Une grande forêt, c’est là où je vivais. J’y avais toujours vécu, depuis ma plus tendre enfance. Je suis née ici, j’ai grandit ici, et pourtant je suis partie. Partie pour une grande ambition, partie pour fuir la mort de mes parents, partie pour… Peut-être parce que je suis une lâche, ou une pauvre petite fille capricieuse, comme ils disent. Ce « ils », ce sont tous ces gens qui me regardent de travers, qui me voient comme une simple créature des bois. Mais ils ne comprennent pas ce que je vis, ils ne savent pas à quel point je souffre. Ils ne peuvent pas comprendre, et ils ne cherchent pas à comprendre.
Je m’appelle Yokona, mais le peu d’amis que j’ai m’appellent souvent Yoko. Je suis une elfe, hétérosexuelle, de 17 ans. C’est peu, hein ? Je n’ai pas vécu assez longtemps pour connaître tout de la vie, du moins c’est ce que beaucoup de personnes pensent. Mais j’ai été éduquée par des parents qui m’ont transmis tout leur savoir. Ils m’ont appris que les fleurs sont nos amies, et que même si elles ont des épines, elles méritent toutes notre respect. C’est la première base de mon éducation, le respect. De la plus petite fourmi au plus grand criminel, j’ai du respect pour tout le monde. C’est un mode de vie.
Depuis toujours, j’ai de longs cheveux. Leur couleur est assez indéfinissable, parce qu’ils reflètent un peu la couleur de ce qui les entoure. Ils sont magnifiques, c’est bien digne d’une elfe. Même mes yeux, d’un bleu très pâle, peuvent parfois surprendre les personnes qui me croisent. Parce que, comme mes cheveux, il suffit d’un rayon de soleil et alors ils deviennent particulier. Il est impossible de déterminer leur couleur, sauf en y regardant bien. Mon corps a quelques particularités, et la première est la taille de mes oreilles. Bien qu’étant une elfe pure souche, mes oreilles sont plutôt courtes.
Elles ont une taille assez humaine, si ce n’est qu’elles ont le bout plus pointu. C’est dû à une magie qui m’est inconnue, puisque la mienne est différente. Je suis capable, grâce à ma race, de manipuler la nature. Les arbres, les plantes et les feuilles, j’arrive à toutes les comprendre et à les faire pousser. C’est difficile, et très fatiguant quand il s’agit de gros arbres, alors souvent je m’amuse seulement à faire pousser, par-ci ou par-là, une rose. Ce sont mes fleurs préférées, parce qu’elles sont à la fois douces et dangereuses, un peu comme moi. Utilisé à bon escient, mon pouvoir peut détruire une famille.
Mais je ne suis pas du genre méchante. Pourtant, les rares personnes qui savent que je suis capable de devenir un petit monstre n’y croient pas. Après tout, je ne mesure qu’un petit mètre soixante-trois, et je pèse à peine soixante-deux kilos. Généralement, ils me répondent que je ferais beaucoup plus de dégâts avec ma poitrine. Pourtant, je ne la trouve pas si imposante que ça, au contraire. Deux seins de taille moyenne, assez fermes et doux comme du velours. J’aime qu’on me les touche, ce sont un peu mon point faible. Et ça, mes amis le savent bien, donc il leur arrive d’en jouer pour s’amuser. Et c’est pas déplaisant.
Je disais donc que j’avais quittée ma forêt natale. Pour quoi ? Parce que j’avais l’ambition de devenir professeur dans un lycée. Et pas n’importe lequel, le lycée Mishima, réputé pour sa débauche. Et justement, je voulais l’intégrer pour montrer que tout le monde peut arriver à ses fins, peu importe son problème. Quel problème ? Eh bien, même si cela ne se voit pas à l’oeil nu, je suis autiste. Pas quelque chose de grave, non, il y a simplement certaines facultés en moi qui sont plus développées que chez les autres. Par exemple, ma perception des distances, ou encore ma capacité à ressentir mes propres émotions.
Prenons un exemple sexuel. Un orgasme, chez une femme normale, peut l’essouffler quelques secondes, mais dès que l’homme ou la femme reprend ses actions, elle est apte à continuer. Eh bien pas moi. Moi, il me faut une à deux minutes pour reprendre mon souffle correctement, parce qu’un orgasme agit sur moi comme un coup de foudre. Je ne parle pas là d’amour, mais bel et bien du coup de foudre électrique, celui qui peut te tuer si tu te le prends sur le crâne. Et encore, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Chaque sensation que je ressens est multipliée par environ 10, pour vous donner une idée.
Et j’ai donc réussi à intégrer ce fameux lycée, avec l’aide de certaines personnes dont je ne citerais pas le nom. Car oui, je suis assez mystérieuse pour ne jamais citer mes sources. j’ai intégré ce lycée en tant qu’élève, et je m’en sors plutôt bien. En général, je veux dire, pas pour une autiste. Je ne me considère d’ailleurs pas comme inférieure à eux, mais comme égale. Je suis studieuse, attentive en cours et cela ravit mes professeurs. Mais, derrière cette façade de gentille élève qui aime l’école, on peut découvrir aussi une jeune femme qui aime la luxure, même si ce n’est pas ma priorité. Après tout, je suis belle, non ?
Il m’arrive d’avoir mes pulsions, des envies subites. Je ne les assouvit pas toujours, je suis apte à me contrôler. Mais parfois, j’ai comme des crises. Des crises de sexe, c’est assez drôle à dire. Alors, généralement, je m’arrange pour trouver un beau mâle et j’en fais mon partenaire pour un coup. Et si cela ne me suffit pas, j’ai toujours un jouet dans mon sac. Qu’il vibre ou non, ce sont souvent des bons gabarits qui me procurent un plaisir inouï. Il faut bien ça pour assouvir les désirs d’une jeune elfe en manque, qui a d’ailleurs accepté le contenu du topic sur le traitement automatisé des données personnelles qui est fait par l'hébergeur de LGJ, comme Hisma, mon DC.