Identité : Sat’sthmyss est son vrai nom, mais comme il est imprononçable, elle se fait appeler Charrta
Âge : Elle semble avoir 22 ans, mais elle en a bien plus réellement, bien qu’elle ne le donne pas
Sexe : Femelle, sans aucun doute
Race : Terranide, hybride dragon
Sexualité : Hétérosexuelle
Physique :
Quand Sat’sthmyss est sortie de son œuf, elle était une dragonne. Un beau bébé qui a bien grandit. En effet, elle mesure plus de quatre mètres de haut, pas loin de huit mètres de long (du museau au bout de la queue) et ses ailes lui donnent une largeur de quatre mètres. Elle est donc imposante, faisant parfois peur quand on la voit sous cette forme. Les gens la craignent à cause de ça, mais pas seulement. Sur son visage, de chaque côté de sa gueule se trouvent des défenses imposantes. Blanches, immaculées, et surtout très pointues. Elles pourraient transpercer un bloc de granit sans difficulté, même si la dragonne ne les utilise pas à cet usage. Et ses crocs, qui ressembleraient presque à de minuscules défenses, sont un autre atout pour effrayer ses ennemis.
Cette belle créature est d’une couleur bleutée. Ses écailles ont la particularité de, selon la luminosité, refléter une couleur un peu plus noire. Celles de sa tête, son dos et sa queue sont très solides, pouvant résister à des tirs de flèches ou même à une épée banale. Cela constitue une certaine armure, quelque chose qui lui permet souvent de se laisser tomber au sol sans se blesser. Cependant, on peut voir que les écailles ventrales sont plus claires. Elles sont donc plus fragiles, moins solides et constituent son point faible. C’est pour cela qu’elle ne montre jamais son ventre sous forme de dragonne. Elles sont donc souvent cachées, même avec certaines personnes de confiance.
La dragonne a deux grands ailes qui peuvent surprendre. Elles sont fines, la peau qui sert de planeur est presque transparente. D’un coup d’aile, elle pourrait arracher une tente de camping du sol à une centaine de mètres, et est capable de tuer quelqu’un. Pourtant, ses bras sont forts et puissants, et très musclés. Ils se terminent par une sorte de main, comportant quatre doigts griffus. Cela lui facilite la tâche quand elle doit s’agripper à des parois montagneuses. Ses pattes arrières sont elles aussi musclées, et griffues. Elles lui permettent de se propulser avec force, mais sont aussi de bons trains d’atterrissage quand elle doit se poser. La démone peut aussi s’en servir pour grimper le long des murs de pierre.
Puis elle a sa partie humaine, bien moins impressionnante. Elle mesure un mètre soixante, et pèse 54 kilos. C’est petit et fin, ce qui lui permet d’accéder à des endroits qui seraient hors d’atteinte pour d’autres personnes. C’est une façon de passer inaperçu, même si elle garde des particularités. Mais on verra ça après, restons-en à la jeune femme qu’elle est. Elle a une peau très foncée, couleur chocolat au lait, et est très bien formée. Ses bras sont fins, féminins, gracieux, et ses mains semblent l’être aussi. Cependant, ses ongles ne sont que des minis-griffes, gardant la dureté et la force de ses griffes de dragonne. Ses jambes sont musclées, fines mais en accord avec tout son corps. Ni trop grandes, ni trop petites.
Elle a donc quelques particularités. Restons au niveau de son visage, très féminin et doux. Elle a un petit nez, des lèvres fines, et elle le sait. Ses cheveux sont blancs, et souvent ressemblants à une tignasse. Mais par dessus, elle a toujours des écailles très solides, noires, qui protègent son crâne des chocs. Sur chaque côté de ces écailles, elle garde aussi ces belles défenses dont j’ai parlé plus haut. Elles sont plus petites, et la demoiselle est capable de les faire disparaître, entrer dans son corps. En dehors de ça, elle a les mêmes yeux que quand elle est dragonne. Vert pâle ou jaune selon la luminosité, et une pupille coupée en deux comme celles des chats, cela fascine souvent ses interlocuteurs.
La belle demoiselle a des écailles sur tout son corps. Ses bras, ses jambes, en sont très souvent recouverts. Elle peut, bien entendu, les faire entrer dans son corps, mais elle ne le fait que très rarement. Elle aime savoir que ces parties sont protégées, y compris ses mains. Elle ne fait pourtant aucun mal avec celles-ci, malgré le fait qu’elles soient dures et que ses doigts peuvent couper. Dans son dos, elle garde sa queue caudale, qui est un atout dangereux en combat. Elle est forte, musclée et puissante, ne l’oublions pas. Enfin, la jeune femme garde souvent des écailles blanchâtres sous sa queue, parce qu’elle est naturellement ainsi, mais aussi sur le devant de son corps, plus précisément sur sa poitrine.
Parlons-en, de sa poitrine. Elle est généreuse, moelleuse et bien formée. Elle peut souvent paraître accessible, du fait que la dragonne ne couvre que partiellement celle-ci. Pour être honnête, les écailles qu’elle fait apparaître pour masquer ses seins ne couvrent pratiquement que ses tétons. Après tout, c’est surtout ça qui est gênant, elle ne voit pas l’intérêt de couvrir davantage son corps. Elle en est fière, d’ailleurs. Ça ne se voit pas beaucoup parce qu’elle a sa queue caudale au dessus, mais elle a un petit fessier bien agréable à tripoter. Rebondit, un peu moelleux mais pas trop, il est souvent couvert par son attribut de dragonne. Quand à son intimité, elle se contente souvent de quelques écailles aussi.
La jeune femme est très attachée à sa belle peau chocolatée, dénuée de toute marque. Elle en prend soin avec des produits naturels, lui donnant un air brillant et jeune. Les rares pouvant toucher sa peau se rendent compte qu’elle est aussi douce que la peau d’une pêche, comme si la dragonne avait cette douceur sous ses écailles dures. Quand on l’embrasse, qu’on la goûte, elle a un petit arrière-goût qui varie selon ce qu’elle mange. Elle peut avoir un petit goût vanillé si elle mange du sucre, un goût sucré quand elle mange des fruits et un goût légèrement plus naturel quand elle mange de la viande. Elle l’ignore encore, mais sa cyprine a, qu’elle le veuille ou non, une petit arrière-goût floral qui en rajoute à son étrangeté.
Caractère :
Cette belle dragonne a un caractère fort, puissant qui correspond bien à ce qu’on imagine quand on la voit. On se dit qu’elle est une forte tête, le genre de personnes qui fait ce qu’elle veut quand elle veut et qui s’en fout totalement des autres. Tout ceci est bien vrai, à une exception près : elle ne se fout pas des autres. Non, on va dire qu’elle se fout du regard des autres, de ce qu’ils pensent d’elle et de comment ils la jugent. Elle n’a pas vraiment d’intérêt à les écouter, puisque leurs points de vues sont subjectifs et qu’ils ignorent comment elle pense et comment elle voit les choses. C’est ainsi qu’elle pense, elle ignore totalement ceux qui pourraient la montrer du doigt en chuchotant des méchancetés.
La belle sait ce qu’elle vaut, sans pour autant en devenir narcissique. Elle sait rester les pieds sur terre, ou plutôt sur Terra, et ne se juge pas comme étant la plus belle créature de l’univers. Non, elle sait rester modeste et réelle, dans toutes situations. La jeune femme n’a aucune gêne avec son corps, n’hésitant pas à dévoiler parfois ses courbes, en frôlant l’indécence. Elle sait que certaines parties n’ont pas à être montrées, mais elle aime aguicher et attirer les hommes dans son lit. Elle ne s’intéresse pas aux femmes, qui n’ont rien de plus qu’elle au niveau sexuel, et puis les femmes ne sont pas faites pour prendre du bon temps avec d’autres femmes, selon elle. Dans sa logique, on met la clé dans la porte, et pas la porte contre la porte.
Elle est donc très têtue, comme vous l’aurez compris. Elle n’abandonne jamais quand elle a une idée dans son cerveau, au contraire. Plus on lui dira que c’est impossible et qu’elle ne peut pas y arriver, plus elle s’entêtera pour prouver que rien n’est impossible et qu’elle est capable d’en donner la preuve. Elle est souvent définie, à cause de ça, comme étant incapable de se rendre compte des dangers qu’elle encourt en s’entêtant. Pourtant si, mais elle aime l’aventure, elle aime tenter le diable et déjouer la mort. Elle ne se pense pas invincible, et elle sera même du genre à ne pas chercher le combat avec une personne plus forte qu’elle. Même si, il faut l’avouer, la jeune femme n’a pas besoin de se battre.
Elle n’a pas froid aux yeux, et est très loyale. Peu de gens arrivent à obtenir son entière confiance parce qu’elle est de nature méfiante, mais quand on l’a, alors on découvre une femme douce, amicale et faisant tout ce qu’elle peut pour aider ses amis. Elle aime se sentir entourée, mais elle aime encore plus quand les gens qu’elle apprécie se sentent bien en sa compagnie. Pour ce faire, elle n’hésite pas à les aider dès qu’elle le peut, et elle les protège des dangers qui les dépassent. On peut la définir comme une dragonne altruiste, en ce sens, même si elle ne fait pas passer tout le monde avant elle. Elle sait quand même se faire passer avant les personnes qui ne méritent pas qu’elle en fasse sa priorité.
La jeune femme prône la liberté. En effet, elle se définit elle-même comme une personne libre de ses actes, qui n’agit pour aucun compte et pense sans barrière. C’est bien le cas, elle fait ce qu’elle a envie de faire, et elle ne se préoccupe pas de ces personnes qui pourraient vouloir s’associer avec elle. À ses yeux, si elle s’associe avec quelqu’un, elle sera forcément plus limitée, et elle ne veut pas de limites autres que celles qu’elle s’impose elle-même. Si elle fait des erreurs, elle les assume pleinement et va parfois jusqu’à admettre que la faute vient d’elle pour éviter de perdre du temps en recherches. Quant à ce qu’elle pense, elle ne le confie à personne, sinon elle serait dans de beaux draps…
En parlant de draps, la demoiselle a des goûts très précis. Je ne parle pas de draps pour le lit, mais bien de luxure. Elle aime s’envoyer en l’air, naturellement, mais elle a des tabous. Elle n’aime pas qu’on passe par son petit trou arrière, et généralement le peu de mecs qui ont essayé se sont pris une baffe, ou bien un coup de sa queue caudale. Elle n’est pas du genre à se soumettre totalement, dès le premier soir, mais elle ne domine pas pour autant. À ses yeux, une relation sexuelle unit deux personnes pendant un temps, et elle voit ça comme un échange et non pas une façon de prouver sa supériorité. Enfin, son dernier tabou est concernant l’éjaculation. Elle refuse, envers et contre tout, d’en avoir dans les cheveux. C’est super dur à enlever !
Histoire :
Les landes dévastées, cet endroit où règne la peur et le danger… C’est un endroit dénué de toute végétation, la Nature semble avoir abandonné l’envie de faire pousser quoi que ce soit ici. De toute façon, il n’y a que de la poussière, des arbres morts et des monstres. Des monstres ? Oui. Des créatures souvent très laides, ou bien belles mais profondément dangereuses, qui se battent constamment. Pour quelle raison ? Oh, chaque raison est bonne, un bout de territoire ou bien simplement pour montrer qui est le plus fort. Ici, on y trouve plus souvent la mort que l’amour, pour être honnête. Enfin, on pense que les humains meurent, bien qu’ils soient en réalité emmenés à l’empire pour leur servir de… On ne sait pas vraiment de quoi.
C’est cet endroit que cette belle dragonne, d’une couleur rouge comme le sang, a choisi pour pondre. Elle ne voulait pas mettre son bébé au monde parmi les humains, c’était trop dangereux. Plus que les landes dévastées ? Oui. Elle savait qu’elle mettrait bas un œuf, qu’elle devrait le couver pour le garder au chaud et ainsi permettre à son enfant de vivre. Mais elle ne pouvait pas le couver chez les humains, et elle savait qu’aux landes elle serait en sécurité. Les monstres sont trop occupés à se battre comme des bêtes pour remarquer qu’une dragonne vient s’infiltrer dans un flanc de montagne pour y mettre bas. Et malgré leur intelligence assez moyenne, les monstres ne jettent pas une créature née aux landes.
La dragonne revenait du monde des hommes, où elle avait pu profiter de son corps humain. Elle était une hybride, mais avait fait le choix de vivre comme une dragonne. Elle était tombée amoureuse, avait profité de quelques nuits d’amour avec un humain, mais dès l’instant où elle avait su qu’elle était enceinte, elle s’était enfuie. Pour les raisons évoquées plus haut, elle voulait élever son enfant dans un endroit où elle ne se sentirait pas en danger à chaque instant. Alors elle était revenue à ses sources, dirons-nous. Elle avait décidé volontairement de faire grandir sa progéniture dans un monde où le combat faisait rage, mais au moins le bébé serait apte à se défendre plus tard, peu importe ce que ce serait.
Alors certes, les quelques mois durant lesquels elle veillait sur son œuf lui parurent longs, et interminables. Mais un beau jour, ou plutôt une belle nuit, une fissure apparut sur la coquille de l’œuf. Elle savait ce qu’il se passait, il allait éclore. Elle était proche de cet œuf, gardant toujours sa longue queue enroulée autour de la coquille. Et au bout de quelques minutes durant lesquelles elle entendait quelque chose frapper sur la paroi interne de l’œuf, les morceaux de carapace tombèrent, dévoilant un petit dragon tout ce qu’il y avait de plus adorable. De couleur bleue, avec deux petites défenses sur le côté de sa tête et des toutes petites ailes, elle se promis aussitôt de l’éduquer des deux manières.
La petite fut nommée Sat’sthmyss, lorsqu’elle était dragonne. Mais sa mère n’était pas stupide, elle savait bien que ce serait imprononçable pour les humains. Elle lui donna alors son nom d’hybride, pour quand elle serait une ‘deux pattes’ : Charrta. Elle l’éleva seule, et personne ne savait que sa fille était en partie humaine. Elle vécut très longtemps aux landes dévastées, apprenant parallèlement à se comporter en dragonne lorsqu’elle sortait, mais aussi en humaine quand elle était dans la grotte. Sa mère fit bien attention à ne jamais élever sa fille d’une façon plutôt que l’autre, elle voulait lui permettre de choisir sa propre voie. Et elle lui avait fait comprendre assez rapidement, elle était libre de ses choix.
Sa première leçon de vol fut assez amusante, et catastrophique. Elle avait tout compris, toute la théorie. Elle devait prendre un peu d’élan, ouvrir les ailes et, quand elle le sentait, se propulser en l’air pour voler. Le plus dur fut de se propulser vers le haut, et non vers l’avant. Mais le geste vint, et alors elle dut apprendre à coordonner ses ailes. Ça aussi, ce fut assez drôle, parce qu’elle n’y parvint qu’au bout d’une semaine. Mais dès qu’elle sut comment voler avec élan, elle sortait beaucoup plus. Elle voulait sentir la sensation du vent sous ses ailes, se laisser glisser dans le ciel en profitant simplement de sa liberté, le peu de liberté qu’elle pouvait avoir de ce côté-là, loin des batailles.
Mais elle avait encore à apprendre à s’envoler sans élan. Ce fut une chose plus ardue, parce qu’elle n’arrivait pas à se propulser assez haut pour s’envoler. Les premiers coups, du moins, et souvent elle devait partir du bout d’une montagne pour ne pas se rétamer au sol. Et quand elle parvint à maîtriser ça, sa mère lui apprit à s’envoler à partir d’un mur de roche, à grimper très rapidement, et beaucoup d’autres choses qui étaient en rapport avec les dragons. Après tout, elle vivait dans un endroit où tout le monde pensait qu’elle n’était qu’une dragonne, alors elle devait donner le change. Et elle y arrivait, réussissant presque naturellement à pousser des cris digne d’un dragon. Cela ravit sa mère.
Mais elle apprenait aussi les lettres, les langues, les maths et la géographie. Elle n’avait pour professeur que sa mère, qui se montrait intransigeante avec elle. Et l’enfant se montrait sérieuse, elle écoutait avec attention et apprenait très vite. Elle grandit rapidement, et fut en âge de décider de ce qu’elle voulait faire. Elle ne comptait plus les années qu’elle avait passées dans ces terres, cela devait avoisiner une décennie. En réalité, cela faisait déjà quinze ans qu’elle résidait aux landes dévastées. Mais, comme vous le devinerez, au bout de tant d’années, on ne compte plus. Et puis, elle ne pouvait pas compter puisque les monstres auraient su qu’elle n’était pas qu’une dragonne, et cela aurait été une catastrophe.
Au début, ce choix fut très difficile. Elle avait toujours vécu avec sa mère, elle avait tous ses repères aux landes et elle y était habituée. Et puis elle ne voulait pas abandonner sa mère, elle avait peur que si elle partait, il lui arrive quelque chose. Elle douta, se questionna, réfléchit, cela dura deux bonnes années. Tantôt elle voulait rester, tantôt partir, elle ne savait pas. Sa mère, patiente, lui laissa tout le temps dont elle avait besoin pour se décider, elle était toujours présente pour elle. Et elles discutaient beaucoup de ça, sa mère lui assurant qu’elle pouvait partir sans crainte, après tout elle savait se défendre et puis ce n’était pas à Charrta de prendre soin de sa mère, mais bel et bien l’inverse.
Alors elle décida de partir. Elle avait eu beaucoup de temps pour s’y préparer, se faire à l’idée qu’elle allait quitter le cocon protecteur, et s’envoler vers d’autres cieux et d’autres paysages. Elle s’imaginait déjà les vertes prairies, les grandes collines et les fleurs. Quel parfum avaient-elles ? Est-ce-qu’elles avaient toutes la même odeur ? Et les personnes, comment étaient-elles ? Est-ce-que leurs coutumes étaient toutes les mêmes ? Et est-ce-qu’ils se battaient comme les monstres pour tout et n’importe quoi ? Ces questions fusaient dans son esprit, alors qu’elle était déjà en route pour des endroits où elle trouverait les réponses à toutes ces questions. Elle espérait être acceptée, et s’intégrer facilement.
Oui, ce fut compliqué. Elle traversa le ciel durant des jours entiers, prenant toujours le temps d’observer, de se promener, elle aimait voir ces splendides paysages sous ses pattes. Elle se posait à des tas d’endroits, et très souvent elle prenait sa forme semi-humaine. Elle ne croisait pas grand monde, mais elle vit des tas d’animaux. Puis elle arriva dans une ville. Une grande ville, avec tout plein de maisons, de gens, d’hybrides, de toutes races confondues. Elle déglutit un instant, hésitant à passer les portes de cette cité. Elle resta quelques jours à l’extérieur, observant le comportement des hommes et des femmes vis à vis des hybrides. Certains avaient un collier et une laisse, d’autres pas, et ils semblaient heureux.
Elle entra alors dans la ville, sous sa forme semi-humaine. Elle n’avait pas peur, parce qu’elle savait qu’elle pourrait se transformer en un immense dragon si quelqu’un décidait de l’attaquer. Mais rien ne se passa, les gens la regardaient bizarrement mais sans plus. Certains la dévisageaient, laissant leurs yeux traîner le long de corps svelte de la jeune femme, mais elle n’y prêtait pas attention. Il ne lui fallut que quelques mois pour comprendre comment elle devait se comporter en société. Elle travaillait dans une auberge, en tant que serveuse, et offrait son sourire à tout le monde. Mais un jour, il fut découvert qu’elle attirait certains clients dans son lit, pour de l’argent supplémentaire, et elle fut mise à la porte.
Elle avait des économies, qu’elle gardait précieusement. Cela lui permettait de s’acheter un peu de nourriture, même si elle pouvait aussi chasser pour sa viande. C’est ce qu’elle faisait, elle ne chassait que pour se nourrir, et en quantité raisonnable. Elle ne chassait jamais davantage que ce dont elle avait besoin, car elle ne voulait pas tuer et laisser pourrir le corps. Elle dormait sur des roches, au haut d’arbres, loin de la civilisation. Pour ne pas être emmerdée, pour que personne ne vienne l’attaquer, elle se sentait plus en sécurité. Depuis des années, elle ne sait d’ailleurs pas combien, elle ne vieillit pas. Enfin, elle vieillit tellement lentement que ça ne se voit pas. Et aujourd’hui, elle ne changerait son monde de vie pour rien au monde.
Autre :
La jeune femme a la capacité de contrôler totalement ses écailles, sous forme humaine. Les faire apparaître, disparaître aux endroits où elle le souhaite. De plus, elle crache du feu et sait voler. Sous forme humaine aussi, elle peut cracher de petites boules de feu, moins dangereuses que sous forme de dragon. Elle se sentira toujours mieux dans un endroit en hauteur et dur, comme des rochers, car elle est une dragonne. De ce fait, sa croissance a été normale jusqu’à ses 21 ans, âge de la majorité absolue chez les humains. Puis elle a commencé à vieillir très lentement, un dragon pouvant vivre des centaines voire des milliers d’années.
Comment avez-vous connu le forum ?
DC d’Hisma et je reconnais avoir pris connaissance du contenu du topic sur le traitement automatisé des données personnelles qui est fait par l'hébergeur de LGJ.