Bienvenue au deuxième cercle infernal. [PV Sayuki Caldo]

Je sortais d’une ruelle, le pas légèrement maladroit. La faim tiraillait mes entrailles, je n’avais pas beaucoup mangé hier ni aujourd’hui. J’avais une crainte de plus en plus oppressante envers les forces de l’ordre, tantôt aimable, tantôt cruel, je ne savais pas du tout si je pouvais leurs faire confiance, même leurs bontés avaient généralement un prix, ce n’était pas une aide désintéressée. C’est en partie avec cette peur que je n’avais pas quitté les ruelles, ce qui expliquait ma faim.  Je ne pouvais cependant pas me contenter d’eau, mon corps avait déjà suffisamment tapé dans mes réserves, je ne pouvais continuer ainsi, sans quoi je deviendrais trop faible.

Je pris donc un chemin que je connaissais sans de gros risque. Je ne pouvais clairement pas dire que sortir la nuit et prendre les chemins, aussi sure soit-il, ne comportaient pas de risque potentiel. Je ne pris pas la direction du centre commercial, c’était un endroit trop fréquenté et il y avait toujours un gardes pour surveiller l’endroit, fouiller les poubelles de cet endroit serait comme avoir un panneau qui clignote sur sa tête.  Aussi pris la direction de la gare, c’était un endroit où je n’étais jamais allé et je pensais qu’il y aurait des choses intéressantes à trouver.  Cette nuit il ne pleuvait pas, tant mieux, je n’avais pas soif en ce moment et ne voulais pas sentir l’averse. 

Y aller me prix une vingtaine de minutes, me cachant derrière de grosse benne quand je voyais au loin un véhicule de policier arriver dans ma direction. Je n’aimais pas jouer au chat et à la souris, mais ma survie en dépendait, je ne désirais plus tenter ma chance avec eux.  Le chemin fut assez calme par la suite, venant à faire tranquillement les poubelles, non sans regarder toujours un peu sur mon épaule, dans le cas où des personnes armées ou des forces de l’ordre viendraient à me voir. Il n’y avait qu’un mec au loin qui me regardait, sans pour autant faire un mouvement hostile à mon égard, sans doute un mec qui attendait sa copine. 

Je ne pris pas le temps de stocker dans un sac la nourriture, j’avais trop faim et mangeais directement ce que je trouvais, non sans rester méfiant à l’odeur et aux goûts, afin d’éviter de manger quelque chose qui aurait été aspergé de produit de nettoyage, pour rendre la nourriture immangeable. D’un autre côté j’avais tellement faim que j’aurais été prêt à manger même si j’aurais mal au ventre par la suite.   Je pus finir mon repas avec un fond de soda, le goût chimique n’était pas fameux, mais j’eus grand plaisir à boire cette boisson sucrée. 

Je vis alors que l’homme avait été rejoint par d’autres, certain avec des battes de base-ball. Il ne faisait aucun doute qu’ils étaient là pour moi, et merde.  Ni une, ni deux je vins à prendre la poudre d’escampette, faisant de mon mieux pour aller dans des petites ruelles, mais ils étaient très bien organisés.   

Après dix minutes de courses, étant totalement essoufflé, ils m’avaient acculé dans une impasse. Mon cœur battait la chamade. Je n’avais que peu de chance de tous les battre. Cela serait déjà un miracle que je puisse en coucher un, mais cinq, c’était trop pour moi.  Mon corps tremblait, mon esprit se faisait doucement enlacé par la peur. Mes options s’amenuisaient au fur et à mesure qu’ils avançaient vers moi, rigolant  en sachant que j’étais cuit, enfin cuite, sans doute pensait-ils que j’étais une femme, sans doute pensaient-ils se faire plaisir avant de me frapper. Avec ma tenue de lycéenne, je ne pouvais pas leurs en vouloir de se tromper, mais cela voulait aussi dire qu’une fois la vérité découverte, ils allaient certainement me battre à mort au final.

La situation était désespérée, venant à fermer les yeux en priant pour que l’on vient à mon secours, même si cela allait me mettre plus dans  la panade qu’autre chose.

Pour Sayuki aussi, la situation était désespérante. D'habitude, quand elle sortait pour chasser, elle finissait toujours par trouver une proie avec laquelle s'amuser assez rapidement. Mais là, deux heures qu'elle parcourait le ciel nocturne en vain. C'est qu'elle commençais à avoir faim aussi, voler ça creuse. Finalement, minuit approchant, la jeune succube décida de changer de stratégie et se dirigea vers des endroits un peu moins fréquentés. Peut être qu'elle aura une belle surprise, qui sait ?

Et bien la surprise ne tarda pas à arriver, comme elle l'avait espérée. Honnêtement, tomber sur cinq mecs baraqués dans un seul endroit, Sayuki n'en croyait pas sa chance. C'était une belle partouse qui s'annonçait là. En revanche, leur comportement était plutôt étrange. Le fait qu'ils aient tous une batte de baseball n'était pas le problème, ce pouvait être une équipe sportive qui revenait d'un entraînement, ils devaient donc être endurants. Non, le soucis, c'est qu'ils semblaient poursuivre quelque chose ou quelqu'un. Sayuki compris quoi lorsqu'ils parvinrent à acculer une frêle fille, tout du moins ce qui y ressemblait, au fond d'une impasse. Et la présence des battes pris tout son sens.

*D'accord, c'est pas des sportifs, juste des connards...*

En soit, qu'elle se fasse violer ne la dérangeait pas, elle était une démone de la luxure. Mais la violence gratuite par contre, non, clairement y avait un problème. Et puis s'ils l'abimaient, elle pourra plus jouer avec par la suite. Non, elle se devait d'intervenir. Sayuki atterrit donc souplement derrière l'équipe de salaud tandis qu'ils riaient grassement sur la façon dont ils allaient massacrer du sans abris, et les interpela, mains sur les hanches et le sourire provocateur.

- Dites les mecs, à cinq contre une gamine crasseuse, vous devez vous sentir terriblement puissants... C'est tellement pathétique. Vous avez pas plutôt envie de vous occuper de moi ? J'me sent tellement chaude à chercher des queues depuis deux heures...

La première étape de son plan consistait juste à se faire sauter par la bande, afin de détourner leur attention de l'autre. Mais elle leur réservait aussi quelques surprises... Inoubliables...

Je les entendais parler de comment ils allaient profiter de moi et m’amocher, mes jambes venant à flancher sous la fatigue. Je continuais mes appels sourde, quand une voix vint à stopper les conversations, une voix et qui avait la mauvaise idée de chercher des crosses. La fin de sa phrase me fit rouvrir les yeux, voyant cette femme avec des attributs assez atypique. Elle semblait les inviter à  passer sur elle, bien que je fus légèrement insulté par le terme de « gamine crasseuse », n’étant pas si sale que ça, je la regardais, ne sachant pas si je devais la dire de déguerpir ou supplier pour son aide. 

Sa tenue et son attitude me faisait penser qu’elle devait certainement être une de ses lycéenne qui aimait jouer les catins la nuit tombé, quel autre genre de personne serait aussi peu vêtu et dirait ouvertement vouloir baiser.

Son intervention vint cependant à désamorcer la situation, le chef du groupe se rapprochant de ma sauveuse pour l’observer, puis saisir son visage avec un sourire carnassier. Il se mit à dire qu’elle était un peu plate et qu’elle avait intérêt à avoir de quoi satisfaire son groupe, sinon elle aurait le droit à se faire défoncer comme moi.

J’aurais pu me mettre à courrir, mais mes jambes ne répondaient plus, j’étais trop épuisé ou était-ce le fait de voir cette lycéenne sur le point de se faire passer dessus qui me paralysait. Le reste du groupe se mirent à entourer ma sauveuse, assistant, impuissant à la suite. J’étais certainement le plus pathétique de tous, ne pouvant me résoudre à laisser cette personne toute seule et n’ayant pas la force de venir l’aider. 

Je tentais de me relever une énième fois, mais mes jambes étaient encore endolories par la course effrénée.  Je ne pouvais absolument rien faire, si ce n’est attendre qu’ils en aient fini avec elle et que je sois le prochain sur la liste.

Comme Sayuki l'avait escomptée, les cinq hommes se désintéressèrent très vite de leur proie pour porter leur attention sur elle, se rapprocher et finalement, l'encercler. Celui qui devait sans doute être le chef du groupe l'insulta un peu et se permis même de la menacer, mais la succube n'était nullement impressionnée et affichait même un air confiant. Elle avait fait un tour en Enfer après tout, avec sa mère. Ces types n'étaient rien en comparaison des princes infernaux.

Pour seule réponse, elle s'accroupit devant lui et dézzipa son froc pour en sortir une belle grosse verge. Au moins de ce côté là, elle n'avait pas à s'en plénière.

- Miam ! Une si grosse bite, ça m'donne l'eau à la bouche~

Et s'en attendre plus longtemps, elle se mît en dessous pour lécher et suçoter les bourses, prenant un peu de temps pour le faire durcir, le mettre en condition, avant finalement de remonter la hampe et s'attaquer à son gland gonflé, l'humidifiant bien de sa petite langue gourmande, puis engloutit le membre jusqu'à la garde pour le pomper en gorge profonde. Il ne fallut pas attendre longtemps pour que les quartes autres types sortent également leur queue et Sayuki en attrapa deux au hasard afin de les branler sensuellement.

Durant près d'un quart d'heure, elle ne fit que cela: pomper, sucer, lécher, masturber, toujours en faisant monter leur désir, leur envie ardente de jouir et souiller sa bouche et son visage, sans y parvenir pour autant. En réalité, Sayuki les empêchait de jouir avec sa magie, imperceptiblement. Cela les obligeait à redoubler d'effort pour atteindre la libération. Le chef de la bande avait finit par s'agripper à ses cornes pour lui baiser la gorge et au bout d'un moment interminable, elle consentît enfin à les libérer. Leurs orgasmes n'en furent que plus phénoménales, ce devait sans doute être la première fois de leur vie qu'ils éjaculaient aussi puisement.

Toutefois, pour celui qui se considérait comme le leader de leur bande, Sayuki lui réserva un petit quelque chose de plus. Tout en avalant copieusement son foutre brûlant, elle aspira également une importante quantité d'énergie vitale, au point de quasiment le vider. Celui-ci fini par tomber au sol, étalé de tout son long, la respiration saccadée et sifflante, presque mort d'épuisement, incapable du monder mouvement et de parler pour plusieurs heures. La succube en profita donc pour lancer un autre pique, le corps maculé du sperme des quartes autres.

- Pfff... Ça se prétend être votre chef et c'est même pas capable de tenir un orgasme... Pitoyable. J'espère que vous avez plus de ressource que cette larve...

Disant cela, elle se pencha un peu en avant et écarta le latex de son string pour leur montrer sa chatte dégoulinante de jus chaud ainsi que son petit œillet qui leur faisait de petits clin d'œil d'envie.

- C'est que je suis toujours en manque de queues moi~

J’entendis la lycéenne se mettre à faire un commentaire salace, venant à la voir s’occuper du chibre du leader. Je n’avais pas une vision directe sur ce qui se passait et d’un autre côté je me disais que c’était certainement mieux pour moi. Le mec semblait prendre son pied en venant à prendre la gorge de la sauveuse, les autres ayant sorti leurs bâtons, venant à les astiquer vers la femme. La scène était assez embarrassante pour moi.

Je vis le chef du groupe venir à saisir les cornes de la lycéenne et il semblait forcer pour enfoncer bien plus profondément son membre, venant à dire.

- Bouffe la moi plus profondément. 

Je ne savais pas, mais je ressentais comme un manque d’assurance dans ses propos, les autres mecs semblaient se regarder, ils n’avaient pas jouit depuis un petit moment déjà, ce qui me semblait assez étonnant, les voyant bien plus se vider en chaine, pour bien souiller la jeune femme. Le leader fut le premier à jouir, mais tombait au sol, alors que les autres souillaient de leurs semences la lycéenne. Ma gorge se resserrait à la vue de cette scène, mais très vite mon regard se portait sur l’homme au sol. Son souffle était sifflant, son cops ne bougeait presque pas. Sans la respiration, j’aurais certainement pensé qu’il était mort, un frisson parcourut ma nuque en reposant mon regard sur la femme, qui ne semblait pas essoufflé du tout. Quelques choses clochaient, j’avais la désagréable impression que le groupe avait rameuté un prédateur encore plus dangereux.

Je vis la femme prendre une posture provocante et inviter les autres hommes à donner d’avantage. Ils ne se firent par prier, l’un d’eux se permit de prendre la femme sans prévenir, venant à pousser un gémissement en s’exclamant.

- Putain, elle est étroite, je vais te l’élargir comme il faut. 

Un autre vint à prendre la place du leader pour saisir les cornes, qui semblaient résistant  et pas uniquement des accessoires bon marché, enfonçant son membre dans le gosier, laissant aussi un commentaire.

- Le chef l’a pas assez travaillé, j’espère que t’aime les gorge profonde sale pute. 

Les deux autres se contentèrent de se masturber, l’un deux venant à dire avec un grand rire. 

- Après vous on va la prendre en sandwish, travaillez la bien les mecs. 

Ils étaient bien trop focalisés sur la lycéenne. L’attitude de cette dernière me fit à nouveau frémir. Mes jambes semblaient aller un peu mieux, m’agrippant à ce que j’avais sous la main pour me relever doucement et réfléchir comment me sortir de cette impasse. J’étais bloqué, mais je me disais que cette femme n’allait pas me laisser partir comme ça. Elle semblait grandement apprécier les hommes, comment allait-elle réagir en sachant la vérité, de la colère ? Pire que ça ? Je ne savais pas et c’est ce qui m’inquiétais. 

La réaction des homme ne se fit pas attendre trop longtemps, l'un d'eux venant la pénétrer brutalement par surprise, lui faisant lâcher un couinement appréciateur, tandis qu'un autre vint enfoncer son membre épais bien profondément entre ses lèvres, étouffant du même coup ses soupirs de plaisir.

- Putain, elle est étroite, je vais te l’élargir comme il faut.

- Le chef l’a pas assez travaillé, j’espère que t’aime les gorge profonde sale pute.

Sayuki ne pouvait pas répliquer, simplement parce qu'elle n'était pas ventriloque. Mais les réactions de son corps parlaient pour elle. Bien entendu, elle était une démone de la luxure, même jeune, alors forcément elle aimait particulièrement bien les rapports sauvages et brutaux, être bourrée bien fort par ses partenaires de jeux. Et ces deux là n'y allaient pas de main morte. le premier pilonnait son intimité sans y aller avec le dos de la cuillère, tandis que le second en faisait de même avec sa gorge, comme s'il s'agissait de sa chatte. Oh, bien sûr, elle ne restait pas inactive pour autant. Malgré la force avec laquelle Sayuki se faisait défoncer, elle parvenait encore à gémir de plaisir et à utiliser sa langue pour lécher la hampe de chair, déglutissant sur le gland pour le masser avec sa gorge, déplaçant ses doigts sur les bourses de l'homme pour les masser sensuellement.

Au bout de quelques minutes, les deux autres remarquèrent que la jeune fille avait encore assez de forces pour user de ses mains et ils n'eurent qu'à se placer de chaque coté d'elle pour qu'elle leur agrippe leur membre turgescent, et les branler près de son visage. Une fois de plus, ils mirent du temps avant de lâcher la sauce, car la jeune succube les empêchait de nouveau de jouir pendant un temps. L'homme derrière elle en profitait, lui, pour changer régulièrement, s'enfonçant tantôt entre ses lèvres intimes trempée de jus, tantôt dans son fondement serré. Ce nouveau rapport dura bien vingt minutes. Vingt minutes d'efforts, de soupirs, de sueur et de râles, pendant lesquelles Sayuki ne se priva pas pour jouir copieusement, envoyant plusieurs jets de cyprine sous pression sur le bitume en gémissant longuement. Au bout d'un moment, l'homme qui la prenait en gorge profonde commença à faiblir un peu, à perdre le rythme et elle dû prendre le relais, engloutissant sa grosse queue avec force et gourmandise, tandis que lui commençait à s'affaler contre le mur.

Ce n'est donc qu'au bout de vingt longues et intenses minutes, que Sayuki les laissa jouir de nouveau. La succube put ainsi sentir une grande quantité de foutre se déverser dans son intimité et lui remplir l'utérus presque à ras bord, tandis que l'homme devant en fit autant dans sa gorge. Son ventre commença un peu à gonfler à force de se faire remplir de la sorte et, pendant que les deux autres lui éclaboussèrent le visage de leur semence épaisse, elle fit subir le même sort qu'au chef à celui qui lui prenait la gorge. Il finit donc lui aussi affalé au sol, toujours contre le mur, dodelinant de la tête.

- Fuaaaaa~ C'est tellement bon de s'faire baiser par de vrais mecs... J'ai mes trous à bites bien élargit maintenant, alors v'nez me sauter bien fort ♥

Comme pour les provoquer une nouvelle fois, elle vint à prendre un peu de sperme entre ses doigts, après les avoir passés sur son visage, pour les sucer et avaler le liquide blanc crémeux. Eux, étaient exténués, épuisés, après plus d'une demi heure de baise, alors qu'elle, pétait littéralement la forme. S'ils abandonnaient maintenant, c'était leur fierté qui en prendrait un coup. Surtout face à une gamine, pour quoi passeraient-ils ? De vieux croulants ?

Je regardais la scène, je ne pouvais pas tellement faire autrement afin d’essayer de trouver un moment pour réussir à passer. Je ne pouvais empêcher mon corps d’éprouver de l’envie devant cette scène, ayant un peu mal à la gorge en voyant cette femme se faire prendre avec force, mais elle semblait pourtant éprouver du plaisir à être traitée ainsi. Je ne pouvais pas dire si je la comprenais ou non, premièrement je n’étais pas une femme et deuxièmement, je n’aurais pas aimé être à sa place.

Alors que les hommes se rassemblaient encore une fois autour d’elle, ne laissant aucun membre sans son petit plaisir, je venais à longer tout doucement le mur parallèle à l’avenue principale, je ne devais pas trop bouger, sans quoi je risquais de me faire repérer. Je me mouvais donc centimètre par centimètres, alors que je voyais bien que cette femme ne semblait pas s’épuiser une seule seconde, tandis que les hommes semblaient la bourrer de plus en plus, comme s’ils se doutaient qu’elle n’allait pas tomber de fatigue si aisément. J’eus la confirmation qu’elle n’était pas normale quand le second mec à avoir tenté la fellation se mit à tomber au sol, son corps montrant des signes de fatigue intense. L’homme vint à s’écrouler sur le mur opposé, venant à faire une parfaite diversion, sans parler de cette femme qui en demandait plus, toujours plus, étant comme un gouffre se nourrissant de l’énergie de ses pauvres hommes trop imbue d’eux-même pour reculer devant le fait qu’elle était inhumaine. 

Je pensais de plus en plus qu’elle ne pouvait pas être humaine, son endurance était trop importante à mon goût. Je me trompais certainement, après tout il pouvait peut être exister ce genre de femme insatiable, cela venant à me faire poser des questions sur son éducation.  Les hommes qui restèrent debout se regardaient, sans doute comprenaient-il qu’il allait utiliser d’autre méthodes.  L’un d’eux se mit à saisir les jambes, derrières les genoux pour la suspendre dans le vide, les jambes bien écartée, le mec la tenant venant à la sodomiser, alors qu’un second vint à la prendre de face, faisant le sandwich promis. 

- On va te faire ravaler tes paroles petite chienne, tu vas nous supplier de nous prendre après. 

Le troisième se mit à regarder l’endroit où j’étais précédemment et vint à me capter. Je voulus me mettre à fuir en courant, mais il m’agrippait les cheveux, faisant pousser un gémissement de douleur. 

- Hep hep hep !  Toi ma mignonne tu restes là.

Il se mit à saisir deux ceintures, m’obligeant d’être face contre terre et m’attacher les pieds, avant de me lier les mains dans le dos. 

- Comme ça ma biche, tu ne pourras pas te carapater bien loin.  Les mecs vous me faire une places ?

Les deux hommes vinrent à faire basculer le corps du succube, lâchant une jambe pour qu’elle puisse se mettre en équilibre dessus, le corps étant mis parallèle au sol, permettant au troisième de tenter sa chance à baiser la bouche de cette étrange femme, me délaissant totalement, ce dont je ne me plaignais guère.  Je voulus me relever, mais vint à me vautrer, il avait bien serré aux chevilles et mon état ne permettait pas d’avoir un bon sens de l’équilibre.

Il ne me restait en soi qu’une seule issue pour fuir, ramper comme un ver de terre, ce qui allait prendre du temps et abîmer ma tenue, mais entre une chance de fuir et du tissu, le choix était vite fait, sans parler de ce désir qui montait et que je ne voulais pas.

Visiblement, les 3 abrutit restant n'avaient pas encore pris conscience que son apparence n'était pas un cosplay de succube, ma sa véritable apparence. Il ne prenaient pas non plus en compte leurs potes presque morts au sol. Non, tout ce qu'ils voyaient, c'était une gamine salope qui se foutait de leur gueule. Ils agirent donc très vite et Sayuki se retrouva ainsi prise dans ses deux orifices en même temps, lâchant un petit gémissement de plaisir. Avec la langue pendante, pour faire bonne mesure.

- On va te faire ravaler tes paroles petite chienne, tu vas nous supplier de nous prendre après.

- Han ouiiii ♥ Prenez moi !

Techniquement, c'était ce qu'elle demandait depuis tout à l'heure. Après, ils avaient pas trop l'air de savoir ce qu'eux même voulaient. D'un coté, ils voulaient qu'elle les supplie de bien vouloir la sauter et, de l'autre, voulaient qu'elle la ferme. Mais avec l'arrivée de la troisième queue dans sa bouche de la soirée, la seconde option sembla se profiler. De nouveau, ses gémissements s'en retrouvèrent étouffés, tandis qu'elle se faisait prendre en triple pénétration, en position de levrette. Honnêtement, c'était le meilleur pour elle, car tout ses trous étaient stimulés et, par trois gros membres juteux, c'était encore mieux. Malgré la fatigue, ils ramonaient son fondement, son intimité et sa gorge avec force. La succube avait donc ses trois orifices en feu, si bien qu'il ne fallut pas bien longtemps pour lui procurer un nouvel orgasme puissant, sa mouille éclaboussant le sol en de nombreux jets transparents. C'était d'autant plus excitant qu'elle avait aussi un public, certes passif et réduit à un seul individu, mais qui ne pouvait malgré lui détacher les yeux de la scène.

Comme précédemment, Sayuki ne les laissa pas jouir tout de suite. Mais cette fois si, elle ne libéra que celui qui état dans sa bouche, privant encore un peu les deux autres d'orgasmes. Ainsi, au bout d'une dizaine de minutes, sa gorge fut à nouveau inondée de semence, très épaisse cette fois-ci, assez difficile à avaler mais, comme ses deux autres compère avant lui, il tomba dans l’inconscience. Les deux autres devaient sans doute se dire qu'elle devait être une sacré suceuse pour provoquer ce genre de réaction coup sur coup. Le genre qu'on ne rencontre qu'une fois dans une vie. En tout cas, elle avait à présent la bouche libre pour gémir comme une folle.

- Haaaa ♥ Haaaa ♥ Si boooon.... Ouiiii ♥ Haaaan ♥ Encore... Encoooore.... Haaaaaa.... Baisez moi mes trou à bite !!! Haaaaaa !! Plus fort... Plus FOOOOOORT ♥♥

Oui, Sayuki était douée pour stimuler les pervers. Encore que cela étaient particuliers. D'un coté, ils aimaient l'idée qu'elle gémisse de plaisir sous leurs coup de butoir et, de l'autres, préféraient qu'elle se taise, pour éviter d'attirer l'attention. Aussi, celui d'en dessous eu la brillante idée de plaquer ses lèvres contre les siennes pour lui rouler une grosse pelle, fourrant sa langue entre ses lèvres pour la faire danser furieusement avec la sienne. La succube les laissa redoubler d'effort encore cinq minutes, les laissant puiser dans leurs dernières ressources, avant de les libérer de cette torture. Comme un seul homme, ils jouirent simultanément dans sa chatte et son cul en feu, déjà plein à craqués de semence et de fait, débordant copieusement de semence, signe qu'ils l'avaient déjà trop remplis de leur jus. La succube profita de cet instant pour boire l'énergie vitale de celui qu'elle embrassait et finalement, il ne resta plus qu'un des cinq mecs encore conscient de ce qu'il se passait. Et c'est seulement lorsqu'il ne resta plus que lui, qu'il réalisa que quelque chose clochait.

- Haaaa~ Vous m'avez tellement bien remplis ♥ J'en peux plus, shuis pleine... complètement rassasiée... Ou pas ? Hé hé ♥

En un clin d’œil, son ventre redevint plat, son organisme absorbant complètement le sperme en elle et ses nutriments. Elle se releva comme si de rien était et, malgré son air de garçon manqué, marcha sensuellement vers le dernier des hommes, qui se recula jusqu'à être plaqué contre le mur. Elle se décolla alors légèrement du sol pour être à la bonne hauteur de ses lèvres et lui susurra doucement, avant de l'embrasser langoureusement.

- Merci pour ce délicieux repas ♥

Il se débattit un instant, puis finit par s'affaler au sol, plongeant la ruelle dans le silence. Sayuki usa alors de sa magie rose pour détacher le sperme encore en grande quantité sur elle pour agglomérer en une sorte de grosse boule gluante, puis ouvrit un portail. Pas aussi grands que ceux de sa mère, elle maîtrisait pas encore assez bien ce genre de sort pour l'égaler, mais assez grand pour pouvoir faire passer son bras et... poser cette réserve de semence directement dans un bocal, au frigo. Cela pourra toujours servir de réserve de matière première pour la cuisine de sa mère. Parce que oui, le sperme brut, c'est bon, mais cuisiné par sa mère, c'était succulent. Une fois nettoyée et la semence préservée, la jeune succube referma le portail et porta son regard sur l'être qui rampait désespérément sur le sol. Sayuki s'envola pour se poser juste devant lui et s'accroupir.

- Voilà, ces types risquent plus de te chercher des crosses avant un moment... Ils ne risquent pas d'emmerder qui que ce soit avant un moment d'ailleurs.

Toujours à l'aide de la magie, elle sectionna ses liens, lui permettant ainsi d'être de nouveau libre de ses mouvements.

- Me remercie pas surtout. J'aurais pu ne pas intervenir et laisser ces types pas mal t'amocher. Mais si j'peux m'permettre... Qu'est ce qu'un mec comme toi fait à traîner dans les rue, et d'autant plus dans cet état ? T'as fugué de chez toi ?

Je continuais de me tortiller de droite à gauche pour grappiller les centimètres, sentant la chemise de lycéenne craquer et des boutons sauter dans ma tentative de fuite. Les minutes me semblaient devenir une véritable éternité, mes sens étant en éveil, entendant ce qui se passait à côté de moi, les bruits de baise, entendre la femme gémir et en demander plus, ce qui ne faisait qu’accentuer le frisson que j’avais à la nuque, un frisson de peur, il était probable qu’elle soit la dernière debout et rien ne pourrait l’interdire d’agir de la même manière à mon égard. Cette pensée désagréable me fit aller plus vite dans mes mouvements, avançant avec une telle lenteur que s’en était risible.

Le bruit des mecs qui s’écroulait a sol de fatigue m’annonçais que j’étais de plus en plus proche du moment où je serais seule avec elle et comme je ne savais pas comment elle comptait réagir, cela augmentait la pression qui me prenait à la gorge.  J’entendis le dernier mec pousser un petit cris de peur.

- Sa … sale monstre !

S’en suivit un bruit de cris étouffé puis plus rien. Prenant mes jambes à mon coup, je vins à bouger plus rapidement, entendant derrière moi un battement d’aile, puis la femme atterrir devant moi, me barrant le passage. Je ne bougeais plus d’un pouce, sous le choc de cette vision. Les ailes étaient bien trop réelle et la voir se poser devant moi démontrait que c’était de vraie ailes, je pouvais donc en déduire que les cornes étaient aussi réelle, d’où leurs résistances. J’eus un frisson en entendant les liens sauter dans un bruit qui me fit dresser les cheveux, sursautant au bruit métallique du système permettant le maintien des ceintures.

L’étrange créature se mit à me questionner, rappelant ma méfiance naturelle vis-à-vis d’autrui. Devrais-je parler ? Elle était une créature, certes, mais rien ne me disais que mes parents avaient engagé cette créature pour jouer avec moi, ils en seraient tout à fait capable, ce sont des pourritures jusqu’à la moelle après tout.  Je me relevais tout doucement, venant à courber légèrement le dos, tout en la regardant, méfiant.

- Je vous remercie pour votre aide. Bien que je ne comprends pas trop ce que vous avez fait et ce que vous êtes.

Autant jouer la franchise sur l’incompréhension, peut-être serait-elle du genre très fière et allait cracher le morceau sur ce qu’elle était, les gens ayant un égo surdimensionné ont tendance à en faire beaucoup. Restait en suspend la réponse à ses questions, je devais répondre la vérité, rien ne disait que cette femme pouvait discerner le faux du vrai, tout en évitant d’en dire trop. 

- C’est une longue fugue en effet. Mes parents et moi-même avons une opinion opposée sur mon avenir.

C’est le cas de le dire, il n’y a rien de plus opposé que survivre et être mort. Je venais de tiquer, qu’elle avait m’avait dit « mec », elle avait donc un meilleur sens de l’observation que ses personnes. Ma pomme d’Adam sans doute ou autre chose. Ma chemise n’avait pas eu le temps de vraiment s’abîmer, des boutons et quelques couture de sauté, rien qui n’allait réellement poser de soucis. J’étais déjà bien préoccupé à éviter que la peur me submerge devant cet être étrange qu’était cette femme. Plus vite je serais sortie de cette ruelle, plus vite je pourrais souffler, cette femme me file les chocottes.

Bon, malgré sa tentative de fuite inutile, il connaissait la politesse, c'était déjà ça. De plus, il lui confirma qu'il avait effectivement fugué, étant en froid, limite glacial, avec ses parents. Cela devait vraiment être extrême pour qu'il en arrive à s'habiller comme une fille et vive dans la rue.

- Même si t'as sans doute une bonne raison de ne plus voir tes parents, tu vas jamais survivre plus de quelques semaines dans ces conditions... D'après toi, pourquoi le taux de sans abris est si faible au Japon ?

Bah oui hein, Sayuki n'était pas qu'une simple petite nympho assoiffée de sexe. Sa mère lui avait aussi fait un peu d'éducation. Après, il était plus facile pour elle d'apprendre sur la queue de sa mère, mais là n'était pas la question. Elle se souvint ensuite de sa remarque sur le fait qu'il ne savait pas ce qu'elle était. Au moins, contrairement aux cinq autres, il avait remarqué qu'elle n'était pas humaine, mais qu'il ne reconnaisse pas en elle une succube, démontrait aussi qu'il n'avait pas dû lire beaucoup de hentai dans sa vie.

- Tu n'as vraiment aucune idée de ce que je suis ? Pas même une petite ? Des cornes, des ailes, une queue caudale, presque nue et une faim insatiable de sexe, ça te dis vraiment rien ?

A voir sa tête, non, ça n'évoquait vraiment rien chez lui. Elle ne se moquait pas de son ignorance. Non, elle était plutôt sidérée en fait.

- Ben... J'suis une succube... C'est quand même le fantasme sexuel de la fantasy au Japon, bizarre que t'ai jamais entendu parlé de nous... Par contre, c'pas la peine de m'vouvoyer hein, j'ai que 15 ans, j'ai pas des siècles dans les pattes comme les autres démons en Enfers.

Il devait bien voir, maintenant qu'elle en parlait, que la succube était même plus jeune que lui.

- Par contre, j'ai p'être une idée pour toi, si tu veux pas que tes parents te retrouvent. Ce sera définitif par contre et il n'y aura aucun retour en arrière possible, ça t’intéresse ?

Le fait qu’elle me dise que je ne pouvais survivre bien longtemps me faisais sourire, un léger sourire moqueur. Elle ne devait pas avoir passé ses journées sous la pluie à gratter les poubelles pour trouver un biscuit à manger. Je n’étais peut être pas courageux, mais j’avais envie de survivre et, jusqu’à maintenant, je suis encore en vie, même si ce soir j’aurais certainement douillé sans sa présence. Elle semblait bien maîtriser le japonais, sans ses ailes et ses cornes on aurait pu croire qu’elle était une native. Elle semblait aussi avoir une bonne éducation, ce qui voulait dire qu’elle devait être ici depuis un moment, avais-je mit les pieds sur son territoire ? Très certainement, mais je n’allais pas partir pour autant, cet endroit disposait de tout ce qu’il me fallait pour survivre et je n’avais pas encore suffisamment de soupçons que l’on ait fini par retrouver ma trace.   Une chose était cependant certaine, je devais éviter au maximum qu’elle m’embrasse, je ne comprenais pas comment elle faisait, mais c’était par le contact de ses lèvres qu’elle semblait drainer les forces des personnes. D’où le fait que je maintenais une certaine distance avec elle.

Cette étrange femme se mit à me questionner si je n’avais pas d’idée sur ce qu’elle était. Je n’avais aucune connaissance des créatures fantastiques, mes parents préférant de loin m’éduquer à la réalité de ce monde qu’aux divagations des esprits pouvant se permettre d’être dans leurs lubies. Je fis un geste négatif de la tête, je ne savais rien et elle vint à m’éclairer de son savoir. Un succube, à l’entendre dire sa race représentait le rêve de toute personne ayant des désirs sexuels. J’en avais, je ne pouvais dire le contraire, mais j’avouais ne pas comprendre comment on pouvait vouloir faire l’amour avec une créature qui vous laissait au sol, vidé de son énergie par simple baisé.
Elle vint cependant à dire son âge, ne sachant pas comment prendre cette déclaration, il devait s’agir d’âge humain, mais cela avait-il un parallèle avec l’âge des succubes, quand on sait qu’un chien fait deux fois, biologiquement, l’âge humain, je ne pouvais savoir si je devais la considérer comme une aînée ou une cadette.

Quand la femme se mit à parler d’une idée pour que mes parents ne me retrouvent pas, les termes « définitif » et « aucun retour en arrière possible » sonnèrent différemment à mon oreille. Mon corps suintait de peur, venant à saisir la première chose à portée de main, par chance c’était un vieux tuyau, mettant cet objet entre moi et cette femme. Je faisais de mon mieux pour essayer de cacher ma peur.  J’avais une forte suspicion qu’elle pouvait être une tueuse envoyé par mes parents, après tout rien ne m’étonnerais d’eux, une femme en apparence fragile, capable de drainer l’énergie facilement, quoi de mieux comme piège afin de me tuer.

- N’avancez pas !

Mon ton était froid et tremblant, le vouvoiement dressant un autre rempart. 

- Vous pouvez me dire votre idée, mais restez à distance, si vous êtes à moins de deux mètres, je n’hésiterais pas à vous frapper.

Je resserrais ma prise sur mon tuyau. Je n’étais pas certain de pouvoir agir si elle se jetait sur moi, ma salive avait du mal à être avalé. Je ne pouvais fuir, car cela reviendrais à passer sous la barre des deux mètres minimum et en plus de m’exposer à une attaque d’elle. Ma concentration était focalisé sur elle, sur ses moindre gestes, ce qui me demandait beaucoup d’effort mental, le genre de chose dont je n’étais plus tellement habitué, sans parler que mes jambes semblaient vouloir à nouveau être fatigué. 

Le garçon eu une drôle de réaction lorsqu'elle lui demanda s'il voulait entendre sa proposition, comme s'il avait peur qu'elle ne se jette tout de suite sur lui. Après l'avoir sauvé ? Certes, elle était espiègle et aimait jouer avec ses proies, mais lui semblait bien avoir plus besoin d'aide qu'autre chose. Elle secoua donc la tête, main sur les hanches et repris.

- Ce n'est qu'une proposition, libre à toi de la refuser ensuite et de retourner dans ta petite vie miséreuse et à craindre pour celle-ci à chaque rencontre, à chaque instant, si c'est ce que tu désire vraiment. Même si je n'appelle pas vraiment ça une vie, personnellement.

Sayuki insistait bien sur ce point, pour bien lui faire comprendre que ce qu'elle allait lui proposer serait un choix bien plus intéressant pour lui que de rester dans sa situation actuelle.

- Ce que je te propose, ce n'est ni plus ni moins que de faire de toi un Incube. Ou une succube, si tu veux aussi changer de sexe. D'avoir les moyens de te faire oublier de ceux qui te traquent en changeant de race, d'acquérir les moyens de te défendre, et de contre attaquer en cas de confrontation, et d'avoir une vie plus plaisante.

Son tatouage se mît alors à luire, signe qu'elle usait de magie, et sa poitrine se mît à perdre en volume, jusqu'à devenir pratiquement plate. Et, dans le même temps, une bosse se forma dans son string. En un instant, elle était devenue un trap, plus garçon que fille donc. Elle lui sourie de façon espiègle en écartant le latex et lui dévoiler son service trois pièce, avant de reprendre son apparence habituelle.

- Dans les faits, je suis une fille. Une Tomboy plus précisément. Mais avec l'aide de ma magie, je peux prendre temporairement tout les genres que je souhaite. En devenant comme moi, tu auras accès à ce genre de pouvoir, par exemple. Oh bien sur, on ne devient pas un démons en un claquement de doigts. Dans ce cas précis, il faudra un peu beaucoup corrompre ton âme à la luxure.

Sayuki croisa les bras en faisant mine de s'assoir dans le vide, jambes croisées pour conclure.

- En résumé, si tu choisis de devenir comme moi, je t'enseignerais tout ce qui est possible et imaginable en matière de sexe, afin de facilité ta transformation le moment venu. En contre partit, tu sera nourris et logé chez moi, ce qui sera bien mieux que ta vie dans la rue. Évidement, changer de race sera définitif et sans retour en arrière possible.

Elle fit un geste, mais cela n’avait rien d’hostile, elle semblait au contraire être très sereine, venant à lancer une remarque qui était blessante, mais pleine de vérité. Je n’avais pas véritablement le choix, si je tentais de reprendre une vie normale, je ne pourrais rien faire de plus que d’attirer le regard de mes parents et donc mettre ma vie davantage en danger.

Je voyais mal en quoi cette femme aurait une proposition intéressante, quoi qu’il arrive je ne pourrais aisément effacer mon existence et cela n’allait certainement pas se faire d’un claquement de doigts, aussi j’eus un regard plein de surprise et d’incompréhension quand cette créature vint à proposer de me changer en incube ou une créature comme elle. Visiblement incube voulait désigner une créature de sa rave mais de sexe masculin.  La proposition de changer de sexe était celle que j’avais le plus retenu, les autres étant encore trop vague pour le moment pour me faire une représentation fidèle. Être une femme pourrait être une excellente idée, mes parents doivent se douter que je ne vis pas avec de l’argent, donc changer de sexe par la chirurgie était impossible, si ce changement pouvait se faire, cela serait certainement le meilleur moyen d’avoir une longueur d’avance sur les tueurs à mes trousses.

Son tatouage sur le bas du ventre se mit à émettre une lumière étrange, voyant cette créature devenir un jeune homme androgyne. Mon regard fut grand ouvert, cela n’était clairement pas une capacité humaine et changer aussi aisément était surprenant, voire terrifiant. La créature vint à m’expliquer qu’il s’agissait d’une magie et que l’effet était temporaire, tout en me disant qu’il allait falloir corrompre mon âme à la luxure.

S’en suivit un petit résumé avec en prime une proposition de logement et des repas. Elle me proposait en somme d’être transformé et d’être certainement u serviteur ou un truc du genre. Je vins à abaisser le tuyau, de toute manière cela serait certainement inutile si elle venait à se transformer en quelques chose de plus costaud.

- Je veux savoir, avant de répondre, quels sont les faiblesses de vot … ta race et quel intérêt tu en tirerais ? Je doute que tu me laisses loger chez toi sans rien demander en échange, je vais devoir faire le ménage ou des trucs de ce genre ? 

Je voulais un peu plus d’information, même si au final mon choix avait été déjà fait, entre retourner à une vie avec une laisse autour du coup et une où je risque d’avoir un canon de fusil sur la tempe, je préférais avoir moins de liberté, mais voir ma survie augmenter. La réflexion n’allait pas plus loin que l’espérance de vie gagné. Je comptais de toute manière accepter, prenant le risque qu’elle mente, mais son attitude faisait bien plus petite princesse que tueuse.

- Je veux savoir, avant de répondre, quels sont les faiblesses de vot … ta race et quel intérêt tu en tirerais ? Je doute que tu me laisses loger chez toi sans rien demander en échange, je vais devoir faire le ménage ou des trucs de ce genre ?

S'il lui demandais ce genre de chose, cela signifiait qu'au fond il avait déjà accepté. Cependant, il se trompait en ce demandant ce qui aurait à faire en compensation.

- Comme je l'ai dis, cette transformation fera de toi un démon de la luxure. Plus exactement, ma mère devra te transmettre une partie de ses gènes lors du rituel de transformation. Tu deviendras donc, au delà de simplement un incube ou une succube, un membre à part entier de la famille. En gros, tu asuras des pouvoirs et moi, je gagnerais un frère ou une sœur.

Dans les faits, il n'aura plus à craindre son ancienne famille, car il en aura une toute nouvelle, plus puissante, capable de le protéger. Et elle connaissait suffisamment sa mère pour savoir que la sécurité de ses enfants n'était pas à prendre à la légère.

- Donc ce que j'y gagne au final, je pense que tu le devinera facilement. Donc pourquoi je ferais de mon future frère un esclave ? En fait, pour te corrompre à la luxure, on va devoir beaucoup baiser. Je pense que ce sera ton activité principale. Puis même après ta transformation, en plus d'avoir des cours en magie et en anatomie. Et quant à nos faiblesses... Hmmmm.... En tant que démons du sexe, la seule chose qui peut vraiment nous affaiblir, c'est la privation. Autant l'énergie vitale nourrie nos pouvoirs, autant les fluides sexuels sont des nutriments aussi vitaux que l'eau. Et peut être tout les trucs "Saints" aussi...

C'était pour l'heure tout ce qu'elle avait à lui dire. Il y'avait plein de trucs techniques aussi, mais ce serait inutile d'en parler avant sa transformation, tant cela lui semblera abstrait pour l'heure.

- M'enfin avant, va falloir te refaire une p'tite santé aussi, c'est pas la peine de commencer quoi que ce soit tant que tu sera pas un minimum en meilleure forme.

J’écoutais attentivement l’étrange créature se mettre à expliquer, venant à parler d’une mère qui transmettrait ses gènes, donc cela ne serait pas d’un claquement de doigts. Je fus cependant assez surprit qu’en vérité j’allais rejoindre sa famille et être un membre à part entière, certainement serais-je considéré comme le cadet de ce groupe, croyant que mon âge humain n’allait pas influencer sur mon rang dans cette famille de démon.  Après je devais avouer avoir un certain apriori sur qui était la mère de cette créature.

Je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire nerveux en l’entendant parler d’esclave, ouais si je comprenais bien elle avait certainement déjà des esclaves à ses pied, d’un autre côté c’était une créature que je ne connaissais pas, sans doute dans leurs civilisations les esclaves c’est l’équivalent de nos animaux de compagnie. Elle se mit à me dire que j’allais avoir des cours, un nouveau sourire se mit à se dessiner sur mes lèvres, combien de temps n’avais-je pas été instruit par quelqu’un ? Je ne savais pas. Cependant, la suite me fit bien moins rire. Visiblement la race de cette femme était très dépendante du sexe, sans parler des trucs « saint » comme elle disait, sans doute des objets issu de religion, le genre de chose que je n’ai pas été instruit. Plus je l’écoutais, plus j’avais l’impression d’avoir passé ma vie dans une tour d’ivoire loin de tout. 

La femme semblait s’inquiéter de mon état avant de me transformer. Il était vrai que comparé à une des personnes circulant dans la rue, je faisais grise mine. Cela dit c’était bon signe, car cela voudrait dire qu’elle s’occuperait de moi avant la transformation et que j’allais certainement pouvoir loger au chaud et manger pendant un petit temps. 

Je mis un petit temps à garder le silence avant de pousser un soupir.  Tout montrait qu’elle n’était pas humaine, que pouvait-il m’arriver de pire que de continuer à me cacher, surtout que sa demande semblait sincère.

- Je m’en remets à toi et à ta mère.