Je repensais à tout ce qui se passait, à essayer d’imaginer la suite ce qui se passerait, mais je n’avais pas suffisamment de connaissance pour connaître mon futur. Devenir une créature comme elle était-ce une vraie bonne idée ? Ses paroles étaient aussi tentantes, qu’une part de moi restait en tête que tout cela pouvait être une immonde mascarade.
C’est alors que les ailes de la jeune femme se mirent à nous entourer, je restais tout de même surpris de constater que ses ailes étaient aussi grandes. Je vins à bouger un peu la tête, pour observer les alentour, où les ailes ne bouchaient pas la vue et j’avais l’impression que le monde autour de nous se mettait à devenir de plus en plus flous, comme lorsque j’avais des vertiges. Cela était surréaliste et tout se mit à devenir plus net, mais différent. Une fois les ailes dépliée, je découvrais une chambre qui avait quelques peluches et une décoration assez féminine.
Mais je n’eus pas le temps de poursuivre ma contemplation, qu’elle me prit par le rbas pour me tirer vers la salle de bain, réveillant quelques mauvais souvenir, mais me laissant faire. Elle s’occupait de me déshabillait, malgré que je disais être tout de même en état de faire cela tout seul. Son commentaire sur mon dos fut sans aucune opposition, elle marquait un point.
Elle me passait un gant et du savon, venant à faire couler un petit peu d’eau pour l’humidifier. J’étais habitué à utiliser peu en profitant de la pluie. J’eus un geste vif de retrait en sentant l’eau tiède, qui me semblait chaud, puis entreprit de frotter mon corps. J’eus un frisson en sentant le gant de la dénommée Sayuki venir s’occuper de mon dos, n’ayant pu réfréner une courbure vers l’avant au premier contact. Je me mettais à réfléchir, donner ma vraie identité serait sans doute encore trop dangereux, un pseudo, un pseudo. Je pouvais sans doute utiliser celui utilisé envers la policière, non trop dangereuse.
- Aya, c’est mon pseudonyme.
Je ne pouvais me résoudre à utiliser Ayaki, me remémorant de mauvais souvenir, ni Akino, qui sait si cette policière a tout de même fait un rapport quelconque sur ma personne.
Je ne pouvais m’empêcher d’avoir de la méfiance à son égard, même si le fait qu’elle démontre des capacités inhumaines semblait me pousser à croire à ses dires. Mais qui sait quel genre d’individu mes parents avaient engagé pour me traquer, ils avaient bien payé un espèce de terroriste, alors une créature surhumaine était possible. De toute manière je trouverais bien des indices pour savoir qui cette Sayuki est vraiment.