclair dans ses paroles et ses actes, Kaito lui ramena un assortiment de serviettes colorées qu'elle prit en mains, clignant des yeux, avant de ravaler un cri de gêne en le voyant se dévêtir tout de go, causant la fermeture immédiate de ses yeux.


«  Que que que.... Ah ! »


Il disparut, mais elle ne s'en rendit guère compte, sauf en le voyant apparaître avec une bassine dans les mains et lui indiquer une porte voisine, apparemment une salle d'eau. Ses yeux semblaient furieusement attirés par quelque chose sur elle. Quoi donc ? Son petit haut blanc qui laissait transparaître la peau rosée de ses deux bels orbes de chair, cette coulée d'eau qui descendait de ses épaules nues en épousant son bras délicats, ou encore ses mèches rose pâles qui coulaient à ses joues et pointaient comme la direction de ses lèvres charnues ? Si Lied seulement savait au moins qu'elle avait alors de quoi rendre folles bien des personnes dans cet attirail. Elle opina du chef et s'engagea dans la salle d'eau, le laissant seul dans sa maison, pour venir se dévêtir. Ses prunelles ciel se posaient de temps à autre nerveusement sur la porte, de crainte qu'il ne revienne l'espionner. N'était-ce pas là ce qu'on disait les hommes faire ? Mais aucun son ne provenait du couloir, la porte ne se déplaçait guère, alors la jeune femme déposa ses affaires dans la bassine avant de soupirer de bonheur en rencontrant l'eau chaude. Il y avait à sa disposition le long de la faïence qui recouvrait ce qui ressemblait à une baignoire tout un tas de flacons en plastique de couleurs, avec des images de fruits et de fleurs. Lied prit alors celui dont elle ne connaissait la représentation, faisant attention à savon et shampoing, pour se nettoyer entièrement. Et elle prit son temps. Du coin de l'oeil, elle vit une ombre passer derrière la porte, et entendit une voix.


« Ca se passe bien ??
- Oui, merci ! Je.... n'en ai plus pour très longtemps ! »


Un bruit d'eau en mouvement résonna dans la pièce carrelée. La jeune sénatrice venait de sortir de l'eau, nue et trempée, mais cette fois, bien plus à l'aise. Elle s'enveloppa d'une serviette douce et bien sèche, essuya chaque parcelle de son corps voluptueux, et tendit la main pour attraper.... du vide. Elle n'avait évidemment aucun affaire sèche, rien pour se vêtir pour sortir de la salle de bain. Ce fut une panique totale dans la tête de la demoiselle : elle ne pouvait sortir nue, c'était inenvisageable, et ne pouvait non plus demander des affaires, elle entendait le jeune homme s'affairer plus loin dans la maisonnée, il ne l'entendrait donc point. Elle devait aussi trouver une excuse quant au fait qu'elle n'ait aucun rechange ! Elle avait, au mieux, sur elle, qu'un petit portefeuille prêté par sa cousine et un étrange boîtier qui lui permettait de la contacter, que Lied prit entre ses mains pour appeler cette dernière, en panique. Belphégor mit un peu de temps à répondre, mais répondit malgré tout, pour entendre les palabres de l'avant-dernière née de la famille.


« Belphy au secouuuuuuurs je sais pas quoi faire !
- Du calme du calme, explique-moi douuuuucement.
- J'ai été accueillie chez quelqu'un ! Il pleut ! Et j'étais trempée ! Donc je me suis lavée, mais j'ai pas de vêtements ! Je sais pas quoi faire ! Comment j'explique que j'ai aucune valise ni rien, hein ?! »


Au moins, parmi les deux Mueller, l'une savait que faire. Elle expliqua tranquillement à la jeune femme aux cheveux bonbon que durant son voyage, ses affaires avaient été égarées à l'aéroport et renvoyées chez elle par mégarde. Elle n'avait alors plus qu'à se couvrir du mieux possible dans sa serviette pour sortir demander des affaires à la jeune femme qui l'hébergeait. Puisque, bien évidemment, Lied se garda fermement de dire que c'était un garçon qui l'avait prise chez lui, auquel cas, la mercenaire serait venue offrir au misérable lardon qu'il était son corps en petits cubes éparpillés aux quatre coins de son logis, de ce qu'elle l'avait une fois entendue proférer lorsqu'une connaissance avait fréquenté un homme.

C'est ainsi que Kaito trouva, dans sa cuisine, l'étrangère à peine vêtue, emmitouflée dans sa serviette qui ne laissait que peu de choses à l'imagination de celui-ci, ses cheveux en train de sécher alors qu'ils étaient enfin propres, et ses bras enroulés sur ses seins superbement écrasés par la serviette. Ses joues rouges témoignaient de l'inconfort de sa situation, alors qu'elle bredouillait qu'elle n'avait rien pour s'habiller, comme en témoignait la bassine qu'elle avait laissé devant la salle de bain où trônaient ses affaires humides. Elle n'osa prononcer sa requête, quant à savoir s'il pouvait, là encore, lui venir en aide en lui fournissant de quoi rester au chaud et au sec, en plus de s'habiller. Mais le regard de la sénatrice se posa alors sur les délicats petits mets posés sur la table, qui n'attendaient que de faire la rencontre avec son palais et celui de son hôte.


« Oh, qu'est-ce que c'est ? C'a l'air délicieux et sucré. »


Ce n'était peut-être pas un dîner, mais en tous cas, Lied était ravie. Des pâtisseries ! Quel bonheur ! Elle ne parvenait à en sentir les odeurs à la distance à laquelle elle se trouvait, aussi se laissa-t-elle aller à son besoin d'en déceler les parfums. Une légère odeur fleurie, un peu comme une rose, mais en légèrement plus acidulée, comme si l'on avait rajouté une framboise à peine mûre. Peut-être du cerisier ? Les couleurs étranges du second lui évoquaient de la myrtille. Quant au suivant... Dans sa passion du sucre, la jeune femme avait complètement oubliée sa petite tenue, et offrait la vision sombre du gouffre qui s'étendait entre ses deux seins sous sa serviette au pauvre petit homme installé là. Ce n'est qu'en le voyant tel une tomate qu'elle se redressa et bafouilla quelques excuses, remontant la serviette sur son corps, penaude. Finalement, après quelques affaires rapidement enfilée, elle se retrouva à son côté, à table, à sourire devant les pâtisseries qu'il lui proposait. Pour des vacances improvisées, finalement, cela semblait bien s'amorcer. Comme elle était curieuse, et que le silence était des plus gênants, Lied entama de demander à son jeune hôte ce qu'il faisait de sa vie, s'il faisait des études et comment celles-ci se passaient. Elle ne manqua d'ailleurs de répondre à ses questions, s'il lui en posait, tout comme le fait qu'elle était en dernière année de son doctorat de sciences politiques. Cette information fut d'ailleurs suppléée de son âge, soit vingt-six années, provoquant un certain trouble chez le jeune homme. Peut-être s'attendait-il à ce qu'elle soit plus jeune, sans doute du même âge que lui ? Cela avait-il la moindre importance, de toute manière, quand elle savait que l'on ne jugeait quelqu'un sur l'éloignement de sa venue au monde à l'instant présent, quand certains avaient beau être plus âgés, ils ne prenaient guère du plomb dans la cervelle ? Celle aux cheveux roses vint alors à se pencher vers lui, frôlant son bras alors qu'elle lui parlait plus doucement qu'auparavant.


« Je te remercie en tout cas de m'accueillir, et m'avoir fait goûter ces petites sucreries. C'était délicieux, même si je crois que je préfère quand même les choux bien remplis de crème ! Question de gourmandise. Veux-tu que l'on fasse quelque chose à présent ? Ou peut-être souhaites-tu un peu d'intimité, je pourrais le comprendre. »


A vrai dire, Lied n'était guère fatiguée à cet instant, elle aurait été ravie de s'occuper en sa compagnie, mais craignait qu'il n'ait quelque activité à faire : un devoir, s'enquérir de ses proches, simplement se divertir seul... Elle ne souhaitait innocemment pas envahir son espace, et n'osait d'ailleurs pas demander où elle pourrait ensuite aller se reposer quand la fatigue viendrait la cueillir.

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 5 lundi 11 janvier 2021, 19:29:44

Kaito s'apercevait qu'il aimait tout chez cette fille, Lied. Ses longs cheveux roses étaient fascinants, son visage était le miroir de ses émotions et ses grands yeux bleus appelaient à la noyade. Ses lèvres charnues appelaient à autre chose mais l'étudiant chassa cette pensée. Et ce corps ... wahou ... ce corps de dingue, aurait dit Ito, un camarade de classe, exacerbait tous les désirs secrets du jeune homme de façon difficilement contenue. Dès qu'elle était sortie de la salle de bain, l'ambiance avait changé et intérieurement, la température de Kaito était montée de quelques degrés. Elle avait en plus utilisée le savon au jasmin de sa mère et l'odeur délicate la suivait partout. Elle l'avait rejoint dans la cuisine, couverte de sa seule serviette de bain et bien qu'elle tenta, bien inutilement,  de la cacher, sa poitrine occupait toute l'attention de Kaito. Elle était superbe, volumineuse, ronde, sûrement très douce et par bonheur, exposée puisque la serviette glissait sans arrêt, permettant la contemplation d'une bonne partie de cette merveille. t c'est d'autant plus délicieux que Lied rougit en arrangeant sans succès ce petit problème de discrétion.

La suite le divertit plus encore. La découverte des pâtisseries désinhiba complètement Lied et la jeune femme se lança dans une étude approfondie de la culture culinaire japonaise. Elle essaya tout, commenta tout, nota tout, demanda une quantité invraisemblable d'informations et de technique de réalisation. A croire qu'on ne mangeait pas sucré en Allemagne. Il répondit joyeusement à toutes ces questions, lui aussi adorait ces petits gâteaux. Tout allait bien jusqu'à l'évocation des choux garnis de crème. Lied ne se rendait pas compte du spectacle qu'elle offrait. Ses seins s'écrasaient sur la table dès qu'elle s'animait et offraient une vue plongeante à Kaito qui n'en pouvait plus. Des choux à la crème ... des seins à la crème ... des seins couverts de sperme. Oups! L'image resta vivace un moment dans son esprit.

Heureusement, au préalable, ils parlèrent d'eux mêmes et se présentèrent. Kaito n'aurait pas pu, après l'épisode des choux, faire de lui un portrait correct. Il lui parla de sa passion pour la musique, de ses études en littérature japonaise à l'université, de son petit boulot comme barman au Shibuya club quelques soirs par semaine. En revanche, il tut son intérêt pour le hentai et le porno et se garda bien de dire qu'il avait une réserve de magazines érotiques planquée sous son lit. Lied, en revanche le surprit en énonçant son parcours. Elle avait 26 ans et ne les faisait vraiment pas. Son niveau d'étude était élevé et son futur paraissait prometteur. Kaito avait toujours été curieux de tout aussi l'inonda t'il de questions. Elle y répondit aussi bien de manière très sérieuse, elle avait un langage parfois surprenant de maturité et à certaines intonations, on devinait qu'elle pouvait être non pas autoritaire, mais vraiment sûre d'elle.

Elle portait à présent un t-shirt de Kaito un peu serré ... très serré en fait. Il lui avait passé une paire de chaussettes mais avait hésité quand à une culotte. Un de ses boxer? Pas question! Une culotte de sa mère? Non ... Lied fuirait aussitôt. Bon ... on revient sur un boxer, ça passera.
Elle se penche sur lui et le frôle de son imposante poitrine. Il manque s'évanouir de bonheur. La douce chaleur qu'elle diffuse est envoûtante. Et non, hors de question qu'il s'abandonne à son intimité. Elle est là, il veut passer autant de temps que possible avec elle!


"Ca te dit une photo en souvenir?"

Le selfie qu'il prend est adorable. Ils ressemblent à jeune couple de tourtereaux épanouis. Leurs sourires sont francs et joyeux, et la vue en contre plongée ... Lied... Tu vas avoir des problèmes avec des attributs pareils ...

Mais que faire? Kaito regarde dans un meuble du salon et en sors quelques jeux de société dont il essaie d'expliquer les règles. Non, trop compliqué, elle ne comprend rien et lui non plus en fait. Il attrape un fou rire en le constatant d'ailleurs. La boîte de Mikado a plus d'effet mais une fois les sticks jetés sur la table, Lied fait aussitôt bouger le sien. Au tour de Kaito! Le regard rasant la table, il s'applique à essayer de sortir LE mikado quand ses yeux se perdent sur la poitrine de la jeune femme, négligemment posée sur la table. Tout l'édifice de bois tremble. On abandonne aussi le mikado!
Le programme télé est nul et Kaito a honte d'exposer la télé-réalité japonaise. C'est d'une stupidité crasse et prouve bien l'abrutisation de la société. En revanche, les jeux d'animation où des pauvres victimes se ridiculisent sur des parcours d'eau les font rire aux éclats.


"Tu as une console chez toi?" Il se dit que non, ses études doivent consommer tout son temps.

Il l'emmène dans sa chambre, pas trop mal rangée par chance  et insère un jeu de course de voiture dans la machine. Il lui explique le fonctionnement et engage la partie. Dix minutes et quatre virages après, Lied galère toujours a passé la troisième et mange chaque poteau ... quand ce n'est pas un PNJ qui l'envoie bouler dans le décor. Oh ? Elle est super mignonne quand elle s'énerve. Concentrée et penchée en avant comme si elle allait réellement entrer dans l'habitacle de son bolide, elle ne voit pas Kaito la dévorer du regard. Ses petits doigts s'activent dans tous les sens appuyant sur tous les boutons à la fois. Quand elle arrive bonne dernière, Kaito l'attend depuis longtemps devant la ligne pour qu'ils la passent tous les deux ensemble. Nouveaux rires.

Ensuite, les histoires. Kaito a un don pour raconter les histoires malgré son naturel réservé. C'est peut être dû au fait qu'il animait des colonies pour enfants les étés précédents, et que tous les soirs, les bambins réclamaient l'histoire du dodo. Pour se mettre dans l'ambiance, il installe un petit tapis épais au centre de sa chambre. Ils s'y assoient en tailleur, leurs genoux se touchant et Kaito dispose une petite lampe led entre eux. Il tire une couverture fine de sous son lit et l'étend sur leur tête, restreignant ainsi l'espace autour d'eux.


"Ecoutes bien Lied! Ecoutes l'histoire de Minamoto no Yoritama, le premier Shôgun de Kamakura qui fut aussi le plus cruel de tous.........."

Une heure s'écoula ainsi puis une deuxième. Kaito raconta des contes, des histoires pour enfants, de terrifiantes légendes  et des anecdotes de la culture japonaise.

Ils baillèrent presque en même temps et en rirent, complices.


"je vais préparer un couchage et ..."

L'évidence était aussi effrayante qu'irrésistible. Bien entendu, pas question d'utiliser la chambre parentale. Le petit canapé d'osier n'était absolument pas confortable et il n'y avait, hormis celle de Kaito, pas d'autre chambre.

"Euh ... je vais te dérouler un matelas à côté de mon lit." Il lui aurait bien proposer son propre lit mais les draps avaient déjà trois jours ... Il alla chercher dans la remise un matelas confortable bien qu'un peu petit et le déroula dans sa chambre. Une paire de draps, un coussin et une couette plus tard, Lied était couchée et le regardait de ses immenses yeux bleus.

"Bonne nuit! Dors bien! Si quelque chose ne va pas, n'hésites pas à me demander."

Il s'engonça sous sa couette après avoir ôter son t-shirt et une fois la lumière éteinte, il fixa intensément l'endroit où la jeune fille était couchée. Jusqu'à ce qu'il s'endorme...



Lied Mueller

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 6 jeudi 21 janvier 2021, 16:53:43

Être enfin habillée avait ravie la jeune étrangère, qui en rougissait d'aise, un sourire heureux sur son visage doux. Certes, elle sentait combien sa poitrine souffrait du tissu tendu qui les recouvrait, elle qui avait semble-t-il hérité de cette génétique des deux côtés de ses mères, combien elle craignait que ses tétons puissent ressortir au travers du vêtement étiré par ses chairs douces et moelleuses. A son plus grand bonheur, Kaito accepta de passer du temps avec elle. A vrai dire, elle n'était pas sereine à l'idée de rester là, seule, dans cette maison inconnue alors qu'il s'occupait dans son coin, isolé dans sa propre demeure. Il était charmant. Ses passions ne la rendait que plus curieuse, une littérature inconnue, de la musique inconnue, un... club ? Elle n'aurait su dire la dernière fois qu'elle avait mis les pieds dans un lieu similaire. Et il était si jeune, mais avec tant de choses déjà à raconter ! Ce fut peut-être le seul moment où, s'il avait cessé de loucher sur ses seins, il aurait pu déceler une pointe de regret dans ses prunelles. Celle d'une adolescence effleurée mais jamais épanouie. Devait-elle lui raconter ses misères ? Avoir dû faire deux fois une même année d'école après avoir passé une année entière à l'hôpital ? Ou le nombre de cours qu'elle avait manqué à cause de son état de santé ? Le garçon sortit une espèce de téléphone, sortant Lied de sa torpeur. 


« Une photo ? Oh ! Oui, bien sûr ! »


Ils avaient l'air bienheureux, sur le cliché. En fixant la figure quelque peu juvénile de son hôte, Lied se dit qu'il valait mieux ne rien lui dire. Après tout, cela n'aurait fait que l'inquiéter, pour rien, qui plus est ! Autant qu'il reste joyeux et serein, qu'ils profitent de cette soirée ensemble. Ils se retrouvèrent devant une pile de boîtes de jeux de société. La pauvre tekhanne n'en connaissait aucun, chose logique, et avait bien du mal à en comprendre les règles. Panne d'essence ? Les véhicules à essence étaient toujours le commun de cette société ? Comment ça, une oie peut prendre une échelle ? Elle ne possède même pas de bras pour grimper ! Ils en rirent ensemble, ahuris de ces incohérences qu'elle relevait, qui n'avait semble-t-il jamais choqué le jeune homme auparavant. La jeune femme proposa de laisser tomber, mais il lui proposa un jeu avec des petites tiges de bois, qu'il fallait retirer du bazar. Loin d'être une combattante ni même très stable, ses mains tremblaient, aussi, quand elle parvint enfin à saisir une baguette sans toucher les autres, celle-ci manqua tout faire voler tant elle tremblait. Perdu. Lied poussa un gémissement agacé et plaintif, s'écrasant sur la table en croisant les bras, boudeuse. Même le voir échouer au même endroit qu'elle ne l'empêcha guère de bouder. Et ce ne fut que pire quand ils passèrent à la console.

Lied n'avait joué qu'à celle de Belphégor, et c'était clairement une bien meilleure gamme. Certes, elle était incapable de battre ses deux fidèles amies de toujours, aussi Lied n'arrivait à battre en général que Violette, qui n'appréciait que bien peu les jeux vidéo, tout du moins ceux de course. Elle préférait les jeux d'intellect ou de plates-formes, sans pouvoir expliquer cette deuxième affection. Ce que Lied affectionna elle, en revanche, fut de se retrouver à écouter les histoires de Kaito. Elle comprit presque immédiatement son manège quand il organisa leur petite tente de conte, l'aidant à tendre le drap et rigolant doucement en le voyant faire de grands gestes alors qu'il racontait son histoire, tentant de l'impressionner ou lui faire peur, ou les deux en même temps. Feyril aussi adorait raconter des histoires, plus petite, venant se cacher sous la couette de sa grande sœur le soir pour lui en raconter, alors qu'elle ne pouvait quitter que difficilement le lit parfois, notamment quand elle était malade ou recevait ses premiers traitements liquides. Ceci faisant que, lorsqu'il s'arrêtait entre deux histoires, la jeune sénatrice lui racontait quelques passages de sa vie, un peu modifiés à la va vite si besoin, notamment autour de sa petite sœur.


« Feyril ne savait même pas lire correctement qu'elle venait déjà dans ma chambre essayer de me raconter des histoires, elle était trop mignonne ! Oh d'ailleurs, c'est elle qui m'a raconté celle-ci... »


Et elle lui raconta des histoires à son tour, des histoires d'aventure, de combat, quelques contes étranges qu'on lui avait offerts, … Au fur et à mesure, Lied se sentait à l'aise, riant de bon cœur en compagnie du garçon, appréciant simplement cette soirée dont elle avait tant eu besoin ! Elle avait fui pour cela, et l'avait trouvé, si simplement et facilement qu'elle en était presque à croire qu'il s'agissait d'un doux rêve merveilleux. De nombreuses semaines s'étaient écoulées depuis qu'elle avait pu profiter d'une soirée similaire, simple, dépourvue de travail et de prise de tête, où elle n'avait qu'à se focaliser sur son bien-être. Puis Lied bailla, légèrement, sa bouche s'ouvrant doucement alors qu'elle tendait sa main fine pour la couvrir, fermant par réflexe les yeux, alors que son camarade l'imitait presque aussitôt. Ils avaient fini par être quasiment synchrones, ce qui l'amusait d'autant plus, alors qu'ils riaient à l'unisson, sous la chaleur douce du drap sous lequel ils se trouvaient. Il était finalement temps de dormir. Toujours aussi charmant, Kaito alla lui chercher un matelas.

Et pendant ce temps, la jeune femme observa sa chambre. Il y avait en effet une quantité phénoménale de livres, allant de petits livres colorés et illustrés dont elle ne connaissait le format, à des livres plus grands, plus épais, où la tranche indiquait un titre tantôt de ce qui lui semblait un récit fantastique tantôt un texte plus littéraire, tout du moins, lui semblait-il. A part sa console et l'écran associé, c'était une chambre modeste d'un adolescent classique, ni dans le besoin, ni pourri gâté à n'en plus savoir que faire. Quelques feuilles traînaient sur un bureau un peu dérangé, avec un assortiment de stylos, au dessous d'une lampe on ne peut plus simple mais efficace. Lorsqu'il revint, tirant tant bien que mal un matelas, Lied s'était simplement assise non loin de là, le regardant faire avant de lui venir en aide pour couvrir le matelas et installer sa couche. Quelques instants ensuite, elle était là, lovée sous sa couette remontée jusqu'au dessus de son nez, à fixer de ses yeux bleus le jeune homme. C'était très étrange pour elle de dormir chez autrui. Même Sylphe, sa meilleure amie, n'avait pu la faire dormir chez elle qu'à ses dix ans, et ces occasions avaient été plutôt rares. Alors là, dans un monde inconnu, dans une maison inconnue, dans la chambre d'un homme ? Jamais ! Lied sortir le museau de la couette et lui fit un sourire.


« Bonne nuit, à demain. »


La lumière s'éteignit sur son visage souriant. Le sommeil ne fut guère long à venir la saisir dans son lit, emportant la demoiselle vers un rêve des plus étranges. Elle était seule. Perdue. Ce monde était noir, dépourvu de lumière, sans le moindre son ; un silence qui l'étouffait, lourd et pesant, la faisant choir sur un sol glacé, lisse, vierge de toute présence d'un autre qu'elle. Ne sachant quoi faire, elle pleura, et alors que ses larmes gouttaient sur le sol, des arbres commencèrent à pousser ça et là autour d'elle, des arbres qui poussaient morts, de la couleur de la pierre. Des bâtisses se hérissaient hors du sol, pics monochromes sans trace de vie qui s'écroulaient à moitié après avoir épousé les hauteurs. Oh elle tenta bien de fuir, mais plus elle s'éloignait, et plus ce spectacle se reproduisait autour d'elle, jusqu'à ce qu'elle percute enfin une autre personne, une personne pourvue de cornes d'un sombre meurtrier, au teint si pâle qu'elle aurait juré que jamais la vie n'aurait pu habiter un tel corps. Pourtant l'individu se tourna vers elle et tendit la main en sa direction. A cet instant, Lied cria.

Ses yeux bleus s'ouvrirent dans la pénombre nocturne de la chambre de Kaito. La pauvre était en sueur, haletante, regardant à droite à gauche pour chercher cette drôle de personne qu'elle avait vu. Un rêve. Ce n'était qu'un rêve. Poussant un soupir de soulagement, Lied observa alors son oreiller, puis celui où reposait la tête blonde de celui qui l'hébergeait. Elle ne se sentait pas vraiment à l'aise de dormir de nouveau, seule en tout cas. Quand bien même il pouvait être proche, ce n'était pas assez. Mais le plus pouvait être si gênant...


« Kaito... ? Kaito tu dors ? »


Nulle réponse venant du garçon. Il dormait à poings fermés. Délicatement, la jeune femme vint s'asseoir à ses côtés, sur le lit, se penchant au dessus de son visage pour pouvoir mieux l'entendre s'il venait à lui répondre. S'il avait été éveillé, et fort heureusement elle percevait son sommeil à son souffle, il aurait sans doute frôlé la crise cardiaque vu combien ses seins menaçaient de l'étouffer dans son repos. Lied le secoua doucement, craignant de le réveiller quand bien même il s'agissait de son objectif.


« Kaito, je... Je peux dormir avec toi ? S'il-te-plaît je... Je ne me sens pas bien... »


Un gémissement lui parvint à l'oreille, et sous ses yeux, un mouvement de sa bouche. Lui accordant toute son attention, elle fut persuadée qu'il venait juste de lui dire un oui tout ensommeillé avant de se tourner dans ses draps, quittant sa position allongée sur le dos pour se rouler sur le côté. Sa main vint relever les draps pour qu'elle y glisse son corps, le long du sien, repliant ses bras alors qu'elle fixait nerveusement son menton contre son front, son souffle venant chatouiller ses quelques mèches roses ondulées. Elle se disait alors combien c'était loin d'être la meilleure idée qu'elle ait eu, qu'elle risquait d'en payer les frais. Mais le souffle calme et paisible du blond l'apaisa, lui permettant de se calmer juste assez pour retrouver la quiétude, et ainsi, le sommeil. Cette fois-ci, aucun rêve désagréable ne vint la déranger, pas de figure démoniaque au regard assassin, pas de désolation morbide, juste une chaleur bienheureuse qui se promenait de son ventre à sa poitrine, telle une caresse sur son corps pour le récompenser d'avoir supporté ce cauchemar. Un bref instant, elle se sentit bouger, et dans un état de semi-conscience, n'en tint guère compte, se disant de manière logique que Kaito venait de se retourner une fois encore dans son sommeil et l'avait tout bonnement un peu chahutée dans son mouvement. Elle se sentait si bien, tellement au chaud, les membres si détendus, le bonheur d'un sommeil paisible qui lui procurait des flux de chaleur partant de son buste vers le bas de sa colonne...

Ce ne fut qu'au moment où sa respiration se fit plus saccadée qu'au travers de son sommeil le corps de Lied poussa un gémissement d'aise. Certes, elle dormait, profitait d'un sommeil paisible, mais elle semblait aussi encouragée à profiter de son repos par quelques malicieuses attentions extérieures qu'elle ne percevait pas, aussi intrusives que délicates, inappropriées que sources de plaisir.

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 7 mardi 26 janvier 2021, 23:06:43

Dans l'imaginaire de Kaito, l'Allemagne était un pays lointain dont l'occupation principale des habitants était de boire de la bière. La seconde certitude qu'il avait concernant cette nation était que les filles n'y avaient pas froid aux yeux. Les tags "german" des sites pornos qu'il consultait étaient les plus délurés de tous. S'il avait cru un jour rencontrer une allemande, l'étudiant aurait parié que ce serait une grande blonde aguicheuse et vulgaire. Lied était tout l'inverse, elle représentait la douceur, la gentillesse et rien en elle ne trahissait une quelconque perversité. Et elle sentait tellement bon ... L'odeur de ses cheveux était à l'image de la jeune femme, un concentré d'extase.

Dans son sommeil, Kaito rêvait du parfum que dégageait Lied. L'odeur de Lied, la présence de Lied. Des sensations contradictoires perturbaient son repos et le garçon bougea dans son sommeil, sans vraiment y parvenir. Son esprit lui indiqua qu'il y avait un problème et en plus quelque chose le grattait. Il porta la main à son visage mais au lieu de toucher sa peau, plongea ses doigts dans une masse soyeuse et épaisse, ce qui le réveilla partiellement. Mais que ...? Lied était blottie tout contre lui, tournée sur le côté, son joli visage contre la poitrine de Kaito. Ses longs cheveux venaient lui chatouiller le nez et c'est en partie ce qui avait stimuler son éveil. En partie seulement car le véritable objet perturbant sa sérénité pointait raide et dur hors de son boxer. A la lumière de la lune passant par la fenêtre dont les volets étaient mi-clos, Kaito pouvait voir le visage de Lied serein et apaisé. La jeune femme respirait doucement. Sous la couette en revanche, la sérénité n'était plus de mise. Le t-shirt de Lied s'était relevé découvrant en partie sa poitrine. Et c'est entre ses seins opulents que le sexe de Kaito était tout naturellement venu se loger. Son invitée du jour bougea et elle passa un bras autour des hanches de Kaito en se serrant plus contre lui. Ce faisant, elle écrasa le sexe érigé entre ses seins, interdisant tout échappatoire. A cet instant, Kaito était l'homme le plus éveillé de la terre, tous ses sens étaient en alerte maximum et seule sa respiration ne fonctionnait pas. Il était en apnée totale de peur de faire le moindre mouvement qui puisse alerter Lied sur la gravité de la situation.

Le jeune homme réfléchissait à toute vitesse. Ses options étaient limitées. Soit il réveillait Lied et déclenchait la troisième guerre mondiale. Soit il essayait de s'extraire comme un ninja, discrétion totale mais il ne pouvait pas en garantir le succès. Ou alors, il faisait comme si de rien n'était et laisserait Lied se débrouiller avec ça bien qu'il ne se rendormirait certainement pas. Il choisit la seconde option et avec un soin millimétré, prit appui sur un coude pour se redresser lentement. Lied grogna d'irritation et resserra sa prise, le ramenant à sa position initiale. Le mouvement le fit coulisser entre les deux masses de chair chaudes et ce contact faillit le faire venir. Il se concentra pour résister, inspira, expira ... il était prisonnier de cet étau mammaire. C'était irréel, impossible. Les gros seins l'obsédaient, il avait sur son ordinateur un dossier colossal consacré au paizuri et là, le destin lui offrait l'occasion de vivre sa passion en vraie, et avec une sublime partenaire. Bon oui, une partenaire qui dormait mais après tout, dans son lit à lui.

Lied marmonna quelque chose sans se réveiller. Tout doucement, Kaito les découvrit en repoussant la couette et put apercevoir ce qu'il se passait. Lied avait glissé une jambe entre les siennes, le ceinturait et comprimait sa poitrine contre lui. Kaito était condamné à une érection interminable. Il avait lu qu'on pouvait en mourir d'ailleurs. Bon, quitte à en mourir ... Kaito fit glisser son sexe hors du fourreau moelleux de quelques centimètres pour y revenir aussitôt. Il recommença plusieurs fois et s'enhardit. Les seins de Lied se pressaient encore plus à chaque retour et ils étaient tellement gros que le gland du jeune homme apparaissait à peine quand il poussait au plus haut. Cette sensation inédite  l'excitait comme un fou. Il profitait pleinement de ce plaisir. Pour une première branlette espagnole, il avait décroché le gros lot, le très gros lot. Bon sang, faite qu'elle ne se réveille pas! un instant, Kaito se dit qu'il devrait cesser cette folie mais la vue de cette poitrine majestueuse écrasée contre lui ôte toute velléité de retrait. Pourquoi se refuser cette possibilité alors qu'il n'est pour rien responsable de l'intrusion de Lied dans son lit. Kaito revient à son occupation première et principale. Il se concentre sur son sexe ramonant le conduit tendre dans lequel s'écoule déjà du fluide pré-séminal, maculant la peau de la jeune femme. Elle doit sentir que quelque chose ne va pas (ou va très bien au contraire) car elle gigote un peu et relève sa jambe, venant planter sa cuisse contre le service de Kaito qui réagit instinctivement en se hissant plus haut. Il empale sa queue, la presse si fort contre Lied qu'il en explose instantanément. Tremblotant, il se vide en de long jets chauds et crémeux, inondant la poitrine exposée, souillant le t-shirt et giclant même sur le cou de la jeune femme. Horreur! Plaisir fou! Que faire? Lied renifle et il la sent tressaillir.

Lied Mueller

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 8 lundi 01 février 2021, 18:50:37

Si tout d'abord, la seule sensation présente dans le sommeil de la belle étrangère était une douce chaleur caressante, celle-ci n'était que le début d'une série la menant tranquillement au fond d'un gouffre. La chaleur commençait à la faire suer tant elle était présente, provoquant de petites gouttelettes qui léchaient sa peau à l'en rendre folle. Chaque traînée humide était une sensation perturbante qui lui arrachait un gémissement, voire un grondement, avant qu'elles ne s'évanouissent dans les draps qui la supportaient. Sa poitrine était lourde. Non pas qu'elle était habituellement légère, mais Lied sentait ses seins comme de plomb, presque désagréables, à tel point que sa seule volonté était de s'en saisir et chercher à les masser pour les apaiser. Cependant, ses bras semblaient comme bloqués, et elle avait beau tirer, pousser, s'agiter, son seul mouvement fut de relever légèrement une jambe, en hauteur. Puis quelque chose se déroula. Une brume légère vint se poser délicatement sur la pointe de ses seins, venant les remuer délicatement, si délicatement qu'elle manqua en grogner de satisfaction. Un peu plus, s'il-te-plaît ! Encore... La brume refusait de la satisfaire, vile petite farceuse qui se contentait de lui presser la poitrine et caresser la région où les deux orbes se rencontraient. Que cela soit en rêve ou éveillée, Lied n'était pas réputée pour sa patience ou son caractère raisonnable : elle était capricieuse, directe, maladroite, et ce fait se traduisit par un mouvement vif où le bas de son corps fut propulsé vers l'avant. Que cette fichue brume l'achève, au lieu de l'échauffer si cruellement, profiter seulement d'une partie de son corps en la laissant pantelante !

La chaleur qu'elle sent n'est plus supportable. Le souffle lui manque, ses joues brûlent, elle cherche un peu d'air, et la jeune femme trouve finalement ce qui est responsable de son tourment. Une sensation visqueuse et chaude sur sa poitrine, dans son cou, elle peut même deviner qu'il doit y en avoir jusque dans ses cheveux. Peut-être fut-ce cela qui la réveilla, ou l'étroitesse du t-shirt humide sur sa poitrine, le résultat fut malgré tout le même. Au devant de la figure de Kaito s'ouvrirent difficilement deux yeux bleus, défiant de luminosité la lune derrière le carreau de la fenêtre. Le voir là, au dessus d'elle, la surprenait sans trop la surprendre ; elle s'était introduite dans son lit après tout, il était normal qu'elle le découvre en se réveillant, même si cela la gênait quelque peu qu'il la fixe avec des yeux aussi ronds. Encore ensommeillée, la jeune femme toussota et porta instinctivement la main à sa gorge, cherchant à la tâter pour vérifier sa respiration. Ses doigts fins rencontrèrent une substance si étrange qu'elle en sursauta, baissant les yeux sur une piscine blanchâtre au creux de ses seins, s'écoulant au dessous de son haut jusque sur son ventre, et surtout, le responsable de tout ceci : un sexe rigide écrasé entre les deux pans de chairs, la fixant de la même façon que son propriétaire, droit sur sa figure, une petite goutte trahissant ce qui venait de se dérouler. Elle qui était jusqu'alors ensommeillée mais sereine, sa figure se teinta de frayeur, d'une rougeur sans égale alors qu'elle couina faiblement.

Le garçon se retira vivement de ses seins, sa verge insolente continuant de la pointer, comme pour la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà, alors qu'elle se débattait avec son t-shirt pour s'en débarrasser, éloigner de son corps ce tissu trempé et visqueux. Dans sa hâte, Lied finit d'étaler le sperme sur son ventre, le creux de ses hanches, quelques gouttes sur ses épaules. Son corps semblait luire, là, sous la lune, dans les draps d'un homme tenté par sa beauté étrangère, son souffle court la forçant à ouvrir ses lèvres pour respirer.


« J-je.... Tu.... Co-comment... ! Aah... »


La jeune femme cherchait à lui dire combien il n'avait pas à faire cela. Que c'était inapproprié, pour ne pas dire honteux, qu'il aurait dû au moins lui demander ! Mais la parole lui manquait, seuls des soupirs semblaient vouloir sortir de sa bouche pour aller titiller le blond qui ne la perdait pas du regard. Il y avait de quoi, après tout, il avait enfin sous les yeux la poitrine rebondie qu'il avait sali qui pendait glorieusement au buste de Lied, couvée par la faible luminosité de la pièce. Son regard malin mais gêné fit cependant réfléchir la sénatrice en fugue : elle était venue se réfugier sur Terre pour échapper au travail, se faire plaisir. Et même si cet homme venait de profiter de son sommeil pour assouvir ses désirs les plus vils, elle le trouvait très ambitieux et courageux. Il restait mignon, aussi, et la lueur dans ses prunelles lui apprenait qu'il ne pensait pas à mal, que cela ressemblait plus à un concours de circonstances qu'à une embuscade perverse. Une idée saugrenue émergea dans son esprit perturbé, une idée aussi tordue que l'était la situation. Une idée qui la fit réduire à néant la distance qui les séparait, à quatre pattes en sa direction, finissant avec une main sur sa cuisse alors qu'elle le fixait.


« Et... Et tu as déjà fini ? C'est tout ? »


Lied s'approcha encore, redressant son visage pour le mettre à la hauteur du sien, son nez contre le sien, sentant son souffle rapide venir chatouiller ses lèvres. Ce ne fut que pire lorsqu'elle rouvrit la bouche, il lui suffisait de se pencher encore un peu pour qu'elle l'embrasse, vienne voler ses lèvres comme il avait volé son sommeil paisible. Et pour cela, il méritait une punition,  une réparation de ses torts.


« Kaito, petit Kaito... Tu m'as salie de ta semence, j'en suis recouverte, et tu voudrais t'en tenir là ? Je ne suis pas d'accord. »


La jeune femme en avait envie depuis qu'elle s'était approchée, aussi vint-elle quérir ses lèvres, ces douces lèvres tremblotantes qui n'avaient pas osé dire le moindre mot. Elle pouvait paraître assurée, à sa manière de s'être rapprochée comme une tigresse en chasse, mais à travers ce contact, il était possible de sentir combien elle aussi tremblait, jusqu'aux bras, et que ses joues ne perdaient de leur couleur, teinte d'un rouge feu qui tranchait avec la couleur de ses yeux emplis d'incertitude. Ils étaient tous deux sur un pied d'égalité. Mais si l'hôte avait déjà profité, c'était le tour de l'invitée. Sa première idée avait été de lui demander un nettoyage en bonnes et dues formes, mais une seconde l'avait supplantée, plus considérante pour ses jambes un peu faibles, et surtout, le feu qui l'animait et lui donnait des envies plus que condamnables. Relâchant ses lèvres, la jeune femme se laissa retomber sur le lit, sa poitrine s'étalant sur les côtés de son buste alors qu'elle croisait les bras au dessus, ôtant de sa vue ses boutons roses tendus. Elle ne le quittait pas du regard, quand bien même elle avait l'impressionner d'agoniser tant l'air lui manquait, introduisant entre ses mots des souffles lourds involontaires.


« Et bien, tu as su commencer, je te laisse terminer ! Fais de moi ce que tu souhaiteras, Kaito. Ensuite, tu devras nettoyer tes saletés. »


La jeune femme à la chevelure rose n'était pas plus sûre d'elle que la minute précédente, ne sachant vraiment sur quel compte mettre cette soudaine impulsion qui la poussa à remonter ses mains, mettant en valeur sa poitrine ronde, mais surtout, à écarter timidement ses cuisses en guise d'invitation. Elle n'espérait qu'une chose venant de la part de l'homme en face d'elle : qu'il ne la laisse pas pantelante et insatisfaite dans une position si embarrassante !

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 9 mardi 23 février 2021, 14:22:04

Offerte ..... Lied s'offre à lui.

Les cours instants qui viennent de se passer ont paru durer une éternité pour Kaito. Du réveil de la jeune femme, son expression, ses premiers mots, ses gestes désordonnés pour se  débarrasser de la souillure jusqu'au dénouement surprenant, le jeune homme a à peine respirer, attendant un déferlement de colère. Mais non, au lieu d'un sermon salé, Lied le surprend. A quatre pattes devant lui, si proche, son souffle contre ses lèvres, elle est l'incarnation du désir. Dès qu'elle le touche, un courant sexuel le traverse à nouveau tendant sa verge vers l'intruse nocturne. Et quand elle se couche, prenant ses seins à pleines mains et écartant les cuisses, Kaito manque défaillir de bonheur.


"Et bien, tu as su commencer, je te laisse terminer ! Fais de moi ce que tu souhaiteras, Kaito. Ensuite, tu devras nettoyer tes saletés."

Ce qu'il veut, il peut lui faire ce qu'il veut! Une nuée d'images obscènes traverse son esprit tandis qu'il observe, stupéfait, le corps luisant de Lied à la lumière bleuâtre de la lune. Il hoche la tête, incapable de parler. S'il le faisait, il aurait dit une ânerie. S'il réfléchissait un peu, Kaito, pour s'excuser, s'engagerait à contenter Lied immédiatement mais l'inexpérience et l'envie de s'adonner à tellement de plaisirs le pousse à agir autrement. Les gros seins comprimés l'attirent irrémédiablement. Le jeune homme s'agenouille au dessus du visage de Lied, face à sa poitrine qu'elle tient fermement, et glisse à nouveau son sexe dans le conduit tiède qu'il a déjà ramoner. Il exhale, quel plaisir! a nouveau, il profite de cette sublime poitrine et regarde sa verge glisser et disparaitre entre les deux masses fermes. Quelle sensation grisante, maintenant que Lied est réveillée. Les bourses de Kaito s'écrasent contre les lèvres de la jeune femme, frottent contre son visage à chaque mouvement. Il lui semble même sentir à un moment une petite langue timide s'introduire entre ses fesses. il se cambre de surprise, appuyant plus contre la jeune femme. Il pourrait encore jouir sur elle mais souhaite tout essayé. Il est jeune, endurant, il compte bien profiter de cette chance inespérée. Après avoir pleinement exploité les capacités mammaires de Lied, Kaito recule un peu et passe un coussin sous les épaules de la jeune femme, laissant sa tête basculer en arrière. Ses beaux yeux bleus expressifs sont grands ouverts, fixés sur lui. Il ne sait si elle apprécie ou pas mais comme elle l'a encouragé à faire ce qu'il veut, il se cale bien et pose son gland contre les lèvres pulpeuses avant de rapidement investir la bouche humide. Immédiatement, il se rue à l'assaut d'un de ses fantasmes les plus osés et s'enfonce sans prévenir dans la gorge de la jeune femme, distendant le goulet serré et forçant les muscles de son cou. Perdu dans cet excès sexuel, il ne fait même pas attention à la réaction de sa partenaire. Il se retire d'elle et la laisse haleter et se reprendre avant de l'investir à nouveau et presser son gland dans ses joues, les gonflant à l'extrême. Kaito grogne, quelle folie le prend, il ... il ne peux pas se retenir et retourne durement baiser la gorge de Lied, provoquant une éruption d'émotions chez l'un comme chez l'autre. Il pompe dans une mare de salive qui s'écoule à la commissure des lèvres de la jeune femme, trempant les draps et la souillant plus encore. Il y va fort. La gorge de Lied l'accueille, se distendant sous l'effort du passage du gros membre. Kaito enserre le cou de Lied de ses doigts, se sentant bouger à l'intérieur. La forme de son sexe se mouvant sous la peau fine du cou gracile rend l'acte encore plus excitant. Lied gargouille, les sons qu'elle émet sont un appel à plus d'action. Kaito pompe plus fort dans sa bouche, son bassin s'écrase contre le si joli visage de sa partenaire. C'est intenable pour le jeune homme! Tout en continuant à lui baiser la bouche, il s'affaisse sur elle, plongeant sa tête entre les cuisses pâles et écrasant sa bouche contre le vagin sans défense. Il s'en délecte, explore ses contours de sa langue avant de la guider entre les lèvres fines et accueillantes. C'est ... bon et sucré. Kaito ajuste sa position, tout en continuant de profiter de la bouche dégoulinante de salive, il passe ses coudes entre les jambes de Lied pour les garder écartées. Il la dévore goulûment, se rassasiant de cet écrin de finesse. Il lèche, y frotte le bout de son nez, découvre le clitoris et tout les plaisirs que le titiller engendre. Lied est réactive et bien qu'il soit assez physique à lui baiser la bouche, elle ondule sous les caresses du jeune homme qui se font plus précises au fur et à mesure de ses explorations. Elle est trempée. Kaito est subjugué. Il en veut ... plus. Doucement il insère un majeur dans l'anus de la jeune femme après l'avoir doucement massé Il pousse jusqu'à la première phalange, puis la deuxième, la laisse s'habituer à sa présence dans ces lieux interdits avant de délicatement élargir le passage en faisant de petits mouvements de rotation. En même temps sa langue s'enfonce aussi loin que possible dans le vagin offert, râpant les muqueuses, exacerbant les envies et désirs de pénétrations de Lied. Il aspire et avale ses fluides, bruyamment, tout aussi bruyamment e les bruits de succions et de rejets qu'elle fait elle, en le pompant.

Il n'en peut plus, la bouche de Lied autour de son sexe est un volcan en éruption. Il n'a pas le temps de la prévenir qu'un orgasme le submerge et que dans un grognement, il se vide alors qu'il est fiché au fond de sa gorge. De puissants jets de sperme l'emplisse directement quand il pense à se retirer, continuant à gicler massivement. Le visage de Lied dégouline de semence, sa bouche en est pleine, l'éjaculation de Kaito se termine après ce carnage facial. Il se laisse tomber sur elle, son sexe écrasé contre la joue souillée de la jeune femme. Kaito se reprend et se redresse, entre ses cuisses, le visage de Lied est digne de figurer dans les plus grands bukkakes. Elle est couverte de sperme et respire enfin normalement, sa grosse poitrine, elle aussi luisante, se levant à chaque inspiration. D'un coup, Kaito se sent tout honteux.


"Je ..... Excuse moi, j'ai ... j'ai adoré ... Tu es délicieuse ... Attends ..."

Il bouge et se cale entre ses cuisses. Son sexe ne demande qu'à la pénétrer. Kaito regarde sa partenaire. Trop belle, elle est trop belle! Doucement, il frotte son gland contre le vagin trempé puis contre la petite rondelle de sa porte de derrière. Les deux l'attirent follement.

Lied Mueller

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 10 mercredi 24 février 2021, 19:15:47

Ainsi allongée sur le lit, les pensées de la jeune femme étaient éteintes. L'appréhension lui nouait la gorge, son regard perdu vers le mur proche d'elle, tandis qu'elle sentait le matelas s'affaisser au fur et à mesure que le propriétaire de la chambrée s'avançait en sa direction, ses genoux s'enfonçant dans le matelas. Ce qu'elle voit ensuite la stupéfie, alors que ses prunelles suivent l'épais manche s'introduire de nouveau entre ses orbes de chair, et surtout, l'arrière-train de Kaito s'agiter au dessus de son nez. Un léger duvet vint caresser le creux entre son nez et sa bouche, ses mains gardaient leur prise, alors qu'enfin ses yeux trouvaient un nouvel intérêt, celui que le petit derrière qui s'activait littéralement sous son nez. Timidement, un bout de langue rose s'échappa et s'attaqua à un carré de peau qui se trouvait sur son chemin, provoquant une réaction immédiate de la part du jeune homme. D'un coup d'un seul, Lied se retrouva avec un pan de peau brûlante passant son nez, ses lèvres, son menton à toute vitesse, et le sexe occupant ses seins se retrouva agité de soubresauts, sans nul doute de surprise ou de bonheur. Elle entendait les sons visqueux des restes de semences sur sa peau, sans cesse remués par l'appendice qui s'activait et venait à présent de se redresser. Avec une certaine douceur, la jeune femme sentit une main lui soulever les épaules, l'invitant à se redresser, ce qu'elle fit pour pouvoir se reposer sur un coussin moelleux, dont la position la força néanmoins à plonger la tête en arrière.

De longues mèches de cheveux roses coulèrent de son front vers le matelas, tandis que deux billes de verre fixaient, intriguées, cet homme désireux au manche venant faire ombrage à son visage. L'instant suivant, Lied sent une chair ferme et lisse se presser contre sa bouche, qu'elle ouvre doucement pour accueillir cet invité. Elle se demandait jusqu'où ses fantasmes pouvaient le pousser, lui, ce garçon si charmant qui l'avait accueillie sous son toit et s'était malencontreusement laissé dominer par ses instincts reproducteurs. Comme il n'avait ouvert la bouche ni protesté, elle était sûre qu'il n'avait jamais compté profité d'elle, du moins, jusqu'à ce qu'elle l'y invite. Mais jamais la jeune femme ne s'était attendue à ce qu'il vienne à l'assaut des tréfonds de sa gorge aussi rapidement. Sur le coup, Lied s'étouffa, sa gorge protestant contre cette intrusion soudaine par un gargouillement désapprobateur. Qu'il s'en aperçoive ou non, le fait est qu'il lui redonne accès à de l'air, ce que la demoiselle accepte en respirant fortement, toussotant un peu, juste assez pour se retrouver une fois encore investie par son membre turgescent. Il est brûlant, envieux, se presse contre sa langue et ne demande qu'à retourner dans le cocon soyeux de sa gorge, où il se loge avec force. Le buste charnu de Lied se soulève légèrement alors qu'un gémissement cherche à s'exprimer hors de ses lèvres. Jamais elle n'avait connu pareils ébats. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'offrait à un individu masculin, mais c'était bien la première fois qu'on la prenait avec tant de vigueur, de fougue, et d'un désir peut-être propre à la découverte du plaisir adolescent. Et oh combien qu'elle aimait ça. Sous l'effort, ses yeux brillaient, un long filet de bave s'écoulant vers le haut de son visage retourné, et jamais elle ne chercha à l'arrêter.
 
Kaito était des plus enthousiaste à cette activité nocturne, et semblait ne cesser de vouloir surprendre Lied, à commencer par lui faire découvrir combien le fait d'avoir le gosier rempli pouvait lui faire ressentir en chaque point son intimité. Du bout du nez, il lui fit l'effet du décharge, la pénétra de sa langue, le corps de sa partenaire s'agitant sous les vagues de plaisir qui le traversent. Entre les sons humides qui s'échappent de sa bouche malmenée par la queue enflée, Lied exprime sa satisfaction, et de nouveau un plaisir teinté de surprise quand elle sent quelque chose appuyé contre ses fesses. Elle ne s'y attendait aucunement, en rougit de honte, se trémousse pour qu'il n'enfonce pas davantage son doigt au fond de son conduit interdit. Sa gorge se contracta autour de son sexe sous le même mouvement, se pressant autour avec force, tant et si bien qu'il s'agita, gonfla légèrement plus encore le cou de Lied avant qu'il ne déverse par flots les vagues salines de sa semence directement dans sa gorge. C'était un peu comme se noyer dans le plaisir, l'engin de désir se retirant avant hâte pour se relever quand un jet devait être envoyé sur ses joues. L'invitée respirait avec force, les yeux clos et la bouche bien ouverte, de langoureuses balafres blanchâtres barrant ses lèvres, sa langue, le tout de son visage jusqu'à ses cheveux, en plus de ce qui était déjà présent sur le reste de son corps. Le pauvre garçon s'excuse alors qu'elle s'essuie faiblement le visage, découvrant ses joues rouges et un sourire qui lui sont adressés, afin de le rassurer, ce jeune homme terriblement mignon qui ne sait où donner de la tête.

Lied l'invite de ses cuisses, puis grogne en le sentant venir titiller son entrée humide. Elle le veut, a besoin de se sentir remplie, qu'il envoie valdinguer son esprit d'un coup de boutoir, elle serait prête à le supplier s'il le fallait ! Mais elle avait promis, promis d'être entièrement à sa disposition, et Kaito semblait terriblement tenté par une idée plus saugrenue que venir la combler au fond de son vagin. Lied se mordit la lèvre, ne sachant à quel point il pouvait la faire crier de bonheur s'il venait à la pénétrer à cet endroit. Mais ils étaient seuls, insatisfaits, insatiables. La main délicate de la jeune femme vint entourer son pénis hésitant, le pressant entre ses doigts fins pour venir y appliquer un léger mouvement de va et vient.


« Tu hésites, Kaito ? Entre ceci.... et cela ? »


Sa main libre venait montrer ce qu'elle désignait, écartant de deux doigts sa vulve détrempée, luisante sous le clair de lune, aux teintes rouges obscurcies par les ténèbres, avant que, du majeur, elle ne vienne cacher de sa vue son petit trou sur lequel s'étaient écoulés ses fluides de plaisir. S'il considérait cette option, c'était à prendre en considération.


« Je vais devoir choisir pour toi, n'est-ce pas ? »


Sa main raffermit son emprise sur son sexe, l'attirant vers la fleur délicate et invitante qui lui faisait face. Presser le gland contre ses chairs sensibles lui arracha un frisson et un râle, elle en voulait déjà plus, s'impatientait, surtout alors qu'elle le frottait contre son entrée, l'introduisant trop peu pour qu'elle prenne son pied, et bien assez pour qu'il manque la faire jouir sur l'instant. Une pellicule brillante enduisit le bout de son engin viril, quelques gouttes menaçant de venir tâcher une fois encore les draps et leurs corps brûlants. Son extrémité fut alors guidée vers l'entrée des artistes, et Lied, bien qu'un peu intimidée, l'y pressa, sentant alors son fourreau interdit s'écarter pour laisser entrer l'outil de sa délivrance. C'était un amant délicat, qui prit son temps pour déguster l'étroitesse de ses entrailles, qu'elle remercia en poussant un long cri lorsque l'entièreté de son gland fut en elle, entre ses deux fesses rebondies et au dessous de son vagin suintant. Elle crut bien défaillir tant elle ne contrôlait plus son corps ni les expressions de son plaisir. Il l'écartelait, les muscles de son corps résistaient mais tombaient les uns après les autres sous sa progression, jusqu'à ce qu'il atteigne la victoire, ou plutôt que le reste de son service trois pièces ne vienne s'écraser contre la raie de ses fesses et son pubis percuter son intimité. Lied s'arcbouta, pressa son arrière-train autour de la verge dure en gémissant alors que ses mains se cramponnèrent aux draps, redressant sa superbe poitrine en direction du blond. Deux yeux d'un bleu intense se fixèrent ensuite sur les siens, lueur de malice dans la pénombre sexuelle, accompagnés de ses lèvres pulpeuses qui prononcèrent deux simples mots impliquant toute la nuit qu'ils avaient devant eux, et toutes les attentes qu'ils avaient à satisfaire :


« Comble-moi. »

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 11 samedi 05 juin 2021, 09:09:39

Lied était pleinement consciente de l'inexpérience de Kaito. Et de cette immaturité sexuelle découlait l'envie pour lui de s'adonner à tout ce qui le faisait fantasmer depuis longtemps. Ses références étant principalement le contenu internet diffusé sur les sites pornographiques dont il était friand, vouloir la sodomiser avant tout ne lui paraissait pas si incongru pour une première fois. Aussi, quand d'elle même, avec cette expression aussi adorable que malicieuse, elle l'invita à  s'orienter par ce passage-là, il en aurait hurler de joie. Couchée face à lui, légèrement redressée, ses seins énormes le défiant magnifiquement, elle le tenait fermement  et le tirait vers elle. Ses doigts ne tremblaient pas, elle savait ce qu'elle faisait et ce qu'elle voulait. Allemande ... Kaito découvrait donc ce que signifiait l'appartenance à cette nation. Les allemandes avaient cette réputation d'être sexuellement libérées et bien plus encore. connaissance un peu simpliste en fait du monde occidental mais dans l'instant, Kaito s'en satisfaisait pleinement. Il n'aurait jamais cru quelques heures plus tôt, en la rencontrant dans des circonstances si particulières, que cette délicate jeune femme choisirait de se faire sodomiser sur une opportunité aussi étonnante que leur rencontre.

Une pression appuyée le fit revenir à la réalité et il baissa les yeux sur sa partenaire. Lied paraissait être dans tous ses états rien qu'à le frotter contre elle. Dehors, dans la nuit, un nuage, chassé par un souffle libérateur, permit à la lune de diffuser toute sa clarté. La chambre fut nimbée d'une lumière intense et toute la sexualité de leur partie de jambes en l'air apparut pleinement. Lied resplendissait, offrant la vue de son corps superbe et brillant des fluides qui l'avaient recouvertes. Kaito voyait à présent l'étendue de sa jouissance répandue sur cette peau divinement douce. Doucement, Lied préparait Kaito à la prendre en le lubrifiant de ses propres plaisirs. L'étudiant nota la chose. Oui, toujours lubrifié, il l'avait su mais si elle ne l'avait pas fait, il n'y aurait pas pensé, pouvant provoqué autre chose que des réjouissances. Etant apparemment prête, elle le guida enfin vers son anus, toujours avec cette mine craquante. Kaito s'inclina, posant ses mains bien à plat de part et d'autre des épaules de la jeune femme. Délicatement, il chercha à l'investir sans fébrilité aucune, profitant pleinement de cette bénédiction. Ce n'était pas aussi simple qu'il le croyait. Il dût s'adonner à plusieurs essais, sous plusieurs angles avant de finalement trouver le chemin qui lui permettait d'aller plus loin. Il osa pousser plus fort, c'était maintenant nécessaire, et il sentit le corps de Lied réagir, se tendant autant que l'acceptant. Il ne se risqua pas à regarder son sexe profanant le fessier de celle qui l'avait fait craquer aussi riva t'il son regard dans celui de sa partenaire. Il s'y noya même, y lisant le plaisir qu'elle ressentait. Plus bas, l'anneau serré comprimait son gland, exprimant ainsi que le passage par cette voie n'était pas ouvert à tous. Mais lui y était et comptait bien aller plus loin. Quelques mouvements du bassin parvinrent à lui offrir quelques millimètres de plus et la pression des chairs brûlantes autour de son pénis fut plus marquée. Il s'enfonçait en elle inexorablement.

Quelques minutes furent nécessaires pour que son gland fut accepté. Il marqua une pause et souffla, excité. Il en profita pour déposer sur les lèvres de Lied un baiser maladroit. C'était un peu amer et il devina qu'il s'embrassait un peu lui-même, étant donner ce qu'il avait déverser sur elle. Elle sentait le sperme et cela l'excita plus encore, déchargeant dans son corps une poussée d'adrénaline qui le tendit, terminant d'introduire son gland en elle. Elle cria ... fort ... et de plaisir à ce moment-là. Il en fut surpris et rassuré. En vérité, le plus difficile était passé, et le concernant, il adorait le fait d'être si serré dans ces fesses accueillantes. La sensation était grisante et bien qu'il sentit encore quelques résistances naturelles, il lui fut plus facile de continuer. De taille plus longue et épaisse que la moyenne, Kaito dut s'adapter à l'étroitesse de Lied. Il lui fallut la travailler pour qu'enfin après un long moment d'apprivoisement ponctué de gémissements de l'un comme de l'autre, et de tentatives hasardeuses, il réussisse enfin à se ficher au plus profond d'elle. Ce fut comme une délivrance, une sensation intense, le sentiment de posséder l'interdit, la réalisation d'un fantasme jusqu'alors inatteignable. Lied se cambra violemment et il crut lui avoir mal, rien n'en était. Ses seins vinrent à la rencontre de son visage qu'il y enfouit. Quand il en sortit, elle le regardait d'une telle manière qu'il faillit se répandre en elle. Un immense effort de volonté l'en empêcha heureusement, il ne comptait pas s'arrêter là. Elle ne prononça que deux mots qui offrirent au jeune homme la liberté de faire plus encore que ce qu'il voulait. Lied acceptait tout.


"Comble-moi"

C'était une exigence, un ordre, mais aussi une autorisation définitive. L'esprit emballé de Kaito le comprit bien, mais, corrompu par le désir, associa aussi à combler les verbes remplir, bourrer, marteler, pilonner et bien d'autres encore. Le jeune homme avait fait preuve de douceur et l'anus de Lied était maintenant bien dilaté autour de lui, tout comme son canal anal s'était habitué à la présence de cette énorme queue juvénile. Comme il l'avait vu dans un film, Kaito ramena les bras de Lied au-dessus de sa tête, la maintenant par les coudes et l'immobilisant de la sorte. Il se retira un peu d'elle et y revint aussitôt, plusieurs fois, assurant définitivement son passage. Il oublia de s'inquiéter si elle s'en régalait ou pas, concentré sur la succion de l'anus autour de lui. Elle ne semblait pas vouloir le relâcher aussi il durcit le rythme et l'impact de sa pénétration, jusqu'à ce que les fesses de sa déesse claquent sous les à-coups. Il se fit moins tendre et accéléra. Sa queue fouraillait dans les entrailles de la jeune femme et il se permit enfin de pouvoir regarder ce qu'il faisait. L'anus de Lied était écartelé, et son vagin suintait de bonheur. Lui, trouvait son sexe énorme dans un si petit passage. Il fut si emballé par cette vision qu'il entreprit de "combler" Lied bien plus qu'elle le voudrait sûrement mais ... qui savait à part elle. Il se redressa, la prit par les hanches et lui laboura les fesses avec un rare intensité. Les gros seins pâles tressautaient à chaque coup de boutoir. Il la sodomisait sans aucune retenue à présent. Elle se cambrait, lui aussi, de toutes ses forces.

Son regard tomba à nouveau sur l'heure affichée sur l'écran d'un appareil. Cela faisait plus de vingt minutes qu'il la prenait ainsi et il ne voulait pas s'arrêter. Néanmoins, le bassin en feu, il s'affaissa sur elle, s'écrasant sur sa poitrine, haletant et couvert de sueur. Ils s'étaient donnés à fond et bien que sous lui, Lied n'avait pas simplement subit cette sodomie, elle aussi la vivait pleinement et épuisait le jeune homme par sa vitalité. Heureusement, la vigueur de la jeunesse assurait une nuit longue et fructueuse. Il l'embrassa passionnément, faisant glisser sa langue entres les lèvres pulpeuses. Il découvrit qu'elle était aussi experte en baisers qu'en ... et bien sûrement en à peu près tout, étant donné l'inexpérience de l'étudiant. Il lui pétrissait les seins. Les grosses poitrines étaient son obsession et celle-là défiait les lois de la pesanteur, un véritable trésor. A nouveau, il sentit les effluves qui émanaient de leurs corps.


"Tu sens le sperme."

C'était dit tout simplement, comme cela l'était, mais il mesura immédiatement l'étrangeté de sa remarque.

"Euh .... mais j'adore, j'aime beaucoup en fait." crut-il utile de rajouter, rougissant pour lui-même.

Pressé de faire oublier ce commentaire, il ramena les jambes de Lied et sans sortir d'elle, les passa sur ses épaules. Ainsi arc-bouté au-dessus d'elle, il était maître de la situation. Il se déchaîna entre ses fesses sans prévenir, marquant sa volonté de la "combler" totalement. Ce fut brut, raide et animal. Cette partie là de la sodomie était intense. Il glissait facilement en elle, récoltant le produit de leurs plaisir pour faciliter le passage. Ce fut même terriblement obscène quand Lied se retrouva la tête entre les genoux,  pliée de manière à subir toute l'intensité du coït anal. Il la démontait sauvagement et elle encaissait ... avec plaisir? Il n'en savait rien mais continuait, n'ayant aucune opposition.
« Modifié: dimanche 15 août 2021, 08:13:12 par Kaito Nakajima »

Lied Mueller

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 12 vendredi 13 août 2021, 18:19:10

Demander à se faire combler, jamais Lied n'aurait crû que simplement faire cette simple demande la mènerait à déchaîner le beau jeune homme qu'était Kaito. C'était comme avoir fait éclater en lui toute retenue, libérant le monstre de fureur qu'était son désir. Les jambes écartés, cette sensation pleine entre les fesses, la demoiselle ne put s'attendre aux puissants coups de reins qui suivirent. Et elle cria. D'abord de surprise, puis plus fort, le son aigu coupé par les rebonds de son bassin contre le sien. La délicieuse brûlure au creux de son corps se fit de plus en plus présente au fur et à mesure que Kaito la manipulait, écartant ses jambes pour venir claquer plus fort encore contre elle. Une fois encore, Lied cria et planta ses ongles dans les épaules du garçon, qui ne lui laissa qu'un instant de répit où, finalement, il retourna écraser doucement sa lourde poitrine dans ses doigts tandis qu'il venait lui voler un baiser. Elle lui passa une main dans les cheveux, toute de tendresse, encourageant ses initiatives en répondant aux exigences de ses lèvres et de sa langue ; toutes ses exigences. Le nez entre ses seins, il finit par lui parler de son odeur, et elle ne put que rire, passant de nouveau sa main dans ses cheveux devant son air penaud.


« Tu es adorable, vraim- AaaAWNH ! »


Son tout jeune amant venait d'ouvrir plus encore le passage entre ses cuisses et s'y engouffrait avec une joie sans précédent, la surprenant une fois de plus, comme si, à chaque fois qu'il venait à toucher sa peau, une nouvelle idée germait dans son esprit fertile et qu'il faisait alors tout ce qui était en son pouvoir pour la mettre en place. Lied, quant à elle.... n'y voyait aucun inconvénient. Elle se laissait aller à cette nuit de débauche, et y prenait son pied. Au diable les petites mijaurées de Tekhos, elles ne pouvaient savoir ce qu'elles manquaient ! Les genoux près des oreilles, la jeune femme ne se posa même pas la question quant à savoir si son corps pouvait endurer telle position : elle l'y obligeait, exposant son sexe humide au jeune homme pleine de fougue qui emportait ses fesses à chaque coup au plus profond de son ventre. Pouvait-il être encore plus brute que ce qu'il lui montrait ? Est-ce que cette petite expérience lui plaisait ? Ses deux mains pâles vinrent étreindre son dos, descendant doucement le long de sa peau pour venir s'appuyer au creux de celui-ci. Et elle pressa. Elle se pressa plus encore à lui, lui octroya quelques petits espaces supplémentaires dans ses chairs humides alors qu'elle râlait de plaisir, cherchant encore à le pousser un peu plus contre elle, en elle.
 
Lire en Kaito était plutôt simple. Lied ne pouvait s'empêcher de trouver amusant, quand elle parvenait à réfléchir un peu entre ses coups de boutoir, de venir souffler à son oreille tant il était près de son visage, appréciant de sentir ses tremblements jusque dans sa queue fichée en elle. Ses pensées étaient vagues, elle songeait plutôt à combien elle mourrait d'envie de le sentir encore plus, plus profondément, à la fois à l'arrière mais aussi à l'avant. Il la rendait folle ! Le souffle court, son regard se perdait dans le sien, suppliant pour la délivrance, qu'enfin il l'achève, éteigne cet incendie dont il était, au final, responsable. Son fourreau interdit entama de resserrer son emprise sur le pilon, certain de pouvoir provoquer plus aisément la fin de leurs gémissements bienheureux. Entre deux souffles, la jeune femme remonta ses mains pour prendre en couple le visage du mignon Kaito, susurrant quelques mots :


« S'il-te-plaît, viens, viens... ! »


Inexorablement, la jouissance finit par les submerger. Tout du moins, de l'impression de Lied : alors qu'elle se sentait comme imploser, perdue entre chaleur et engourdissement, elle perçut, niché au plus profond d'elle, les soubresauts de son jeune partenaire qui commençait déjà à s'affaisser sur elle, vaincu par la puissance de ses propres désirs assouvis. Peut-être aussi de ce qu'il répandait en elle avec force ? Il suffisait de voir tout ce qui l'engluait pour s'étonner de la vivacité du garçon !

Le moment que préférait Lied après le coît, c'était celui de la fin. Cet instant où elle n'avait qu'à tendre plus encore les bras pour envelopper tout contre sa poitrine celui ou celle qui venait de lui donner du plaisir, le couver de sa tendresse en reprenant sa respiration, s'apaisant l'un l'autre. Il n'y avait aucun bruit dans la petite chambre sombre, quelques lumières pâles, et rien d'autre, en dehors des idées de l'étrange étrangère. Si Kaito pensait qu'elle s'en tiendrait sagement là, il se leurrait lourdement. Elle déposa un petit baiser sur son nez avant de l'écarter, désignant d'un geste de paume ouverte son corps sali tout.


« Est-ce que cela te dit, que nous allions nous rincer ? Ca fait beaucoup de liquides qui me douchent aujourd'hui, tu ne trouves pas ? »


Amusée de sa propre blague, la femme aux cheveux roses entama de lui prendre les mains, sans se soucier un instant de sa tenue d'Ève, pour l'entraîner à sa suite en direction de la salle d'eau. Cet adorable garçon semblait avoir bien des idées à expérimenter, toutes trouvées dans les plus grands stéréotypes qu'elle connaissait, alors, soit ! Elle allait lui faire plaisir ! Et pour cela, quoi de mieux qu'un bain de minuit ? Il l'avait tant charmée qu'elle ne pouvait résister à l'envie de le combler. Ils eurent tôt fait de parvenir à la salle de bain où, peu de temps avant, Lied s'était retrouvée en panique face à son absence d'affaires. Peut-être y avait-il d'autres pièces pour se laver, elle n'en savait rien, mais ce qu'elle savait, c'était que pour mettre son plan à exécution, il fallait que ce brave homme aux cheveux blonds rentre dans la pièce. Ses mains se serrant plus encore sur ses poignets, avec sa force de moustique, elle le fit rentrer dans la pièce avec un sourire mielleux, se hâtant de refermer derrière elle la porte. Tous les deux. Seulement eux deux, dans cette pièce, cette maison. S'il eut le malheur de faire mine de sortir, Lied le bloqua, se mettant en plein milieu de la porte, pour le rediriger vers la baignoire en lui faisant une moue déçue.


« Tu préférerais te laver seul, loin de moi ? Après tout ce que tu m'as fait ? Vraiment ? »


Joyeuse, joueuse et victorieuse, elle ne pouvait qu'obtenir gain de cause, et c'est une Lied toute guillerette qui s'empressa de faire couler l'eau chaude dans la baignoire, ne se gênant aucunement pour jouer de son corps nu tandis qu'elle se penchait sur les robinets, effleurait par inadvertance une surface froide... C'est à peine si elle parvenait à contrôler son rire, tant elle se trouvait ridicule à agir de manière aussi exagérée, jusqu'à ce que l'eau vienne à bonne hauteur. Elle cessa alors son petit manège et entra dans l'eau, commençant à se nettoyer, pour finalement héler le jeune homme auprès d'elle, qu'il l'aide mais surtout, qu'il la rejoigne dans le bain. Dans la lumière vive de la pièce, il semblait presque penaud de ce qu'il venait de faire, à savoir, lui procurer l'une des plus plaisantes sodomies qu'elle ait vécues, avec ses mèches rebelles qui venaient caresser ses joues rouges. Lied se pencha alors pour déposer un baiser sur sa joue, sa main savonneuse se posant sur son épaule au même instant.


« Trop craquant. Laisse-moi t'aider. »


Au début, tout était à peu près normal, un peu comme cela l'aurait été entre une grande sœur et son tout jeune petit frère, à l'exception que Kaito n'était clairement plus en âge d'avoir ce genre de scène. Lied lui lavait doucement les bras, laissant la mousse blanche recouvrir sa peau pour laver leurs ébats. Puis elle lui demanda de se retourner, afin qu'elle lui lave le dos, et là, tout dérapa.... comme Lied le souhaitait. Son dos savonné, elle glissa les mains vers l'avant, enserrant son ventre en venant nicher son menton contre son épaule, sa poitrine chutant évidemment alors contre le dos fraîchement lavé. Elle n'avait qu'à tendre le petit doigt pour sentir, dans l'eau chaude, le sexe qui venait de lui ramoner furieusement les fesses et qu'elle comptait bien ranimer pour une revanche, là, dans cette pièce moite et humide, à l'image de ses envies.

Kaito Nakajima

Humain(e)

Re : Mon étrange correspondante allemande... [Kaito Nakajima]

Réponse 13 dimanche 15 août 2021, 10:03:09

Lied était tactile. Et Kaito s'en contentait parfaitement tant les gestes de sa partenaire étaient plus précis que des mots. Ses émotions étaient relayées par ses mains qui intimaient au jeune homme la conduite à tenir. En l'occurrence, tout indiquait Lied était folle de plaisir et qu'elle partageait les mêmes sensations que son amant. La jeune femme sage présentait un aspect plus libéré de sa personnalité alors qu'elle goutait à ce coït agressif qui en aurait fait fuir plus d'une. Vive l'Allemagne! Et sa voix et ses gémissements encourageaient Kaito à continuer, à ne pas céder à un orgasme prématuré qui pourrait couper la passion qu'il mettait à la besogner. Le terme était trivial mais parfaitement adapté. Il la besognait sans répit, martelant ces fesses accueillantes et désormais grandes ouvertes à sa volonté. Elle aussi était adorable, il voudrait lui dire mais n'osa pas, de peur de briser leur lien sexuel. Il se noyait dans la beauté de son visage dont la lune illuminait les courbes et accentuait avec vice les traînées de sperme qui le maculait. Cela rendait une vision improbable où chaste pureté rimait avec luxure décadente. C'était Lied. Et Lied, l'inavouable désir parfait de Kaito voulait plus encore. Ses ongles s'enfoncèrent dans sa chair comme lui s'enfonçait dans la sienne. Il crispa sa mâchoire et répondit par un coup de reins dantesque qui fit craquer le lit. Les mains fines coururent sur sa peau jusqu'à son dos, descendirent plus bas et pressèrent avec insistance. En effet, pas de mots ... Lied était tactile ... et déterminée. Malgré sa position qui la désignait comme passive de la volonté du garçon, elle n'en faisait rien. Au contraire, elle en voulait plus. Son dernier geste le prouvait. Kaito devait donner tout ce qui lui restait d'énergie pour la satisfaire et il s'y employa. Qu'il craque et jouisse, cela n'importait plus. Elle voulait plus de contact alors qu'il croyait qu'elle ne supporterait pas plus, il lui donna. Usant de toute la vigueur de sa jeunesse, motivée par cette expérience inédite, l'étudiant s'arcbouta sur l'allemande et termina de la pilonner sans aucune mesure. Tout son poids donnait à la pénétration anale une dimension d'une profondeur incroyable. Il tapait dur, bien au fond, fiché entre ces fesses demandeuses de stupre. Sous lui, Lied subissait la violence, puisque c'est ce dont il s'agissait à présent, de cet assaut brutal. ces quelques dernières minutes d'effort furent passionnelles et les deux affamés suaient autant l'un que l'autre, l'un sous l'effort, l'autre sous les conséquences de cet effort. Quand elle apposa ses mains sur son visage et lui demanda la délivrance, Kaito réagit instantanément. Tout son corps se crispa et dans un déchainement d'émotions, il se vida, déversant en elle bien plus qu'elle ne pouvait accepter. Le jeune homme était tendu, tétanisé, foudroyé par la brulure de la libération. Tous ses muscles bandés sous la pression, il restait fiché en elle, son sexe noyé dans un tsunami de sperme. Enfin, il s'effondra sans retenue sur le corps de sa nymphe, épousant ses formes épanouies. Il haletait, il la sentait dans le même état que lui mais plus apaisée, soulagée, heureuse et délicate. Il la sentait. Son parfum, son odeur distillait le plaisir qu'elle venait de vivre. L'étudiant gouta sa peau, salée par ses soins peu avant. bon sang, il pourrait se lover contre cette poitrine pour le restant de sa vie. Kaito bougea pour libérer sa partenaire de son étreinte. Lied put détendre ses membres tandis qu'il se retirai d'elle. Son sexe s'extirpa de l'écrin de ses fesses, autorisant enfin le surplus de semence à se vider de ce conduit trop étroit pour une telle quantité de fluide. La jeune femme avait été le réceptacle le plus délicieux qui soit, aussi bien en elle que sur sa peau parfaite, propice selon des critères pervers à recevoir des flots de semence. L'espace d'un instant, Kaito se demanda si Lied était une habituée de ce genre de jeux pas très subtils où le plaisir du corps passait avant celui de l'esprit, où la nature primaire de l'Homme prenait le pas sur la réflexion et des siècles d'évolution.
Kaito rit du trait d'humour de sa partenaire. Il pourrait lui dire qu'elle serait parfaite dans un tournage porno dédié au bukkake, comme seuls les japonais savaient vraiment le faire mais se commanda ne rien dire. Agenouillé devant elle, il mesurait pleinement l'ampleur de la débauche à laquelle ils s'étaient livrés. Les draps étaient souillés, épars, roulés en boule. Lied brillait de toute la semence qui la recouvrait, odorante, collante, peu soucieuse du sperme qui s'étirait des courbes de son visage à celles de sa poitrine, à moins qu'il s'agisse aussi de salive. Kaito tendit la main pour pincer une goutte suintante qui perlait à ses cils et il rit de l'incongruité de son geste.


"Euh oui, il vaudrait mieux en fait, tu as raison. Tu as ... Nous avons besoin d'une douche."

Lied ne perdit pas de temps et suivit son idée. Elle l'entraina dans la salle de bain et alors qu'il voulait ressortir chercher une serviette propre, elle s'interposa entre la porte et lui. Elle prenait la main, décidait des suites à donner, intimait plus que proposait, mais toujours en gardant ce faciès adorable qui devait faire craquer toute une génération d'ados teutoniques pré-pubères.

"Mais non, je ..."

Il rougit sous l'accusation "Après tout ce que tu m'as fait". C'était bien vrai et même s'il savait qu'elle l'avait voulu autant que lui, c'était très gênant maintenant qu'ils étaient face à face sous la lumière claire des spots de la salle de bain. La pièce était petite, à l'image de la maison et l'espace pour deux était réduit. Lied le frôla pour aller s'occuper du bain. Sa cuisse luisante frotta son gland irrité et il sursauta au contact de ce toucher éphémère. Bon sang, quel sex-appeal elle dégageait. Nue sous la lumière, elle offrait la vue d'un corps parfait, déjà pleinement mature, trop peut être pour une si jeune fille. Elle devait faire crever de jalousie les femmes autour d'elle.

Le bain était prêt et Lied ôtait déjà de sa peau les miasmes de leurs ébats quand il sortit de son état de contemplation.


"Oui oui, je viens."

Il entra à son tour dans la baignoire et se cala en face d'elle. Lied se pencha vers lui pour l'embrasser sur la joue, offrant par là une vue plongeante sur sa lourde poitrine à demie immergée. Le réflexe de Kaito fut instantanément de la saisir à pleines mains, l'esprit envahit de nouvelles images érotiques.

"Trop craquant.  Laisse-moi t'aider."

Il ne s'opposa pas à cette proposition et la laissa le savonner. Il aurait voulu lui rendre la pareille mais Lied avait décidé de mener la danse. A sa demande, il se retourna et s'assit entre ses cuisses, comme un petit chat lové contre sa maitresse. Et la tendre maitresse abusa de sa position pour le câliner, lui faisant profiter à nouveau de ses formes pleines. Ses bras l'enlaçant, Kaito savait qu'elle mesurait l'effet qu'elle lui faisait. Tout indiquait que le sexomètre de Lied était remis à zéro et que son potentiel n'attendait que d'être mis à l'épreuve. Le regard pétillant et joyeux de Lied avait l'éclat de celle qui en voulait encore. Et bon sang qu'elle était tactile. Kaito baissa les yeux sur les doigts fins posés si près de son instrument de plaisir. En exhalant doucement, il saisit les poignets de la jeune femme et guida ses doigts autour de son membre. Ils se refermèrent aussitôt autour de leur prise et le jeune homme intima un lent mouvement de va-et-vient. Il la faisait clairement le masturber. L'eau chaude du bain était une hérésie à l'accomplissement de sa volonté. Dans ce bain délassant, son sexe mit un moment à réagir, protestant contre ce supplément d'efforts qu'on lui demandait. pourtant, le désir était bien là, déterminé à surpasser les lois de la biologie humaine. Il fallait juste une étincelle et l'étudiant sut où il devait aller la chercher.

"Attends ..."

Il se leva et se retourna. L'inclinaison de la baignoire dans le dos de Lied lui permit de la pencher en arrière. Tant bien que mal, il s'agenouilla au-dessus d'elle, les bras de la jeune femme serrés contre elle dans une position contrainte. Kaito inséra son sexe entre les seins comprimés de Lied qui ouvrait de grands yeux surpris. L'effet fut immédiat et il se vit gonfler et grossir sans appel. Son membre pressé écartait le creux de ses mamelles hors normes et en quelques mouvements francs, il retrouva toute sa détermination. Pressant son bassin contre la poitrine rehaussée, il logea sons gland sous le menton de son amante, contre la peau soyeuse de son cou.

"Je pense qu'il faudra prévoir un autre bain plus tard. Tu n'en as pas fini avec mes liquides je crois ..."

Il se leva après sa tirade, dictée sur le même ton qu'elle auparavant, et sortit du bain avant de l'aider elle aussi à se relever. Le sexe raide appelait au secours et Lied allait faire office de sauveteuse. Kaito la retourna qu'elle prenne appui sur le bord de la baignoire et s'agenouilla derrière elle. Il contempla son œuvre mais ne lui dit pas à quel point son fessier ravagé portait encore les stigmates de la sodomie. Le jeune homme donna un coup de langue précis entre les lèvres exposées. cette entrée là était encore vierge de toute intrusion trop envahissante et présentait un aspect fin et délicat, à l'inverse de la porte de derrière. Le bain chaud avait fragilisé la résistance de cette intimité et les chairs étaient souples et ouvertes. Kaito gouta le délice de cette moiteur et la pénétra de sa langue sans qu'elle résiste. le corps de Lied, lui, réagit et Kaito ancra ses doigts dans les fesses qu'il avait si durement marquées. il les écarta, se donnant libre accès à la douceur de Lied et la dévora bruyamment. Il guetta les signes indiquant la nécessité d'une exploration plus poussée et au premier  couinement de plaisir trop poussé qu'elle émit, il se leva et l'embrocha d'une poussée, la pénétrant lourdement jusqu'à coller son bassin à ses fesses. C'était grisant. Autant, le rectum de Lied était sec, étroit et semblait l'attirer vers le fond, autant son vagin était une cuve volcanique en pleine activité. Ses muqueuses étaient douces et accueillantes et il y tapait en souplesse, explorant l'endroit en écartant les parois sensibles dans lesquelles il baignait. Kaito prit Lied par les hanches. le miroir de la salle de bain reflétait leur profil et il pouvait la voir prendre son pied, prise par derrière, ses gros seins ballotant au rythme de la pénétration. L'étudiant agit cette fois avec réflexion. Elle lui avait donné un plaisir fou, acceptant toutes ses déviances. A son tour à elle d'en profiter tout son soûl. Il y alla progressivement, sans forcer, sans gestes brusques, entrant en elle rectilignement et profondément, marquant son acte de douceur et attention. Chaque pénétration était longue, tout comme chaque sortie. il était à l'écoute du corps de sa partenaire et réagissait à ses demandes silencieuses. Il menait la danse et paradoxalement Lied guidait la conduite.



Répondre
Tags :