[ Aïa ] Sur les traces d'un pouvoir ...

La déesse était déterminée. Déterminée à savoir comment elle pourrait récupérer ses pouvoirs sans se coltiner des prêtresses. C'était sa quête.

Elle releva sa chevelure, s'admirant dans le reflet d'un lac. Elle était épuisée, à force de chercher, de fouiller, et de ne rien trouver. C’était désolant … Jamais elle pourrait trouver ce qu’elle cherchait. A croire que Zeus lui en voulait toujours d’avoir ainsi disparue de l’Olympe. «  Ouais, en même temps, je m’en fiche » Elle soupira. «  Pas tant que ça, tout compte fait. » Déjà qu’être mariée à un de ses frères ne lui plaisait pas, il fallait en plus qu’elle perde sa puissance.

Elle claqua des doigt, et le Nelshä, son vêtement vivant, remua. Il lui offrit un long pantalon affreusement moulant en jean noir, avec de longues bottes grenat, et une tunique grenat où pendaient de longues chaînes sur le côté. Elle remua sa crinière, se regardant à nouveau. C’était terrible, cette sensation de vide. Une autre mauvaise nouvelle la mettrait dans une humeur terrible. Elle fit apparaitre des bracelets sur son poignet, et fronça les sourcils. Elle ressemblait à une femme banale.

Une humaine.

Elle grogna, faisant la moue. Jamais elle ne permettrait qu’on lui dise qu’elle ressemblait à une humaine banale. Jamais ! Elle avait sa fierté et son orgueil de déesse, tout de même ! Mais un orgueil  douloureusement atteint … On lui avait proposé de représenter les péchés. De se mettre au service du vice. Elle ne voulait pas s’abaisser à faire ça. Elle voulait son pouvoir, le sien.

Aïa était de mauvais poil car, elle avait encore ces fesses qui étaient douloureuse, sous le traitement de l'autre bestiole qui l'avait prise elle et deux autres femmes, elle n'avait pas mangée et donc avait faim et le pire c'est que sa recherche de portail pour revenir dans son monde n'avait mené qu'à une perte de temps inutile.

Heureusement pour l'humaine, il y avait des oasis sur sa route, mais il fallait marchander avec ceux qui gardent ces point d'eaux, empirant sa douleur au postérieur. Elle en fit trois le long de son trajet, arrivant ensuite dans la zone la plus sèche des terres sauvages.

Cela faisait bientôt trois heure qu'elle marchait, sans s'arrêter, en quête d'une ville ou d'un point d'eau, puis son pied crocheta un caillou, la faisant tomber et le choc fut siffisant à la faire chialer et perdre le peu de patience qu'elle avait gardée.

- MAIS C'EST QUOI CE MONDE DE MERDE !!!!!!!!!

Aïa se leva et donna un violent coup de pied au caillou  qui voltigea loin et revenir, la pauvre était tombé sur un caillou-boomerang, une spécificité des terres sauvage, qui lui atterrit au front la faisant tomber en laissant un filet de sang bénin couler. L'humaine en avait vraiment marre et se mit à courir comme une dératée dans une direction au hasard, en fermant les yeux. Elle aurait du les ouvrir car elle percuta Hera dans le dos et pile dans une zone dorsale où les nerfs étaient les plus présents. La petie humaine tomba sur ces fesses, lâchant un petit gémissement de douleur, c'était bien sa veine, depuis qu'elle était tombé sur Terra, tous ça à cause de Mist qui ne sais pas mettre une pied devant l'autre sur un escalier givré.

Aïa se frotta la tête et vit la divinité, puis dit avec un ton assez colérique.

- Enfin un humain normal, depuis le temps que j'en cherche un.

Elle se releva époussetant sa robe bleu clair, que quelqu'un lui avait fait cadeau quand elle avait dit qu'elle allait vers le nord. Son regard montrait qu'elle avait aussi mal dormit, ce qui 'avait en rien arrangée à son humeur. Essayer de dormir à même le sol, qui est sec, avec des petite bête qui veulent profiter de votre chaleur.

- Tu saurait pas où je pourrais trouver à manger et à boire, parce que j'ai les croc depuis bientôt trois heures.

Aïa manquait vraiment de finesse quand elle avait faim, on lui dirait de la bouffe contre un certain délai de servitude, elle ne dirait pas non. Mais la divinité devait sentir dans le corps de la gamine son pouvoir d'aspirer la chance et aussi Mist qui dormait au fond d'elle.

Hera tiqua. On venait de la traiter d'humaine normale. Non seulement, cette gosse se permettait de lui rentrer dans le dos, mais en plus elle trouvait qu'elle ressemblait à une humaine normale. Cependant, dans son infinie bonté (U.U) elle décida de ne pas insulter de tout les noms cette enfant. Elle se contenta de la regarder de haut et de se masser le dos. Une humaine qui venait gâcher son moment de contemplation du paysage des terres sauvages, c'était pas toujours si bon. D'ailleurs, une humaine en ces lieux, c'était plutôt rare. Elle claqua entre ses doigts, et elle recula violemment, surprise.

" C'est quoi cette gamine ?!" Elle sentait un pouvoir naissant - certes faible par rapport aux pouvoirs de la déesse - en celle qu'elle considérait comme une enfant banale. Ainsi, elle était tout autre ... Une terranide ? Elle en avait rencontrée un bon paquet. Et ils n'étaient pas dangereux, le plus souvent. La jeune femme décida donc d'aider un minimum cette gamine qui ne lui voulait pas de mal.

- J'peux te filer deux-trois p'tits choses, répondit-elle simplement.

Elle appela le Nelshä, qui, remuant, fit apparaitre au creux de la main de la déesse un plateau en verre rempli de patisseries et de boisson. Elle avait réussie à obtenir de la nourriture de ce vêtements vivants, et en était plutôt heureuse. Elle posa le plateau à côté de la jeune fille, non san grogner quelque peu à cause de son dos.

Aïa chassa vite sa colère quand elle entendit la déesse dire qu'elle avait à manger. En voyant la nouritture apparaite, elle ne put retenir un cris de joie.

- Youpii !!! A table !!

L'humaine se servit, sans trop se soucier de savoir si Hera voulait, elle aussi, un peu de pâtisserie ou de boisson, Aïa avait faim, mais surtout soif. Aussi le plateau fut vide en même pas dix minutes. La gamine poussa un soupir, qui montrait qu'elle était rassasiée. Aussitôt elle se montra plus amicale.

- Pfiou, c'est sympa de m'avoir donner quelque chose, ça change des rapaces près de point d'eau. Je me présente Aïa, mon nom étant trop long je le raccourci par Amazone. Pour vous remercier, je peut apporter la malchance à quelqu'un à condition d'être proche de lui et de le toucher, ceci pendant 24 heure, plus si je le touche de manière successif et qu'il lui reste de la chance.

Aïa avait les idée trop embrouiller pour vouloir s'amuser avec la déesse, mais nul doute que dans peu de temps, elle y penserait.

- Mais je ne connait pas le nom de la personne qui m'a sauvée d'une mort de déshydratation certaine.

La gamine continua de sourire, si la déesse pouvait voir les aura, elle y verrait un aura de luxure, mais aussi celui de Mist, qui est la sagesse, ce situant proche du cœur de la jeune fille.

Hera passa une main dans ses cheveux, et ordonna au Nelshä de récupérer le plateau. Ce qu'il fit sans soucis. Elle se contenta d'un coupe-faim, et eut un sourire vers la jeune fille. Un sourire quelque peu forcé. Cette gamine n'avait toujours pas compris qui elle était. L'orgueil de la déesse plongea royalement, mais elle se reprit rapidement. Une fois les préparatifs commencés, tout irait mieux. Elle claqua dans ses mains, un moment, rien que pour le geste théatral, et fit une petite révérence à l'attention de la jeune fille.

- Hera, femme de Zeus, déesse la plus puissante ( oh oui, je m'aime U.U ) de l'Olympe.

Elle n'aimait pas dire qu'elle était la femme de Zeus. Mais si elle ne citait pas son nom, on ne devinait pas qui elle était, généralement. Elle demanda au Nelshä de lui faire apparaitre un boisson typiquement américaine et sur-sucré ( devinez laquelle x) ) et la but d'un trait.

Cette jeune fille était étrange, vraiment. Elle possédait un pouvoir, donc une énergie vitale puissante. La déesse eut un sourire intérieur. Avec une partie de cette énergie, elle pourrait emmagasiner une bonne partie de sa puissance, et récupérer une partie de ses pouvoirs ...

<a href="http://- Et pourquoi est-tu dans un tel état de faim ? s&#039;étonna t&#039;elle." target="_blank" class="new_win">http://- Et pourquoi est-tu dans un tel état de faim ? s&#039;étonna t&#039;elle.</a>

Aïa eut la bouche grand ouverte en entendant la déesse se présenter, puis secoua la tête, nana, c'était impossible que ce soit une déesse, c'est que de la mythologie, des comptes pour des religieux, ce que n'était pas la gamine, elle était pratiquante de la religion  " Je ne crois que ce que je vois". Mais avoir une déesse devant elle aurait été d'un côté marrant.

Elle entendit la question formulé par la divinité, ce que Aïa s'empressa de dire.

- Mist a oubliée de manger hier, je ne sais pas ce que cette cruche à encore faite, mais si j'avais faim c'est de sa faute, si j'étaie un peu plus orgueilleuse, je lui aurait laisser le droit d'aller se nourrir.

La gamine réfléchissait, repensant à ces cour sur la mythologie et plus particulièrement sur la déesse Hera, connut comme étant la déesse la plus jalouse et dont les colère faisaient trembler l'Olympe et Zeus en passant. Aussi voulut-elle savoir si elle était vraiment une déesse ou une droguée se prenant pour une divinité.

- En supposant que vous êtes bien cette déesse très jalouse, cela ne vous fera rien si vous m'amenez sur l'Olympe et que je fais la cour à Zeus ?

La gamine avait enfin les idées clair et plein de projet si cette femme est bien une déesse, elle voulait surtout un peu de pouvoir, juste de quoi pimenter les ébats, enfin une fois que ces fesses lui feront moins mal.

Les pupilles d'Hera se rétractérent violemment, encaissant les paroles de la jeune fille. Quelle dévergondée ! Elle serra les poings, ses doigts craquant et sa bouche se tordant pour faire apparaitre une grimace. Elle devait avoir un sacré culot pour oser avancer cela devant Hera, lui annoncer qu'elle l'emmenerait faire la cour à Zeus. Même si elle n'appreciait guère son mari, elle ne supportait pas qu'on puisse s'approcher de lui.

Elle attrapa violemment le col de la jeune fille, et la leva, l'approchant de son visage.

- Ce n'est pas parce que je n'ai plus mes pouvoirs que je ne peux pas te punir pour tes paroles, espéce de trainée ! gronda t'elle. Ne joue pas à ça avec moi !

Elle la fixa un instant. Ses yeux grondaient, flamboyants violemment. Elle lâcha finalement la jeune fille, la laissant retomber sur le sol violemment, non sans marmonner qu'elle aurait dû ajouter de l'arsenic dans ses gâteaux. Qui était donc cette folle ? Une suicidaire ? Elle serra encore plus fort les poings, la fixant avec mépris. Elle détestait le ton de cette fille ...

Aïa fit moins la malines en vaoyant la déesse s'énerver et prendre l'encolure de sa robe, la gamine laissa ces bras serrés près de son corps, sous pein de se trouver en petite culotte, effectivement la robe étati un peu trop grande pour le corps de cette petite humaine. Elle comprit très vite que la personne devant elle était sois un personne très bon aux théatre, soit une vrais déesse.

Quand elle se releva, la gamine eut un sourire, la déesse n'avais pas de pouvoir ? Chic alors, elle pourrait en profiter un peu, c'est pas tous les jours que l'on croise une déesse, aussi colérique soit-elle et elle voulait faire ravaler ces paroles, Aïa n'était pas une trainée et allait le prouver sous peu. Elle commença à pomper avec beaucoup de discrétion la chance de la déesse, mais bizarrement elle sentait un froid, au lieu d'un coup de chaud, comme-ci l'effet s'inversait. Pour camoufler au mieux son action, elle fit mine de parler, toujours avec sa vois d'impertinente.

- Excusez mes propos. Je voulais vérifier quelque chose, car j'ai vue pas mal d'humaine se prenant pour des déesses et finissait par se jeter du haut d'un immeuble en croyant que des ailes allaient leurs pousser. Mais rien ne me prouve encore que vous êtes effectivement la déesse Hera, je suis assez dure à convaincre sur tous ce qui touche le paranormal.

Les yeux de la déesse s'enflammérent violemment. Ah, elle voulait de la puissance ? Ah, elle voulait une preuve que la déesse n'était pas une menteuse ? Elle allait bientôt pouvoir être sûre que la gamine ravalerait ses paroles. Elle serra violemment les poings, son Nelshä fremissant. Sous l'effet de la colère, elle sentit une force pousser en elle. Aussitôt, ses poings serrés s'ouvrirent, tandis que des gerbes de feu sortirent de dessous ses mains ouvertes. Ses yeux étaient devenus entiérement rouges, ses dents serrées.

Ne jamais chercher Hera. Non, jamais.

Les flammes commencérent à entourer la déesse, et des salamandres ( esprits du feu ) arrivérent aux pied d'Hera, fines et rouge, avec leur chevelure flamboyantes.

- Ne vas pas douter à un seul instant de ma puissance, grogna t'elle.

Le pire affront qu'on pouvait lui faire était de douter d'elle et de la prendre pour une vulgaire humaine. La déess ouvrit subitement les yeux en sentant la gamine s'attaquer à sa chance. Elle leva la main vers elle, et la petite s'éleva dans les airs, s'approchant de la déesse.

- N'essaye même pas de m'attaquer, petite, menaça t'elle. Ou mes chéres et tendres salamandres se chargeront de toi. Dis moi juste ce qui me retient de te jeter dans les flammes ...

Les être de feu eurent des sourires en fixant la petite. Oh, la colère réveillait la déesse et sa puissance ! Mauvais signe ...

Aïa ne fut pas surprit en voyant du feu, elle pouvait tout aussi bien avoir prévue le coup et préparer ce petit tour. cependant elle douta un peu en voyant les lézard enflammé apparaitre, ce n'était pas des animatroniques. Par reflex elle amplifia son pouvoir et se fit prendre sur le fait, elle était vraiment bête des fois.

La gamine se trouvait maintenant à voltiger dans les air, au dessus des bestiole qui semblaient faire un jolie sourire sadique en entendant leur maîtresse proposer l'idée de la laisser à leurs merci. Aïa se souvenant que son derrière n'avait pas encore récupéré de son traumatisme eut un rictus effrayée, elle réfléchit très vite et misa sur l'humour, on ne sait jamais, peut être que Hera avait un sens de l'humour opposé à sa colère.

- Ben à vrais dire plusieurs chose, primo, Mist sera pas contente, deusio, j'ai jamais aimé être cuite et me faire prendre par des bestioles dont je ne connais presque rien et troisièmement, tu pourrais par leurs donner de la glace, parce que avec cette chaleur il vous mourir de déshydratation.

Humour assez vaseux, mais qui calmait les sueur froide qui coulaient sur son front. Elle ne voulait pas continuer sont expérience dans la zoophilie, un monstre tentaculaire avait été largement suffisant pour la dégouté, temporairement, de cette pratique. Mais une phrase ne put s'empêcher de sortir de sa bouche, que voulez-vous quand on a l'habitude de chercher les ennuie on ne perd pas la main sous prétexte de finir rôti.

- Super tes flamme tu les fais en bleu ?

Là c'était sur, elle avait signée son arrêt de mort.

Hera grimaça de colère. Cette gamine était-elle masochiste au point de vouloir se faire brûler par les salamandres ? Les personnes suicidaires existaient, mais elle n'en avait jamais vue vraiment. Et par son insolence, cette gamine allait payer. Elle claqua des doigts et les flammes devinrent plus grandes, plus dangereuses, comme vivantes. Alors qu'elle allait les lancer sur la jeune fille,  tout s'éteignit autour d'elle. Aïa tomba lourdement sur le sol, et tout disparut.

Hera leva la tête vers l'Olympe, rageuse.

- ZEEUS ! Je ne te permets pas de faire ça !! Laisse-moi m'occuper de cette gamine insolente comme il se doit !

Un long silence, un instant, puis une voix calme se fit entendre.

- Hera, calme toi, s'il te plait. Cette gamine insolente n'est pas une simple humaine. Tu ne dois pas la tuer.

- Arrête d'être calme comme ça ! Rends-moi ma puissance !

- J'ai encore ce pouvoir sur toi, Hera. Je peux encore te prendre et te donner des pouvoirs et de la puissance. Tu ne peux rien m'ordonner.

Elle se retint de lui balancer des insultes aux visage, mais se tourna vers Aïa, le visage rouge de colère.

- Pourquoi dit-il que tu n'es pas une simple humaine, toi ?