Il faisait beau aujourd’hui… Et quand il faisait beau, qu’est-ce que cela voulait dire pour notre fameuse paladine aux cheveux mauves ? Chasses bien sûr ! Elle aimait la chasse par dessus tout, ce qui faisait qu’elle perdait souvent des après-midi entière à la chasse, juste pour son petit plaisir ! Voilà, c’était comme ça, elle aimait ça, donc, on allait pas la critiquer ! Et quand il faisait beau, et bien, elle prévenait son père, qui, on va bien le dire s’en fichait, et elle partait le faire. Alors, il faut quand même préciser qu’elle faisait ça quand l’ordre du Griffon n’avait pas besoin d’elle. Elle aimait la chasse, oui, mais pas au point de se dire qu’elle pouvait ignorer ses missions et ce qui était très important pour elle, c’est à dire, le fait d’être une paladine, et d’affronter ce qui était non-humain et qui menaçait les honnêtes gens !
Mais là, elle avait une journée tranquille. Elle n’aurait ni soucis, ni monstre à affronter. Donc, elle allait se contenter de chasser. Elle avait alors sortis Hélios, son fidèle cheval des écuries, et était donc partie, prête à aller chasser donc des animaux de proies. Son faucon lui, était resté, elle n’avait pas envie de faire de la fauconnerie. Elle partit donc, équipée néanmoins quand même de sa splendide lance des Rehen, étant donné qu’elle devait quand même être à la hauteur. Pas de rabatteur, elle déclara à divers serviteurs qui lui demandèrent si elle voulait qu’ils les accompagner pour faire ce job. Elle laissa même son fidèle canin, qui continua alors de se reposer tranquillement dans son panier. Elle était donc concentrée sur ce qu’elle faisait, c’est à dire, la chasse à cour, avec son cheval et sa lance.
Plusieurs heures passèrent, et elle regarda ce qu’elle avait capturé. Trois lièvres, et un chevreuil. Elle allait pouvoir rentrer. Hélios ne pourrait guère porter plus, donc, cela serait complètement stupide de chercher à capturer encore plus d’animaux de proie. Elle allait pouvoir demander à ses serviteurs de les préparer pour faire un bon festin ! En son honneur, bien entendu, étant donné que c’était quand même elle qui avait réussi à capturer tout ça ! Et qu’elle était trop trop forte d’abord ! Elle était toute fière d’elle, et elle sentait qu’elle allait avoir encore plein de compliment. Evidemment, devant une telle situation, elle ferait en sorte que tous puisse en profiter, pour montrer comment elle était gentille et bonne ! Une vraie héroïne comme on les aime !
- AU SECOOOUUURRRS !!!!
« HELIOS ! Tu entends cela ? Accourons ! »
Elle déclara cela à son cheval, et commença à foncer. Elle devait aller vite sauver cette personne qui voulait visiblement faire du mal à quelqu’un d’autres. Vu la voix… On pouvait deviner que la fameuse interlocutrice, enfin, celle qui hurlait au secours, c’était visiblement une jeune demoiselle vu la voix qu’elle avait pu entendre… Bref, donc, elle fit foncer le plus rapidement possible Hélios, pour arriver à temps. Cela ne servait à rien d’aller jusque là bas si c’était pour arriver en retard. Mais heureusement, le fameux Hélios était un cheval très rapide, et ainsi, elle put arriver à temps, et elle trouva alors la scène. Ce n’était qu’un bivouac en apparence… Si on exceptait le fait qu’une jeune fille était attachée, et que visiblement, un homme était entrain de tenter de la violer. Voyant cela, elle laissa échapper un soupir de dégoût, et déclara :
« Tss…
-Une autre pour nous ? C’est le jackpot... »
Le mec était content. Son pantalon et son caleçon était tombé, on voyait même son phallus qui apparaissait devant tout le monde, et était bien contente que ce soit une demoiselle qui était maintenant ici présente pour se faire enculer ! Cela allait être génial… Maud regardait cela, et donc, elle sauta littéralement de son cheval, et elle se positionna. Elle avait la lance entre les mains, et elle était prête à frapper… Visiblement son interlocuteur n’avait pas véritablement consciente que son interlocutrice n’était pas là pour se faire enculer, comme ça, sans lutter… Bref, alors qu’il s’approchait véritablement sur de lui, pensant qu’il n’y avait absolument aucun risque, comment une fille comme ça pourrait lui faire le moindre mal… Et bien, alors qu’il faisait ça, il fut soudainement stoppé dans son élan.
« Alors, petite tu as en… Araglbl…
-D’autres motivés ? »
L’homme n’eut le temps de dire sa phrase. De suite, la lance de la paladine traversa sa gorge, faisant finir sa phrase dans un gargouilli absolument infâme. Le sang fut projeté partout. Eclaboussant de partout. Dans les yeux de Maud, une colère froide, glaciale, presque digne d’une meurtrière. Une femme qui n’hésitait pas à tuer, sans aucune concession… Bref, cela faisait très peur, et on devinait que visiblement, Maud de Rehen n’avait pas hésité à faire ce qu’elle avait fait. De suite, les autres hommes prirent leurs armes, laissant la captive tranquille, étant donné que pour le moment, ils comprirent qu’ils ne se battaient pas pour elle, pour la garder. Non, ils se battaient pour leur vie, et s’ils ne tuaient pas la paladine, et bien… Et bien, ils ne pourraient pas parler de ce qu’ils auraient vécu… Car ils seraient tous morts. Et ils n’avaient pas spécialement envie de mourir. Ainsi, le combat était commencé…
Ce fut un carnage. La lance de Maud traversait de part en part les différents hommes, Maud esquivant avec grâce et agilité les coups. Un seul coup arriva à erraflé son ventre, mais cela ne l’arrêta pas. D’ailleurs, la blessure était tellement superficiel, que Maud commençait déjà à guérir, sous les yeux médusés de son adversaire. Yeux médusés qui se figèrent à jamais dans cette aspect, étant donné qu’étant le dernier, Maud le transperça de sa lance, toujours avec dans ses yeux à elle, le regard froid d’une tueuse, qui avait vaincu ses adversaires. Elle venait d’achever son œuvre, et tout les hommes avaient été tués sans la moindre pitié. Elle les avait exterminé, et n’avait absolument pas fait le moindre prisonnier. Une fois cela achevé, elle se tourna alors vers la captive, toujours avec ce regard froid et meurtrier, la jeune demoiselle tâchée de sang… Mais très rapidement, ce regard se changea en regard beaucoup plus doué, accompagné d’un sourire, et d’une déclaration :
« Comment ça va ? Moi c’est Maud ! »